
Les abus contre les travailleurs migrants au Qatar se poursuivent un an après la Coupe du monde de football de 2022, a accusé, jeudi, l’organisation de défense des droits humains, Amnesty International.
Les abus contre les travailleurs migrants au Qatar se poursuivent un an après la Coupe du monde de football de 2022, a accusé, jeudi, l’organisation de défense des droits humains, Amnesty International.
L’information judiciaire porte sur des soupçons de corruption ou trafic d’influence autour de personnalités françaises au profit de puissances étrangères, notamment le Qatar. Nabil Ennasri a été placé en détention provisoire et Jean-Pierre Duthion sous contrôle judiciaire.
Depuis le début du Mondial de football dimanche, des journalistes, politiques et joueurs ont contesté l’interdiction de la Fifa d’arborer le brassard « One love », censé protester contre les discriminations anti LGBT+ au Qatar. Passage en revue.
Les équipes européennes qui avaient prévu de porter le brassard arc-en-ciel en faveur de l’inclusion et contre les discriminations ont renoncé lundi face à la menace de «sanctions sportives», lors du Mondial au Qatar.
Si le constat d’un manque de considération des travailleurs de la part des autorités qataries est vrai, il n’explique pourtant pas pourquoi des centaines de milliers d’hommes et de femmes ont afflué au Qatar depuis les années 1990 et continuent à vouloir s’y rendre.
D’autant que certains s’endettent pour payer les agences de recrutement : 1300 dollars pour obtenir un contrat qui n’est, en fin de compte, pas du tout respecté. Les postes attribués n’ont rien à voir avec ce qui est proposé, le salaire est souvent moins qu’annoncé, sans parler de la pénibilité de la tâche à accomplir.
«Nous étions censés travailler 8 heures par jour, mais en fait, c’était plutôt 13 ou 14 heures avec dix minutes de pause, le temps d’avaler à manger et à boire», témoigne l’un d’eux.
La fédération internationale du football devrait s’engager à créer un tel fonds, projet qui bénéficie d’un soutien croissant, avant le début de la Coupe du monde.
Ils vivent sans eau, sans électricité, dans des dortoirs surpeuplés sous 50 degrés. Ils travaillent 12h par jour, sept jours sur sept. Pour eux, le droit du travail n’est qu’une illusion et le travail forcé leur quotidien.
Oui nous parlons bien des travailleurs migrants « employés » pour la Coupe du Monde 2022. L’événement sportif le plus suivi au monde a causé l’exploitation de centaines de milliers de personnes… en toute impunité. Paradoxalement, il a aussi permis de mettre les projecteurs sur leurs conditions de travail et de vies indignes.