Brésil : disparition préoccupante du journaliste britannique Dom Phillips en Amazonie

Dom Phillips  Reprodução Twitter/@domphillips


Depuis le 5 juin 2022, Dom Phillips, journaliste britannique et Bruno Araújo Pereira, expert et défenseur des communautés indigènes sont portés disparus dans la vallée du Javari, en Amazonie brésilienne. Reporters sans frontières (RSF) exhorte les autorités brésiliennes à redoubler leurs efforts pour localiser les deux hommes.

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Exactions contre les journalistes

Le baromètre de RSF


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Maroc : Souleiman Raissouni, le courage face à l’acharnement


Le journaliste marocain en détention depuis deux ans, et en attente d’une réponse sur son pourvoi en cassation, a été transféré vers une autre prison. Un transfert surprise, durant lequel ses documents et livres ont été déchirés, et après lequel il a été placé à l’isolement. RSF dénonce des méthodes qui consistent une nouvelle fois à violer les droits d’un journaliste en détention. 

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Éthiopie : Vague d’arrestations des professionnels des médias

Nisir International Broadcasting Corporation


Dans la région d’Amhara au nord-ouest de l’Éthiopie, les journalistes et travailleurs des médias sont la cible d’une vague d’arrestations arbitraires et de détentions au secret. Reporters sans Frontières (RSF) demande leur libération et la fin du harcèlement des journalistes.

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Israël-Palestine : RSF exige une enquête indépendante sur la mort brutale de la journaliste d’Al-Jazeera Shireen Abu Akleh en Cisjordanie


Alors qu’elle couvrait des affrontements dans le secteur de Jénine, en Cisjordanie, Shireen Abu Akleh, journaliste phare et figure parmi les plus connues de la chaîne Al-Jazeera a été tuée par balle mercredi 11 mai. RSF dénonce cette infraction grave aux Conventions de Genève et à la résolution 2222 du Conseil de sécurité des Nations unies sur la protection des journalistes et exige dans les plus brefs délais une enquête internationale indépendante.

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Assassinat de Camille Lepage : l’affaire oubliée


Huit ans après que la photoreporter française a été tuée par balle en République centrafricaine (RCA), les investigations sont complètement à l’arrêt et les circonstances de sa mort restent à éclaircir. Reporters sans frontières (RSF) demande aux autorités judiciaires françaises et centrafricaines de relancer l’enquête et d’agir pour faire toute la lumière sur cette affaire. 

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« A l’aéroport, tout le monde passe. Sauf moi » : les coulisses du reportage de notre journaliste en Russie

Notre reporter Natacha Tatu raconte son reportage en Russie. Derrière, la façade de l’opéra de Voronej, en Russie, est recouvert du signe « Z », symbole de soutien à la guerre en Ukraine. (Montage l’Obs/Patrick Wack/Inland)


Six ans après un premier reportage à Voronej, en Russie, notre journaliste Natacha Tatu est retournée dans cette ville d’un million d’habitants marquée par un fort soutien à Vladimir Poutine. Elle raconte face caméra les coulisses de son voyage et les difficultés à interroger des Russes muselés par la peur et manipulés par la propagande.

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Afghanistan : RSF demande au Rapporteur spécial de l’ONU d’agir d’urgence pour la protection des journalistes

@RSF


RSF a écrit au Rapporteur spécial de l’ONU sur la situation des droits de l’homme en Afghanistan, Richard Bennett, pour lui demander d’agir d’urgence pour défendre la liberté de la presse et les journalistes afghans. Les arrestations arbitraires se multiplient, instaurant un climat de peur dans toutes les rédactions.

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Mali : la famille d’Olivier Dubois, journaliste retenu en otage depuis un an, déplore « le silence le plus total » sur sa situation

Capture écran d’une vidéo non authentifiée montrant le journaliste français Olivier Dubois, le 13 mars 2022. (AFP)


Le journaliste, seul otage français dans le monde, est retenu par un groupe jihadiste au Mali depuis un an. Le quai d’Orsay assure déployer « tous les efforts » pour le libérer.

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Rwanda : Vague de poursuites visant la liberté d’expression

Les autorités devraient libérer les journalistes, commentateurs et membres des partis d’opposition injustement emprisonnés

La prison de Nyarugenge dans le secteur de Mageragere, à Kigali (Rwanda), où plusieurs YouTubeurs sont en attente de jugement ou purgent leur peine. © 2019 Privé


(Nairobi) – Les autorités judiciaires au Rwanda poursuivent des membres de l’opposition, journalistes et commentateurs pour leurs discours et opinions, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. En 2020 et 2021, Human Rights Watch a suivi plusieurs procès lors desquels les autorités judiciaires ont engagé des poursuites pour des motifs politiques et entretenu un climat d’intolérance à l’égard de la dissidence.

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Centre pour la liberté de la presse de RSF à Lviv : livraison des premiers gilets pare-balles

Robin Grassi / RSF


Le secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF) était à Lviv le samedi 11 mars pour l’ouverture du Centre pour la liberté de la presse, hébergé au sein de l’International Media Center.

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Guerre en Ukraine : “Poutine termine d’achever la presse indépendante russe”

Natalia KOLESNIKOVA / AFP


Après l’adoption, le 4 mars, d’un amendement qui prévoit jusqu’à quinze ans de prison pour les journalistes qui publieront des “fausses informations” sur les forces armées russes, l’avenir s’assombrit définitivement pour les derniers représentants de la presse indépendante. Reporters sans frontières (RSF) demande aux autorités russes de supprimer immédiatement cette loi liberticide.

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Ukraine-Médias

La chaîne RT France, ce miroir déformant de la guerre en Ukraine

Par Natacha Tatu, L’Obs

RT a obtenu l’autorisation de diffusion en France en décembre 2017. (HUGO PASSARELLO LUNA / Hans Lucas via AFP)


La chaîne créée par Moscou se fait largement l’écho de la rhétorique du Kremlin. Mais pas seulement. Elle laisse aussi entendre des voix discordantes. Une propagande habile.

Faut-il interdire la diffusion de RT France, ce bras médiatique du Kremlin ? Depuis le début de la crise ukrainienne, de nombreuses voix s’élèvent pour réclamer la fermeture de la chaîne, considérée comme une pièce maîtresse du « soft power » russe. Au moins sa suspension.

Dans ce contexte de guerre, où l’information est évidemment stratégique, la question est brûlante. Le présentateur Frédéric Taddeï, qui avait rejoint la chaîne en 2018, vient d’ailleurs de décider d’arrêter son talk-show quotidien « Interdit d’interdire ». « Par loyauté envers la France, je ne peux pas continuer une émission de débat contradictoire à partir du moment où mon pays se retrouve en conflit ouvert avec la Russie », a-t-il expliqué dans l’émission « Buzz TV » sur le site du « Figaro ».

Guerre en Ukraine : notre dossier spécial

De son côté, Laurent Lafon, sénateur (UDI) du Val-de-Marne et président de la commission de la Culture, de l’Education et de la Communication de la chambre haute du Parlement, écrivait jeudi 24 février au matin, alors que le Kremlin venait de déclencher son offensive contre l’Ukraine, à l’Autorité de Régulation de la Communication audiovisuelle et numérique (Arcom, ex-CSA) en lui demandant de suspendre « sans délai » l’autorisation d’émettre accordée à RT France, qualifiée d’« organisme officiel en France de propagande de régime russe ». L’Arcom a réagi dans la journée, indiquant veiller « avec une particulière vigilance au respect par la chaîne RT France de ses obligations légales et conventionnelles » et ne pas exclure, en cas de manquements, « à demander la suspension de sa diffusion ». 

La France n’est pas la seule à s’inquiéter de l’influence de ce média, financé par Moscou et lancé en 2005 sous le nom de Russia Today, qui s’est développé un peu partout dans le monde, avec des sites en anglais, français, espagnol, allemand et arabe. En Grande-Bretagne, le Parlement a aussi saisi le régulateur. L’Allemagne, elle, a interdit la diffusion de RT-DE dès le 2 février, sur fond de tension entre les Occidentaux et Moscou. Officiellement pour d’obscures raisons juridiques.

Distorsion subtile de la réalité

En France, RT, accessible sur le câble, le satellite et le bouquet Free, est sous la loupe du régulateur de l’audiovisuel quasiment depuis qu’elle a obtenu l’autorisation de diffusion, en décembre 2017. En 2018, la chaîne a ainsi été mise en cause par le CSA pour des « manquements à l’honnêteté, à la rigueur de l’information et à la diversité des points de vue » pour son traitement de la guerre en Syrie, et notamment pour une traduction qui déformait les propos d’un témoin. En février, l’Arcom a lancé une enquête après la plainte d’une association, Médias Démocraties Europe, qui rassemble des citoyens inquiets « de l’honnêteté et de l’indépendance de l’information et des programmes de RT ». Sur Twitter, la chaîne est désormais affublée du bandeau « média affilié à un Etat ». « RT France n’a jamais été sanctionnée en quatre ans d’existence, a souligné un porte-parole de la chaîne. RT continue de couvrir l’actualité, notamment la Russie, de manière professionnelle et équilibrée. »

Vraiment ? Ce jeudi 24 février, quelques heures après la déclaration de guerre de Vladimir Poutine, « l’Obs » s’est plongé dans le traitement de l’offensive de Moscou sur la chaîne. Le résultat ? Ambigu. RT France accorde, c’est vrai, une place prépondérante au point de vue russe dans cette crise. Sur le plateau ou en duplex, des « experts » répètent en boucle les éléments de langage du Kremlin : « Tout est de la faute de l’Ukraine »« seules des cibles militaires ont été frappées, jamais les villes ni les populations civiles »« ce n’est pas une agression, la Russie n’a fait que se défendre »« les sanctions internationales ne changeront rien », « les militaires russes seront accueillis avec des colliers de fleurs ».

Parmi eux, Xavier Moreau, créateur du site d’information Stratpol.com, un ancien officier parachutiste reconverti dans le conseil en sûreté des affaires, proche de l’extrême droite et des milieux traditionalistes, selon le site Conspiracy Watch. Ou encore Morgan Palmer, un journaliste « consultant en intelligence stratégique », qui a touché à la politique au Cameroun et qui explique que « si les chars russes sont entrés en Ukraine, c’est à la demande des populations russophones du Donbass ». On a aussi droit à un micro-trottoir réalisé à Moscou qui donne sans réserve raison au maître du Kremlin.

Mais d’autres voix se font aussi entendre. Cet après-midi-là, Pierre Guerlain, professeur émérite d’études américaines, défend l’Ukraine et les positions du président américain Joe Biden. Gérard Vespierre, conférencier en géopolitique, dénonce sans ambages une agression inacceptable « vis-à-vis de l’ensemble de l’Ukraine par la Russie, dont les dirigeants n’ont pas compris que le monde de 2022 n’est pas celui des années 1930 ou 1940 ».

L’entretien avec le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, qui expose les positions françaises sur TF1, est largement rediffusé, tout comme l’intervention d’Emmanuel Macron. Sur le terrain, des journalistes donnent la parole à des Ukrainiens, qui protestent contre les manœuvres de Poutine et jurent qu’ils n’accepteront jamais de devenir russes. Mieux, la journaliste à Moscou évoque, brièvement c’est vrai, les manifestants qui se sont rassemblés dans la capitale russe pour protester contre l’invasion de l’Ukraine et leur dispersion par la police.

« RT France continue de couvrir l’actualité, les actualités internationales, notamment sur la Russie, de manière professionnelle et équilibrée et où tous les points de vue peuvent s’exprimer », a affirmé la direction de la chaîne dans un communiqué. Ce n’est pas totalement faux non plus. Dans ce un miroir légèrement biseauté, c’est une distorsion subtile, pas si évidente à démontrer, de la réalité.

Au service d’une « vérité alternative »

On est en tout cas loin de la propagande grossière de chaînes nationales russes comme « Pervii Kanal ». Pour cette « première chaîne » la plus regardée par les Russes, Kiev est carrément aux mains des fascistes. Le régime serait responsable d’un « génocide », des exactions insensées, jamais prouvées, sont évoquées, ainsi que des « purifications ethniques ». On y évoque des frappes chirurgicales, des combats dans le Donbass. Bref, un tissu de désinformations et de « fake news », répondant à une vieille vision fantasmatique russe, qui sont balancées sans preuves ni remise en question, dans une vision paranoïaque du monde.

Rien de tel sur RT. D’ailleurs, pour les dirigeants de la chaîne, oui, Moscou finance RT, tout comme Londres finance la BBC et Paris subventionne France 24. « Est-ce qu’on dit que France 24 est la voix de l’Elysée ? »,demandait ingénument Xenia Fedorova, qui dirige RT France, dans une interview au « Parisien » en 2019. La rhétorique est connue, elle est mise en avant par les dirigeants à chaque fois que la ligne éditoriale de la chaîne est questionnée.

Sur le papier, cela peut se défendre ; dans les faits, beaucoup moins. C’est vrai, France 24 a été conçue par Jacques Chirac pour « porter les valeurs de la France » dans le monde, contre la concurrence américaine… Mais sa ligne est beaucoup moins dans l’« éditorialisation » que celle de RT, délibérément créée comme un outil au service d’une « vérité alternative ». « Osez questionner » est le mot d’ordre de la chaîne. Convaincue que les « médias mainstream » ne prennent pas suffisamment en compte le point de vue russe, incompris et méconnu, RT France veut imposer une « autre vision du monde ». Hautement politique.

« Le coût d’une interdiction supérieur aux bénéfices »

Faut-il pour autant bloquer la chaîne ? L’efficacité d’une telle mesure reste à prouver. En Allemagne, RT a rétorqué qu’elle n’avait que faire de la décision de la suspension par les autorités, facilement contournable grâce à une licence serbe. En revanche, les représailles de Moscou n’ont pas tardé. La Russie a immédiatement fermé Deutsche Welle, la radio-télévision internationale allemande, qui diffuse des émissions de radio par ondes courtes, internet et satellite en trente langues ainsi que des programmes de télévision en quatre langues.

« Le coût d’une interdiction me parait à ce stade supérieur aux bénéfices à court et moyen terme », résume Maxime Audinet, un des meilleurs connaisseurs du sujet, auteur de « Russia Today, (RT), un média d’influence au service de l’Etat russe » (INA, 2021). Pour le chercheur, « c’est sans doute donner trop d’importance à la chaîne que de la présenter comme une menace pour notre système démocratique, notamment au regard de ses faibles audiences ».

Fermer RT, en revanche, c’est priver, à coup sûr, les Russes de ces voix alternatives que sont RFI, qui diffuse des programmes en langue russe, et France 24. Et risquer de voir se développer un canal d’information direct depuis Moscou, soumis, cette fois, à aucune régulation et nettement plus débridé… Pas sûr que la démocratie y trouve son compte.



Invasion de l’Ukraine par la Russie, le rôle crucial de la désinformation russe

Le président russe Vladimir Poutine s’adresse à la nation à Moscou, en Russie, le jeudi 24 février 2022. Les troupes russes ont lancé, jeudi 24 février 2022, leur attaque contre l’Ukraine. © Russian Presidential Press Service via AP



Alors que l’invasion russe se poursuit en Ukraine, la désinformation joue un rôle majeur dans le conflit. Moscou a utilisé cette arme de guerre hybride en amont de son offensive militaire. Une stratégie informationnelle mise en place par Vladimir Poutine pour appuyer son narratif et justifier cette entrée en guerre.

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Invasion de l’Ukraine par la Russie : les journalistes ne sont pas des cibles

Crédit : ARIS MESSINIS / AFP – Bombardement près de Kharkiv, 24 février 2022


Alors que les chars russes sont entrés sur le territoire ukrainien, les journalistes, premiers témoins, risquent d’être pris pour cibles. Reporters sans frontières (RSF) appelle les belligérants et les organisations internationales à assurer la protection des journalistes.

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Prévenir les guerres de l’information : un “système de protection” des espaces informationnels démocratiques conçu par RSF


A l’occasion de la troisième Conférence globale sur la liberté des médias organisée en Estonie les 9 et 10 février, RSF préconise la mise en place d’un mécanisme de réciprocité sur la base des principes universels pour protéger le journalisme et les démocraties.

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Les lanceurs d’alerte ne seront plus seuls

Nantes Révoltée : un parfum de censure

Nous relayons un communiqué du SNJ relatif à l’annonce du ministre de l’Intérieur d’engager le processus de dissolution du média indépendant Nantes Révoltée [1]. (Acrimed)

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Chine : un commentateur politique détenu pour “subversion”


Reporters sans frontières (RSF) appelle à la libération de Guo Feixiong, un défenseur historique de la liberté de la presse en Chine, qui la semaine dernière a été formellement accusé « d’incitation à la subversion du pouvoir de l’État » après plus d’un mois de détention.

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Inde : plusieurs femmes journalistes “vendues aux enchères” sur un site sexiste et discriminatoire



Apparue en Inde le 1er janvier, une application en ligne prétend “mettre en vente” des dizaines de femmes d’origine musulmane, dont plusieurs reporters. Forte de nombreux témoignages, Reporters sans frontières (RSF) demande aux autorités indiennes d’intervenir pour faire cesser ce trafic infâme et potentiellement dangereux pour ces journalistes.

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Hongkong : le site « CitizenNews » cesse ses activités en raison de craintes pour la sécurité de ses journalistes


Chris Yeung, le cofondateur de « CitizenNews », le 3 janvier 2022, à Hongkong. VINCENT YU / AP


Après l’« Apple Daily » et « Stand News », « CitizenNews » vient, à son tour, d’annoncer la cessation de ses activités. Le climat pour la presse s’est considérablement dégradé avec la répression qui a suivi la mobilisation populaire de 2019.

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Pologne : RSF appelle le Président à bloquer la promulgation de loi liberticide dit “anti-TVN”


Des milliers de manifestants ont défilé à Varsovie, dimanche 19 décembre, pour demander au Président Andrzej Duda de mettre son veto à la loi anti-TVN, aussi appelée Lex TVN (crédit : AFP).


L’approbation par le parlement polonais de la loi sur la radiodiffusion relative à la détention de parts étrangères dans les médias oblige le principal groupe télévisé du pays, TVN, à changer de propriétaire. Reporters sans frontières (RSF) exhorte le président de la République Andrzej Duda à bloquer ce texte pour empêcher le gouvernement de prendre le contrôle de ce grand média indépendant.

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