« Ils vivent dans des marécages » : après les violentes averses dans le Nord, les campements de migrants s’enfoncent aussi dans la boue


Après le passage de la violente tempête Ciaran et les averses qui s’abattent sur les départements du Nord et du Pas-de-Calais, les migrants sont touchés de plein fouet par les intempéries. Les tentes sont trempées, les sols boueux et les associations débordées par les appels d’exilés cherchant à « mettre leurs enfants au sec et à l’abri ».

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Tempête Ciaran : « Au moins 1500 exilés sont restés sans solutions » à Grande-Synthe et à Calais


Les préfectures du Nord et du Pas-de-Calais ont ouvert des dispositifs temporaires de mise à l’abri face au passage de la tempête Ciaran. Mais un grand nombre d’exilés ont été laissés sans solution sur les campements, faute de places et d’anticipation, selon les associations de terrain.

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« Avant nous cherchions des abris, maintenant nous cherchons des cachettes » : à Paris, les mineurs à la rue, toujours plus invisibles


Depuis le mois de décembre, à Paris, les autorités démantèlent systématiquement – et sans solution de relogement – les campements de migrants quelle que soit leur taille. Les mineurs isolés en subissent les conséquences : chaque nuit, pour ne pas se faire réveiller, confisquer leur tente ou leurs couvertures, ils cherchent des cachettes dans la capitale. Et pour ne pas se faire repérer, ils restent désormais seuls ou en petits groupes. Au risque de s’invisibiliser et de sortir des radars des associations.

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J’ai passé 18 mois dans l’enfer de Calais. Voilà ce que j’ai vu…



Pendant 18 mois, le photojournaliste Louis Witter s’est installé à Calais pour raconter le quotidien des exilés. Il raconte comment les forces de l’ordre expulsent quasi-quotidiennement les campements de fortune dans son livre La Battue.


« Ma mère n’en dormirait plus si elle savait » : 200 mineurs isolés dorment sous un pont en banlieue de Paris

Le campement des migrants mineurs isolés à Ivry-sur-Seine, le 24 octobre 2022. Crédits : InfoMigrants


Près de 200 migrants mineurs isolés vivent dans un campement de fortune installé sous un pont en banlieue parisienne. Faute de prise en charge par l’État français, l’association Utopia 56 a installé des tentes pour éviter que ces jeunes étrangers en procédure de recours en justice ne se retrouvent seuls dans les rues parisiennes.

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À Paris, les autorités muettes face à « l’errance » des mineurs en recours

Golhassan dort chaque soir dans ce campement de fortune installé sur la place de la Bastille, à Paris. Crédit : InfoMigrants


Golhassan, Alpha et une soixantaine d’autres jeunes exilés vivent, depuis le 28 mai, sur un bout de trottoir de la place de la Bastille, à Paris. L’opération, soutenue par l’association Utopia56, avait pour but d’obtenir de la mairie et de l’État une structure d’hébergement dédiée à ces mineurs en recours. En vain, pour le moment.

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À Paris, des campements de fortune, seuls refuges des mineurs isolés en recours

Trois jeunes mineurs en recours sont au bord de la Seine, en proche banlieue de Paris, le 21 juin 2022. Crédit : InfoMigrants


Les jeunes étrangers se déclarant mineurs, mais non reconnus par les départements, ne sont pas pris en charge par les autorités en attendant leur recours en justice. Sans solution d’hébergement, ils sont livrés à eux-mêmes. Pour éviter qu’ils ne se retrouvent seuls dans les rues parisiennes, l’association Utopia 56 installe ces adolescents dans des campements de fortune. Reportage.

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Dans le nord-est de Paris, les migrants confrontés à un éternel retour à la rue

Depuis un peu moins d’un mois, 80 personnes environ se sont installées dans ce camp informel situé au bord du périphérique parisien, porte de Pantin. Crédit : InfoMigrants


Moins d’un mois après l’évacuation du « camp du Cheval noir », Shafiq, Talib Hussain, Reda et Douaa, sont revenus dormir non loin de la porte de Pantin, dans le nord-est parisien. Aucun d’eux n’a été pris en charge, ni relogés lors de la « mise à l’abri » des autorités. Ils vivent à nouveau dans des tentes, sur un terrain qui n’est doté d’aucun équipements sanitaires. Comme environ 80 autres personnes, ils tentent de survivre dans cet énième camp informel aux portes de la capitale.

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« Le but, c’est que les autorités respectent le droit » : à Calais, des boîtes aux lettres face aux expulsions

Un camp de migrants soudanais, près de Calais (illustration). Crédit : Mehdi Chebil pour InfoMigrants


Des associations de défense des droits des migrants ont installé des boîtes aux lettres aux noms des exilés à l’entrée de huit campements calaisiens. Alors que les habitants d’un lieu visé par une mesure d’expulsion doivent normalement être entendus par un juge, cela n’est pas le cas à Calais au nom de l’impossibilité d’identifier les habitants des campements. Les associations espèrent ainsi permettre aux exilés d’avoir accès à un juge avant toute expulsion.

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Mettre à l’abri les mineurs isolés de Calais : un défi quotidien

Khaled guette les départs sur la plage des dunes de la Slack, à Wimereux, dans le Pas-de-Calais, le 8 septembre 2021. Crédit : Mehdi Chebil pour InfoMigrants


Parmi le millier de personnes présentes dans les campements informels autour de Calais, de nombreux mineurs non-accompagnés (MNA) survivent. Plusieurs associations déplorent un manque chronique de places d’hébergement pour ces jeunes, rendus encore plus vulnérables par la stratégie « zéro point de fixation ».

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En Ile-de-France, les campements ont disparu, pas les migrants



José a beau tenir sa main pour l’empêcher de trembler, il peine à masquer sa nervosité. Depuis un mois, il a un toit. Mais dans le squat de banlieue parisienne qu’il partage avec 250 autres migrants africains, il parvient tout juste à « ne pas devenir fou ».

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