Malgré l’accord de cessez-le-feu signé le 10 octobre, l’accès à Gaza reste interdit aux journalistes étrangers. Depuis deux ans, ils dépendent de l’information transmise par les journalistes palestiniens, qui ont continué à couvrir la guerre malgré les risques extrêmes pour leur sécurité.
Plus de 170 000 personnes blessées sont en attente de soins, selon le ministère de la santé du Hamas.
Les chiffres du ministère de la santé, que ce soit sur les morts ou les blessés, sont jugés fiables par l’ONU. Cet été, Mohamed Abu Mughaisib, médecin et coordinateur médical adjoint de Médecins sans frontières à Gaza, expliquait déjà au « Monde » que « les interventions chirurgicales majeures » constituaient « un véritable défi ».
Une commission d’enquête de l’ONU accuse Israël « d’actes génocidaires » à Gaza.
Les attaques « systématiques » d’Israël contre la santé sexuelle et reproductive à Gaza sont des « actes génocidaires », a dénoncé, jeudi 13 mars, une Commission d’enquête mandatée par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Israël a rejeté catégoriquement ces accusations.
Les secouristes de Gaza ont déclaré que des tirs israéliens ont tué au moins 31 Palestiniens et en ont blessé plus de 176 tôt dimanche, alors que des milliers de personnes se dirigeaient vers un site de distribution d’aide alimentaire géré par les États-Unis.
Guerre dans la bande de Gaza : qui utilise ou non le mot « génocide » pour décrire les opérations israéliennes, et pour quelles raisons ?
De plus en plus d’ONG, de chercheurs et de responsables politiques emploient ce terme lourd de sens pour qualifier la politique d’Israël vis-à-vis des Gazaouis.
« On voit apparaître une génération d’enfants travailleurs »
Rami Abou Jamous écrit son journal pour Orient XXI. Ce fondateur de GazaPress, un bureau qui fournissait aide et traduction aux journalistes occidentaux, a dû quitter en octobre son appartement de la ville de Gaza avec sa femme Sabah, les enfants de celle-ci, et leur fils Walid, deux ans et demi, sous la pression de l’armée israélienne. Réfugié depuis à Rafah, Rami et les siens ont dû reprendre la route de leur exil interne, coincés comme tant de familles dans cette enclave miséreuse et surpeuplée.
Vendredi 16 août 2024.
On est à la mi-août et à cette date, normalement, on prépare la rentrée des classes. D’habitude, on voit les enfants qui se rendent avec leurs parents aux marchés pour acheter les fournitures scolaires. C’est un moment joyeux pour les élèves et leurs familles. Normalement.
Cette année, il y a beaucoup d’enfants au marché, mais ce n’est pas pour acheter des stylos et des cartables. Beaucoup d’entre eux sont maigres à cause de la malnutrition. On voit apparaître une génération d’enfants travailleurs.
«Maintenant on va où ?» : à Gaza, les ordres d’évacuation israéliens créent chaos et détresse
Fatigués de partir et repartir inlassablement, les déplacés palestiniens ne veulent plus bouger malgré les ordres d’évacuation quasi quotidiens lancés par l’armée israélienne. «Aucun endroit n’est sûr» à Gaza, répète l’ONU.
Dans un rapport publié jeudi, le collectif inter-associatifs « Accès au droit » documente la récurrence des violences verbales et physiques commises à l’encontre des migrants lors des démantèlements de campements informels par les forces de l’ordre, en Île-de-France. Une stratégie qui viserait à décourager définitivement les exilés de s’installer dans la rue, à l’approche des Jeux olympiques 2024.
Partager la publication "Avant les Jeux olympiques, 1 600 migrants ont été évacués de Paris vers d’autres régions, via un dispositif spécial lancé il y a six mois"
Un démantèlement du campement de migrants dit « de la rue des Huttes » à Calais. Photo : Mehdi Chebil
Le préfet du Pas-de-Calais a été condamné par la Cour d’appel de Douai le 24 mars pour avoir procédé au démantèlement d’un camp de migrants à Calais sans avoir requis d’autorisation de la part du juge administratif. Cette évacuation menée en 2020 – la plus importante de ce type depuis 2016 – avait concerné environ 800 personnes.
Un campement de jeunes migrants à Paris, le 30 juin 2020 (photo d’illustration). Crédit : Reuters
Près de 300 migrants, à la rue depuis un mois, ont été évacués de leur campement parisien du XIIe arrondissement mercredi matin. Cette opération de mise à l’abri, conduite la veille de la « nuit de la solidarité », est taxée d’hypocrisie par l’association Utopia 56.
Malgré le froid, les évacuations de campements ont continué sans proposition de mises à l’abri, selon les associations. Crédit : Utopia 56
Malgré des températures négatives la nuit dans le nord de la France, la préfecture n’a pas activé ces derniers jours le plan Grand froid, qui permet d’ouvrir des hébergements d’urgence à Calais pour y loger les migrants vivants dans des campements. Les associations s’insurgent et déplorent des évacuations de camps sans proposition de mise à l’abri.
Marlene Schiappa lors d’un déplacement à Calais (Pas-de-Calais), le 1er décembre 2021. FRANCOIS LO PRESTI / AFP
Documentées depuis plusieurs années lors des évacuations de camps, les dégradations ne résulteraient pas d’une « commande de l’État », selon Gérald Darmanin, qui a demandé qu’il y soit mis fin.
Les Afghans sommés de quitter l’aéroport de Kaboul en raison de la menace “très crédible” de l’État islamique
Des foules de gens attendent devant l’aéroport de Kaboul. Plusieurs pays ont émis un avertissement concernant une attaque potentielle à l’aéroport. via REUTERS
26 août – Les États-Unis et leurs alliés ont exhorté les gens à s’éloigner de l’aéroport de Kaboul jeudi en raison de la menace d’une attaque terroriste par des militants de l’État islamique (EI) alors que les troupes occidentales se dépêchent d’évacuer autant de personnes que possible avant la date limite du 31 août.
Afghanistan : menace terroriste « imminente » contre l’aéroport de Kaboul, avertit un ministre britannique
Des personnes s’apprêtant à embarquer dans un avion pour fuir l’Afghanistan US AIR FORCE / AFP – DONALD R. ALLEN
Un ministre britannique a indiqué ce matin du jeudi 26 août qu’une menace terroriste « très sérieuse » et « imminente » pesait sur l’aéroport de Kaboul.
Les évacuations françaises d’Afghanistan prendront fin vendredi soir, annonce Jean Castex
Une image transmise à l’agence Associated press par l’armée française montre un avion de retour de Kaboul avec, à son bord, des réfugiés afghans à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, mercredi 25 août 2021. ERIC CADIOU / AP
Les dernières heures de la présence française dans le pays serviront au départ des militaires et des services de l’ambassade. Environ 2 500 personnes ont été évacuées depuis la prise de pouvoir des talibans, selon le premier ministre.