Depuis octobre 2023, les tirs de roquettes et de missiles quasi quotidiens entre Israël et la branche armée du groupe libanais Hezbollah se sont considérablement aggravés.
Israël fait le pari que le Hezbollah va s’effondrer, mais il est confronté à un ennemi bien armé et en colère – Analyse
Les dirigeants israéliens se réjouissent des progrès de l’offensive contre le Hezbollah, qui a commencé par l’explosion de radios et de téléavertisseurs armés et s’est poursuivie par des frappes aériennes intenses et meurtrières.
Le ministre de la défense, Yoav Gallant, n’a pas tari d’éloges après les frappes aériennes de lundi.
« C’est la pire semaine que le Hezbollah ait connue depuis sa création, et les résultats parlent d’eux-mêmes ».
Rien que dans la journée de lundi, date à laquelle les frappes israéliennes se sont intensifiées sur le Liban, plus de 550 personnes ont été tuées, avaient déjà annoncé les autorités.
Par ailleurs, 5 410 personnes ont été blessées en près d’un an, selon les chiffres du centre de crise.
À Gaza, les frappes israéliennes sur le Liban accentuent le désespoir des habitants
Le chef de l’armée israélienne dit à des soldats de se préparer à une possible « entrée » au Liban
Le chef d’état-major de l’armée israélienne a dit à des soldats lors d’un exercice à la frontière nord de se préparer à une possible « entrée » au Liban où l’armée multiple les frappes après les tirs de roquettes du Hezbollah sur le territoire israélien.
Des explosions de bipeurs aux frappes aériennes israéliennes, comment le Liban s’est retrouvé « au bord de la guerre totale » en une semaine
La communauté internationale redoute que l’escalade entre Israël et le Hezbollah libanais, soutenu par l’Iran, n’entraîne le Proche-Orient dans une spirale incontrôlable de violences.
Ce sont les plus intenses frappes israéliennes en un an. L’Etat hébreu continue de cibler le Hezbollah au Liban, mardi 24 septembre, après des bombardements qui ont fait plus de 500 morts la veille. Des attaques qui font craindre un embrasement de la région, près d’un an après l’attaque du 7 octobre 2023 perpétrée par le Hamas. « Nous sommes au bord d’une guerre totale », s’est alarmé le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, depuis New York, où se tient l’Assemblée générale de l’ONU. On vous résume comment, en une semaine, les tensions se sont exacerbées au Proche-Orient.
Pourquoi le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a intérêt à ce que le conflit dure
Le chef de l’exécutif israélien ne montre aucun signe d’infléchissement dans sa guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza, et intensifie les attaques contre le Hezbollah à la frontière libanaise.
Déclaration de Catherine Russell, directrice générale de l’UNICEF, sur l’escalade des attaques au Liban et en Israël
New York, le 23 septembre 2024 – « Je suis profondément préoccupée par la recrudescence des attaques meurtrières au Liban et en Israël, qui ont coûté la vie à au moins 24 enfants dans le sud du Liban. L’intensification de la violence marque une dangereuse escalade, mettant en péril la vie des civils dans la région.
D’après le ministère libanais de la Santé publique, plus de 1 200 personnes ont été blessées lundi, parmi lesquelles des femmes et des enfants. Un nombre incalculable d’autres enfants sont désormais en danger, des milliers de familles ayant été contraintes de fuir, tandis que des infrastructures civiles essentielles sont ciblées.
Des niveaux de détresse psychologique alarmants
Les niveaux de détresse psychologique observés chez les enfants des deux pays atteignent des proportions alarmantes. Ces jeunes sont non seulement affectés par des déplacements brutaux, mais ils doivent aussi faire face à des bombardements et des raids aériens continus, qui rythment leur quotidien depuis près d’un an.
Toutes les parties au conflit doivent respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire, notamment en assurant la protection des civils, des infrastructures civiles, ainsi que des travailleurs humanitaires et du personnel médical. Il est essentiel de garantir des corridors sûrs pour les populations cherchant à échapper à la violence. L’UNICEF appelle d’urgence à une désescalade immédiate. »
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« Rien ne justifie la punition collective » infligée par Israël à la population de Gaza qui subit une souffrance « inimaginable », a dénoncé lundi le secrétaire général de l’ONU dans un entretien avec l’AFP.
« C’est inimaginable le niveau de souffrance à Gaza, le niveau de morts et de destruction n’a pas de parallèle avec ce que j’ai pu voir depuis que je suis secrétaire général », a déclaré Antonio Guterres, à ce poste depuis début 2017.
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Les alliés d’Israël devraient imposer des conséquences aux individus responsables de violations.
Ces derniers jours, selon les médias et d’autres sources, les forces de sécurité israéliennes opérant en Cisjordanie ont empêché des professionnels de santé d’accéder aux personnes dans le besoin, ont rendu des routes infranchissables, et ont mené des frappes aériennes et des attaques utilisant des drones qui ont tué des dizaines de Palestiniens, dont des enfants. Ces actions cumulatives représentent une escalade inquiétante de l’usage de la force par Israël en Cisjordanie.
Liban : RSF et dix organisations appellent l’ONU à mener une enquête sur l’attaque israélienne qui a tué Issam Abdallah
Un mois avant l’anniversaire de la mort du journaliste Issam Abdallah, tué par une frappe israélienne, alors qu’il était en reportage dans le sud du Liban, Reporters sans frontières (RSF) et dix organisations ont adressé une lettre à la Commission d’enquête des Nations unies sur le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est et Israël. Ce courrier vient appuyer la demande d’enquête sur ce crime formulée par la famille du reporter en juillet 2024.
Israël : un documentaire explosif sur Netanyahu et son clan poursuivis pour corruption
Le samedi 7 septembre 2024, cela fait 11 mois que la guerre a débuté à Gaza, après l’attaque terroriste du Hamas. En plus des massacres, de la famine, des épidémies et des batailles, le territoire palestinien est réduit presque à néant par les bombes israéliennes. Les civils palestiniens vivent l’horreur au quotidien. En tout, au moins 40 878 personnes ont été tuées dans l’enclave depuis le début de la guerre. Témoignage d’Asma, une Gazaouie, recueilli depuis Jérusalem.
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Nous (Amnesty International) avons mené une enquête sur huit mois de destructions par l’armée israélienne à l’Est de Gaza. L’objectif affiché par Israël ? Créer une “zone tampon”, un périmètre de sécurité qui viserait à protéger la population israélienne de nouvelles attaques. Pourtant, notre enquête montre que ces destructions sont injustifiées et contraires au droit international humanitaire. Nous appelons à ce qu’elles fassent l’objet d’une enquête en tant que crime de guerre.
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« L’apartheid israélien vise simultanément Gaza et la Cisjordanie, dans le cadre d’un processus global d’élimination, de remplacement et d’expansion territoriale », accuse la rapporteure spéciale de l’ONU pour les territoires palestiniens, Francesca Albanese.
La rapporteure spéciale de l’ONU pour les territoires palestiniens, l’Italienne Francesca Albanese, a affirmé lundi que la « violence génocidaire d’Israël » à Gaza risquait de s’étendre en Cisjordanie. L’experte indépendante, mandatée par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU mais qui ne s’exprime pas au nom de l’organisation, a accusé à plusieurs reprises Israël de « génocide » des Palestiniens à Gaza.
L’ONU a été obligée d’interrompre ses opérations humanitaires dans la bande de Gaza, lundi, en raison d’un nouvel ordre d’évacuation israélien visant Deir Al-Balah, dans le centre du territoire palestinien, a annoncé un haut responsable onusien cité par l’Agence France-Presse.
Guerre entre Israël et le Hamas : dix personnes tuées dans des raids israéliens sur le nord de la Cisjordanie occupée, selon le Croissant-Rouge
L’organisation rapporte que deux Palestiniens ont été tués dans la ville de Jénine, quatre autres dans un village proche et quatre encore dans un camp de réfugiés près de la ville de Toubas.
Le Procureur de la CPI devrait enquêter sur les attaques contre le système de santé à Gaza, et sur les abus infligés à des professionnels de santé détenus.
Dans la bande de Gaza, sans carburant, les hôpitaux forcés à l’arrêt
Avec les pénuries de carburant dans l’enclave palestinienne assiégée, les rares hôpitaux encore fonctionnels doivent fermer des services et repousser des opérations. Les ambulances sont également touchées.
« On voit apparaître une génération d’enfants travailleurs »
Rami Abou Jamous écrit son journal pour Orient XXI. Ce fondateur de GazaPress, un bureau qui fournissait aide et traduction aux journalistes occidentaux, a dû quitter en octobre son appartement de la ville de Gaza avec sa femme Sabah, les enfants de celle-ci, et leur fils Walid, deux ans et demi, sous la pression de l’armée israélienne. Réfugié depuis à Rafah, Rami et les siens ont dû reprendre la route de leur exil interne, coincés comme tant de familles dans cette enclave miséreuse et surpeuplée.
Vendredi 16 août 2024.
On est à la mi-août et à cette date, normalement, on prépare la rentrée des classes. D’habitude, on voit les enfants qui se rendent avec leurs parents aux marchés pour acheter les fournitures scolaires. C’est un moment joyeux pour les élèves et leurs familles. Normalement.
Cette année, il y a beaucoup d’enfants au marché, mais ce n’est pas pour acheter des stylos et des cartables. Beaucoup d’entre eux sont maigres à cause de la malnutrition. On voit apparaître une génération d’enfants travailleurs.
«Maintenant on va où ?» : à Gaza, les ordres d’évacuation israéliens créent chaos et détresse
Fatigués de partir et repartir inlassablement, les déplacés palestiniens ne veulent plus bouger malgré les ordres d’évacuation quasi quotidiens lancés par l’armée israélienne. «Aucun endroit n’est sûr» à Gaza, répète l’ONU.