Tandis que les recherches se poursuivent au large du Péloponnèse pour retrouver d’éventuels disparus, le déroulement du naufrage du mercredi 14 juin reste vague. Les rescapés avancent avoir été approchés par les garde-côtes grecs, et remorqués par leur navire vers le large. Ce que démentent les autorités.
Partager la publication "Naufrage d’un bateau de migrants au large de la Grèce : les autorités auraient dû intervenir plus tôt, selon Médecins sans frontières"
Au moins 78 personnes sont mortes noyées au large de la Grèce lors du naufrage d’un bateau transportant des migrants, ont annoncé les garde-côtes mercredi. C’est l’un des accidents les plus meurtriers de l’histoire du pays.
Les traversées de la Méditerranée centrale ont augmenté de près de 300% depuis janvier, selon Frontex. Ces chiffres sont les plus élevés jamais enregistrés depuis le début des statistiques, en 2019. Une hausse qui s’explique notamment par de nouvelles pratiques des passeurs.
Le premier trimestre 2023 a été le plus meurtrier pour les migrants traversant la Méditerranée depuis 2017 avec 441 vies perdues en tentant d’atteindre l’Europe, a indiqué mercredi l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Les garde-côtes italiens procèdent mardi au sauvetage de 1 200 migrants en mer Méditerranée. Une première embarcation de 400 personnes est escortée par les autorités vers la terre ferme, mais elle commence à prendre l’eau. La seconde de 800 personnes est surchargée. Trois personnes auraient sauté par dessus bord.
En Italie, la politique migratoire du gouvernement n’en finit pas d’être pointée du doigt. Le 3 janvier, un décret du ministre de l’Intérieur Matteo Piantedosi a changé les règles qui s’appliquent aux ONG qui effectuent des sauvetages en Méditerranée. Après avoir secouru une embarcation de migrants en difficulté, elles doivent désormais immédiatement se rendre au port assigné par les autorités et non plus au port le plus proche. Comment ces villes ont-elles appris à gérer l’urgence ?
La rédaction d’Infomigrants a reçu des images de la traversée du bateau de migrants qui a fait naufrage dans la nuit du 26 au 27 février 2023. On y voit notamment un père de famille, Massum, filmant son garçon de 7 ans, Muzamel, quelques heures avant le drame. Aucun d’eux ne survivra. Plus de 70 personnes sont mortes cette nuit-là.
Italie : plus de 1 300 hommes, femmes et enfants sauvés au large de l’Italie par les garde-côtes
Plusieurs navires étaient venus en aide à trois embarcations surchargées transportant plusieurs centaines de personnes en Méditerrannée centrale.
Six enfants retenus plusieurs jours avec leurs parents à Modane
De samedi 4 à mercredi 8 mars, une famille russe avec six enfants âgés de 2 à 13 ans a été retenue dans le local de rétention de Modane, à la frontière franco-italienne. L’association Anafé dénonce les conditions de rétention : pas de chauffage, pas d’accès à un médecin, et un stress constant pour les enfants.
Paris : un policier filmé en train de gazer les affaires personnelles de migrants, une enquête administrative ouverte
L’association Utopia 56 a diffusé des images sur lesquelles un policier diffuse du gaz lacrymogène sur des affaires de plusieurs SDF au pied du métro Stalingrad, à Paris. La police nationale a ouvert une enquête administrative.
Mayotte: selon le « Canard Enchaîné », le ministre de l’Intérieur prépare une expulsion massive
Le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin s’apprêterait à lancer une grande opération à Mayotte : une expulsion massive des étrangers en situation irrégulière, accompagnée d’une destruction des bidonvilles. C’est ce qu’affirme l’hebdomadaire « le Canard Enchaîné » dans son édition du mercredi 22 février.
Le président de SOS Méditerranée François Thomas alerte sur la mortalité élevée en Méditerranée et dénonce la criminalisation des opérations de sauvetage.
Les victimes, d’origine pakistanaise, afghane et turque, étaient à bord d’une embarcation qui a coulé proche des côtes de Calabre. Le bilan pourrait encore augmenter.
Le Maroc, pays frontalier de l’Espagne, est l’une des grandes routes empreintées par les migrants subsahariens pour rejoindre l’Europe. Depuis quelques années les points de tensions migratoires se situent en Méditerranée, au niveau des enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, mais après le réchauffement des relations bilatérales entre l’Espagne et le royaume chérifien, les migrants sont refoulés à l’intérieur des terres et vers les grandes villes. À Casablanca, ils sont plusieurs milliers à être à la rue et à dormir à même le sol.
Ciné-rencontre en ligne autour du documentaire « Numéro 387 disparu en Méditerranée »
Dans le cadre de Commémor’action, une série d’hommages rendus chaque année aux personnes mortes aux frontières sur le chemin de l’exil, La Cimade vous invite à la projection en ligne de Numéro 387 disparu en Méditerranée, un documentaire tout en finesse de la réalisatrice Madeleine Leroyer.
Les fragments d’une lettre d’amour et quelques photos intactes… Un sweat à capuche, un pantalon, une ceinture… C’est tout ce qui reste du « Numéro 387 », près d’un an et demi après le naufrage du 18 avril 2015 au large des côtes libyennes où périrent plus de 1 000 personnes.
L’équipe investie dans la première opération d’envergure d’identification de personnes migrantes mortes en mer parviendra-t-elle à lui rendre son nom ?
Après le film, nous vous proposerons d’échanger avec nos invité∙e∙s :
La réalisatrice @madeleine.leroyer Edda Pando de l’association Milano Senza Frontiere (Italie) @milanosenzafrontiere Anne-Sophie Wender, chargée de mission au Pôle Solidarités internationales Europe de La Cimade Pauline Le Liard, chargée du projet « Personnes décédées ou disparues en contexte migratoires » de La Cimade pour l’archipel des Comores. Voir moins
En 2022, 105 000 personnes ont gagné l’Italie clandestinement, et près de 5 000 y sont arrivées depuis le début de l’année, un chiffre en forte hausse par rapport aux deux dernières années, selon le ministère de l’intérieur.
« Le Monde » a identifié l’origine de sept images aériennes publiées par les garde-côtes libyens sur leurs pages Facebook. Elles ont été réalisées par des appareils de surveillance de Frontex, et montrent comment les activités de l’agence européenne facilitent des interceptions par les Libyens en Méditerranée. Frontex a toujours soutenu ne pas collaborer avec les garde-côtes libyens, et la Libye n’est pas considérée par l’Europe comme un lieu de débarquement légitime.
Partager la publication "Comment des appareils de surveillance de Frontex sont utilisés par les garde-côtes libyens pour intercepter des migrants"
Des migrants bangladais, syriens, égyptiens ont été ramenés en Libye par les « forces spéciales de la marine », à proximité de Benghazi, dans l’est du pays, où les départs se sont multipliés dernièrement. Ils étaient quelque 650 à bord d’un chalutier en direction des côtes européennes.
Après 7 heures de travail à bord du bateau humanitaire Geo Barents, une rescapée fuyant la Libye a donné naissance à un bébé, en pleine mer Méditerranée. La jeune maman et ses trois autres fils ont été évacués quelques heures plus tard sur l’île italienne de Lampedusa.
Suite au débarquement des passager.e.s de l’Ocean Viking à Toulon le 11 novembre 2022, la Cimade publie une Foire Aux Questions pour décrypter le cadre légal et les enjeux en matière de sauvetage, de débarquement et d’accueil des personnes exilées secourues en mer.