Dans un rapport au vitriol publié ce jeudi, la commission d’enquête sénatoriale dévoile la place prépondérante prise par les cabinets de conseil durant le quinquennat d’Emmanuel Macron. Et révèle plusieurs cas manifestes de gaspillage…
Solidarité
Sécheresse en Afrique : pourquoi le Forum mondial de l’eau doit aboutir à des décisions radicales
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Confronté dans certaines régions à une sécheresse inédite depuis plusieurs décennies, le continent va-t-il pouvoir s’adapter aux changements rapides provoqués par le réchauffement climatique ? Alors que le Forum mondial de l’eau s’ouvre ce 21 mars à Dakar, Jeune Afrique décrypte les défis auxquels le continent est confronté.
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«Nous demandons aux leaders religieux de se rendre à Kiev»
Appel – Le philosophe Slavoj Žižek, l’historien Carlo Ginzburg, le poète-culte ukrainien Serhiy Zhadan, l’ex-président polonais Aleksander Kwaśniewski, le théologien anglican John Milbank… Ils invitent des « émissaires de la paix » à se rendre en Ukraine pour « stopper les bombardements ».
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Présidentielle 2022 : régularisations, sauvetages en mer… Les principales propositions de la gauche sur l’immigration
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Les candidats de gauche à l’élection présidentielle française ont détaillé dans leurs programmes leur politique migratoire. Certaines propositions, comme la régularisation des sans-papiers ou encore la fin des tests osseux pour les mineurs isolés étrangers, sont communes à tous les candidats. InfoMigrants fait le point.
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Information pour les Ukrainiennes et Ukrainiens
Golriz Ghahraman : « Je vois les réfugiés comme un témoignage de la force et de la bonté de l’esprit humain »
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Première réfugiée à avoir été élue députée en Nouvelle-Zélande, Golriz Ghahraman explique comment son expérience de réfugiée lui a permis de s’orienter dans la vie politique.
Actuellement âgée de 41 ans, Golriz Ghahraman est arrivée en Nouvelle-Zélande avec sa famille en 1990, après avoir fui l’Iran. Avant d’entrer dans l’histoire en 2011 en tant que toute première réfugiée à devenir députée en Nouvelle-Zélande, elle a travaillé comme avocate défenseuse des droits humains pour les Nations Unies. En 2020, elle a publié son autobiographie, Know Your Place, qui décrit les réalités associées au fait de repartir à zéro dans un nouveau pays et qui explique ce qu’il faut faire pour créer un sentiment d’appartenance. À l’approche de la Journée internationale de la femme, le HCR s’est entretenu avec Golriz pour discuter de l’impact de son statut de femme réfugiée sur sa vie politique.
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8 mars à Troyes
Londres ne peut pas « simplement » ouvrir sa porte aux Ukrainiens, affirme le gouvernement britannique
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Dans la querelle diplomatique opposant Londres à Paris, le gouvernement britannique a déclaré prendre son temps pour « veiller à agir pour ceux qui ont besoin de notre soutien ». Paris reproche aux Britanniques de tarder à faire venir les Ukrainiens ayant de la famille outre-Manche. Quelque 400 exilés patientent aujourd’hui à Calais en attendant un visa.
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Guerre en Ukraine : une Nantaise crée un site pour centraliser les actions partout en France
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Les initiatives d’aide humanitaire à destination du peuple ukrainien se multiplient un peu partout en France. Pour les répertorier, une Nantaise spécialiste du digital a eu l’idée de les répertorier sur un site internet : WeUkraine. #IlsOntLaSolution
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Ukraine : « Dans ce conflit, les enfants sont les premières victimes », déplore l’Unicef
Selon Philippe Cori, directeur adjoint d’Unicef en Europe et Asie centrale, « cinq millions d’enfants sont traumatisés par ce conflit en Ukraine ». En plus de l’exode massif des Ukrainiens, beaucoup d’enfants ont été blessés ou tués depuis le début de la guerre. « 91 000 enfants sont institutionnalisés en Ukraine, c’est à dire avec un handicap », poursuit-il. Philippe Cori dénonce également les bombardements russes sur les écoles, les orphelinats ou les maternités.
Guerre en Ukraine : qu’est-ce que la « protection temporaire » votée par l’UE pour aider les réfugiés ?
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Les ministres européens de l’Intérieur, réunis jeudi à Bruxelles, se sont mis d’accord pour accorder une « protection temporaire » dans l’UE aux réfugiés « fuyant la guerre » en Ukraine, ont annoncé le ministre français Gérald Darmanin et la Commission européenne. À ce stade, aucun plan de répartition formelle des réfugiés entre les pays de l’UE n’est sur la table.
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Crise ukrainienne et pandémie: la convergence des théories conspirationnistes
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Avec l’aggravation du conflit en Ukraine, un fort mouvement de soutien au peuple ukrainien s’exprime sur les réseaux sociaux, à l’exception des milieux pro-Poutine qui véhiculent de nombreuses théories complotistes. Qu’il s’agisse de la pandémie de Covid-19 ou de l’invasion russe en Ukraine, on retrouve souvent le même narratif et les mêmes acteurs derrière cette désinformation.
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La guerre en Ukraine oblige l’Europe à changer de logiciel sur l’asile
Sans oublier les entorses de la Pologne et de la Hongrie à l’État de droit et certaines de leurs discriminations aux frontières, l’élan de solidarité suscité par le drame ukrainien doit servir de levier à une nouvelle politique migratoire européenne.
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Solidarité avec le peuple ukrainien, stop à la guerre
Thomas Piketty : « Il est urgent de changer d’approche sur les sanctions contre les autocraties »
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L’économiste juge que les sanctions actuelles, qui vont toucher l’ensemble de la population russe, n’atteindront pas leur but : frapper les fortunes qui sont au cœur du régime poutinien, afin d’infléchir ce dernier. L’Occident, dit-il, a pourtant les moyens d’agir.
Par Pascal Riché, l’OBS
Thomas Piketty, le plus célèbre des économistes français depuis son best-seller « Le Capital au XXIe siècle », plaide depuis quelques années pour un « cadastre financier international », qui permettrait de savoir qui possède quoi en Europe et aux Etats-Unis, et de lutter plus efficacement contre la fraude fiscale. Aujourd’hui, il estime qu’un tel cadastre permettrait également d’infliger des sanctions financières efficaces contre la Russie, tout en épargnant leurs peuples. Entretien.
L’OBS. La déconnexion des banques russes du système financier international vise à « asphyxier » l’économie russe, a déclaré Bruno Le Maire. De telles sanctions peuvent-elles être efficaces ?
Thomas Piketty. Débrancher la Russie du réseau financier Swift peut contribuer à asphyxier la Russie, mais au final c’est une mesure très mal ciblée. Elle va frapper les banques, mais aussi toutes les entreprises et les ménages russes, ainsi que les entreprises et ménages occidentaux commerçant avec la Russie, alors que c’est le pouvoir poutinien qu’il faut atteindre, et en particulier la petite classe des oligarques les plus fortunés qui a bénéficié de ce régime depuis 1999. Or ces derniers peuvent contourner Swift, en passant par d’autres intermédiaires financiers.
La population russe, si elle est durement touchée, ne peut-elle pas se retourner contre Poutine ?
On a vu ce qu’il est advenu lorsque des sanctions commerciales ont été instaurées après l’annexion de la Crimée en 2014 : le pouvoir les a instrumentalisées pour attiser le sentiment nationaliste et renforcer son emprise. Pour gagner la bataille politique et morale contre les autocraties, il est urgent de changer d’approche.
Les pays occidentaux ont également décidé de geler les actifs de l’élite russe -yachts, villas et compte bancaires. Cela vous semble-t-il une voie plus légitime, puisqu’elle n’affecte pas le reste de la population ?
Oui, à condition qu’on aille jusqu’au bout de cette logique, ce qui n’est pas le cas. Il faudrait imaginer des sanctions ciblant tous ceux qui peuvent avoir une influence sur Poutine, c’est-à-dire l’ensemble de la classe fortunée qui a profité du régime. Pour l’instant, on ne touche que quelques dizaines ou au maximum quelques centaines de Russes. En outre ces sanctions sont faciles à contourner, par la multiplication des sociétés-écrans et des prête-noms, car l’on ne se donne pas les moyens de les appliquer réellement. Pour être efficace, il faudrait viser quelques dizaines de milliers de personnes, les multimillionnaires sur lesquels s’appuie le régime, et le faire de façon beaucoup plus systématique.
Comment faire concrètement ?
La seule façon d’agir efficacement serait de mettre en place un cadastre financier international des patrimoines, et de croiser les données sur les portefeuilles immobiliers et financiers des uns et des autres. On a commencé à développer, depuis la crise de 2008, des échanges automatiques d’informations bancaires dans le cadre de l’OCDE, mais cela reste très insuffisant. Jusque-là, les pays riches, sous pression de leurs propres grandes fortunes, refusaient d’aller plus loin et de mettre en place une véritable transparence financière internationale. Mais cette fois, l’enjeu est gigantesque : il s’agit de stopper une guerre en Europe. Ce serait aussi l’occasion de démontrer aux opinions publiques que les grands discours sur la démocratie et la justice ne sont pas que du vent.
Si l’on ciblait, par exemple, les personnes détenant plus de 10 millions d’euros en patrimoine immobilier et financier, cela représenterait environ 20 000 personnes, soit 0,02 % de la population adulte russe. On resterait sur une toute petite minorité de la population, mais une minorité beaucoup plus substantielle que quelques centaines de personnes. Or plus de la moitié du patrimoine de ces gens-là est à l’étranger, essentiellement dans les pays occidentaux, avec biens immobiliers et des actifs financiers à Paris, Londres, New York, au Luxembourg, à Courchevel ou sur la Côte d’Azur. Bloquées dans leur pays, avec leur fortune gelée voire amputée par un prélèvement (mettons de 10 à 20 %, pour commencer), ces 20 000 personnes ne manqueraient pas de se faire entendre au Kremlin. On pourrait aussi se focaliser sur tous ceux qui possèdent plus de 2 millions d’euros de patrimoine, ou bien sur ceux détenant plus de 1 million d’euros à l’étranger, soit environ 100 000 personnes (0,1 % de la population).
La mise en place d’un tel cadastre financier ne mettrait-elle pas beaucoup de temps ?
Le projet existe, c’est le « global financial registry » ou GFR : nous avons montré dans le Rapport sur les inégalités mondiales 2018, qu’il était techniquement possible. Il s’appuierait sur les registres existant déjà, où sont consignées les traces des possessions des uns et des autres, dans différents pays. Il faut systématiser les accords OCDE sur les transmissions bancaires internationales, qui ont plein de trous, et il faut enfin que chaque pays applique la directive européenne sur les « registres des bénéficiaires effectifs » (beneficial ownership registries), qui oblige chaque pays à rendre public les détenteurs ultimes des sociétés installées sur son territoire. Certains pays comme le Luxembourg ont commencé à mettre en ligne ces informations, mais comme l’a montré l’an dernier l’enquête OpenLux [menée par le journal Le Monde, NDLR], il existe là encore de nombreux trous. Quant à la France, elle n’a toujours rien mis en ligne…
Pour connecter toutes ces données, il faudrait également décider de prendre le contrôle des dépositaires centraux privés (Clearstream, Euroclear, Depository Trust Company, etc.) qui assurent l’enregistrement des titres financiers et de leurs propriétaires. Ce registre général permettrait au passage de lutter contre la fraude internationale, l’argent de la drogue, la corruption. C’est sûr que cela dérangerait pas mal de monde, à commencer par les grandes fortunes occidentales, qui aiment la discrétion quand il s’agit d’argent. Tout comme les oligarques chinois ou russes… Ils ont tous en commun d’avoir profité, ces trente ou quarante dernières années, des mêmes privilèges générés par un capitalisme devenu débridé.
Est-il réaliste d’envisager l’arrêt de l’approvisionnement en gaz et en pétrole russe ?
C’est l’autre aspect de cette crise : il faut décréter fermement et concrètement la fin de ces importations, en commençant par importer, d’urgence, d’avantage d’hydrocarbures et de gaz liquide d’autres pays. Et surtout en prenant enfin des décisions fortes et concrètes sur les investissements dans les énergies renouvelables. La France est certes moins dépendante au gaz que l’Allemagne, mais elle l’est beaucoup plus que des pays comme la Suède par exemple, qui au lieu de se reposer uniquement sur le nucléaire, a fait bien davantage que nous dans l’éolien, le solaire et l’hydraulique.
« L’Europe est très vulnérable : elle a besoin du gaz russe »
Il est temps de débattre concrètement des surfaces à consacrer au renouvelable. Ces sources d’énergie comportent elles aussi des inconvénients, en particulier pour les paysages, mais par comparaison aux conséquences climatiques et géopolitiques qu’entraîne l’exploitation des hydrocarbures il n’y a pas photo. Tous ces hydrocarbures russes auraient dû rester dans le sol. Au lieu de cela, nous avons contribué à les brûler, tout en enrichissant au passage une minorité d’oligarques russes et en contribuant à voler ces ressources à la population du pays. Il est temps de reconnaître cette complicité et d’y mettre fin.
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EN RUSSIE, MANIFESTER EST DEVENU QUASI IMPOSSIBLE
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Depuis 15 ans, les autorités russes utilisent des lois de plus en plus restrictives et des stratégies policières brutales pour réduire au silence toute dissidence. La stratégie : saper le droit de manifester.
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Une mère de famille fuit Kiev et trouve refuge en Pologne après un périple de plusieurs jours
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Après un voyage épuisant de trois jours en voiture, Olga et ses enfants font partie des centaines de milliers de personnes qui ont fui l’Ukraine en quête de sécurité dans les pays voisins.
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Rassemblement pour la Paix
Fuir l’Ukraine de toute urgence : ces hommes et ces femmes qui laissent leur vie derrière eux
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Face à l’invasion russe en Ukraine, des habitants en proie au doute et à la panique indiquent à InfoMigrants chercher désespérément des moyens de quitter le pays. Mais la fuite vers les frontières est semée d’embûches.