« Les difficultés alimentaires d’une partie de la population s’aggravent »

Entretien avec Nicole Darmon




L’inflation a aggravé les difficultés d’une partie de la population. Le manque d’argent contraint les plus précaires à une alimentation insuffisante et néfaste à la santé, explique la chercheuse en santé publique Nicole Darmon.

Grosses marges, ventres vides : le scandale des profits de l’industrie agroalimentaire


L’inflation sur les produits alimentaires est majoritairement nourrie par une hausse des profits des entreprises de l’agroalimentaire, alors que près d’une personne sur trois a du mal en France à se payer trois repas par jour.

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Demain à Troyes

A l’appel du PCF

Rassemblement à 10h30 devant la préfecture de l’Aube contre l’inflation et la politique d’austérité du gouvernement

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Mais aussi partout en France

 


Le collectif Uni.e.s contre l’immigration jetable (Ucij 2023) s’oppose à la politique discriminatoire du gouvernement, fondée prioritairement sur le soupçon et la répression en matière de migration et d’asile. Il revendique une politique migratoire d’accueil digne et le respect des droits de toutes et tous.




Refusons le nouveau projet de loi asile et immigration

Logement : un droit pour toutes et tous
contre la loi Darmanin, contre la loi Kasbarian-Bergé

Mobilisation nationale le 30 septembre

 

Emmanuel Macron et Gérald Darmanin ont décidé d’accélérer pour faire adopter leur nouveau projet de loi sur l’immigration et l’asile, ou plutôt devrait-on dire contre les étrangères et étrangers. Alors que Les Républicains (LR) et Rassemblement national (RN) font monter les enchères et réclament à l’unisson un référendum sur l’immigration et des mesures plus répressives encore, telles la suppression de l’aide médicale d’Etat (AME) sauf cas d’urgence, le gouvernement semble de plus en plus à leur écoute.

Il est vrai que, faute de majorité absolue à l’Assemblée nationale, le gouvernement a besoin des voix des Républicains. Le texte gouvernemental (adopté en Conseil des ministres en février et en commission des lois au Sénat le 15 mars dernier) devrait être présenté au Sénat début novembre et à l’Assemblée nationale en février 2024. Ce texte soit disant équilibré va surtout durcir encore et encore les conditions d’installation des étrangères et étrangers sur le territoire français, et faciliter les expulsions y compris des personnes étrangères les mieux protégées. Et tout cela au mépris des conventions internationales, en laissant notamment un pouvoir totalement discrétionnaire aux préfets, au motif de soi-disant menaces à l’ordre public ou de non respect des « valeurs de la République». Quand on sait comment ces notions sont utilisées à tort et à travers, on comprend les risques que courent les exilées et exilés.

Alors que les actes racistes se multiplient, que les extrêmes droites, du RN aux groupes néo-nazis, sont plus fortes que jamais, que les violences policières restent bien souvent impunies, le gouvernement ressort les vieilles recettes : répression tous azimuts et recherche de boucs émissaires via une suspicion raciste généralisée à l’égard des personnes étrangères, du moins celles en particulier originaires du Moyen Orient et d’Afrique, les assimilant à des personnes délinquantes, voire à des terroristes. De telles politiques ne peuvent que renforcer la précarité administrative, sociale et économique dans laquelle vivent déjà un trop grand nombre de personnes exilées.  

C’est particulièrement vrai en matière de droit au logement puisqu’une/un SDF sur deux est de nationalité étrangère, y compris des demandeuses et demandeurs d’asile et des personnes ayant obtenu le statut de réfugiées ou réfugiés. Il est important de rappeler qu’en novembre dernier, via une circulaire, le ministre de l’Intérieur appelait à multiplier les OQTF (obligation de quitter le territoire) et posait le principe d’appliquer les méthodes de suivi des étrangères et étrangers délinquants à l’ensemble des personnes étrangères faisant l’objet d’une OQTF (alors que celles-ci n’ont commis aucune infraction pénale).

Il avait aussi recommandé aux préfets de mettre en place un dispositif permettant aux bailleurs sociaux de signaler les personnes qui auraient perdu leur titre de séjour. Dans le même texte, il avait d’ailleurs tenté de créer un autre dispositif pour vérifier la situation administrative des personnes étrangères prises en charge par l’hébergement d’urgence au motif qu’elles pourraient l’être indûment au mépris de l’inconditionnalité de l’hébergement d’urgence. Nombre d’associations l’ont signalé.

Outre ces mesures spécifiques particulièrement dommageables, les personnes étrangères subissent, comme les autres habitantes et habitants, l’inflation et donc les hausses de loyers et de charges. En 1973, les locataires consacraient 10% de leurs revenus au loyer, aujourd’hui, c’est près de 30%… en moyenne, et pour beaucoup, c’est plus de la moitié des revenus. Le nombre d’expulsions locatives augmente et les lois qui protègent les personnes mal-logées et les sans-toit sont bafouées. De plus, dans les foyers de travailleurs migrants transformés en résidences sociales, les résidents n’ont pas le statut de locataire. Celles et ceux qui hébergent solidairement un proche sont donc sous la menace d’une expulsion, les gestionnaires engageant des poursuites judiciaires. Au final les hébergeurs comme les hébergés, avec ou sans-papiers, se retrouvent à la rue. Face à cela, face aux menaces du futur projet de loi Darmanin, le collectif Ucij, qui rassemble plus de 400 associations nationales et locales, dont la LDH, appelle à amplifier les mobilisations pour affirmer la solidarité et l’égalité des droits entre Françaises / Français et personnes exilées.


Inflation : les profiteurs de crise

contre-attaque.net



«Faute de concurrents, des entreprises répercutent plus que la hausse de leurs coûts afin de s’accorder des marges confortables» écrit le journal Alternatives Économiques. En particulier les grandes surfaces et tout le secteur agro-alimentaire.

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France: le nouveau plan pauvreté du gouvernement déçoit largement les associations



Après l’avoir maintes fois repoussé, le gouvernement français a présenté ce lundi 18 septembre son plan pauvreté. Malgré des mesures contre la pauvreté chez les enfants, des places d’hébergement d’urgence et des aides pour le retour à l’emploi, les associations restent sur leur faim. Elles dénoncent principalement un manque d’ambition et la vision à court terme, sans travail structurel, sur la pauvreté en France. 

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Les privations matérielles sont stables en France

14 % des ménages déclarent devoir se priver d’un confort qui parait « normal » en France. Malgré la baisse du chômage, cette proportion ne diminue pas.


Détresse pour les précaires, hausse des marges pour les entreprises : à qui profite l’inflation ?


Inflation, pauvreté : Thomas Porcher démonte les mensonges de Bruno Le Maire

La crise de l’aide alimentaire en France



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Près d’un Français sur cinq vit à découvert cette année, alerte le Secours populaire


Précarité : un Français sur cinq vivrait à découvert


Pauvreté : un Français sur trois s’est déjà privé de repas faute de moyens, selon une étude

Précarité en France: «2,4 millions de personnes sont aidées par les banques alimentaires»


Les banques alimentaires sont l’un des grands acteurs de la solidarité en France. 132 000 tonnes de produits sont collectés par an, soit 220 millions de repas. Le président des Restos du Cœur a annoncé que son association était confrontée à de graves difficultés qui allaient conduire à diminuer le nombre de personnes qui reçoivent de l’aide. Entretien avec Laurence Champier, directrice de la Fédération française des banques alimentaires.

Précarité alimentaire : 16% des Français déclarent ne pas manger à leur faim


La part des Français se privant de nourriture est passée de 12 à 16% en six mois, selon une étude du Crédoc dévoilée par franceinfo.

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Les associations de solidarité demandent une revalorisation exceptionnelle des minima sociaux



Logement : avec la fin de la trêve hivernale, des associations craignent des expulsions en hausse du fait de l’inflation


A partir de samedi, il sera de nouveau possible d’expulser des locataires, après cinq mois d’interdiction de cette mesure.

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D’ici et d’ailleurs


La jeunesse au travail : en finir avec les préjugés


Le féminisme est-il soluble dans le néolibéralisme ?


Les questions pour comprendre la réforme des retraites : petites pensions, carrières longues et impact pour les femmes


Négociations annuelles entre fournisseurs et distributeurs : le ticket de caisse va s’alourdir


Éthiopie: révélations sur des massacres effroyables perpétrés par l’armée érythréenne


Irak : la crise oblige les enfants à travailler


Pouvoir d’achat : les Banques alimentaires comptaient plus d’un tiers de nouveaux bénéficiaires en 2022


« Des populations aux profils de plus en plus différenciés ont désormais recours à l’aide alimentaire », observe une étude publiée lundi.

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Après un niveau jamais atteint en 2022, les dividendes versés en Europe devraient battre un nouveau record en 2023

Les dividendes versés aux actionnaires en Europe n’ont jamais été aussi importants.


Selon l’étude annuelle d’Allianz Global Investors sur l’indice MSCI qui couvre les bourses de pays européens développés, les dividendes versés par les entreprises devraient atteindre un nouveau record cette année, après avoir déjà bondi de 23% en 2022.

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Inflation, panier moyen et revenus des Français : calculons et comparons…

par Rémy Dufaut


« Au niveau national, le panier [de 37 produits du quotidien, alimentaires et d’hygiène] coûte en moyenne 100,72€ avec une inflation de 14% sur un an » selon l’étude de France Info de ce jour sur l’inflation.

D’après l’Observatoire des Inégalités, le niveau de vie moyen des 10% les plus pauvres s’élève à 726 € mensuels pendant que celui des 10% les plus riches s’élève à 5014 €, (le niveau de vie médian étant établi à 1837 €, le seuil de pauvreté à 918 €, le seuil de richesse à 3674 €)…

Pendant que les 10% les plus pauvres vivent avec l’équivalent de 7 paniers par mois, les 10% les plus riches peuvent encore s’en offrir 49…

Arithmétiquement et dans l’absolu,  une inflation à 14% pour les 10% les plus riches serait ressentie à 98% par les 10% les plus pauvres s’ils pouvaient vivre au même niveau…

C’est d’ailleurs ainsi qu’ils le ressentent lorsqu’ils passent à la caisse et expriment l’impression que tout a doublé de prix (ce qui est d’ailleurs parfaitement exact outre Manche, pour le moment), malgré les « boucliers tarifaires » français. Ceux-ci ne se prolongeront pas éternellement.

Guerre en Ukraine : le conflit et l’inflation plongent des millions d’enfants supplémentaires dans la pauvreté selon l’Unicef

Les enfants ukrainiens et russes sont les plus touchés par la pauvreté, selon l’étude de l’UNICEF


L’UNICEF a dévoilé dans une étude l’état de la hausse de la pauvreté dans les régions d’Europe de l’Est et d’Asie Centrale, marquées par la guerre en Ukraine et l’inflation galopante. 

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Inflation : Les ménages à faibles revenus touchés de plein fouet, « le 20 du mois il n’y a plus rien »


Une femme dans un supermarché de Joinville-le-Pont (Val-de-Marne), le 5 novembre 2020 (photo d’illustration). (LEO PIERRE / HANS LUCAS / AFP)

Fin août, les prix à la consommation ont augmenté de 1,9%, en moyenne sur un an, selon l’Insee. Ce n’était pas arrivé depuis dix ans. La pénurie de matières premières et la forte hausse des tarifs de l’énergie sont deux des causes responsables de cette situation.

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