À Paris, une soirée d’écriture de lettres aux prisonniers politiques russes était organisée par Mémorial et Russie-Libertés le 30 octobre. Ces personnes seraient au moins 610, selon l’ONG Mémorial, qui peine à toutes les recenser depuis l’invasion russe en Ukraine.
Ils sont 804, incarcérés dans la prison de Jaw dans le sud-est de Bahreïn, à avoir entamé une grève de la faim depuis le 7 août 2023. Ces prisonniers politiques réclament plus de temps hors de leurs cellules que la limite actuelle d’une heure par jour et demandent l’accès à des soins médicaux adéquats. Plusieurs rassemblements de soutien, fait rare, ont eu lieu depuis pour appeler à leur libération et à la chute du monarque Hamed ben Issa al-Khalifa, intronisé en 2002. Les membres des familles des deux prisonniers témoignent.
Ce mardi 29 août, Amnesty International (AI) a dénoncé les « détentions arbitraires pour motifs politiques » au Venezuela. L’ONG évoque une « attaque systématique » de la population, et demande la libération de quelque 300 personnes considérées comme des prisonniers politiques.
Sept femmes détenues dans la prison d’Evin à Téhéran, dont la célèbre avocate Nargess Mohammadi, qui a publié cette lettre en persan sur son compte Instagram, racontent les tortures psychologiques et interpellent l’opinion publique internationale sur les exécutions.