Un second souffle

« La paysannerie offre le lien entre la terre, dont on sort tous, et qui on est. Le travail de la terre crée une possibilité d’évasion, de s’échapper des problèmes » Cédric Herrou Emmaüs Roya

« Je suis passé par l’enfer de la Lybie. Travailler, faire des occupations saines, apprendre et gagner un peu d’argent m’a libéré. » Un résident Emmaüs Roya

« Depuis que je suis là, ma vie a changé. Avant j’étais laissé pour compte, à la rue, je n’existais pas. Ici j’ai retrouvé un second souffle » Un résident Emmaüs Roya

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Emmaüs Roya | Breil-sur-Roya
Défends Ta Citoyenneté EMMAÜS ROYA, fondateur Abbé Pierre | HelloAsso

Suggestion de lecture: « Le genre pendant la Covid 19 »

Le genre pendant la Covid-19

Quel est l’impact de la crise sanitaire sur les relations entre les femmes et les hommes ? Les femmes ont été mobilisées en première ligne pour les emplois dits « essentiels » (soignantes, caissières). Sollicitées au sein des foyers, elles ont assuré la continuité pédagogique en faisant l’école à la maison et elles ont pris soin de leur famille confinée en assurant encore une fois l’essentiel des tâches domestiques. Les différentes contributions de chercheurs et acteurs sociaux rassemblés dans ce livre montrent comment la situation inédite créée par la Covid-19 a renforcé les inégalités de genre, au détriment des femmes principalement.

AUTEURS

Lucile Girard est sociologue, chercheuse associée au LIR3S UMR 7366 CNRS-UBFC. Ses thèmes de recherche principaux sont la sociologie de la santé et des groupes professionnels.

Maud Navarre est sociologue et journaliste spécialiste des questions de genre, chercheuse associée au LIR3S UMR 7366 CNRS-UBFC.

Georges Ubbiali est maître de conférences en sociologie à l’Université de Bourgogne-Franche-Comté, membre du laboratoire LIR3S UMR 7366 CNRS-UBFC. Il est spécialiste des questions de genre, des mouvements sociaux et du syndicalisme.

Suggestion de lecture: « Une terre commune »

« Nous vivons désormais dans une vallée oubliée, mi-française mi-italienne, une vallée à l’entre-deux, à l’entre-droit et devoir, où la compassion devient répressible, où le droit s’oppose à une morale, où la morale s’impose au pouvoir. Mais où nous avons créé une utopie capable de résister. »

Date de parution 06/01/2023

Editeur Seuil

Peut être une image de texte qui dit ’Une terre commune Cédric Herrou Nous vivons désormais dans une vallée oubliée, mi-française mi-italienne, une vallée à l'entre-deux, à l'entre droit et devoir, où la compassion devient répressible où le droit s'oppose à une morale, où la morale s'impose au pouvoir. Mais où nous avons créé une utopie capable de résister. SevilLilelle Seuill’

En Iran, l’angoisse des soignants au secours des manifestants

Depuis septembre, la rue iranienne reste mobilisée pour mettre un terme au fondamentalisme religieux dans l’encadrement de la vie quotidienne.

Des médecins se mobilisent, pour relever les victimes de la brutalité policière.

Au péril de leur vie.

Comme dans tout conflit, les médecins sont les premiers à vouloir porter assistance aux blessés. En Iran, ils se comptent par milliers, victimes des balles tirées par les forces de l’ordre iraniennes et de leur brutalité. Or, la prise en charge des blessés dans les hôpitaux iraniens a été rapidement entravée. « Des gens du régime sont venus chercher des blessés dans les hôpitaux pour les emmener dans les prisons . »

Le régime iranien cible des médecins qui tentent de soigner des  manifestants blessés
Le régime iranien cible des médecins qui tentent de soigner des manifestants blessés

Le régime iranien n’hésite pas à menacer les médecins de la peine capitale pour intimider ceux qui seraient tentés de secourir leurs concitoyens.

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« Vandales fascistes » au Brésil

« Remake » de l’attaque du Capitole à Washington il y a deux ans, presque jour pour jour, par des soutiens de Donald Trump.

Après des semaines passées à contester le résultat de l’élection présidentielle, des soutiens de l’ex-dirigeant d’extrême droite ont envahi le palais présidentiel, le Congrès et la Cour suprême dans la capitale brésilienne

Les partisans de l’ancien président brésilien d’extrême droite Jair Bolsonaro, qui contestent l’élection du président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, se rassemblent au Congrès après avoir envahi le bâtiment ainsi que le palais du Planalto et la Cour suprême, à Brasilia, au Brésil, le 8 janvier 2023.
Les partisans de l’ancien président brésilien d’extrême droite Jair Bolsonaro, qui contestent l’élection du président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, se rassemblent au Congrès après avoir envahi le bâtiment ainsi que le palais du Planalto et la Cour suprême, à Brasilia, au Brésil, le 8 janvier 2023

Sur les réseaux sociaux, des vidéos montrant des bureaux de parlementaires saccagés ou des manifestants debout sur les sièges de l’hémicycle au Sénat ont circulé.

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Les autorités ont déjà constaté d’importants dégâts dans les trois palais, trésors de l’architecture moderne regorgeant d’œuvres d’art.

Des tableaux d’une valeur inestimable ont été endommagés, dont « les Mulâtres », du peintre moderniste Di Cavalcanti, exposé au palais présidentiel et percé de plusieurs trous, selon des photos circulant sur les réseaux sociaux.

L’Afrique du Nord pendant la Seconde Guerre mondiale

Quand la plupart des Européens pensent au cauchemar de la guerre ou de l’Holocauste, ils pensent avant tout aux événements survenus sur le continent européen.

Mais l’Afrique du Nord n’a pas été épargnée par ce déferlement de haine et de violence.

Photo en noir et blanc montrant une rue de Tunis où des soldats allemands marchent parmi  une foule locale

Il y avait des camps en Afrique du Nord et en Afrique de l’Ouest. En plus des centres ouverts par les fascistes italiens en Libye, la France de Vichy et l’Allemagne nazie ont établi des camps pénitentiaires, des camps de détention et des camps de travail.

Comme dans les camps nazis d’Europe de l’Est, la logique raciste complexe du nazisme et du fascisme s’est illustrée de manière très concrète. Les musulmans arrêtés pour activités anticoloniales ont été contraints à un travail épuisant aux côtés de Juifs et de chrétiens qui avaient fui l’Europe déchirée par la guerre avant d’être arrêtés en Afrique du Nord.

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Communiqué commun sur les mort⋅e⋅s dans la Manche

Après la mort de quatre personnes exilées dans un naufrage dans la Manche, des associations de la société civile et des militant⋅e⋅s du Royaume-Uni, de la France, de la Belgique et d’ailleurs se sont réunies pour commémorer celles et ceux qui sont mort⋅e⋅s et demander la fin immédiate de l’environnement hostile auquel sont confronté⋅e⋅s les exilé⋅e⋅s des deux côtés de la Manche.

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Les gouvernements français et britannique ont annoncé des mesures encore plus sévères à l’encontre des exilé⋅e⋅s.

Ces politiques constituent une attaque contre les personnes forcées de fuir la guerre, les conflits et les persécutions en quête de sécurité, et qui risquent leur vie en mer.

L’histoire continuera à se répéter si les gouvernements britannique et français poursuivent leur politique de fermeture des frontières.

LIRE ICI le communiqué du 21 décembre

Visas pour étudiants étrangers

De nombreux Africains dénoncent le fait de ne pas être remboursés lorsque leur demande de visa pour la France est refusée. Les étudiants, dont les frais d’inscription à l’université ont été augmentés, sont particulièrement pénalisés.

L’État français est accusé par plusieurs organisations civiles africaines de se faire de l’argent sur le dos des demandeurs de visa. Car c’est une règle : les frais dépensés (plusieurs centaines d’euros) ne sont jamais remboursés, même si la procédure n’aboutit pas.

Covid-19: La galère des étudiants africains en France - Baobab 7 Info

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Afghanistan : pas de femmes à l’université

Elles ont bravé l’interdiction.

Plusieurs centaines de jeunes femmes rassemblées ce mercredi à l’entrée de campus universitaires en Afghanistan ont été empêchées d’entrer par des gardes armés, notamment devant les grilles de l’entrée de l’université à Kaboul, indique l’AFP.

Cette mobilisation intervient au lendemain de la décision des autorités d’interdire désormais les études supérieures aux jeunes femmes.

Mais les manifestations de femmes contre ces mesures sont devenues risquées, les talibans n’hésitant pas à ouvrir le feu. 

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Iran : des visages et des noms fauchés par la répression

L’Iran condamne certains de ses manifestants à mort. Ils sont douze pour l’instant, dont deux ont déjà été exécutés.

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Mohsen Shekari, exécuté

Majid Reza Rahnavard, exécuté

Sahand Nourmohammad-Zadeh, condamné à mort

Manouchehr Mehman-Navaz, condamné à mort

Mohammad Boroughani, condamné à mort

Mohammad Ghobadlou, condamné à mort

Saman Seydi, condamné à mort

Sayed Mohammad Hosseini, condamné à mort

Hamid Ghare-Hasalou, condamné à mort

Mohammad Mehdi Karami, condamné à mort

Hossein Mohammadi, condamné à mort

Réinstallation au sein de l’Union en 2023 : des engagements en-deçà des besoins

Face aux besoins croissants de protection à l’échelle mondiale, plusieurs ONG européennes avaient demandé en octobre aux États membres de l’UE la réinstallation d’au moins 40 000 réfugiés en 2023, en plus d’au moins 8 500 Afghans ayant besoin d’une protection.

Bien que la Commission européenne indique que le soutien aux réfugiés afghans sera « maintenu et renforcé » en 2023, le nombre de places promises pour leur réinstallation n’a pas été communiqué.

Le potentiel de la protection sociale en faveur des personnes déplacées de  force - Development Matters

Le nombre de personnes déplacées dans le monde dépasse pour la première fois les 100 millions et les conflits sont plus nombreux que jamais depuis la Seconde Guerre mondiale.

Les organisations de la société civile rappellent l’urgence de développer les voies d’accès légales et sûres, dont les programmes de réinstallation.

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Projet de loi immigration

Le gouvernement veut créer une carte de séjour pour les professionnels de santé

Une nouvelle carte de séjour pluriannuelle dénommée « talent – professions médicales et de pharmacie », qui concerne les médecins « quelle que soit leur spécialité », les sages-femmes, les chirurgiens-dentistes et les pharmaciens qui « permettra d’améliorer la lisibilité et l’attractivité du droit au séjour pour ces publics qualifiés, tout en tenant compte des enjeux de vérification de l’aptitude de professionnels étrangers à exercer dans le domaine hospitalier », justifie l’exécutif.

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Ce projet de loi sur l’immigration, qui doit être présenté en Conseil des ministres en janvier avant d’être examiné au Sénat puis à l’Assemblée nationale début 2023, a fait l’objet de concertations tous azimuts en cette fin d’année ainsi que d’un débat houleux et sans vote au Parlement.

Comme indiqué depuis plusieurs mois par le gouvernement, il fait la part belle aux mesures destinées à favoriser les expulsions des étrangers délinquants, notamment par une réforme « structurelle » de l’asile, et contient plusieurs articles visant à rendre plus efficace l’intégration des étrangers.

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L’amende forfaitaire délictuelle: répression partout, justice nulle part ?

Par Nicole François


Intervention de Nathalie TEHIO à L’AG du 29 novembre/2


Deuxième volet : les amendes forfaitaires

Créée en 2016 selon le modèle de l’amende contraventionnelle forfaitaire (premier prototype d’une pénalisation automatique), cette procédure donne le pouvoir aux forces de sécurité d’infliger immédiatement une amende en utilisant un procès-verbal électronique.

Selon ses promoteurs, elle permettrait de donner une réponse pénale, « plus systématique » rapide, simple et efficace en éludant le juge “dont l’intervention n’apparait pas possible” tout en préservant le droit au recours effectif ».

Que dissimule l’AFD ? : la privation du droit à un procès équitable et la brutalité d’une peine financière délictuelle automatique ciblant les plus humbles.

Ce sont principalement les jeunes, les gens du voyage , les pauvres, les migrants, c’est-à dire les populations les plus vulnérables, qui en sont les victimes.

Elle se traduit aussi par le renforcement des pouvoirs des agents verbalisateurs et la présomption d’innocence cède place à une présomption de culpabilité inédite, très difficile à contester (procédures complexe) !

En définitive l’AFD constitue une condamnation correctionnelle non individualisée, sans contact humain, sans recours effectif à un juge et sans accès aux droits de la défense.

Selon les propos du président de la République lui-même, il s’agit de toucher au portefeuille « là où ça fait vraiment mal ».

Cette AFD porte atteinte au principe fondamental d’égalité devant la justice et, de plus, contribue à la dénaturation du sens du métier de magistrat.

La Ligue des Droits de l’Homme, le Syndicat des avocats de France et le Syndicat de la magistrature s’opposent à l’extension de l’AFD car elle produira à terme une explosion statistique des condamnations donnant satisfaction aux « sécuritaires ».

Manque d’individualisation de la réponse pénale et multiplication des peines financières automatiques contribuent à nourrir le ressentiment face à une telle injustice et nuire à la paix sociale.

Les libertés publiques

par Nicole François



Intervention de Nathalie TEHIO durant l’AG du 29 novembre



A l’issue de l’assemblée générale la parole a été donnée à Nathalie TEHIO, membre de l’observatoire des libertés de la LDH et membre du Syndicat des Avocats de France, venue de Paris nous parler de l’évolution des libertés publiques.


Premier volet : la liberté de manifester

Nathalie situe à l’année 2016 un changement de doctrine dans le domaine des libertés de manifester, et donc un changement des pratiques policières. Ce qu’elle relate, ce sont des observations faites à Paris, Toulouse, Montpellier.

Rien de semblable dans notre petite ville de province !

Les « observatoires des libertés » sont des collectifs (souvent constitués de membres de la LDH, de membres du Syndicat de la Magistrature, et de membres du Syndicat des Avocats de France), présents et signalés en tant que tel, c’est-à-dire avec un dossard « observateur des libertés ».

A chaque manifestation ils se présentent aux forces de l’ordre sur le terrain. A ce titre ils ne peuvent pas être interpelés.

Après les manifestations ou rassemblements ils produisent des rapports documentés qui sont envoyés au défenseur des droits.

Les principales évolutions constatées au fil des années :

  • l’utilisation des LBD et des gaz lacrymogènes
  • la pratique des nasses, au cours desquelles même les passants (pas manifestants)  ne peuvent plus ressortir d’un quartier encerclé, ce qui constitue une privation de liberté
  • l’utilisation de drones
  • les verbalisations abusives
  • l’empêchement des journalistes de faire leur travail

La LDH est récemment intervenue devant la Cour européenne des droits de l’Homme pour critiquer le droit applicable et les pratiques policières de contrôles d’identité discriminatoires.

Un détail de procédure à noter :

Une manifestation en cours ne peut pas être interdite.

Lorsqu’ elle est déclarée, à l’avance, le Préfet peut l’interdire. Il peut l’interdire avant qu’elle se fasse.

Mais si une manifestation se constitue sans déclaration préalable,  dans ce cas c’est le droit constitutionnel de manifester qui prévaut. Le Préfet ne peut l’interdire pendant. C’est considéré comme un « désordre » qui peut être toléré dans une démocratie …

Pour l’égalité de genre dans la culture

Le mouvement « HFx Grand Est » , dont l’objectif est d’agir ensemble pour l’égalité entre les femmes et les hommes dans les arts et la culture vient de naître le 26 novembre 2022 dans le Grand Est.

« Les chiffres de l’inégalité entre les hommes et les femmes dans le domaine de la culture sont toujours accablants. Ainsi les cinq théâtres nationaux n’ont accordé que 27% de leur programmation 2020 / 2021 à des metteuses en scène. »

En 2006, l’inspectrice générale du ministère de la Culture avait fait un constat accablant de l’inégalité entre les hommes et les femmes dans les arts et les lettres. mettant en évidence la surreprésentation d’hommes aux responsabilités dans le secteur culturel, et les difficultés des femmes pour accéder aux moyens de productions et aux subventions.

Rien n’a changé aujourd’hui.

Par exemple les œuvres des femmes restent moins visibles que celles des hommes, la part des femmes aux postes de direction des  établissements culturels ne progresse guère,  elles accèdent moins que leurs homologues masculins aux moyens de production, à la programmation artistique et à la réalisation audiovisuelle, où elles  restent moins visibles que les hommes…

C’est dans ce contexte que l’association rejoint la Fédération interrégionale HF, qui compte déjà neuf collectifs en France et un transfrontalier, HF Europe. Un « x » a été ajouté au nom de l’association du Grand Est, afin d’intégrer les minorités de genre à ses combats contre les discriminations.

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Afghanistan : le calvaire vécu par les enfants

Depuis le retour des talibans au pouvoir, en 2021, les conséquences économiques et sécuritaires sont rudes pour toute la population, en particulier pour les enfants. Des millions de petits Afghans sont désormais à un pas de la famine.

L’ONU estime que la moitié de la population est confrontée à la malnutrition. Parmi elle, quatre millions d’enfants sont touchés, confrontés à la malnutrition et à l’insécurité.

Dix millions d'enfants afghans menacés par la faim | La Presse

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Violences économiques: violences conjugales trop peu connues

Ces violences conjugales économiques sont souvent difficiles à détecter. L’association SOLIDARITE FEMMES donne des clés pour les définir et les voir, repérer les partenaires qui exercent un contrôle permanent sur les dépenses de leurs conjoint·es. Cela peut prendre plusieurs formes, en commençant par des critiques négatives sur la façon dont le ou la partenaire dépense ses ressources personnelles ou encore le contrôle exclusif des comptes communs du couple.

Les violences économiques font partie intégrante des violences conjugales.

Selon les appels au 3919, numéro national de référence pour les femmes victimes de violences, 20% de femmes appelantes dénoncent la violence économique au sein de leur couple.

Un contrôle financier au quotidien qui peut aller jusqu’à la dépossession totale des moyens d’autonomie de la femme.

Solidarité Femmes | Facebook

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Quarante-huit ans après le vote de la loi Veil autorisant l’IVG

Tandis qu’un premier pas a été franchi jeudi avec l’adoption de la proposition de loi prévoyant de constitutionnaliser l’IVG, le chemin parlementaire à parcourir demeure long et tortueux : le Sénat, majoritairement à droite et qui y est a priori opposé, doit encore adopter le texte dans les mêmes termes, et un référendum doit être organisé sur cette question. Seule possibilité de s’épargner cette dernière étape (mais qui pourrait réveiller les anti-avortement) : que le gouvernement présente un projet de loi constitutionnelle. Questionné vendredi sur ce point lors d’un déplacement à Dijon (Côte-d’Or), Emmanuel Macron dit souhaiter «respecter le chemin parlementaire».

https://www.francebleu.fr/s3/cruiser-production/2020/12/e45cabc8-c6fc-48ea-8e60-7d07154118e5/1200x680_maxnewsworldfive277825.jpg

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La CIMADE donne la parole aux invisibles

5 témoins partagent leurs histoires, de leur départ vers la France jusqu’aux difficultés d’aujourd’hui.

Mali: Les peuls seuls contre tous !

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Rapport de la FIDH: accélération des violations des droits humains au Mali en 2022

La Fédération internationale des droits humains (FIDH) présente une enquête intitulée « dans le centre du Mali, bourreaux et victimes vivent ensemble », sur les violations et les crimes commis contre populations civiles entre juin 2018 et juin 2022.

OMCT | International Federation for Human Rights

L’ONG parle d’une « accélération des violations graves des droits humains contre les civils depuis le début de l’année, notamment des violations sexuelles ».

 La FIDH a recueilli des témoignages accablants qui visent toutes les parties au conflit: groupes jihadistes, groupes d’autodéfense, les Forces armées maliennes (Fama), forces de défense et de sécurité et leurs partenaires paramilitaires russes.

Exécutions sommaires, viols, arrestations arbitraires, pillages, ou encore mise en place d’un « centre de torture dirigé par le groupe Wagner » à Diabaly. Les populations civiles du centre du Mali « vivent un enfer ».

Droits de l’Homme au Mali: plus de 800 nouvelles violations et atteintes en 3 mois, selon la Minusma

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