Espace Schengen : la Cour de justice de l’UE rappelle l’illégalité des contrôles aux frontières

Les passages à la frontière franco-espagnole sont contrôlés par la police aux frontières. Crédit : InfoMigrants


Dans un arrêt rendu le 26 avril dernier, la cour de justice de l’Union européenne a rappelé que les contrôles aux frontières au sein de l’espace Schengen ne peuvent être restaurés que pour une période de six mois maximum. Plusieurs pays, dont la France, ont pourtant remis en place des contrôles à leurs frontières depuis 2015 et les prolongent tous les six mois. Le 1er mai, Paris a une nouvelle fois renouvelé ce dispositif.

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Guerre en Ukraine : sur la route de l’exil, les réfugiés sous la menace du trafic d’êtres humains

Des bénévoles aident des réfugiées ukrainiennes à la gare de Przemysl (Pologne), le 15 avril 2022. (VALENTINE PASQUESOONE / FRANCEINFO)


De la frontière polono-ukrainienne jusqu’au sud de la France, de Lublin en Pologne à Munich en Allemagne, franceinfo est allé à la rencontre de bénévoles et de déplacés ayant fui l’Ukraine, afin de mieux comprendre les risques d’exploitation qui pèsent sur eux en Europe. 

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Les brèves de Jean

L’actu sous la loupe de Jean Camus

 

Aux frontières de l’Europe, en mer Égée : Frontex et son fichier trompeur.

Une enquête menée par des médias indépendants démontre que Frontex a enregistré dans sa base de données « JORA » plusieurs refoulements illégaux, tous présentés comme des « préventions au retour », des bateaux de migrants interceptés ou déroutés avant qu’ils aient atteint les côtes grecques. Des canots de survie orange correspondraient à ceux achetés par les autorités grecques, via un financement de l’Europe, les migrants avaient accosté et ont été refoulés.

L’enquête montre que la base de données de Frontex est à tout le moins erronée, voire mensongère. Un agent de Frontex reconnaît que ce fichier comporte des « descriptions douteuses » et parfois « fantaisistes ». Pour un policier grec, l’agence « ne fera rien pour mettre l’État dans l’embarras », « nous n’avons aucun pouvoir pour enquêter sur les agissements des autorités nationales ».

Pour une eurodéputée écologiste « l’agence doit être plus indépendante sous peine de se rendre complice de violations de droits fondamentaux ».

L’agence européenne est accusée de fermer les yeux.

 

 

La dégradation de terres, un péril majeur  

Selon un rapport de l’ONU, publié le 17 avril, 40% des sols sont épuisés, une menace pour le PIB mondial, qui affecte directement la moitié de l’humanité. La précédente édition en 2017 évaluait à 25% la part des sols dégradés. Des causes multiples mais la principale responsable est explicitement désignée: l’agriculture moderne. Les modèles de monoculture intensive dopée aux intrants chimiques dévorent les espaces naturels.

« restaurer les terres n’est pas un problème, c’est la solution à de multiples crises, sociales, et environnementales. C’est même la réponse la moins chère pour l’atténuation et l’adaptation au changement climatique »;

Les auteurs présentent plusieurs scénarios d’évolution, citant des dizaines d’expériences de réhabilitation.

 

Source Le Monde 29 avril  2022

 

Enfants français de djihadistes : la Défenseure des droits réclame leur rapatriement de Syrie «dans les plus brefs délais»

Depuis 2016, 126 enfants français sont revenus de Syrie ou d’Irak, la plupart en bas âge. AFP/BULENT KILIC


Claire Hédon rappelle, dans un communiqué publié ce vendredi, que chaque jour passé dans ces camps « met en danger la vie de ces enfants exposés à des traitements inhumains et dégradants ».

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Plus de 3 000 migrants sont morts en mer en essayant de rejoindre l’Europe en 2021

Des employés des pompes funèbres portent le corps d’un migrant sur la plage de l’enclave espagnole de Ceuta, le 20 mai 2021. (AFP)


Près de 2 000 migrants ont péri en Méditerranée, et un millier d’autres dans l’Atlantique Ouest, selon l’ONU.

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À Calais, l’État ne tient pas ses promesses faites sur les évacuations de camps de migrants

Le camp du Old Liddl, à l’est de Calais, où vivent en majorité des Soudanais, en avril 2022. Crédit : InfoMigrants


En fin d’année dernière, Didier Leschi, patron de l’Ofii, avait été nommé médiateur par l’État pour trouver une solution avec les trois grévistes de la faim à Calais, qui dénonçaient les conditions de vie des exilés dans la région. À la suite de rencontres avec les militants et les associations, Didier Leschi avait annoncé plusieurs mesures dont celle de ne plus évacuer les campements informels sans en informer au préalable les occupants. Près de six mois plus tard, d’autres promesses n’ont pas été tenues, selon les militants.

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« Si on va au Rwanda, on va y rester pour toujours ? » : à Calais, les migrants en plein doute après l’accord entre Londres et Kigali

Alladin, Soudanais de 25 ans, veut tenter de se rendre au Royaume-Uni malgré l’accord conclu entre Londres et Kigali. « Une fois là-bas, il faudra tout faire pour ne pas aller au Rwanda ». Crédit : InfoMigrants


Le Royaume-Uni et le Rwanda ont signé mi-avril un accord pour envoyer les migrants arrivés illégalement sur le sol anglais vers Kigali. Le texte a provoqué une vague d’angoisse et d’interrogation pour les exilés qui attendent à Calais de pouvoir franchir la Manche et construire une vie côté britannique. Reportage.

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Accord entre Londres et Kigali : « Le Royaume-Uni ouvre la voie » aux autres pays tentés d’externaliser l’asile

Des migrants arrivent à Douvres après avoir traversé la Manche, le 14 avril 2022. Crédit : Reuters


Quelques jours après la signature d’un accord entre le Royaume-Uni et le Rwanda sur l’envoi des demandeurs d’asile à Kigali, le Danemark a lui aussi repris ses discussions avec le gouvernement de Paul Kagamé, dans l’espoir de conclure le même genre de partenariat. Quelles conséquences cet accord peut-il avoir sur les États membres de l’Union européenne ? Entretien avec Camille Le Coz, chercheure au Migration Policy Institute Europe, à Bruxelles.

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Boris Johnson « semble engagé dans une logique de ‘quoi qu’il en coûte' » contre l’immigration

La ministre britannique de l’Intérieur, Priti Patel (à gauche), et le ministre rwandais des Affaires étrangères, Vincent Biruta (à droite), signent l’accord sur les demandeurs d’asile, le 14 avril 2022. Crédit : AP


L’accord conclu jeudi 14 avril par le Royaume-Uni pour envoyer au Rwanda ses demandeurs d’asile est décrié par plusieurs ONG et par l’ONU, qui lui reprochent sa cruauté et son illégalité. France 24 fait le point avec François Gemenne, chercheur spécialiste des flux migratoires à Sciences Po.

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Plus de 1 000 migrants arrivés au Royaume-Uni ces derniers jours : « Tous pourraient se retrouver au Rwanda »

Les migrants arrivent au port de Douvres à bord d’un navire de la Border Force après avoir été secourus lors de la traversée de la Manche, à Douvres, le 10 janvier 2022. Crédit : Reuters


Avec l’accord passé avec le Rwanda pour envoyer dans ce pays d’Afrique de l’Est les demandeurs d’asile arrivés par la Manche, Londres espère décourager les migrants de se rendre au Royaume-Uni. Pourtant, les passages d’embarcations n’ont pas faibli ces derniers jours. Selon des ONG, cet accord risquerait d’ailleurs davantage d’enrichir les passeurs. Entretien.

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La vie des sans-papiers ? Une peur perpétuelle

– © Cécile Guillard / Reporterre


La vie des étrangers sans-papiers est une vie aux aguets, raconte le chercheur Stefan Le Courant. La menace de la police s’immisce jusque dans les rêves. En cinquante ans, l’irrégulier susceptible d’être régularisé a cédé la place au clandestin, à expulser fissa.

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Immigration : l’accord entre le Royaume-Uni et le Rwanda est-il compatible avec le droit international ?

La secrétaire d’état britannique à l’Intérieur Priti Patel, à gauche, serre la main du ministre rwandais des Affaires étrangères Vincent Biruta, à droite, après l’annonce de l’accord entre les deux pays, lors d’une conférence de presse à Kigali le 14 avril 2022.
Muhizi Olivier/AP


Le 14 avril, le Royaume-Uni annonce vouloir envoyer au Rwanda les demandeurs d’asile arrivés illégalement dans le pays. Des organisations de défense des droits humains dénoncent son « inhumanité. » Cet accord est-il applicable selon les dispositions du droit international ?

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Migrants illégaux en Grande-Bretagne : « un aller simple pour le Rwanda »


À la une de la presse, ce vendredi 15 avril, le message de fermeté adressé par le Premier ministre britannique aux migrants illégaux avec l’annonce de la signature d’un accord pour les envoyer au Rwanda. Un projet qui suscite de vives critiques.



Après un accord avec Kigali, Londres veut envoyer ses demandeurs d’asile par billet simple au Rwanda



Des demandeurs d’asile arrivant illégalement au Royaume-Uni via la Manche vont être envoyés au Rwanda, selon un accord controversé annoncé jeudi par Londres et Kigali. Le gouvernement de Boris Johnson espère ainsi dissuader les traversées illégales de la Manche qui ont atteint des records.

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Grande-Bretagne : un accord controversé sur un camp de migrants au Rwanda


Le Royaume-Uni a annoncé, jeudi 14 avril, qu’il allait envoyer les migrants qui seraient interceptés dans la Manche au Rwanda. Un accord a été conclu avec ce pays africain pour qu’il accueille tous les migrants repêchés par la Royal Navy. Les explications depuis Londres de Matthieu Boisseau, correspondant pour France Télévisions.

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Présidentielle 2022 : les Afghans sont-ils protégés en France, comme l’affirme Gérald Darmanin ?

Des Afghans dans les rues de Pantin, au nord de Paris, en février 2022. Crédit : InfoMigrants


Depuis la prise de pouvoir par les Taliban, les Afghans en France ne peuvent pas être expulsés vers Kaboul, comme l’a souligné le ministre de l’Intérieur d’Emmanuel Macron, Gérald Darmanin. En revanche, certains peuvent être renvoyés vers des pays-tiers européens qui, eux, restent flous sur leur politique d’éloignement. Précisions.

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Présidentielle 2022 : que proposent Macron et Le Pen sur l’immigration ?

Marine Le Pen et Emmanuel Macron s’affronteront pour le deuxième tour de la présidentielle française le 24 avril prochain. Crédit : Reuters


Comme en 2017, Emmanuel Macron et Marine Le Pen ont tous deux été qualifiés dimanche soir pour le deuxième tour de l’élection présidentielle. Si elle est élue, la cheffe du parti d’extrême-droite fera de l’immigration la grande cause de son mandat en supprimant toute une série de mesures – comme le regroupement familial, le droit du sol ou l’Aide médicale d’État. Le président candidat se montre, lui, moins expansif sur le sujet mais souhaite néanmoins expulser un plus grand nombre de ressortissants étrangers et durcir les conditions d’accès aux titres de séjour. Décryptage.

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Ibrahima, demandeur d’asile depuis deux ans : « Je reste actif pour ne pas penser que je ne vaux rien »


À 30 ans, Ibrahima attend depuis presque deux ans de régulariser sa situation en France. Désœuvré, sans accès au marché du travail ni aux études, ce Guinéen qui ne supporte pas de ne rien faire est bénévole auprès d’associations caritatives dans une petite ville du Maine-et-Loire. Une manière de s’intégrer et de prouver, aux autres ainsi qu’à lui-même, sa valeur. Reportage.

« On fait ça et en échange la police nous donnera des papiers » : dans l’Evros, la police grecque se sert des exilés pour refouler d’autres migrants

Des policiers grecs patrouillent le long d’une clôture en acier construite le long du fleuve Evros, à la frontière avec la Turquie, le 22 août 2021. Crédit : EPA


Dans un rapport publié jeudi, Human Rights Watch révèle que des migrants sont utilisés par la police grecque, à la frontière gréco-turque, pour renvoyer en Turquie d’autres migrants. L’ONG a collecté plusieurs témoignages. Les exilés chargés des refoulements ont affirmé devoir collaborer plusieurs mois avec la police grecque en échange d’une éventuelle autorisation de séjour dans le pays.

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Spéciale présidentielle

Quand des candidats racontent n’importe quoi sur l’immigration


Un camp de migrants à Paris, en 2020. Crédit : MSF / Bruno Fert


Approximations douteuses et fausses promesses. Certains candidats à la magistrature suprême n’hésitent pas – depuis le début de la campagne et depuis plusieurs années – à surenchérir sur la question migratoire. À quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle, InfoMigrants revient sur les principaux clichés concernant l’immigration.

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Les candidats et leurs programmes « médias »



La commission sénatoriale sur la concentration des médias (lancée en novembre 2021 et conclue fin mars 2022), la proposition de deux candidats d’extrême droite de privatiser (au moins une partie de) l’audiovisuel public (décembre), et l’annonce par Emmanuel Macron de vouloir supprimer la redevance audiovisuelle (mars) : trois moments de la campagne qui ont vu s’inscrire à l’agenda du débat public la question des médias au sens large. En dehors de ces trois séquences, et malgré le renforcement de la concentration ayant eu cours durant le quinquennat du locataire de l’Élysée – et qui a encore vocation à s’étendre, force est de constater que les projets de transformation des médias peinent à intéresser les chefferies éditoriales et les intervieweurs. Nombre de propositions figurent pourtant dans les programmes des différents candidats, ainsi que dans des sources complémentaires. Acrimed les a examinés à la loupe.

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L’immigration n’est pas le problème


Conférence de presse commune de la LDH, de la Cimade et du MRAP


La Ligue des droits de l’Homme, la Cimade et le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples poussent un coup de gueule contre le vocabulaire utilisé depuis le début de la campagne pour dénigrer les étrangers en France. « L’immigration n’est pas un problème », militent-ils .


par CHRISTOPHE RUSZKIEWICZ


L ’immigration n’est pas un problème, l’étranger ne doit pas servir de bouc émissaire pour les maux de la France », s’insurge Sylvie Garet. La présidente du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap) est, depuis le début de la campagne présidentielle, « affolée par ce qu’on peut entendre. Les pourvoyeurs de haine cherchent à diviser la société en brandissant le chiffon rouge de l’immigration massive ».


« Ce contre quoi
on lutte, c’est le vocabulaire utilisé. »


C’est pour pousser un coup de gueule en commun que le Mrap, la Ligue des droits de l’Homme et la Cimade s’unissent contre ces mauvais signaux envoyés. « Ce contre quoi on lutte, c’est le vocabulaire utilisé », soulignent ces associations d’une seule voix.
« Ministère de la remigration », « assimilation », « grand remplacement », autant de termes galvaudés selon elles. « À chaque élection présidentielle, il y a de la part de candidats une banalisation, une montée de comportements qui sont délictuels. Le racisme est un délit. (…) Derrière, il y a une volonté de stigmatisation, de propager des idées fausses, comme celle du Français de souche. La France est constituée de personnes différentes, et chacun a le droit de cité », fait valoir Hubert Bruneel, secrétaire de la Ligue des droits de l’Homme. « Et ce n’est plus seulement l’extrême droite », constate Jean-Louis Dufaut (Cimade).



DIPLÔME SUIVI D’UNE OQTF


Les trois associations regrettent le sort réservé aux jeunes majeurs réfugiés qui, une fois leur majorité atteinte, « sont laissés dans la nature » après leur apprentissage.
« Souvent, ils reçoivent leur diplôme et, juste derrière, leur OQTF (obligation de quitter le territoire français) », constate Hubert Bruneel. Hélène Darodes, pour la Cimade, regrette par ailleurs le développement de la dématérialisation des actes, « une machine à discriminer », engendrant « des lourdeurs administratives » et l’absence de prise en charge. Et d’ajouter que, depuis peu, « les Dublinés*, assignés à résidence, doivent aller signer en compagnie des enfants, obligés de quitter l’école, alors que c’est contraire aux textes », regrette Hélène Darodes.
Si elles sont favorables « au droit inconstitutionnel à l’accueil », la Ligue des droits de l’Homme, la Cimade et le Mrap regrettent la différence de traitement entre les réfugiés selon leur nationalité : « Pour l’Ukraine, heureusement qu’il y a cette mobilisation, mais cet accueil doit être inconditionnel. Combien de Syriens, d’Afghans, d’Érythréens n’ont pas le droit au même traitement ? On a vu l’élan de solidarité avec les Ukrainiens, on a vu que tout un coup, l’accueil était possible. C’est bien un choix politique… »



Certains discours
sont ouvertement homophobes, sexistes
et misogynes.


« Outre le problème lié au vocabulaire utilisé contre les étrangers, certains discours sont ouvertement homophobes, sexistes et misogynes », complète Rémy Dufaut, vice-président de la Ligue des droits de l’Homme. Hubert Bruneel est exaspéré de ce candidat qui considère que l’affaiblissement de la société dépend de la place que l’on donne aux femmes… Qui plus est, « ce sont des opinions que l’on essaie de faire passer pour des faits », s’agace Hubert Bruneel. « C’est tellement ahurissant dans le pays de la déclaration des Droits de l’Homme », conclut Jean Camus, secrétaire adjoint de la Ligue des droits de l’Homme.

*Les Dublinés sont soit des personnes qui
demandent l’asile sur le territoire français,
mais c’est un autre pays européen qui se
révèle responsable de leur demande ; soit
des personnes interpellées en situation
irrégulière et ayant formulé une demande
d’asile dans un autre pays européen.


« Le but, c’est que les autorités respectent le droit » : à Calais, des boîtes aux lettres face aux expulsions

Un camp de migrants soudanais, près de Calais (illustration). Crédit : Mehdi Chebil pour InfoMigrants


Des associations de défense des droits des migrants ont installé des boîtes aux lettres aux noms des exilés à l’entrée de huit campements calaisiens. Alors que les habitants d’un lieu visé par une mesure d’expulsion doivent normalement être entendus par un juge, cela n’est pas le cas à Calais au nom de l’impossibilité d’identifier les habitants des campements. Les associations espèrent ainsi permettre aux exilés d’avoir accès à un juge avant toute expulsion.

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