La guerre contre l’Ukraine montre que notre système alimentaire n’est pas durable et est injuste, écrivent des scientifiques dans cette tribune. Selon eux, il est nécessaire d’aller vers une agriculture et une alimentation plus saines, justes et respectueuses de l’environnement.
Conflits armés
Guerre en Ukraine : pourquoi les entreprises françaises restent-elles en Russie ?
Plusieurs groupes français, comme Danone, Decathlon ou Leroy Merlin, persistent à rester en Russie et sont accusés par l’Ukraine d’être des « sponsors de la guerre ». Présent sur le plateau du 19/20, jeudi 24 mars, le journaliste Viktor Frédéric apporte son éclairage.
Voir ICI
Triple Sommet à Bruxelles face à la Russie, un retour d’Occident à double tranchant
Trois sommets, de l’Otan, du G7 et de l’Union européenne, se tiennent aujourd’hui pour exprimer l’unité face à la Russie et son agression de l’Ukraine, mais ce « retour d’Occident » est diversement apprécié dans le reste du monde.
Écouter et lire ICI
1 mois d’enquêtes sur la guerre en Ukraine
Essence : baisser les taxes profite surtout aux riches
Fuite des Ukrainiens : l’UE s’inquiète du risque de trafic d’enfants
La commissaire européenne aux Affaires intérieures a alerté lundi sur le risque pour les enfants ukrainiens d’être victimes de trafic humain alors qu’ils fuient leur pays. Environ la moitié des 3,3 millions d’Ukrainiens qui ont fui vers les pays de l’Union européenne depuis le début de la guerre sont des enfants.
Lire ICI
Collages, sabotages… En Russie, des citoyens se battent pour informer sur la guerre
Informer la population russe de la réalité de la guerre contre l’Ukraine est un enjeu majeur. Malgré la répression massive, les militants antiguerre multiplient les initiatives créatives pour lutter contre la propagande d’État.
Lire ICI
Le témoignage glaçant d’un fixeur de Radio France enlevé et torturé par l’armée russe en Ukraine
Enlevé par des troupes russes le 5 mars, Nikita (son prénom est modifié pour sa sécurité) a été détenu pendant 9 jours. Mitraillage, chocs électriques, coups de barre de fer, simulacre d’exécution : Reporters sans frontières (RSF) a recueilli et vérifié son récit.
Lire ICI
Droit à la santé et à la protection maladie pour toutes les personnes fuyant les persécutions, sans discrimination
Les Tchétchènes en Ukraine : l’arme psychologique de Poutine pourrait se retourner contre lui
OPINION. Devant les difficultés militaires des Russes en Ukraine, la guerre psychologique devient un élément stratégique. La présence de soldats tchétchènes participe à l’effort de déstabiliser l’ennemi. Par Aurélie Campana, Université Laval.
Lire ICI
Guerre en Ukraine : Marina Ovsyannikova, symbole de cette Russie qui tient tête à Vladimir Poutine
De nombreux Russes tiennent tête à leur gouvernement, en témoigne l’exemple de la journaliste Marina Ovsyannikova, qui a brandi en plein JT de la télévision russe une pancarte d’opposition à la guerre en Ukraine.
Voir ICI
Ukraine : une guerre de propagande
« Ils se sentent abandonnés » : pour les demandeurs d’asile non-ukrainiens en Belgique, un accueil hors de portée
La solidarité mondiale à l’égard des réfugiés ukrainiens s’exprime aussi en Belgique, où ils disposent désormais d’une structure dédiée à l’enregistrement de leur demande d’asile. Une mesure bienvenue, selon les associations, qui regrettent cependant que les autres exilés n’aient pas droit à la même sollicitude.
Lire ICI
Asile, droit universel ?
Par Jean Camus
La guerre gronde et menace aux portes de l’Europe. Des milliers, des millions de personnes fuient leur pays, l’Ukraine. Un exil provisoire, définitif ?
Fébrile, en quelques jours, l’UE a trouvé les actes, les mots pour venir exprimer sa compassion, sa solidarité, son soutien au peuple ukrainien bombardé par leur puissant voisin. En effet c’en est fini de « la crise des migrants », place maintenant à « la solidarité avec les réfugiés ».
Changement spectaculaire dans bien des domaines : politique, énergie, défense, souveraineté. Déjà depuis longtemps, la porosité entre « demandeur d’asile », d’ordre politique et « l’immigré », d’ordre économique, s’était installée, brouillant les distinctions souvent formelles. Les différents conflits dans le monde, les situations politiques internes, la montée des régimes autoritaires, la pauvreté, la misère avaient bousculé les cadres, transformé en « demandeurs d’asile » bon nombre de ceux qu’on appelait avant les « immigrés ». Le mot de « migrant » lui est préféré maintenant, il réserve le statut de réfugié à toute personne « craignant avec raison d’être persécuté[e] du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, ou de ses opinions politiques » (convention de Genève de 1951). Les situations vécues sont plus complexes, oppression et misère sont souvent indissociables.
L’UE a maintenu à l’intérieur de ses frontières un espace de paix, quelquefois au prix de brouilles, chaque État restant le gardien de la maîtrise souveraine de l’asile. Les histoires différentes de migration ont bloqué tout mécanisme commun d’examen des demandes d’asile. Syriens, Afghans se sont heurtés aux murs, clôtures, barbelés ou maintenus en Turquie ou en Afrique du nord.
L’agression russe en Ukraine a ravivé la figure du « réfugié » de l’après 2ème guerre mondiale, victime de la barbarie nazie et ou de l’oppression soviétique. Ironie de la géographie, ce sont les pays les plus hostiles à l’accueil des réfugiés, venus d’Afrique et du Moyen-Orient qui voient déferler par milliers ces personnes fuyant la guerre.
Cette « protection temporaire », droit au séjour et au travail est automatique, sans l’examen individuel exigé par la convention de Genève. De fait, c’est une directive de 2001 jamais appliquée qui a été activée à l’unanimité. Elle prévoit en outre non seulement des critères communs d’admission mais aussi une répartition des réfugiés entre États selon leur capacité d’accueil. Cette mutualisation inattendue changera-t-elle l’attitude des pays hostiles aux migrants. La guerre en Ukraine les rappelle à la réalité. Les pays en question ont jusqu’à maintenant accueilli sans réserve les personnes fuyant la guerre.
Mais des difficultés se font jour, des étrangers non ukrainiens, africains, syriens, afghans rencontrent des difficultés au passage de la frontière pour fuir l’Ukraine. Les étudiants voient s’écrouler leur rêve d’une vie meilleure que dans leur pays d’origine. « Les étudiants africains qui ont survécu à la guerre ne pourront peut-être pas survivre à un retour au pays ? »
L’Union Européenne a décidé d’accorder une protection internationale immédiate aux personnes fuyant la guerre en Ukraine pour leur permettre d’y séjourner, d’y travailler, de bénéficier d’une protection sociale, d’une allocation de subsistance. Mais une instruction du gouvernement français du 10 mars précise que sont exclus de la protection les ressortissants de pays tiers qui sont en mesure de regagner leur pays d’origine dans des « conditions sûres et durables ». Sans plus définir les conditions sûres et durables. Cette instruction du 10 mars risque de refuser nombre d’étrangers, « étudiants » et autres. Des ressortissants pakistanais, et nigérians avec des titres de séjour ukrainiens ont été refoulés à la frontière italienne
La France ne se grandit pas avec une telle démarche. Faut-il rappeler que la protection des réfugiés est d’abord une affaire européenne. Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a été créé en 1950 pour donner un statut aux trente millions d’Européens déplacés à la suite du nazisme, du changement des frontières à l’Est. Il y a eu un moment les « bons » réfugiés, mais depuis longtemps l’accueil s’est mondialisé.
Cet exode massif, sans doute le plus important depuis la 2èmeguerre mondiale, suscite une vague très forte de générosité, de solidarité, de dons, d’accueil de personnes privées, sans conditions. Le courage de tous les Ukrainiens, de toutes les Ukrainiennes, tous unis derrière leurs dirigeants, leur détermination à résister à l’invasion russe, confortent notre admiration, forcent le respect. Peut-être que les peuples européens solliciteront leurs responsables pour plus d’engagement ?
L’émotion internationale causée par la guerre en Ukraine doit tendre à affirmer l’universalité du droit d’asile à tout être humain fuyant la guerre.
JC
Sainte Savine, mars 2022
Protection temporaire pour l’Ukraine : encore des efforts pour être à la hauteur des enjeux
Guerre d’Algérie : il y a 60 ans, tensions et incompréhensions dans les coulisses d’Évian
Il y a 60 ans, en mars 1962, les représentants français et ceux du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) se réunissaient à Evian pour conclure les accords qui allaient mettre fin à la guerre d’Algérie.
Lire ICI
Ukraine : Usage répété d’armes à sous-munitions russes à Mykolaïv
Poutine lâché par les siens
Dans un discours filmé, mercredi 16 mars, Vladimir Poutine a vivement critiqué ceux qu’ils qualifient de « traîtres nationaux », appelant le peuple russe à distinguer « les vrais patriotes » et évoque « une autopurification » de la société.
Voir ICI
L’ONU et la guerre en Ukraine : les principales informations
«Nous demandons aux leaders religieux de se rendre à Kiev»
Appel – Le philosophe Slavoj Žižek, l’historien Carlo Ginzburg, le poète-culte ukrainien Serhiy Zhadan, l’ex-président polonais Aleksander Kwaśniewski, le théologien anglican John Milbank… Ils invitent des « émissaires de la paix » à se rendre en Ukraine pour « stopper les bombardements ».