« La nuit, je dors sous un pont à Vintimille, la journée, je travaille au noir dans des champs »

Ahmed Qatib dit travailler au noir dans des champs, dans la région de San Remo. Crédit : DR


Ahmed Qatib, un migrant marocain de 33 ans, se trouve bloqué en Italie depuis quatre mois. La frontière avec la France est infranchissable. À court d’option, il dort à la rue dans la région frontalière de Vintimille et travaille au noir pour des exploitants agricoles qui le paient une misère. Témoignage.

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Manche : une association dénonce le refoulement d’une embarcation de migrants, la préfecture maritime dément

Des migrants traversent la Manche, le 5 août 2021. (MAXPPP)


Selon Utopia 56, qui invoque d’autres refoulements en Méditerranée, « c’est la première fois qu’un tel cas de refoulement forcé est identifié dans la Manche ».

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« Personne ne mérite de vivre à la rue, encore moins les plus jeunes » : paroles de mineurs en recours dans le camp de Paris

Dawda vient de Gambie. Depuis son arrivée à Paris mi-mai, il dort à la rue. Crédit : InfoMigrants


Une trentaine de mineurs isolés étrangers vivent depuis samedi dans un campement installé sur la place de la Bastille, dans le centre de Paris, à l’initiative de l’association Utopia 56. Pour ces jeunes considérés comme majeurs par le dispositif d’évaluation, l’attente de leur recours en justice se fait dans la rue, sans assistance, ni accès à la scolarité. Témoignages.

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« Je dépends des autres pour faire manger mon fils » : dans le camp grec de Nea Kavala, des migrants toujours sous la menace de la faim

Le camp de Nea Kavala, au nord de la Grèce, en octobre 2021. Crédit : InfoMigrants


À Nea Kavala, rien ne change. Depuis plusieurs mois, de nombreux migrants de ce campement grec, non loin de la frontière macédonienne, n’ont plus accès à la nourriture. C’est le cas de Marie, une mère de famille congolaise et de son fils de 7 ans. Elle et son enfant ont été exclus du dispositif alimentaire. Témoignage.

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À Paris, Utopia 56 installe un campement pour alerter sur le sort des mineurs en recours

L’association Utopia 56 a installé, samedi 28 mai 2022, un campement de mineurs place de la Bastille, à Paris, pour alerter sur le manque de prise en charge de ces jeunes en recours. Crédit : Utopia 56


Un campement de mineurs isolés a vu le jour, samedi, place de la Bastille, à Paris. L’association Utopia 56, à l’origine de l’événement, entend alerter sur la situation des jeunes non reconnus mineurs et qui, dans l’attente du résultat de leur recours en justice, sont sans solution d’hébergement.

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Les brèves de Jean

L’actu sous la loupe de Jean Camus



Titres de séjour ; préfectures et tribunaux administratifs.

Un rapport du Sénat dresse un constat sévère sur le manque de moyens. Les étrangers saisissent de plus en plus les tribunaux pour obtenir un rendez-vous.

Le ministère de l’Intérieur a délivré plus de 270 000 premiers titres en 2021. La moitié de 4 000 agents des préfectures des services « étrangers » se consacrent à l’examen des demandes. « Les conditions d’accueil et de délivrance de titres de séjour se sont dégradées au cours des dernières années ».

Devant cette situation ubuesque les étrangers saisissent de plus en plus la justice des référés dits « mesures utiles », unique moyen dont ils disposent pour déposer une 1ère demande. Au tribunal de Montreuil, plus de 2000 référés soit 21,4% des affaires en droit des étrangers. Ce phénomène transforme de fait les juges administratifs en une sorte de « secrétariat de préfecture », le juge est saisi également de recours lorsque les préfectures n’ont pas apporté de réponse depuis 4 mois, ce qui équivaut à un rejet implicite de la demande.

Face à ces contentieux « parasites », des litiges qui ne portent pas sur le fond, mais comblent les lacunes de l’État, les sénateurs préconisent une série de mesures, notamment d’augmenter les moyens des préfectures, notamment humains, de suivre les propositions du Conseil d’État d’octobre 2020, d’uniformiser les délais de recours, de jugement et les procédures d’examen.


JE DOIS VOUS DIRE: NOS DROITS SONT EN DANGER

L’ancien défenseur de droits dresse un tableau très précis des entorses à l’état de droit que l’on a acceptées ces dernières années. Un cri de révolte contre la situation que l’on réserve aux migrants et aux débats sur l’immigration. Inspiré par la juriste Mireille Delmas-Marty, il plaide pour une charte internationale d’interdépendance : préserver les différences, promouvoir les solidarités et répartir les responsabilités. Des concepts portés par le Collégium international d’éthique, scientifique et politique, fondé en 2002 par Michel Rocard et Stéphane Essel.

Source : Le Monde jeudi 26 vendredi 27 mai 2022.

« Les garde-frontières bulgares ont violé les femmes sous nos yeux », témoignage d’un Camerounais refoulé par la Bulgarie

Narcisse et ses compagnons d’infortune à la frontière entre la Turquie et la Bulgarie. Crédit : DR


Narcisse Nganchop veut que son témoignage « arrive aux instances européennes » pour que les actes dont il a été témoin ne restent pas impunis. L’ancien leader du mouvement « Tout sauf Paul Biya », du nom du président camerounais, réside désormais en Turquie où il espère une réinstallation dans un pays tiers. Las d’attendre, l’homme de 38 ans a tenté d’entrer en Union européenne via la Bulgarie. Il raconte qu’à son arrivée dans le pays avec six autres personnes, les garde-frontières bulgares ont violé les trois femmes du groupe sous leurs yeux, avant de les renvoyer en Turquie. Témoignage.

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« Pour que l’accueil digne des migrants soit la règle, pas l’exception », la lettre ouverte d’une vingtaine d’associations à la future Assemblée nationale

Un camp de fortune de migrants à Pantin (Seine-Saint-Denis), le 20 avril 2022. (BERTRAND GUAY / AFP)


Les signataires interpellent les futurs députés et demandent « des mesures immédiates et durables pour l’accueil des personnes exilées ». « Toutes les personnes exilées doivent pouvoir bénéficier de conditions d’accueil à la hauteur de leurs besoins de protection », écrivent-ils.

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Plus de 70 migrants portés disparus après un naufrage au large de la Tunisie

Image d’archives d’un naufrage près du Sea Watch 3, en Méditerranée centrale, le 9 avril 2022. Crédit : Sea-Watch


Au moins 76 personnes ont disparu au large de Sfax, dans le sud-est de la Tunisie, a indiqué, mercredi matin, l’Organisation internationale des migrations (OIM). Vingt-quatre migrants ont, quant à eux, pu être secourus par les autorités tunisiennes.

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HCR : L’Ukraine et d’autres conflits font passer le nombre total de personnes déracinées au-dessus de 100 millions pour la première fois

Oleksandra ramène des couvertures et des vêtements chauds dans la chambre qu’occupe sa famille dans la résidence universitaire de Mukachevo.  © HCR/Igor Karpenko


Ce chiffre doit servir d’avertissement et nous inciter à agir davantage pour promouvoir la paix et lutter contre toutes les causes du déplacement forcé, déclare le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi.

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Fact-check : ce qui se cache derrière « l’augmentation du nombre d’immigrés clandestins » dans l’Union européenne

Des migrants dans un camp informel, à Calais. Crédit : EPA


Les dernières données d’Eurostat, service de la Commission européenne chargé des statistiques, indiquent une augmentation globale du nombre « d’immigrés clandestins » dans l’UE. InfoMigrants fait le point sur ce qu’il faut comprendre de ces chiffres.

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Malte, ou le refus assumé de porter secours aux migrants en détresse en Méditerranée

Les forces armées maltaises ont aidé en avril des migrants en difficulté en mer à rejoindre l’Italie, à défaut de les conduire à Malte. Crédit : AlarmPhone


Depuis des années, les ONG dénoncent le comportement du gouvernement maltais, accusé de laisser les canots de migrants à l’abandon en Méditerranée sans leur porter secours. Dans un rapport mis à jour ce mois-ci, le Conseil européen sur les réfugiés et exilés (ECRE) a, de nouveau, fustigé le petit pays européen pour sa politique migratoire.

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Au sud du Maroc, les autorités intensifient les arrestations de migrants

Les migrants arrêtés à Laayoune sont ensuite envoyés dans le désert, près de la frontière algérienne. Crédit : DR


Lamine* est à Laayoune, dans le sud du Maroc, depuis novembre 2020. Cet Ivoirien de 32 ans a pris contact avec la rédaction d’InfoMigrants pour alerter sur la multiplication des arrestations de migrants dans cette ville, connue pour être un lieu de départ vers les Canaries espagnoles. Depuis la reprise des relations diplomatiques entre Madrid et Rabat, les autorités marocaines multiplient les opérations pour empêcher les traversées de l’Atlantique. Pour cela, elles arrêtent de plus en plus de migrants et les envoient dans le désert. Témoignage.

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Près de 450 personnes débarquent en Sicile à bord d’un bateau de pêche

Les migrants en détresse dans des embarcations de fortune peuvent être escortés par les autorités italiennes jusqu’au port le plus proche. Crédit : Ansa


Une embarcation partie de Libye avec 450 exilés a atteint tôt ce mardi matin Pozzallo, en Sicile. Face à l’augmentation des arrivées, le maire de la ville réclame « une force militaire européenne ».

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Prince, les chimères de l’exil

https://www.youtube.com/watch?v=YyodMbIzoQA
Documentaire LCP



Chaque jour un jeune homme, une jeune femme, un enfant tombe sur les routes du rêve, de l’Afrique à l’Europe. C’est comme une hémorragie qui ne pourrait s’arrêter, le sang coule sans cesse, de plus en plus. Ni les images des camps en Europe, ni les récits des « Retournés », ceux qui reviennent après l’exil, n’y font rien. On les méprise ceux-là. Il faut partir, ou faire partir son enfant. Parfois l’enfant décide seul de partir. Qui lui a soufflé dans l’oreille que c’était possible, qui lui a mis ces rêves dans la tête ? Comment lutter contre ce qui est devenu un fléau en Afrique et un problème en Europe ?

Près de 500 migrants traversent la Manche ce week-end

Des migrants escortés par la Border Force britannique dans le port de Douvres après avoir traversé la Manche, le 1er mai 2022. Crédit : Reuters


En deux jours, près de 500 personnes ont réussi à traverser la Manche et ont été récupérées près des côtes anglaises par les forces britanniques. Parmi elles se trouvaient des familles avec enfants. Dans le même temps, les autorités françaises ont annoncé avoir stoppé 113 personnes qui tentaient la traversée.

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Manque d’efficacité, lacunes dans son organisation… Frontex, l’agence européenne de surveillance des frontières, est dans la tourmente


Depuis la crise des migrants de 2015, l’Europe a décidé de se claquemurer. Et pour défendre ses frontières extérieures, elle mise sur Frontex. Avec un budget en hausse exponentielle, un nouvel uniforme pour ses gardes-côtes et gardes-frontières, l’ouverture d’une école (où « Complément d’enquête » a pu filmer quelques cours)… l’agence est pourtant en pleine tempête : son efficacité et certaines de ses pratiques font polémique.

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Suicide de Hassan, retrouvé pendu dans un camion à Calais : « Il était très fatigué, il pensait rentrer chez lui »

Des gendarmes démantèlent un campement de migrants à Calais, en octobre 2019. Crédit : Mehdi Chebil pour InfoMigrants


Mercredi 11 mai, le corps d’un Soudanais de 27 ans a été retrouvé pendu à l’arrière d’un camion, à Calais. Hassan était arrivé dans le nord de la France il y a deux mois dans l’espoir de passer en Angleterre. Ses amis décrivent un jeune homme discret, mais déprimé. Il avait essuyé plusieurs refus d’asile par trois pays européens.

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« Pourquoi l’Europe accueille les Ukrainiens mais pas nous, les Syriens ? On est des êtres humains comme eux », s’insurge le père du petit Alan


Cette photo avait bouleversé le monde entier. L’image du corps sans vie d’un petit garçon de trois ans sur une plage turque, mort noyé avec une partie de sa famille syrienne qui tentait de rejoindre l’Europe, aurait dû tout changer. C’est du moins ce qu’avait espéré le père du petit Alan, qui porte une parole très forte ce 12 mai 2022 dans « Complément d’enquête ». 

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Sur le chantier des JO de Paris, des travailleurs sans-papiers exploités espèrent une embauche

L’inspection du travail a révélé en mars 2022 que des sans-papiers travaillaient sur le chantier des JO de Paris. Image d’illustration. Crédit : Creative commons


Le chantier de construction des Jeux olympiques de Paris devait être exemplaire. Pourtant, l’inspection du travail a révélé, fin mars, que des travailleurs sans-papiers avaient été embauchés sur le site par un sous-traitant de GCC, grand groupe de BTP, donneur d’ordres sur le chantier du village olympique. Ces travailleurs ont pu être régularisés rapidement après l’inspection. Ils réclament aujourd’hui leur embauche par GCC.

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