Ce réseau libertarien qui veut imposer ses idées en France



Un rapport de l’Observatoire des multinationales met en lumière l’un des facteurs méconnus de la progression des idées d’extrême droite en Amérique et en France : le soutien d’un réseau états-unien de think tank libertariens, appelé Atlas.

Quel point commun y a-t-il entre le mouvement du Tea party, le Brexit, les élections de Donald Trump à la présidence des États-Unis et de Javier Milei en Argentine, ou encore le rejet d’une constitution plus progressiste au Chili ? Au moins celui-ci :beaucoup des think tanks et autres organisations qui ont mené campagne pour organiser ces mouvements ou obtenir ces victoires conservatrices sont ou ont été partenaire d’un réseau international, le réseau Atlas. C’est ce qu’on apprend dans un rapport publié aujourd’hui par l’Observatoire des multinationales.



Le scandale des néonazis de l’armée française



IL Y A QUELQUES MOIS, STREETPRESS RÉVÉLAIT LA PRÉSENCE DE DEUX NÉONAZIS MILITAIRES À BELFORT

Depuis des années, de nombreux cas de militaires néonazis ont été révélés par des journalistes. Des situations « très graves » selon le ministère des Armées, d’autant que certains sont impliqués dans des meurtres ou des préparations d’attentats.

Il y a plus de six mois, StreetPress révélait la présence de deux néonazis militaires au 35e régiment d’infanterie de Belfort. L’un d’entre eux publiait des photos glorifiant le 3e Reich et appelait même à « nettoyer le pays ». Mais ce n’est pas le seul. Depuis des années, de nombreux cas de militaires néonazis ont été révélés par des journalistes, notamment chez Mediapart. En juillet 2020, le média d’investigation révèle une dizaine de profils qui « font carrière » dans l’institution française. Moins d’un an plus tard, rebelote : cette fois, c’est plus de cinquante nouveaux cas de militaires néonazis qui sont abordés.

Extrêmes-droites



Au Parlement européen, le RN s’oppose aux droits des femmes et au salaire minimum


Que votent nos parlementaires européens ? Sur le droit à l’avortement, la liberté de la presse, les droits des travailleurs, le RN est le plus souvent contre, ou absent. Décryptage à un mois des élections européennes du 9 juin.

Que votent nos parlementaires européens ? Sur le droit à l’avortement, la liberté de la presse, les droits des travailleurs, le RN est le plus souvent contre, ou absent. Décryptage à un mois des élections européennes du 9 juin.

  • Salaire minimum européen : le RN est contre
  • Protection du droit à l’avortement : le RN aux abonnés absents
  • Protéger la liberté des médias : le RN contre
  • Accords de libre-échange : seul Renaissance est pour


Selon les sondages, la liste du Rassemblement national (RN) menée par Jordan Bardella arriverait en tête des élections européennes qui se dérouleront le 9 juin en France. Le parti d’extrême-droite pourrait ainsi devenir le premier groupe d’eurodéputé·es français à Bruxelles, devant Renaissance, et devant la gauche.



« Des nostalgiques du IIIe Reich » : la manifestation de l’ultradroite à Paris scandalise une partie des élus


La marche de près de 800 militants d’ultradroite dans les rues de la capitale ne passe pas aux yeux d’une partie des élus parisiens. Malgré la demande d’annulation du préfet, la justice l’avait autorisé au nom de la « liberté de manifester ».

Vers une nouvelle polémique qui fera réagir jusqu’à Matignon ? La manifestation d’ultradroite organisée, ce samedi dans les rues de Paris, par le « Collectif du 9 mai », en hommage au décès accidentel d’un militant nationaliste (Sébastien Deyzieu) en 1994, a ulcéré de nombreux élus parisiens.



Les militants néonazis de la division Martel jugés pour une attaque raciste


LA PROCUREURE A REQUIS 300 HEURES DE TIG, LE DÉLIBÉRÉ SERA RENDU LE 4 JUIN.

Le 20 avril 2023, une quinzaine de militants d’extrême droite ont effectué une attaque raciste devant un lycée parisien, faisant plusieurs blessés. Deux ont été jugés le 7 mai 2024. Ils ont nié toute action raciste malgré tous les éléments.


Avec l’IA, l’extrême droite donne forme à ses fantasmes


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« Violeurs étrangers dehors », « Libérez-nous de l’immigration » : la maire de Besançon porte plainte pour incitation à la haine pendant le carnaval


A Orléans, une manifestation pour dire « stop à la collaboration entre la mairie et l’extrême droite »


En Écosse, l’extrême droite instrumentalise la nouvelle loi contre l’incitation à la haine pour engorger les commissariats

A ne pas manquer la semaine prochaine




Mardi 26 mars


Réunion d’information sur la rédaction des directives anticipées par l’association « Ultime Liberté » qui milite pour la légalisation du suicide assisté et de l’euthanasie volontaire et qui agit en référence à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. 

14h00  Maison des associations salle 100 à Troyes – Entrée libre



Mercredi 27 mars



Lectures par le Théâtre Populaire de Champagne dans le cadre de l’exposition « La répression nazie dans l’Aube »  qui se tient du 18 au 30 mars au Centre culturel de La Chapelle-Saint-Luc.


Un première réussite pour le collectif aubois de veille « lutte contre les extrêmes-droites »

Une salle comble/photo MB


En guise d’introduction à la conférence de ce vendredi 22 mars, sur laquelle nous reviendrons prochainement, Hubert Bruneel, membre du collectif et secrétaire de la section de l’Aube de la LDH a tenu à rappeler nos objectifs en ces termes:

Bienvenue à toutes et à tous et merci d’avoir répondu à l’invitation de notre collectif.

Depuis plusieurs années nous sommes confrontés à un contexte grave, attentatoire aux libertés,qui appelle à la vigilance, à l’alerte et à l’action.

Les extrêmes-droites en France, comme dans d’autres pays, ont toujours assimilé la défense des libertés publiques, la lutte contre les injustices et les discriminations et la défense des droits humains à une forme de subversion antinationale qu’il convenait d’éradiquer, n’hésitant pas à recourir à la violence dans le discours et dans les actes.

L’histoire a montré que les extrêmes-droites avaient pu accéder au pouvoir, soit par la voie des urnes, soit par celle de la force, mais qu’elles l’avaient toujours pris en s’affranchissant de la démocratie et des libertés publiques.

Depuis plusieurs années le FN, transformé en RN, s’est engagé dans une stratégie de respectabilité, qui favorise sa reconnaissance par le public et contribue à la banalisation d’opinions contraires à l’Etat de droit et au respect des droits fondamentaux. Dans le même temps, des groupes, des associations, des partis et des groupements d’extrêmes-droites agissent.

Dans une démocratie digne de ce nom, l’Etat se doit d’agir contre la montée du fascisme et pour défendre les libertés de tous les citoyens.

Le département de l’Aube n’échappe hélas plus aux marches des néo-nazis et aux concerts de groupes se revendiquant « aryens ». Chacun sait qu’aucun territoire n’est à l’abri de ces très dangereuses dérives qui annoncent la perspective d’un avenir extrêmement sombre.

Autant de raisons pour s’unir et agir ensemble.

Ce constat incite à la plus grande vigilance et à l’alerte. C’est pourquoi la LDH a mis en place des cellules de veille au niveau national dans chacune de ses sections.

La cellule de veille de la section LDH de l’Aube a proposé de constituer un collectif sur le département. Elle a sollicité toutes les organisations qui défendent les libertés, associations, syndicats, partis politiques, collectifs et les citoyens désireux de se joindre à eux.

Ensemble, nous avons décidé de constituer le Collectif aubois de veille pour lutter contre les extrêmes-droites, dans une approche transpartisane, pour agir, réagir de façon concertée et faire face aux extrêmes-droites, à leur propagande, à leurs intimidations et à leurs exactions.

Ensemble nous avons défini les objectifs, l’organisation du collectif ainsi que ses modalités de fonctionnement et mettons en place des relais dans les quartiers et les territoires pour élargir le réseau des veilleurs.

Ensemble, nous nous organisons et nous donnons les moyens pour :

  • documenter la totalité des faits et des actions concernant les agissements des extrêmes-droites, leurs actions contraires aux droits fondamentaux, leur posture et leur communication visant à faire l’apologie du racisme, de l’antisémitisme, de l’homophobie et de toutes les formes de discriminations et à les banaliser, à travers une action de veille partagée et coordonnée.          
  • mettre en place des relais dans les quartiers et les territoires pour élargir le réseau des veilleurs.
  • partager l’information au sein du collectif.
  • agir concrètement pour en finir avec les idées fausses des extrêmes-droites, pour dénoncer leur duplicité, leurs agressions verbales et physiques, leurs actes répréhensifs et contraires à la loi, leurs atteintes aux droits et aux libertés
  • communiquer auprès des publics.

Ce sont les raisons pour lesquelles nous avons invité Jonathan Preda, enseignant et historien, qui est actuellement doctorant à l’Institut Français de Géopolitique. Il consacre ses travaux à l’étude de l’extrême-droite en France. Nous le remercions d’avoir accepté de nous présenter ses recherches et ses connaissances. Nous lui laissons le soin de se présenter.


Le conférencier, Jonathan Preda, enseignant agrégé en histoire-géographie et doctorant à l’Institut Français de Géopolitique/photo MB

A NE PAS MANQUER LA SEMAINE PROCHAINE


Jeudi 14 mars

FEMMES MAJEURES


Jeudi 14 mars

CONFÉRENCE : « LA MUSIQUE ET SON UTILISATION DANS LES CAMPS NAZIS » PAR ELISE PETIT

19h00 à l’Hôtel de ville de Troyes


LA LOI DE 2004 A 20 ANS


Vendredi 15 mars

CHRONIQUES DE TÉHÉRAN

Séance spéciale le vendredi à 20h en présence du réalisateur Abdul Hamid Mandgar au cinéma UTOPIA,11 Rue du Moulinet, Parking, Voie aux Vaches, 10150 Pont-Sainte-Marie

Samedi 16 mars

MANIF POUR LA PAIX

10H30 PLACE JEAN JAURÈS



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Nouvelle mobilisation massive contre l’AfD et l’extrême droite en Allemagne


150 000 personnes ont manifesté samedi 3 février à Berlin – au moins 200 000 dans tous le pays – contre le parti d’extrême droite AfD, 300 000 selon les organisateurs. Un groupement de 1800 associations avait appelé à former un « mur de feu » contre l’extrême droite.

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Au Portugal aussi… la facho-sphère défile !

Les Allemands luttent contre l’extrême droite, nous devons faire front avec eux


Les révélations du média allemand Correctiv sur une réunion secrète entre des cadres de l’AfD et des membres de la droite et des milieux néo-nazis a déclenché une vague de manifestations outre-Rhin. Certains demandent l’interdiction du parti.

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Radicalisation néonazie : comment des ados sont passés à l’acte


Quatre mineurs ont été jugés après le tabassage de collégiens aux cris de « sales bougnoules ». Les enquêteurs ont constaté un processus de radicalisation vers une idéologie d’extrême-droite très violente, devant leurs parents désarmés.

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En Allemagne, plus de 1,4 million de personnes ont manifesté contre le parti d’extrême droite AfD depuis vendredi, selon les organisateurs


L’extrême droite peut être battue : la preuve par la Pologne

Troyes: à ne pas manquer la semaine prochaine


Mardi 23 janvier à 18 h 30 à l’auditorium de St-Julien-les-Villas

En 1990, le GIEC rendait son premier rapport. En 1992, les Nations Unies signent à Rio de Janeiro la Convention Climat par laquelle elles s’engagent à éviter un changement climatique « dangereux ». Aujourd’hui, ce changement est déjà là et s’accentue. Pourquoi ce paradoxe ? Que dit le dernier rapport du GIEC publié en 2023 ?

Conférence débat avec Sylvestre Huet, auteur de « Le Giec, urgence climat » (Tallandier, 2023).

Sylvestre Huet est journaliste indépendant, spécialisé en sciences et technologies, il a travaillé pour Libération, Le MondeL’Humanité et publié plusieurs livres sur le changement climatique.



Mercredi 24 janvier à 18 h 00 aux archives départementales de l’Aube

 


Les mouvements d’extrême-droite sont aujourd’hui des acteurs incontournables des scènes politiques françaises, européennes et internationales. Omniprésents dans les discours des médias, ils n’y sont cependant traités que de manière sommaire et superficielle, méconnaissant souvent leurs diversités, leurs évolutions et leurs permanences. Afin de comprendre ce phénomène politique complexe, cette conférence proposera de définir l’extrême-droite au regard de son histoire et de ses enjeux politiques, sociaux et culturels. Sera également abordée la méthodologie de recherches inhérente à ce sujet, encore peu étudié en France, et notamment le travail dans les fonds d’archives.

Jonathan Preda est professeur agrégé d’histoire-géographie, enseignant en collège et doctorant en histoire contemporaine. Il est également professeur-relais, mis à disposition par le ministère de l’Éducation nationale, aux Archives départementales de l’Aube.

Entrée libre, dans la limite des places disponibles



Samedi 27 janvier à 20 h 30 à l’espace Didier-Bienaimé de La Chapelle-St-Luc