Faisant suite à la nomination du Premier ministre et en attente de la composition du gouvernement, actualités qui feront l’objet d’échanges en Comité national ce week-end, le Bureau national souhaite partager quelques informations avec les sections.
La position de la LDH reste inchangée :
– Nous avons porté le combat essentiel pour tenir l’extrême-droite hors du pouvoir, en cohérence avec notre lutte pour que tous les droits soient effectifs pour toutes et tous.
La nomination du Premier ministre ne correspond pas au message du second tour des législatives où deux tiers de l’électorat s’est rassemblé pour que l’extrême-droite soit tenue hors du pouvoir. Nous exprimerons donc notre vive inquiétude quant à ce qui se passe dans le champ politique, en particulier avec les conditions de la nomination d’un Premier ministre dont l’avenir semble avoir été construit sur une « bienveillance » de l’extrême-droite. Face à une extrême-droite qui combat l’universalité des droits, voulant les réserver à certains, nous réaffirmons que pour barrer la route au pire, les forces politiques doivent agir en conséquence, dans la clarté, maintenant et demain.
– Nous avions décidé collectivement de ne pas appeler à un soutien explicite au Nouveau Front populaire (NFP) durant la campagne, mais avons clairement exprimé notre position sur la nomination d’un Premier ministre issu de la coalition parlementaire disposant du plus grand nombre de députés.
– Au plan national, nous n’appelons pas à participer aux manifestations de ce samedi 7 septembre, à l’initiative d’organisations de jeunesse et soutenues par la France insoumise, le Parti communiste français (PCF), les Écologistes, certains syndicats, mais qui ne réunissent ni toutes les forces politiques du NFP ni toutes les organisations syndicales, et se fondent sur un appel qui ne reflète pas exactement notre position.
– Localement, certaines sections cependant pourront faire le choix de participer à des mobilisations sur la base de textes d’appel propres à la LDH et cohérents avec nos positions.
Vous avez, Monsieur Le Président souhaité une clarification. Les citoyen.ne.s ont voté et vous l’avez ainsi obtenue. Il vous appartient désormais de la prendre en considération.
Motion à l’intention du Président de la République.
Monsieur le Président de la République,
Au soir des élections européennes, vous avez dissous l’Assemblée nationale considérant les résultats du scrutin et de votre majorité qui venait de subir une lourde défaite.
A la suite du choc de la dissolution, et ce malgré le délai très court de la campagne électorale, les militant.e.s et citoyen.ne.s de gauche se sont engagé.e .s pour faire barrage au Rassemblement National RN. Ils ont soutenu le Nouveau Front Populaire et son programme progressiste, le seul pouvant à long terme combattre l’extrême-droite.
Dans l’entre-deux tours, une partie de la Majorité Présidentielle et du Nouveau Front Poplulaire ont passé un accord moral pour ne pas donner une seule voix au Rassemblement National et à ses alliés.
L’Extrême-Droite n’est pas une force politique comme les autres. Son éventuel accès au pouvoir ne constituerait pas un changement de politique mais serait un bouleversement qui ferait sortir la France du cadre démocratique en remettant en cause l’Etat de droit et les libertés fondamentales. Son programme est antidémocratique, discriminatoire, raciste, sexiste et homophobe. De plus, l’extrême-droite rassemble des groupuscules ultra-violents dont les pratiques courantes visent à terroriser leurs adversaires. Pendant la campagne électorale du deuxième tour des élections législatives, leur xénophobie, leurs pulsions idéologiques et leur vision identitaire, contenues jusque-là, ont refait surface au grand jour, se voyant aux portes du gouvernementet ont entrainé une recrudescence des actes violents qui a été observée sur l’ensemble du territoire.
Les citoyen-nes ont largement répondu à l’obligation morale et politique de faire obstacle à l’extrême-droite et ont permis de sauver nos institutions. Le Président de la République et sa majorité doivent en tenir compte.
Au soir du 7 juillet, les urnes ont parlé : l’extrême-droite a été défaite ainsi que la majorité présidentielle. Cette dernière a pu sauver des élu.e.s grâce aux votes barrage contre l’extrême-droite des citoyen.ne.srépublicain.e.s.
Fortes de la légitimité acquise par ces résultats, nos organisations, au travers du programme du NFP, vont tout faire pour renouer avec le dialogue et le progrès social. L’espoir suscité par le vote est immense et nos attentes et revendications sociales le sont tout autant.
Pour ces raisons, nous demandons :
L’abrogation de la réforme des retraites ;
L’augmentation des salaires, des pensions et des minima sociaux ;
L’égalité professionnelle femmes-hommes ;
Des moyens pour tous nos services publics (Hôpitaux, Médecins, SNCF, France Travail, Sécurité Sociale, l’Education Nationale, …).
L’abrogation de la loi immigration
Un plan d’urgence écologique
Une vraie politique de réindustrialisation du pays ;
La garantie des libertés fondamentales, des libertés d’expression, de création et de manifester, en commençant par voter une amnistie des militant·e·scondamné.e.s lors d’actions revendicatives.
Nous vous demandons de respecter le résultat des urnes, de mettre un terme à votre politique économique et sociale violente qui dure depuis 7 ans et de nommer un nouveau Premier ministre issu du Nouveau Front Populaire, conformément à la tradition républicaine et à la Constitution.
Vous avez, Monsieur Le Président souhaité une clarification. Les citoyen.ne.s ont voté et vous l’avez ainsi obtenue. Il vous appartient désormais de la prendre en considération.
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Motion de censure immédiate si un gouvernement vient à être formé « avec ne serait-ce qu’un seul secrétaire d’État de LFI », avertit Aurore Bergé
Le Nouveau front populaire promet d’annoncer rapidement le nom d’un Premier ministre à proposer à Emmanuel Macron. Mais les négociations sont difficiles entre les quatre forces qui le composent. La députée Renaissance appelle à la « stabilité ».
« Nous censurerons un gouvernement constitué par cette alliance de la gauche », assure François-Xavier Bellamy
Pour le vice-président du parti Les Républicains, il y a urgence à nommer un nouvel exécutif mais il considère qu’ « aucune formation politique ne peut prétendre revendiquer la victoire » aux législatives. Or « pour gouverner, il faut une majorité », soulève-t-il.
Censurer le NFP avec le RN : ces macronistes prêts à faire ce qu’ils reprochaient à LFI
GÉRARD LARCHER ESTIME QUE LA DISSOLUTION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE N’ÉTAIT PAS CONFORME À LA CONSTITUTION
Si ce que dit le Président du Sénat est vrai, alors le Président de la République a effectivement méconnu la Constitution puisqu’il ne lui a pas demandé son avis.
Resté silencieux depuis la dissolution de l’Assemblée nationale le 9 juin dernier, le Président du Sénat, Gérard Larcher, a partagé son sentiment concernant l’initiative d’Emmanuel Macron. Gérard Larcher estimant avoir été “informé, et non consulté” au sujet de la dissolution, il considère que le Président de la République n’a pas respecté la lettre de la Constitution lors de sa décision. S’il dit vrai, la Constitution a été méconnue.
Lettre ouverte à Emmanuel Macron : « cessez de brutaliser la démocratie ! »
« Je n’arrête pas de les surveiller ces fripons, pendant qu’ils opèrent, sans en avoir l’air, et puis je leur fais dégorger de force tout ce qu’ils m’ont volé en leur enfonçant dans la bouche l’entonnoir de l’urne. » (Aristophane, Le peuple ne se laisse pas duper par les démagogues, in Les Cavaliers)
« Violer un droit [particulier], de nos jours, c’est corrompre profondément les mœurs nationales et mettre en péril la société tout entière. » (Tocqueville, Sur la société politique, p. 394)
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Gérard Larcher veut le maintien de Gabriel Attal à Matignon jusqu’ « en septembre »
Le président du Sénat s’est entretenu avec Emmanuel Macron mardi et affirmé avoir « plaidé pour que nous prenions du temps, que nous enjambions la période importante où nous accueillons le monde aux Jeux olympiques et aux Jeux paralympiques ».
Le président du Sénat, Gérard Larcher, a appelé jeudi 11 juillet sur BFMTV-RMC à « enjamber » les Jeux olympiques avant de former un nouveau gouvernement « en septembre », excluant d’aller lui-même à Matignon, où il souhaite que Gabriel Attal soit maintenu jusqu’à la rentrée.
Gérard Larcher appellera à « censurer » un gouvernement du Nouveau Front populaire
Le président du Sénat a assuré qu’il « combattrait » le choix d’Emmanuel Macron s’il décide de nommer un Premier ministre issu du Nouveau Front populaire, pourtant arrivé en tête lors des élections législatives.
De 200 à 250 personnes se sont rassemblées place de l’hôtel de ville de Troyes ce lundi 8 en fin d’après-midi à l’appel du Collectif aubois de lutte contre les extrêmes-droites. L’arrivée en dernière minute d’une sono sympathiquement mise à disposition par les camarades du collectif Louise-Michel suite aux aléas inhérents à une organisation par la force des choses un peu chaotique, compte tenu des circonstances, nous a permis d’être bien entendus par les nombreux badauds et touristes, de tous âges et de tous horizons présents en centre-ville à cette heure consacrée, qui nous ont rejoints avec, il faut le dire, un certain enthousiasme.
Le renfort des artistes, comme nous aussi soulagés que les étrangers de l’échec du RN à prendre le pouvoir en France, après quelques semaines de grande inquiétude, fut une belle surprise pour les organisateurs.
On peut regretter un peu quelques absences très remarquées dont nous ne doutons pas qu’elles n’étaient que purement accidentelles. De manière générale, c’est dans un esprit apaisé et serein, à l’exact opposé de la violence que nous rejetons, que ce rassemblement citoyen a pu se dérouler sans encombre.
L’important était de se réjouir que le pire ait été évité en France et de ne pas oublier que le plus dur commence maintenant. Nous savons que les attaques de l’extrême-droite contre la démocratie et les libertés ne vont pas s’arrêter là et qu’il va nous falloir redoubler de vigilance et de talent de persuasion envers les électeurs trompés par l’imposture RN et les tentatives de dédiabolisation de ce que nous connaissons de pire : la haine, le racisme, la xénophobie, le rejet de la démocratie et des valeurs républicaines, l’effacement de l’histoire humaniste de la France…
Les prises de parole multiples ont permis à chacune et chacun de porter son message et, de discours circonstanciés en beaux moments de poésie, nous avons pu constater et pouvons affirmer qu’un espoir s’est levé…
Déclaration du collectif aubois de lutte contre les extrêmes-droites.
La mobilisation citoyenne d’hier et des 2 semaines qui l’ont précédée ont permis une fois de plus que l’extrême-droite ne prenne pas le pouvoir en France et si ce fut une surprise pour tout le monde, cela prouve bien que l’extrême-droite, nous n’en voulons pas. Certains militants du RN, qui se voyaient déjà aux portes du pouvoir, n’ont pas hésité à menacer les défenseurs des libertés, à multiplier des paroles et des actes racistes sur le territoire et à faire preuve de violences. Ainsi, plus de 100 candidats et suppléants se sont lâchés pour exprimer :
Leur haine à l’égard des étrangers, des minorités, des travailleurs pauvres et des personnes en difficultés les qualifiant d’assistés.
Leur volonté de faire taire toutes celles et tous ceux qui ne partagent pas leurs idées et leur projet mortifère basé sur l’exclusion et sur la remise en cause de la démocratie.
Leur mépris de la fraternité et de la solidarité.
Après avoir surfé sur sa stratégie de la respectabilité, le RN, au cours de cette campagne qui vient de s’achever, a montré quel était son vrai visage, celui de l’extrême-droite, opposée à l’Etat de droit et aux principes de la République.
Dans l’Aube, le pire (je veux dire 3 députés RN) a pu être évité grâce au barrage républicain sur la 2ème circonscription et c’est la candidate LR Valérie Bazin-Malgras qui a battu le jeune parachuté du RN. Elle sait qu’elle est redevable des voix du Nouveau Front Populaire. Elle doit les prendre en considération et nous saurons le lui dire et le lui rappeler.
Dans la 3ème circonscription, le combat du candidat et de sa suppléante, qui se sont battus comme des lions, et la lutte des militantes et militants qui se sont livrés corps et âme jusqu’au bout (vendredi 23h59) n’a pu empêcher le maintien de la députée RN, en grande partie à cause sans doute du nombre impressionnant de bulletins blancs et nuls, à propos desquels il faut bien sûr s’interroger et qui auraient peut-être pu faire la différence.
Ce soir nous sommes rassemblés :
pour refuser toute politique discriminatoire et raciste,
pour s’opposer à toute velléité de destruction des libertés et de la République qui a toujours été la cible première de l’extrême-droite,
pour dénoncer la négation de l’égalité des droits pour tous,
pour continuer à combattre l’extrême-droite,
et bien évidemment pour exprimer notre joie et affirmer notre espoir dans la foulée de la victoire du Nouveau Front Populaire en France.
Le RN et ses alliés sont très loin de leur objectif qui était d’obtenir la majorité absolue, mais sont hélas toutefois plus nombreux à l’Assemblée nationale. Notre devoir est maintenant de stopper cet élan. C’est auprès de leurs électeurs qu’il nous faut maintenant nous tourner pour leur faire prendre conscience de l’imposture avec laquelle ils ont été trompés.
Si la gauche, unie dans le Nouveau Front Populaire, est majoritaire, il ne faut pas oublier que sa volonté de rassemblement ne va pas manquer d’être attaquée de tous bords.
Le plus dur et le plus long restent à faire pour le Collectif aubois de lutte contre les extrêmes-droites qui n’a aujourd’hui qu’un peu plus d’un an d’existence. Plus nous serons nombreux, déterminés et unis, plus nous serons forts.
Plus forts, plus déterminés, plus unis pour ne pas accepter l’inacceptable et pour ne pas tolérer l’intolérable.
Plus forts, plus déterminés, plus unis pour combattre les extrême-droites, car aucune compromission n’est possible avec le RN et ses alliés.
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Dans la 2ème circonscription auboise, nous aurons encore la possibilité d’éviter un nouveau député RN en refusant nos suffrages au candidat totalement inconnu, dont on ne voit pas même le visage sur les professions de foi où ne sont présents que Marine Le Pen et Jordan Bardella, pas plus que sur les bulletins de vote. On pourra les reporter sur la députée sortante républicaine Valérie Bazin-Malgras qui a au moins le mérite de s’être officiellement opposée au ralliement ciottiste vers le RN.
Dans la 3ème circonscription, nous aurons même le pouvoir de réduire le nombre de députés RN à un seul dans le département (celui de la 1ère circonscription ayant été élu au 1er tour) en votant massivement pour le candidat du (vrai) Nouveau Front Populaire, Olivier Girardin.
NB : La LDH, conservant son indépendance vis-à-vis des partis politiques, s’interdit de donner des consignes de vote mais combat sans réserve depuis toujours les extrêmes-droites. Les citoyens demeurent libres en conscience de leurs suffrages.
Le débat du 4 juillet sur Canal 32
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« Si on est là, c’est parce qu’il y a un espoir… » : les sympathisants du Nouveau Front populaire veulent croire à un sursaut au second tour des législatives
Dès l’annonce des résultats du premier tour des élections législatives anticipées, la place de la République, en plein coeur de Paris, a été investie par des milliers de personnes, dimanche soir, à l’appel du Nouveau Front populaire, notamment.
L’avenir des droits de l’enfant se décide à l’Assemblée nationale
“Les droits de l’enfant ne sont pas négociables. Il revient à chacun d’entre nous d’œuvrer à ce que les décisions publiques priorisent l’intérêt de l’enfant, le protègent et lui garantissent un avenir meilleur. ”
Il faut sonner la mobilisation générale contre le Rassemblement national
Dimanche soir, les cadres du Nouveau Front populaire ont immédiatement appelé leurs candidat·es à se désister en cas de troisième place, au profit de celui ou celle qui pourrait battre le RN.
Le 7 juillet, nous allons écrire une page de l’histoire de France, rappelle la politiste. S’abstenir, ce sera faire primer un désaccord politique sur la défense des valeurs de la République et de l’Etat de droit.
Le premier tour des élections législatives anticipées vient de livrer son verdict et dans les urnes, le 7 juillet prochain, des centaines de milliers d’électeurs sont appelés à choisir dans leurs circonscriptions entre un candidat du Rassemblement national et un candidat du Nouveau Front populaire.
Depuis la crise financière de 2008, l’immense majorité des Françaises et des Français voient leur horizon se fermer petit à petit, leur quotidien être enserré par les contraintes et les difficultés, le poids de leurs dépenses pré-engagées s’alourdir, leur pouvoir d’achat diminuer. Le déterminisme social et géographique ronge le pays. Les exemples se sont multipliés de responsables politiques n’étant pas au rendez-vous de leurs promesses, et restant sourds aux vécus des citoyens. Voilà le contexte dans lequel se fera ce choix.
Manifestations contre l’extrême-droite, l’exemple historique allemand
Cet hiver, 3 millions d’Allemands étaient descendus dans les rues pour défendre les valeurs constitutionnelles. Un sursaut démocratique qui a permis à la «majorité silencieuse» de briser l’omniprésence du parti d’extrême droite dans le débat politique.
À l’orée du premier tour des législatives, seules les forces de gauche et des écologistes sont à même de barrer la route à l’extrême droite. Portées par une dynamique citoyenne, elles sont en mesure, pour la première fois depuis plus de vingt ans, de répondre à l’urgence sociale, démocratique et climatique, et de lutter contre les discriminations.
L’extrême droite et ses passions tristes seront opposées dans la majorité des seconds tours des législatives au projet du Nouveau Front populaire. Dépasser la tétanie par les affects joyeux qu’il inspire est un enjeu crucial pour les jours à venir.
Face au risque de l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, de nombreux sympathisants de gauche se mobilisent pour la toute première fois, dans l’espoir de faire gagner le Nouveau Front populaire. Tractage, porte-à-porte, appels téléphoniques… : les moyens de s’engager sont à portée de main.
Partager la publication "Législatives : tout est encore possible"
Un collectif de maires de sensibilité diverses, emmené par Grégory Doucet (Lyon) et Cédric Van Styvendael (Villeurbanne), défend l’alliance des gauches dont le programme ambitieux s’inspire de politiques publiques testées au niveau local, porteuses de justice sociale et de transformation écologique.
Parmi les nombreuses publications quotidiennes dans les médias respectables, nous en avons sélectionné quelques unes que nous avons trouvées inspirantes sur trois thèmes importants à nos yeux. Pour lire l’intégralité des articles, cliquez sur les liens rouges.
Le camp présidentiel, placé derrière le Nouveau Front populaire et le Rassemblement national dans les sondages, s’attaque prioritairement à l’alliance des gauches, qu’elle met sur le même plan que l’extrême droite. Une stratégie plus que risquée.
Economie
Législatives : sur les services publics, un net clivage entre le Nouveau Front populaire et les autres partis
L’Insee bientôt en ordre de bataille pour un gouvernement d’extrême-droite
Aux portes du pouvoir, le Rassemblement national annonce des politiques publiques faisant le tri parmi les Français selon leurs origines géographiques. A partir de janvier 2025, l’Insee collectera le pays de naissance des parents des millions de personnes recensées chaque année, informations que les services statistiques d’Etat pourront injecter dans leurs données administratives. Inquiétant…
IMMIGRATION : LES CHIFFRES CLÉS POUR TOUT SAVOIR AVANT D’ALLER VOTER
Projection précédée de quelques chansons de Pascal Genneret et suivie d’un débat.
Le réalisateur Daniel Kupferstein s’est intéressé à la gestion de Béziers par Robert Ménard. Le fruit de son travail est présenté avec le documentaire « Béziers, l’envers du décor ».
Ce film est une vision de l’extrême droite au pouvoir. Bien que l’Agglomération de Béziers n’ait pas tous les pouvoirs étatiques, on ressent quelque chose d’assez semblable des mairies d’extrême droite, comme à Beaucaire. C’est une vision de ce qui pourrait se dégager comme les dénonciations publiques, le mépris, le rejet, la non-transparence. » Daniel Kupferstein livre un documentaire saisissant sur la gestion de la ville de Béziers par l’édile d’extrême droite Robert Ménard, dès son élection en 2014. Intitulé Béziers, l’envers du décor, le film sera projeté au Diagonal à Montpellier, le 7 décembre à 19h30.
Tout y passe. Chaque politique mise en place par Ménard est montrée sous son vrai jour. De sa gestion de la ville avec l’embellissement de l’hypercentre au détriment des quartiers périphériques au côté identitaire et catholique qu’il impulse tout en discriminant les musulmans, l’envers du décor fait froid dans le dos. « Les gens ne mesurent pas ce qui se joue. Il n’a pas hésité à remplacer le nom de la rue du 19 mars 1962, date de la fin de la guerre d’Algérie, par le nom d’un putschiste contre de Gaulle, au nom de l’Algérie française. C’est sa conception idéologique. » Est également révélé le contrôle global de Robert Ménard sur Béziers en n’hésitant pas à dénoncer publiquement ses opposants. « On prend des photos des gens qui se réunissent quand ils ne sont pas d’accord avec lui. Il y a quelque chose de l’ordre du flicage total », observe le réalisateur.
Le JDB, véritable outil de propagande
Tout au long du film, le réalisateur montre comment le Journal du Biterrois (JDB), gazette municipale de Robert Ménard, est utilisé comme un véritable outil de propagande dont l’édile se sert pour faire passer son idéologie. « Le JDB est aussi révélateur de l’extrême droite, on s’aperçoit que les photos des enfants sont des blonds or les jeunes Biterrois sont plutôt bruns. Ce sont des photos d’agence, qui donnent une idée du monde dans lequel Robert Ménard aimerait être, qui rejoint le grand remplacement, la défense de la chrétienté. » Un support dont la diffusion a été multipliée. « Quand il arrive, le JDB est tiré à 45 000 exemplaires. Aujourd’hui, en étant président de l’agglo, il est distribué à 75 000 exemplaires. Il inonde la ville et l’agglo gratuitement, payé par les contribuables. »
Un éclairage édifiant sur la gestion dangereuse d’une ville par l’extrême droite, aujourd’hui trop dédiabolisée.
L’appel à manifester contre l’extrême droite avait été lancé par les syndicats aubois il y a quelques jours. Ce samedi à Troyes, 250 personnes ont répondu présent.