À l’orée du premier tour des législatives, seules les forces de gauche et des écologistes sont à même de barrer la route à l’extrême droite. Portées par une dynamique citoyenne, elles sont en mesure, pour la première fois depuis plus de vingt ans, de répondre à l’urgence sociale, démocratique et climatique, et de lutter contre les discriminations.
L’extrême droite et ses passions tristes seront opposées dans la majorité des seconds tours des législatives au projet du Nouveau Front populaire. Dépasser la tétanie par les affects joyeux qu’il inspire est un enjeu crucial pour les jours à venir.
Face au risque de l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, de nombreux sympathisants de gauche se mobilisent pour la toute première fois, dans l’espoir de faire gagner le Nouveau Front populaire. Tractage, porte-à-porte, appels téléphoniques… : les moyens de s’engager sont à portée de main.
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Un collectif de maires de sensibilité diverses, emmené par Grégory Doucet (Lyon) et Cédric Van Styvendael (Villeurbanne), défend l’alliance des gauches dont le programme ambitieux s’inspire de politiques publiques testées au niveau local, porteuses de justice sociale et de transformation écologique.
Parmi les nombreuses publications quotidiennes dans les médias respectables, nous en avons sélectionné quelques unes que nous avons trouvées inspirantes sur trois thèmes importants à nos yeux. Pour lire l’intégralité des articles, cliquez sur les liens rouges.
Le camp présidentiel, placé derrière le Nouveau Front populaire et le Rassemblement national dans les sondages, s’attaque prioritairement à l’alliance des gauches, qu’elle met sur le même plan que l’extrême droite. Une stratégie plus que risquée.
Economie
Législatives : sur les services publics, un net clivage entre le Nouveau Front populaire et les autres partis
L’Insee bientôt en ordre de bataille pour un gouvernement d’extrême-droite
Aux portes du pouvoir, le Rassemblement national annonce des politiques publiques faisant le tri parmi les Français selon leurs origines géographiques. A partir de janvier 2025, l’Insee collectera le pays de naissance des parents des millions de personnes recensées chaque année, informations que les services statistiques d’Etat pourront injecter dans leurs données administratives. Inquiétant…
IMMIGRATION : LES CHIFFRES CLÉS POUR TOUT SAVOIR AVANT D’ALLER VOTER
Projection précédée de quelques chansons de Pascal Genneret et suivie d’un débat.
Le réalisateur Daniel Kupferstein s’est intéressé à la gestion de Béziers par Robert Ménard. Le fruit de son travail est présenté avec le documentaire « Béziers, l’envers du décor ».
Ce film est une vision de l’extrême droite au pouvoir. Bien que l’Agglomération de Béziers n’ait pas tous les pouvoirs étatiques, on ressent quelque chose d’assez semblable des mairies d’extrême droite, comme à Beaucaire. C’est une vision de ce qui pourrait se dégager comme les dénonciations publiques, le mépris, le rejet, la non-transparence. » Daniel Kupferstein livre un documentaire saisissant sur la gestion de la ville de Béziers par l’édile d’extrême droite Robert Ménard, dès son élection en 2014. Intitulé Béziers, l’envers du décor, le film sera projeté au Diagonal à Montpellier, le 7 décembre à 19h30.
Tout y passe. Chaque politique mise en place par Ménard est montrée sous son vrai jour. De sa gestion de la ville avec l’embellissement de l’hypercentre au détriment des quartiers périphériques au côté identitaire et catholique qu’il impulse tout en discriminant les musulmans, l’envers du décor fait froid dans le dos. « Les gens ne mesurent pas ce qui se joue. Il n’a pas hésité à remplacer le nom de la rue du 19 mars 1962, date de la fin de la guerre d’Algérie, par le nom d’un putschiste contre de Gaulle, au nom de l’Algérie française. C’est sa conception idéologique. » Est également révélé le contrôle global de Robert Ménard sur Béziers en n’hésitant pas à dénoncer publiquement ses opposants. « On prend des photos des gens qui se réunissent quand ils ne sont pas d’accord avec lui. Il y a quelque chose de l’ordre du flicage total », observe le réalisateur.
Le JDB, véritable outil de propagande
Tout au long du film, le réalisateur montre comment le Journal du Biterrois (JDB), gazette municipale de Robert Ménard, est utilisé comme un véritable outil de propagande dont l’édile se sert pour faire passer son idéologie. « Le JDB est aussi révélateur de l’extrême droite, on s’aperçoit que les photos des enfants sont des blonds or les jeunes Biterrois sont plutôt bruns. Ce sont des photos d’agence, qui donnent une idée du monde dans lequel Robert Ménard aimerait être, qui rejoint le grand remplacement, la défense de la chrétienté. » Un support dont la diffusion a été multipliée. « Quand il arrive, le JDB est tiré à 45 000 exemplaires. Aujourd’hui, en étant président de l’agglo, il est distribué à 75 000 exemplaires. Il inonde la ville et l’agglo gratuitement, payé par les contribuables. »
Un éclairage édifiant sur la gestion dangereuse d’une ville par l’extrême droite, aujourd’hui trop dédiabolisée.
L’appel à manifester contre l’extrême droite avait été lancé par les syndicats aubois il y a quelques jours. Ce samedi à Troyes, 250 personnes ont répondu présent.