Semaine du 10 au 14 novembre

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Les frappes ont duré près de neuf heures et mobilisé un grand nombre de drones d’attaque kamikazes ainsi que des missiles de croisière.
Des frappes russes sur la capitale ukrainienne ont fait au moins 16 morts dans la nuit de lundi à mardi, a annoncé le chef de l’administration militaire de Kyiv. Il s’agit de l’une des attaques au bilan le plus lourd depuis le début de la guerre en Ukraine : Kyiv a été visé par 175 drones, plus de 14 missiles de croisière et au moins deux missiles balistiques, selon Timour Tkatchenko. «Nous avons affaire à un ennemi sans foi ni loi.» Les recherches sont toujours en cours pour retrouver des victimes potentielles dans les décombres.
Partager la publication "Guerre en Ukraine : au moins 16 morts à Kyiv après l’une des attaques russes les plus meurtrières sur la capitale"

Ce mardi 3 juin, l’armée israélienne a de nouveau tiré sur la foule en quête de nourriture, près d’un centre d’aide humanitaire dans le sud du territoire palestinien. La Défense civile de Gaza a annoncé la mort d’au moins 27 personnes.
La prise en main de l’aide par une fondation opaque, après deux mois de blocus par Israël, est accusée d’attiser la violence dans ce territoire miné par la faim.
Un « piège mortel ». C’est par cette formule que Philippe Lazzarini, le chef de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), a décrit dimanche 1er juin la distribution d’aide humanitaire dans la bande de Gaza. A plusieurs reprises depuis le 27 mai, des heurts violents ont éclaté en marge de distribution de colis de nourriture dans l’enclave palestinienne, dans laquelle quasiment aucun camion d’aide n’avait pu pénétrer depuis le blocus imposé par Israël le 2 mars dernier.
Partager la publication "Gaza: 27 morts dans des tirs israéliens près d’un centre d’aide, l’ONU dénonce un «crime de guerre»"
L’ONU fait état de 47 blessés lors de la distribution à Rafah, le bureau de presse du gouvernement palestinien évoque trois morts.
Un haut responsable de l’ONU a dénoncé mercredi comme « une distraction » indigne le nouveau système de distribution d’aide mis en place par Israël dans la bande de Gaza, au 600e jour de la guerre entre Israël et le Hamas, après une distribution chaotique ayant fait au moins trois morts et 47 blessés la veille.
Des soldats israéliens « ont effectué des tirs de sommation en l’air » mardi, « dans la zone à l’extérieur » d’un nouveau centre géré par une ONG, « en aucun cas vers les gens », assure un porte-parole.
L’armée israélienne a démenti, mercredi 28 mai, avoir ouvert le feu sur la foule la veille en marge d’une distribution d’aide humanitaire à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, la première assurée par une nouvelle fondation controversée. Les soldats israéliens ont été mis en cause par un responsable de l’ONU qui a fait état de nombreux blessés par balles.
Israël intensifie son offensive dans la bande de Gaza, un territoire dévasté et affamé, malgré les pressions internationales croissantes pour faire taire les armes. Alexandre Chatillon, directeur de l’ONG Super-Novae, était sur le plateau de France 24 pour évoquer la situation à Gaza et les conditions de travail des humanitaires dans ce territoire. Après s’être rendu dans l’enclave palestinienne plusieurs fois, il a récemment été refoulé par les autorités israéliennes.
« En l’espace de 72 heures ce week-end, les images de deux attaques effroyables ont une nouvelle fois illustré les conséquences inhumaines de cette guerre impitoyable menée contre les enfants dans la bande de Gaza.
Vendredi, nous avons vu les images des corps calcinés et démembrés des enfants de la famille al-Najjar, retirés des décombres de leur maison à Khan Younès. Sur les dix frères et sœurs âgés de moins de 12 ans, un seul aura survécu, grièvement blessé.
La guerre se poursuit à Gaza avec des bombardements quotidiens. L’aide humanitaire recommence à entrer au compte-gouttes et en quantité largement insuffisante pour nourrir une population affamée et qui manque de tout à cause blocus israélien. Cette escalade militaire et les souffrances des 2,4 millions de civils dans la bande de Gaza nourrissent une indignation internationale croissante, y compris parmi les plus fidèles alliés d’Israël. En France, 300 écrivains ont signé ce 26 mai une tribune, publiée dans le journal Libération, dans laquelle ils réclament des sanctions contre Israël et un cessez-le-feu immédiat pour mettre un terme sans délai au génocide à Gaza. Entretien avec l’un des signataires de la tribune, l’écrivain franco-libano-palestinien Jadd Hilal, auteur de « Le caprice de vivre », éditions Elyzad.
À Paris, comme dans treize villes européenne était organisée une manifestation d’Israéliens réclamant l’interruption de la guerre à Gaza. L’historien et ex-ambassadeur Elie Barnavi a pris part à la mobilisation, dénonçant une « folie ». « Nous avons la responsabilité de mettre fin à ce génocide », a souligné sur France 24 l’une des organisatrices du rassemblement.
Quelque 380 écrivains du Royaume-Uni et d’Irlande, dont Zadie Smith, Ian McEwan et Irvine Welsh, ont appelé à utiliser les « mots justes » et à qualifier de « génocide » la guerre menée par Israël dans la bande de Gaza. Une lettre similaire a été publiée mardi par quelque 300 écrivains francophones, dont les prix Nobel de littérature Annie Ernaux et Jean-Marie Gustave Le Clézio.
Dénoncer un massacre en cours en Palestine, proposer des espaces académiques d’analyse et de discussion critique de la politique menée par l’État israélien a valu à nombre d’enseignants et de chercheurs français des sanctions disciplinaires ou des poursuites judiciaires pour « apologie du terrorisme ». Florilège.
Inscrit comme lobby officiel du gouvernement israélien auprès de l’Assemblée nationale, Elnet s’inspire des réseaux américains pro Netanyahu pour influencer les journalistes et les politiques français. Méconnu du public, il développe une stratégie médiatique de plus en plus agressive en offrant des éléments de langage clé en main, visant à taire toute critique de l’extrême droite au pouvoir à Jérusalem, avec le soutien de nombreuses personnalités très conciliantes avec les massacres en cours à Gaza. Décryptage.
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Ce dimanche 25 mai, la Russie a mené une nouvelle offensive aérienne importante sur l’Ukraine. En effet, 12 morts sont déjà recensés avant un dernier échange de prisonniers entre la Russie et l’Ukraine. De son côté, Kiev a lancé une attaque de drone sur la capitale russe.
Dans la ville de Markhalivka, en Ukraine, ce sont la sidération et le désarroi qui règnent. La ville, située au sud de Kiev, a été ravagée par une bombe russe. Un habitant qui a perdu son meilleur ami dans l’explosion ajoute : “C’est difficile d’expliquer ce que je ressens. J’ai de la peine, j’ai perdu mon meilleur ami. Il n’aurait pas dû mourir.”
Dans les Cartes en mouvement, Delphine Papin, journaliste au service cartographie du Monde, nous raconte le front de la guerre en Ukraine… du côté russe. Un front qui rappelle tragiquement celui de 14-18 : guerre de position, assauts meurtriers, et soldats blessés en masse.
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Au moins 33 personnes ont été tuées dans un bombardement israélien lundi à l’aube sur une école du quartier d’Aldaraj, dans la ville de Gaza, a rapporté la Défense civile palestinienne, qui fait également état de 19 morts dans une frappe sur une maison.
Malgré les pressions internationales croissantes, Israël intensifie encore son offensive dans la bande de Gaza. Au moins 52 personnes ont été tuées lundi 26 mai par des bombardements israéliens à Gaza, selon la Défense civile palestinienne, dont 33 dans une école abritant des déplacés, où l’armée israélienne a dit avoir visé des « terroristes de premier plan ».
Comment survit-on à Gaza ? À l’occasion de la Journée spéciale “Israéliens et Palestiniens face à la guerre”, France Inter donne la parole à Youssef, un habitant de l’enclave. Israël interdit aux journalistes d’entrer dans Gaza, alors c’est à distance, avec un téléphone, qu’il raconte sa journée.
« Nous sommes dévastés par la mort de deux chers collègues, Ibrahim Eid et Ahmad Abu Hilal. » Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a annoncé, dimanche 25 mai, la mort de deux de ses collaborateurs lors d’une frappe sur leur domicile à Khan Younès, dans la bande de Gaza. « Aujourd’hui, encore une fois, nous réitérons notre appel urgent au respect et à la protection des civils à Gaza ».
Depuis les attaques du 7 octobre 2023, les destructions de maisons et les expulsions de Palestiniens se multiplient dans les quartiers arabes de Jérusalem-Est, occupée depuis 1967 et annexée en 1981. Reportage auprès d’une famille palestinienne dont la maison va être détruite dans les jours à venir.
Jean-Pierre Filiu, professeur des universités en histoire du Moyen-Orient à Sciences Po, est l’auteur de « Un historien à Gaza » aux éditions Les Arènes, dans lequel il relate son séjour dans la bande de Gaza à la fin de l’année 2024.
Depuis le 7 octobre, on trouve en Israël des dizaines de milliers de photographies affichées sur les murs. Il est impossible d’échapper à ces visages : ceux des victimes du massacre. Les mêmes images sont diffusées de manière répétitive dans les médias. Pourtant, ces médias semblent souffrir d’un angle mort : celui des victimes civiles de l’autre camp, qui restent invisibles.
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Une enseignante suspendue pour une minute de silence pour Gaza : un geste humanitaire ou une faute professionnelle ? Les syndicats s’insurgent, le rectorat reste ferme. Que révèle cette affaire sur l’école ?
Voir aussi la réaction de Pascal
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Le Premier ministre a été entendu pendant plus de cinq heures par la commission d’enquête parlementaire sur les violences scolaires.
Au lendemain de la longue audition de François Bayrou par la commission d’enquête parlementaire sur l’affaire Bétharram, les réactions sont partagées. Selon le député insoumis Paul Vannier, corapporteur de la commission, cette audition sous serment « permet de constater » que le Premier ministre « a menti avant », devant « l’Assemblée nationale », car il a reconnu « enfin être informé ».
Entendu mercredi à l’Assemblée nationale dans le cadre de l’affaire Bétharram, un établissement catholique béarnais accusé d’avoir été le théâtre de violences, y compris d’agressions sexuelles, sur des élèves, François Bayrou a considéré que son audition avait pour but de le « coincer » pour l' »obliger à démissionner ».
Au cours de son audition, mercredi 14 mai, le premier ministre a caricaturé la commission d’enquête en « tribunal » et ses membres en juges. Une posture indigne alors que les victimes de violences sexuelles, elles, réclament des politiques publiques concrètes, des moyens et des réparations.
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Stade ultime de l’instrumentalisation de la lutte contre l’antisémitisme, la conférence de Jérusalem, réunie le 27 mars 2025, a scellé le pacte entre Israël et l’extrême droite européenne et américaine. Elle a également offert au président du Rassemblement national, Jordan Bardella, l’occasion de s’affirmer sur la scène internationale. Reportage.
La Société du Croissant-Rouge palestinien est dévastée par le meurtre de huit de ses médecins à Rafah. Ils ont été pris pour cible par les forces d’occupation israéliennes alors qu’ils accomplissaient leur devoir humanitaire en se rendant dans la zone de Hashashin à Rafah pour prodiguer les premiers soins à un certain nombre de personnes blessées par les bombardements israéliens dans la région. Un neuvième médecin est toujours porté disparu. Le Croissant-Rouge palestinien a également retrouvé les corps de six membres de la défense civile et d’un membre du personnel de l’ONU dans la même zone.
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Privations de soins, évacuations forcées aux conséquences fatales, destruction de structures médicales. Les forces armées israéliennes ont causé des décès de patients palestiniens et des souffrances évitables quand elles ont occupé des hôpitaux dans la bande de Gaza lors des hostilités qui se poursuivent, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui ; ces actes ont constitué des crimes de guerre.
« Le bilan de l’agression israélienne atteint 50 021 martyrs et 113 274 blessés depuis le 7 octobre 2023 », a indiqué dans un communiqué le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza ce dimanche 23 mars. Des statistiques jugées fiables par les Nations unies.
L’armée israélienne multiplie les raids dans les camps de réfugiés palestiniens et ceux-ci s’accompagnent souvent de destructions de maisons et de déplacements forcés de population. La présence de journalistes semble gêner l’État hébreu Arrestations, détentions, matériel détruit, interdiction de se déplacer, notamment à Jérusalem. On savait le quotidien des reporters et des photographes très dangereux à Gaza, mais il l’est aussi en Cisjordanie occupée.
En Israël, le bras de fer entre l’exécutif et le judiciaire se poursuit. Après le limogeage du chef des renseignements intérieurs, un Conseil des ministres spécial s’est réuni dimanche 23 mars pour engager un processus de destitution de la conseillère juridique du gouvernement qui est également la procureure générale. Ce faisant, beaucoup accusent Benyamin Netanyahou de conflit d’intérêts, car le Premier ministre est visé par une procédure pour corruption.
Une conférence internationale sur la lutte contre l’antisémitisme se déroulera fin mars à Jérusalem. Pour la première fois, des dirigeants et eurodéputés d’extrême droite européens sont invités à y prendre la parole. Une présence condamnée par de nombreux spécialistes de la question qui ont choisi de ne pas y participer.
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La colonisation est « une négation systématisée de l’autre, une décision forcenée de lui refuser tout attribut d’humanité » écrivait Frantz Fanon dont les travaux ont permis de mesurer les conséquences psychologiques de la colonisation, tant sur le colonisé que sur le colon. C’est ce double regard que propose la psychiatre palestinienne Samah Jabr : sur les victimes, mais aussi sur les bourreaux.
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La reprise des combats dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) suscite une vive inquiétude quant à la sécurité des populations civiles. Des milliers de personnes fuient la région, notamment la ville de Goma, théâtre d’intenses affrontements. Nous appelons à une protection urgente des populations civiles et un accès humanitaire sans entrave.
Après plusieurs jours d’affrontements, le calme précaire règne à Goma, grande ville de l’est de la République démocratique du Congo. Le président a promis une « riposte vigoureuse » contre les rebelles du M23, qui contrôlent, avec leurs soutiens rwandais, largement la ville. Un sommet extraordinaire doit s’ouvrir à Harare, au Zimbabwe, sur la situation dans l’est de la RD Congo.
Dans l’est de la République démocratique du Congo, à Goma, les hôpitaux font état de plus de 1 000 blessés civils dans les combats des derniers jours entre le M23 soutenu par le Rwanda et l’armée congolaise et ses alliés. La plupart de ces derniers ont des blessures par balles et éclats d’obus, submergeant les hôpitaux de la capitale provinciale.
« Plus de 1000 blessés en six jours à Goma, les hôpitaux sont débordés », titre Actualité.cd, qui précise que la majorité des victimes sont des « civils touchés par des tirs de balles et des explosions d’artillerie lourde ». Le site d’information congolais a interrogé Bruno Lemarquis, le coordonnateur des Nations unies en RDC, selon lequel « le manque de médicaments, d’équipements et de personnel soignant met en péril la prise en charge des blessés et augmente le risque de pertes humaines ». « Les infrastructures médicales de Goma », poursuit Actualité.cd, « infrastructures déjà fragilisées par des années de conflit, peinent à absorber l’afflux de patients.
En République démocratique du Congo, les membres du groupe M23 soutenus par le Rwanda ont pris le contrôle de nombreux quartiers de Goma cette semaine. Face à cette situation jugée préoccupante, la Communauté de développement de l’Afrique australe se réunit ce vendredi 31 janvier, à Harare au Zimbabwe. Ces affrontements s’accompagnent d’une guerre informationnelle sur les réseaux sociaux. Les infox se multiplient notamment à propos de l’implication de puissances étrangères dans le conflit.
Alors que la situation sécuritaire se dégrade à Goma, que des journalistes ne sont plus en mesure d’y travailler, que les médias sont contraints au silence et les populations n’ont plus un accès stable au réseau internet et à l’électricité, Reporters sans frontières (RSF) alerte la communauté internationale et appelle les parties au conflit à respecter et protéger le droit à l’information.
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Le nombre probable de tués par blessures dans le territoire palestinien est de 64 260 morts entre octobre 2023 et juin 2024, estime l’étude. Ce bilan n’inclut pas les décès indirects, tels que ceux dus au manque de soins ou de nourriture, ni les milliers de disparus.
Quel bilan humain dans la bande de Gaza, plus d’un an après le début de la guerre entre Israël et le Hamas ? Une étude publiée dans la prestigieuse revue médicale britannique The Lancet, vendredi 10 janvier, estime que le nombre de morts dans l’enclave palestinienne, au cours des neuf premiers mois du conflit, est supérieur d’environ 40% à celui enregistré par le ministère de la Santé du territoire palestinien, dirigé par le Hamas.
CHIFFRES CLÉS
à Gaza depuis le 7 octobre 2023 :
46 006 palestinien·nes tué·es par Israël
dont 17 000 enfants, dont 800 nourissons de moins de 1 an
10 000 personnes coincé·es sous les décombres
109 378 blessé·es
1,9 million de déplacé·es
Jeudi 9 janvier 2025
Aujourd’hui, 70 camions chargés de matériel médical, de médicaments et de fioul sont entrés dans la bande de Gaza et ont été livrés directement à l’hôpital de campagne jordanien. Celui-ci est géré par le gouvernement jordanien, mais plusieurs autres ont été installés, avec l’autorisation d’Israël, par des ONG internationales : Médecins sans frontières, Médecins du monde, International Medical Corps, l’hôpital britannique… D’autres points médicaux sont gérés par des ONG plus petites. Tous ces établissements sont des structures provisoires abritées sous des tentes, prévues pour les terrains de guerre et les catastrophes naturelles. C’est la preuve que les Israéliens peuvent très bien faire passer de l’aide humanitaire s’ils le veulent, sans qu’elle ne soit pillée ni détournée.
« Avec l’élection de Trump, qu’allons-nous devenir ? Est-ce que les Israéliens vont faire la même chose en Cisjordanie que ce qu’ils font à Gaza ? » Dernier jour du voyage de la Via Campesina en Palestine.
Jour 1: Entrer en Palestine
Jour 2: Ramallah
Jour 3: Naplouse et Qsra
Jour 4: Vallée du Jourdain
Jour 5: Ramallah
Jour 6: Jérusalem
Jour7: Bethléem
Jour 8: Hébron
Jour 9 : Ramallah
Partager la publication "Guerre dans la bande de Gaza : le nombre de morts est sous-estimé de 40%, selon une étude publiée dans « The Lancet »"

Le responsable pédiatrique d’un hôpital de la bande Gaza, territoire palestinien ravagé par plus d’un an de guerre avec Israël, a annoncé que trois bébés de moins d’un mois étaient morts en 48 heures cette semaine à cause du froid. « Le cas le plus récent est celui d’une petite fille innocente de trois semaines amenée aux urgences avec une baisse importante de température corporelle, qui a entraîné sa mort », a déclaré mercredi à l’AFP le Dr Ahmed el-Farra.
J’ai rencontré Mona il y a quinze jours par hasard sur Instagram, et je lui ai demandé, comme je continue de le faire autour de la Méditerranée et ailleurs, si elle souhaitait confier une histoire vraie au monde, que je pourrais travailler avec elle et ensuite relayer auprès du public français (l’histoire sera aussi sur les réseaux en anglais et en arabe). Voilà le texte auquel nous avons abouti.
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Une course contre la montre est engagée à Mayotte dévastée samedi par un cyclone meurtrier. Le bilan du drame est pour l’heure impossible à définir et restera probablement incertain. Environ 100 000 personnes vivent de manière irrégulière à Mayotte – sur 320 000 habitants – dans des cases en tôle, qui n’ont pas résisté aux vents de plus de 220 km/h. Les sans-papiers n’ont pas voulu rejoindre les hébergements d’urgence, de peur d’être interpellés et expulsés dans leur pays d’origine.
Ravagé ce week-end par le cyclone Chido, l’archipel de Mayotte panse ses plaies. Les autorités redoutent un bilan de « plusieurs centaines de morts », peut-être « quelques milliers ». Une course contre la montre est engagée pour venir en aide aux sinistrés.
Le cyclone Chido, classé en catégorie 4 sur l’échelle Saffir Simpson (qui jauge l’intensité des tempêtes tropicales de 1 à 5), a ravagé les îles de Mayotte samedi. À cette heure-ci, les autorités font état de 20 morts – un bilan provisoire qui pourrait rapidement grimper à plusieurs centaines de victimes.
Après le passage de la tempête sur le département français samedi 14 décembre, «Libération» dresse une liste d’associations œuvrant pour aider les Mahorais, afin d’éviter les arnaques qui pullulent sur Internet lors de telles catastrophes.
Qui aurait pu prévoir que François Bayrou dés le premier événement imprévu dise la plus grosse connerie de sa vie ? Personne ne peut parler de violence inattendue d’un cyclone désigné comme tel le 9 décembre dernier.
Partager la publication "Cyclone à Mayotte : sur l’île où un habitant sur trois est un migrant, « tous les bidonvilles sont couchés »"

Selon le ministre de la Santé libanais, 790 femmes et 316 enfants figurent parmi les victimes. Il assure que « le bilan pourrait être plus élevé ».
La guerre entre le Hezbollah et Israël a fait au moins 4 047 morts, pour la plupart depuis l’escalade mi-septembre, a annoncé mercredi 4 décembre le ministre de la Santé libanais, lors d’une conférence de presse. Au moins 16 638 personnes ont été blessées, selon les déclarations de Firass Abiad, une semaine après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu.
La Syrie voit le feu de la révolte reprendre à Idlib. Et il en sera ainsi tant que la question démocratique posée par les révolutionnaires de 2011 ne sera pas résolue. Et qui le restera sans la fin des conflits qui ébranlent tout le Proche-Orient.
Lois et décrets ministériels s’accumulent à grande vitesse contre les Palestiniens. Comme dans tout système d’apartheid, il existe très officiellement des lois pour eux et d’autres pour les Israéliens. Mais ces décisions s’étendent désormais aux Juifs israéliens. Celles et ceux qui s’opposent aux massacres et à la guerre peuvent être accusés de trahison. Sont visés des journalistes et des journaux comme Haaretz, des réalisateurs, des dirigeants d’ONG, des militants pacifistes…
Partager la publication "Guerre au Proche-Orient : la guerre entre Israël et le Hezbollah a fait plus de 4 000 morts au Liban, selon Beyrouth"

Un nombre record de 281 travailleurs humanitaires ont été tués dans le monde cette année, a alerté l’ONU vendredi, appelant à poursuivre les responsables. Pour expliquer ce chiffre, Jean-François Corty, président de Médecins du Monde, pointe en premier lieu l’affaiblissement du droit international et l’impunité dont bénéficient certains chefs de guerre ou d’État.
Partager la publication "Record d’humanitaires tués : « L’impunité est au cœur de la problématique »"

En France, seules 2% des victimes de violences sexuelles portent plainte. Quand elles le font, c’est un véritable parcours du combattant. Arrivées jusqu’au procès, les questions et remarques sexistes traumatisent de nouveau certaines victimes.
« Madame fait du tort aux vraies victimes ! » Dans la salle d’audience du Tribunal de Paris, la phrase cinglante fait l’effet d’une gifle à Lizzie. Le visage noyé de larmes, elle se contente de baisser la tête. « Regardez-moi ces larmes de crocodile ! », renchérit l’une des deux avocates de la défense, qui pilonnent durant plusieurs heures l’Américaine de 30 ans. « Vénale », « menteuse » et « manipulatrice », Lizzie encaisse les coups.
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