18 décembre: Journée internationale des migrants



Migrants tués à Loon-Plage : « Les habitants du camp sont terrorisés »


Samedi après-midi, un homme de 22 ans a abattu cinq personnes, dont deux migrants tués à proximité de Loon-Plage, dans le nord de la France, non loin de Calais. Les motifs du tueur sont encore inconnus et devront être définis par l’enquête. Mais les habitants du campement sont encore traumatisés par ces événements. « Beaucoup de personnes ont assisté à la scène », a raconté Salomé, coordinatrice d’Utopia 56 à InfoMigrants.



« On n’a rien pour se laver » : dans le nord de la France, l’impossible accès à l’hygiène pour les femmes migrantes


Pour les exilées du campement de Loon-Plage, prendre une douche ou tout simplement aller aux toilettes en toute sécurité est mission impossible : aucune structure d’hygiène ne leur est réservée sur le lieu de vie. Pour leur permettre de « retrouver leur dignité » mais aussi pour passer un bon moment loin de leur difficile quotidien, l’association Refugee Women’s Centre leur propose de se rendre dans les douches d’un stade de Dunkerque.

Né-e-s ici ou venu-e-s d’ailleurs, l’égalité des droits, c’est pour toutes et tous !



Nous ne voulons pas d’une société raciste. Nous voulons pour nos voisin-e-s, collègues de bureau, d’atelier, nos camarades d’amphi, pour notre médecin, notre boulanger-e, pour la copine ou le copain de classe de nos filles, de nos garçons… une réelle égalité des droits.

Nous vivons ensemble, et ne concevons pas la société autrement que dans le respect de ce qui nous lie. La fraternité est aux côtés de la liberté et de l’égalité sur le fronton de nos édifices publics. Ces grands principes doivent se traduire par l’accès effectif à tous les droits, pour toutes et tous ; par l’accueil et la valorisation de la diversité qui fait la richesse de notre pays, de tout pays ; par le développement des solidarités pour et avec celles et ceux qui en ont besoin.

Travailleuses et travailleurs étrangers, personnes exilées, étudiantes et étudiants internationaux… qu’ils et elles soient arrivés hier ou il y a 20 ans, toutes et tous se retrouvent la cible de politiques migratoires qui voient en l’étranger un criminel en puissance, un « indésirable ».

La loi immigration de janvier 2024 et le Pacte Asile & Immigration de l’Union européenne ont encore radicalisé des politiques répressives et brutales, généralisant la maltraitance administrative. Les politiques publiques sont aujourd’hui dévoyées et utilisées comme des outils pour surveiller, arrêter, enfermer, expulser… C’est sur cette toile de fond que prospèrent au quotidien la xénophobie, la stigmatisation et les discriminations.

Les mers ramènent sur nos côtes les corps de celles et ceux que le choix politique d’une « Europe forteresse » a condamné-e-s ; des exilé-e-s venu-e-s chercher la protection à laquelle elles et ils ont droit sont renvoyé-e-s vers d’atroces destins dans des pays qui violent les droits fondamentaux autant que le droit international ; des enfants et des adolescents sont abandonnés par les institutions qui devraient les protéger ; des personnes qui travaillent, étudient, vivent avec nous sont harcelées et traitées comme des délinquantes faute de recevoir les documents qui légaliseraient et pérenniseraient leur séjour ; des résident-e-s de longue date rencontrent des difficultés indues pour la prolongation de leur titre de séjour, et se retrouvent de ce fait plongé-e-s dans une dramatique spirale, perdant leur travail, leur logement, leurs droits sociaux et leur couverture médicale.

L’extrême droite développe le fantasme d’une population « étrangère » présentée comme trop nombreuse et « inassimilable ». Elle attise auprès de la population le rejet des « étrangers » qui — selon elle — seraient la cause de tous les maux socio-économiques endurés par la société. En écho, le gouvernement instrumentalise cette peur de l’autre et prépare une énième loi toujours plus répressive qui pourrait s’affranchir, cette fois, du cadre de l’Etat de droit. Cette surenchère, contraire à nos valeurs d’humanité et de solidarité à la base de notre pacte social, abîme profondément nos sociétés.

Il faut réagir ! Nous sommes déjà nombreuses et nombreux à le faire au quotidien, en dépit des menaces qui pèsent sur nos militant-e-s syndicaux et associatifs qui s’engagent auprès de celles et ceux qui sont privé-e-s de leurs droits et de leur dignité pour une couleur de peau, une religion ou le simple fait d’être né-e ailleurs.
Des millions de citoyennes et de citoyens pensent comme nous et sont prêts à faire retentir la puissante voix de la solidarité !


Un appel à l’initiative de la LDH (Ligue des droits de l’Homme), Amnesty International France, Attac France, Centre de recherche et d’information pour le développement (Crid), La Cimade, Confédération générale du travail (CGT), Emmaüs France, Fédération syndicale unitaire (FSU), Femmes Egalité, Groupe accueil et solidarité (Gas), Intercollectif de sans-papiers, Médecins du monde, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Oxfam France, SOS Racisme, Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat de la magistrature (SM), Union syndicale Solidaires, Utopia 56.

Autres signataires : Accueil fraternel en Loire et Sillon (AFLS), Accueil réfugiés Bruz (ARB), Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT-France), Action culture entreprises Rennes, AIDES Vaucluse, Amoureux au ban public, Anafé, L’Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (L’Acort), Association d’accueil des demandeurs d’asile de Mulhouse, Association démocratique des Tunisiens en France (ADTF), Association France Palestine Solidarité de Clermont-Ferrand (AFPS Clermont-Ferrand), Association France Palestine Solidarité Rouen (AFPS Rouen), Association France Palestine Solidarité Saint-Brieuc (AFPS Saint-Brieuc), Association Kolone, Association Maison SESAME, Association nationale des villes et territoires accueillants (Anvita), Association Primo Levi, Association pour la reconnaissance et la défense des droits des émigrés en Bocage (ARDDIB), Association de Ressource Sociale (ARES), Association de soutien aux Amoureux au ban public de Lyon (ABP Lyon), Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), ATD Quart Monde, Ateliers du Bocage, CCFD-Terre Solidaire, Charente Palestine Solidarité, La Cimade Aube, La Cloche, Collectif 50 pour les droits des étrangers, Collectif antiraciste de la région Elbeuvienne (CARE), Collectif Chabatz d’entrar, Collectif Galois, Collectif des étudiant.e.s en exil et leurs amis-e-s, Collectif national pour les droits des Femmes (CNDF), Collectif réfugiés du Vaucluse, Collectif pour le respect des droits des étrangers – Solidarité Migrants – Pau Béarn, Collectif saint-lois d’aide aux migrants (CSLAM), Collectif Villejuif ville d’accueil, Comité pour l’abolition des dettes illégitimes (CADTM France), Comité d’amis Emmaüs Le Puy 43, Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), Comité de suivi du symposium sur les Sénégalais de l’extérieur (CSSSE), Coordination française pour le lobby européen des Femmes (CLEF), Coordination nationale Pas sans Nous, Dom’Asile, Elena-France, Emmaüs France, Emmaüs Europe, Emmaüs Synergie, Emmaüs 100 pour 1, Emmaüs Angoulême, Emmaüs Cholet, Emmaüs Lyon, Fédération syndicale unitaire de l’Aveyron (FSU12), Fédération syndicale unitaire 47 (FSU47), Fédération des Tunisiens citoyens des deux rives (FTCR), Femmes solidaires de Charente (FS Charente), Fondation Armée du Salut, Fondation Copernic, Français langue d’accueil (FLA), France Amérique latine (FAL), France Amérique Latine 33, Genre et altermondialisme, Groupe d’information et de soutien des immigré-es (Gisti), Groupement Education sans Frontières (GREF), Humanity Diaspo, Ligue des droits de l’enfant (LDE) Belgique, Ligue de l’Enseignement, Limbo Association, Madera, Maison de l’hospitalité MartiguesMaison internationale de Rennes (MIR), Mrap Vaucluse, Les Midis du MIE, Migrants Solidarité Choletaise (Misolcho), Pantin Solidaire, #Nous Toutes, PLACE Network, Le Planning familial, Réseau d’actions contre l’antisémitisme et tous les racismes (RAAR), Réseau éducation sans frontières (RESF), RESF 11, RESF 63, Réseau des associations pour le développement du Bassin du fleuve Sénégal (RADBFS), Réseau Féministe « Ruptures » (RFR), Réseau hospitalier Vaucluse (RH84), Réseau université sans frontière 13 (RESF 13), Roya citoyenne, Solidaires 34, Soutien Migrants Redon, Tabitha Solidarité, Terre de Milpa, Tero Loko – Cultivons l’accueil, Tous Migrants, Transmettre un Horizon à Tous (Thot), Saint-Michel en Commun / Alternative citoyenne, SOS Famille Emmaüs Pontarlier, Uguta Toosa, Unir Universités & Réfugié-e-s, Vigilance et initiatives syndicales antifachistes (Visa), 100 pour un toit Quimper.

Autres informations à venir

Troyes: journée d’action du samedi 16 décembre


HALTE AUX MASSACRES À GAZA ET EN CISJORDANIE !

CESSEZ-LE-FEU TOTAL ET PERMANENT, PROTECTION DU PEUPLE PALESTINIEN !

Après 71 jours de bombardements qui ont visé l’ensemble de la population de la Bande de Gaza et qui ont détruit plus de la moitié de ses bâtiments et de ses infrastructures, après 71 jours de siège inhumain qui a privé la population d’eau, de nourriture et de médicaments et malgrés la trêve fragile du 23 novembre , les bombardement sont toujours en cour.

Malgré tout, rester silencieux face à l’horreur, n’est pas une option ! C’est pourquoi nous continuons et continuerons, accompagné de millions de manifestants dans le monde, à nous mobiliser afin de dénoncer les fausses promesses des gouvernements ainsi que d’imposer un processus de paix juste et durable, seule issue viable à cette guerre.

C’est pourquoi nous saluons toujours la libération d’otages civils israéliens et étrangers, une priorité que le gouvernement israélien a dû accepter sous la pression du mouvement des familles.

La libération des prisons israéliennes d’une centaine de femmes et de jeunes palestiniens a été une bonne nouvelle pour eux-mêmes et leurs familles. Mais nous observons que depuis le 7 octobre, ce sont 3000 nouveaux Palestiniens dont 200 mineurs qui ont été emprisonnés par Israël, et que des arrestations massives, y compris de personnel médical, sont effectuées par l’armée israélienne à Gaza, dans des conditions qui restent inconnues. Et ce sont des milliers de prisonniers politiques palestiniens, jugés par des tribunaux d’occupation ou détenus sans jugement, qui restent emprisonnés par Israël dans des conditions inhumaines.

C’est une guerre atroce et criminelle qui a été entreprise par l’Etat d’Israël contre la population palestinienne de Gaza. Les 15.000 morts, les 35.000 blessés, les milliers de disparus, les familles anéanties, ce sont autant de vies, de personnalités, de visages dont il faut rappeler le souvenir. C’est une guerre qui vise à expulser la population palestinienne de Gaza. Personne ne peut encore évaluer la profondeur du traumatisme subi par les hommes, femmes, et enfants palestiniens de Gaza. Rien ne peut justifier une telle attaque contre toute une population et ses infrastructures vitales : cette guerre doit enfin s’arrêter pour de bon.

En Cisjordanie, la population palestinienne subit les attaques conjuguées de l’armée et des colons, qui ont fait plus de 200 morts depuis le 7 octobre. Plusieurs communautés ont été chassées de leurs terres, les cultures palestiniennes sont prises pour cible, nous dénonçons ce processus de nettoyage ethnique.

Nous demandons un cessez-le-feu total et permanent pour la Bande de Gaza, l’arrêt définitif des bombardements, des offensives terrestres et des déplacements forcés de populations, ainsi que la levée durable du blocus. Nous demandons aussi la protection de la population palestinienne de Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est.

Nous exigeons que la France et l’Union européenne s’engagent activement et sans ambiguïté pour le cessez-le-feu, y compris par des sanctions contre l’État d’Israël.

Une paix juste et durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance des droits du peuple palestinien, et notamment de son droit à l’autodétermination. Elle implique l’arrêt de la colonisation et la fin de l’occupation israélienne, ainsi que le respect de l’ensemble des résolutions de l’ONU.

Cessez-le feu total, immédiat et permanent !

Arrêt définitif des bombardements et des déplacements forcés de la population ! Levée immédiate, complète et durable du blocus de Gaza !

Protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie !

Membres du Collectif Aubois pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens signataires de l’appel

Associations : AGUI, GREENPEACE Aube, LDH, FEDERATION DE L’AUBE DE LA LIBRE PENSEE, MRAP

Partis politiques : GENERATION.S, PCF, POI, LFI

Syndicats : CFDT, CGT, FSU, SOLIDAIRES

Collectif : LOUISE MICHEL

TA



Vous pouvez encore signer la pétition :

Palestine,

Halte aux massacres ! Il y a urgence !


ICI

 

 

 

 

 

Les organisations appellent au retrait du projet de loi asile et immigration

CONTRE L’IMMIGRATION JETABLE

POUR UNE POLITIQUE BASEE SUR L’ACCUEIL, LE RESPECT ET L’EGALITE DES DROITS

Le projet de loi « Pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration » vient d’être rejeté par l’Assemblée nationale.

Mobilisé·es depuis plus de 15 mois contre ce texte dangereux pour la dignité et les droits des migrants, nous associations, CIMADE, LDH et MRAP, avec le soutien d’organisations syndicales et politiques et de citoyennes et citoyens engagé-es :

  • alertons solennellement la Représentation Nationale et le Gouvernement sur les conséquences dramatiques de ce projet
  • appelons désormais le gouvernement à le retirerdéfinitivement. 

En effet, ce projet n’apporte aucune solution pour répondre à la situation des migrants.

Les intentions du Gouvernement restent les mêmes : elles visent à précariser les migrants, à les réprimer, à les assimiler à des délinquants, à les marginaliser, à les exclure et à les expulser. Elles portent atteinte aux droits fondamentaux. Elles remettent en cause l’accès aux soins et la cohésion nationale. Tout renvoi du texte vers le Sénat ou une commission mixte paritaire serait une manœuvre politicienne désastreuse.

L’Etat veut réduire de façon drastique l’accueil et le séjour en France des migrants qui fuient la guerre, les persécutions, la misère et les conséquences du dérèglement climatique.

Arrêtons d’accuser les étrangers vivant en France de tous les maux. Arrêtons de distiller à leur encontre des propos discriminatoires et racistes.

Les étrangers ne sont pasdes boucs émissaires. Ils ne sont pas responsables :

–        Des problèmes économiques

–        De l’inflation

–        Des déficits publics en ponctionnant les ressources de la France au détriment des Français.

–        De l’insécurité et de l’aggravation de la délinquance.

Plutôt que de se répandre en discours xénophobes et stigmatisants à l’égard des migrants, nous affirmons qu’une autre politique est possible, 

  • une politique migratoire basée sur l’accueil, le respect et l’égalité des droits fondamentaux pour tous.
  • Une politique pour construire un système de solidarité et d’inclusion, unique rempart contre l’inhumanité et l’intolérance.
  • Une politique pour permettre à tous de vivre dignement sur notre territoire.

A l’occasion de la Journée internationale des personnes migrantes, nous, organisations de la société civile, CIMADE, LDH et MRAP restons mobilisées pour agir et défendre une telle politique.

Nous disons non à l’immigration jetable et nous voulons une politique basée sur l’accueil, le respect et l’égalité des droits.


A la suite du rassemblement et de la lecture de cet appel au retrait du projet de loi, les militants des 3 organisations, rejoints par des citoyennes et des citoyens ont ensuite recueilli en ville les signatures de personnes à qui ils proposaient une pétition et à qui ils offraient des cartes illustrées d’arguments pertinents contre la « loi asile et immigration » de Darmanin.

RD


Vous pouvez toujours signer cette pétition:

CONTRE L’IMMIGRATION JETABLE

POUR UNE POLITIQUE BASEE SUR L’ACCUEIL, LE RESPECT ET L’EGALITE DES DROITS

ICI

 


Cette publication dans la presse locale ne pouvait pas mieux tomber, en ce jour où nous étions rassemblés à l’occasion de la journée internationale des migrants (qui aura lieu lundi 18 prochain).

Ce projet de loi risque de revenir encore davantage durci après examen par la « commission mixte paritaire » et nous demeurerons vigilants.

Les trois organisations Cimade, LDH et MRAP sont particulièrement sensibles au sort des mineurs non accompagnés qui posent tant de problèmes à certains élus, alors qu’ils ont connu durant leur adolecence des parcours particulièrement difficiles pour arriver en France, qu’ils ont été accueillis et pris en charge par les départements, qu’ils sont reconnus comme des élèves particulièrement motivés et sérieux dans leurs études, qu’ils obtiennent pour la plupart des diplômes qualifants à l’issue de leur formation, que leurs employeurs (qui les ont eux-mêmes formés) ne veulent pas s’en séparer après les avoir embauchés dans leur entreprise, qu’ils sont tous engagés dans une démarche d’intégration parfaitement réussie dans notre société et que les OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) dont les gratifie l’Etat à leur majorité brisent chez eux tout espoir. C’est indigne d’une démocratie qui décide de les renvoyer vers leur pays d’origine, souvent en guerre ou en crise, et où les conditions d’existence extrêmement périlleuses leur offrent un avenir bien sombre quand ce n’est pas simplement la mort.

Non, Monsieur l’élu de la majorité, votre rejet xénophobe et particulièrement discriminant des mineurs isolés est inacceptable et nous ne vous laisserons pas promouvoir les idées nauséabondes des extrêmes-droites qui cherchent à se développer dangereusement dans l’opinion publique.

Troyes: journée d’actions

Palestine, halte aux massacres ! Il y a urgence !

Contre l’immigration jetable, pour une politique basée sur l’accueil et l’égalité des droits





Rendez-vous à 10h30 place Jean Jaurès

Manifestation avec le collectif inter-organisations, pour la paix, l’arrêt immédiat des bombardements et le cessez-le-feu à Gaza.

Chaque jour qui passe, ce sont des milliers de morts sous les bombes et dans la crise humanitaire et sanitaire due au blocus !

Avec ces millions de manifestants dans le monde, nous reprenons le slogan qui interpelle les gouvernants pour leur dire : « vous êtes dans une folie meurtrière ».

Nous en appelons au réveil de notre humanité face aux massacres en cours.

Les soussigné·es, se prononcent pour une paix juste et durable.

Nous interpellons le gouvernement et le Président de la République pour leur demander d’exiger du gouvernement israélien :

  • Cessez-le feu total, immédiat et permanent !
  • Arrêt des bombardements et des déplacements forcés de la population !
  • Levée immédiate du blocus !
  • Protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie !

Nous demandons que des dispositions concrètes soient prises pour faire pression sur le gouvernement israélien.

Cette pétition sera adressée au gouvernement et à la Présidence de la République.





Rassemblement à 14 heures avec la CIMADE, le MRAP et la LDH place Vernier, devant l’église Urbain IV

Lecture d’une déclaration contre l’immigration jetable et pour une politique migratoire basée sur l’accueil, le respect et l’égalité des droits à l’occasion de la journée internationale des migrants.

Distribution au public des cartes postales avec les slogans de la mobilisation et signature d’une pétition


Cette pétition sera remise à Madame la Préfète de l’Aube

Rejet du projet de loi immigration : « Nous ne renoncerons pas », affirme Elisabeth Borne, dénonçant un « coup politique » des oppositions


Au lendemain du rejet du texte à l’Assemblée nationale, les députés se retrouvent, mardi, pour la séance des questions au gouvernement.

Voir ICI


Claire Hédon: «Le projet de loi immigration alimente des préjugés sur les étrangers»


Forum mondial sur les réfugiés – La France doit assumer ses responsabilités




Samedi 16 décembre à Troyes


Rassemblement à 14 heures avec la CIMADE, le MRAP et la LDH place Vernier, devant l’église Urbain IV

pour lire une déclaration contre l’immigration jetable et pour une politique migratoire basée sur l’accueil, le respect et l’égalité des droits à l’occasion de la journée internationale des migrants.

Ensuite nous constituerons deux groupes et nous nous rendrons à l’angle de la rue Emile-Zola et du Général-Saussier, devant le Monoprix, et sur l’esplanade de la Médiathèque pour distribuer au public des cartes postales avec les slogans de la mobilisation et lui proposer de signer cette pétition:

CONTRE L’IMMIGRATION JETABLE

POUR UNE POLITIQUE BASEE SUR L’ACCUEIL, LE RESPECT ET L’EGALITE DES DROITS

Madame la Préfète de l’Aube,

Nous alertons solennellement la Représentation Nationale et le Gouvernement sur les conséquences dramatiques du projet de loi asile et immigration.

Le projet initial, qui n’apportait aucune solution pour répondre à la situation des migrants, a été rejeté par l’Assemblée Nationale. Toutefois les intentions du Gouvernement restent les mêmes : elles visent à  précariser les migrants, à les réprimer, à les assimiler à des délinquants, à les marginaliser, à les exclure et à les expulser. Elles portent atteinte aux droits fondamentaux. Elles remettent en cause l’accès aux soins et la cohésion nationale.

L’Etat veut réduire de façon drastique l’accueil et le séjour en France des migrants qui fuient la guerre, les persécutions, la misère et les conséquences du dérèglement climatique.

Nous affirmons qu’une autre politiqueest possible pour accueillir les migrants et leur permettre de vivre dignement sur notre territoire.

Loi immigration : le texte rejeté dès le premier jour, camouflet pour Gérald Darmanin


Une majorité hétéroclite de députés, de la gauche au RN en passant par LR, a voté, ce lundi 11 décembre, une «motion de rejet», stoppant net l’examen du projet de loi défendu par le ministre de l’Intérieur et empêchant tout débat dans l’hémicycle.

Lire ICI


Dans le cadre de la journée internationale des migrants du 18 décembre, nos associations (Cimade, LDH, MRAP) mèneront quand même une action de sensibilisation le samedi 16 décembre après-midi avec un rassemblement et des actions en direction des citoyennes et citoyens. Le Sénat n’a pas dit son dernier mot et un nouvel usage du 49.3 par Elisabeth Borne n’est pas exclu.

Journée internationale des migrants : « Si on m’expulse, c’est toute ma vie qu’on fout en l’air »

Les collectifs de sans-papiers ont défilé à Paris pour la journée internationale des migrants et contre le projet de loi Darmanin, dimanche 18 décembre. Crédit : Lou Roméo, France 24 | 


Pour la Journée internationale des migrants, plusieurs organisations et collectifs appelaient à manifester, dimanche, dans une cinquantaine de villes de France. À Paris, ils étaient des milliers réunis porte de la Chapelle pour une marche des solidarités avec les migrants et pour protester contre le nouveau projet de loi immigration porté par le gouvernement. Reportage.

Lire ICI



A Troyes

La Journée Internationale des Migrants à Troyes


Photo MD
Photo MD
Photo MD
Photo MD
Chargeur En cours de chargement…
Logo EAD Cela prend trop de temps ?

Recharger Recharger le document
| Ouvert Ouvrir dans un nouvel onglet


Journée internationale des migrants

À Paris, des centaines de personnes manifestent contre le racisme et pour la régularisation des sans-papiers

Au départ de la manifestation parisienne contre le racisme et en soutien aux sans-papiers, place de Clichy, samedi 18 décembre 2021. Crédit : InfoMigrants


Des centaines de personnes ont pris part, samedi, à la manifestation organisée, à Paris, contre le racisme, à l’occasion de la Journée internationale des migrants. Ce mouvement entend contrer les discours xénophobes et racistes durant la campagne présidentielle.

Lire ICI

Journée internationale des migrant.e.s

Retour sur le rassemblement du samedi 18 décembre à Troyes


Distribution de tracts et dialogue avec les passants.


Parmi les nombreuses organisations présentes, la LDH était représentée par 10 ligueuses et ligueurs.

Dans la presse

19/12/2021 SOLIDARITÉ 



Rassemblés pour alerter sur le sort des jeunes migrants 

Le collectif alerte sur la situation des jeunes migrants, mineurs ou majeurs, non accompagnés.

Ils étaient près de 80 militants rassemblés, hier matin, place de l’hôtel de ville à Troyes, pour alerter et sensibiliser la population à la situation des migrants mineurs ou jeunes majeurs, non accompagnés. Un rassemblement dans le cadre de la Journée internationale des migrants le 18 décembre et à l’appel d’un collectif aubois réunissant la Cimade, la Ligue des droits de l’Homme, le MRAP, Indigne Toit, la CVT, la FCPE, la FSU, Solidaires, Génération.s, La France Insoumise, le Parti communiste et de nombreux citoyens.

Des jeunes scolarisés ou en pleine réalisation d’un projet professionnel qui ont été accueillis, mineurs, sur le territoire français mais se retrouvent du jour au lendemain, dès leur majorité, exclus de leur hébergement, obligés d’arrêter leur apprentissage ou de travailler et sont ainsi plongés dans la précarité. Une situation intenable due au refus du préfet de leur délivrer un titre de séjour. « C’est jeunes ne sont pas des délinquants, ils ne sont pas un danger pour la société. En revanche, ils sont en danger ! Seuls, sans famille, sans attache parfois, ils se retrouvent dans des situations particulièrement vulnérables » , ont ainsi dénoncé les membres du collectif lors de la prise de parole.

STÉPHANIE MUNIER



Journée internationale des migrant.e.s

Rassemblement à 10h30 place de l’Hôtel de ville à Troyes.

Samedi 18 décembre

Rassemblement à l’appel du Collectif de veille. Un accent particulier sera mis cette année sur les jeunes majeurs qui perdent toute chance d’insertion dès qu’ils ont 18 ans.

RAPPEL

Journée internationale des migrants

Rassemblement

Vendredi 18 décembre 17h30

Rond-point de la préfecture de Troyes/quai des Comtes de champagne (côté cité du vitrail)

Sylvie Garet MRAP



Manifestons ce 18 décembre pour les droits des migrant-es

          Le 18 décembre est la Journée Internationale des Migrant-es. Pour tous ceux qui se préoccupent de la défense des Droits humains, c’est l’occasion de rappeler l’importance de cette question, dans un contexte où le nationalisme, le racisme et la xénophobie s’acharnent à en faire un « problème ». Nous dénonçons les responsables politiques qui font un amalgame entre immigration et terrorisme comme l’a fait le ministre Darmanin dans sa tournée dans le pays du Maghreb en novembre 2020.

          Des dizaines de milliers de femmes, d’enfants et d’hommes meurent sur les routes de la migration, victimes des politiques meurtrières de fermeture des frontières. L’Europe se veut une forteresse et le nouveau pacte asile et immigration en discussion sur le plan européen durcit encore les conditions d’accueil des personnes qui viennent y chercher un asile ou simplement un avenir et accélère les expulsions vers les pays d’origine. Nous militons pour une vraie politique de l’accueil, politique coordonnée entre les États de ce continent, et d’abord pour l’abolition de l’accord de Dublin.

            Des centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants vivent dans la précarité et la peur, sans logement stable et digne, sans pouvoir travailler comme ils le désireraient et sans accès aux droits fondamentaux.  Ils subissent la surexploitation ou des conditions de travail indignes du fait de leur situation administrative. Ils risquent à tout moment l’enfermement et l’expulsion. Nous exigeons que les « sans papiers » accèdent aux soins, à des titres de séjour et de travail pérennes qui leur permettent de construire leur vie et leur avenir et leur garantissent l’égalité des droits dans les entreprises. Nous exigeons une politique de régularisation massive et la fermeture des Centres de Rétentions Administrative.

            L’accès au droit, à tous les droits (santé, logement, travail, participation politique) doit être égal pour tou-tes les résident-es d’un pays, quelle que soit leur nationalité ou leur origine. La maltraitance administrative ou la restriction et la remise en cause sempiternelle de l’Aide Médicale d’État sont inadmissibles. Il est urgent que la France signe enfin la « convention internationale sur la protection des droits de tou-tes les travailleur-euses migrant-es et des membres de leur famille » adoptée par l’ONU le 18 décembre 1990 !

        Nous exigeons, pour éviter les drames et permettre un accès digne aux personnes en recherche de sécurité, le rétablissement des sauvetages en mer, la fin de la détention des réfugié-es et des migrant-es en Libye et, en attendant la généralisation de la liberté de circulation, l’ouverture immédiate de voies légales pour les migrations.

        Nous exigeons la bonne application de la Convention internationale des droits de l’enfant, et donc que les mineurs isolés étrangers ne soient en aucun cas victimes d’inégalité de traitement au sein des dispositifs de droit commun de la protection de l’enfance.

            Le 18 décembre, comme chaque année, des initiatives seront prises un peu partout en France. Nos associations et organisations syndicales s’associeront à leur construction et contribueront à leur réussite.             Il est temps d’affirmer que la liberté de circulation et d’installation des femmes et des hommes sur l’ensemble de la planète est une composante normale et souhaitable de l’humanité que nous voulons.

Signataires : CGT – CRID – États Généraux des Migrations – FSU – Libre Pensée – Ligue des droits de l’Homme – Ligue de l’Enseignement – Médecins du Monde – Mouvement de la Paix – MRAP – SOS Racisme – Syndicat de la Magistrature – Union Syndicale Solidaires