« On ne baissera pas les bras » : les travailleurs sans-papiers de Chronopost poursuivent la grève

Les salariés sans-papiers de Chronopost tiennent des piquets de grève devant les entrepôts où ils étaient salariés depuis plusieurs semaines pour exiger leur régularisation, à Alfortville. Crédit : Stéphane Duguet / RFI


Depuis le 7 décembre, une centaine de travailleurs sans-papiers campent devant le hangar de Chronopost à Alfortville, en région parisienne. Tous réclament une régularisation de leur situation, après avoir travaillé des mois voire des années dans des conditions de travail très difficiles.

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Le malheur des exilés enfermés au centre de rétention de Vincennes

TENTATIVE DE SUICIDE, PROBLÈMES DE SANTÉ ET ENFERMEMENT


Début août, StreetPress a visité le centre de rétention administrative de Vincennes, où sont enfermés plus de 200 sans-papiers. Ils dénoncent des conditions déplorables et racontent leurs incompréhensions et les tentatives de suicide.

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Royaume-Uni : Après Boris Johnson, une nouvelle Première ministre toujours aussi hostile aux migrants

Liz Truss à Belfast, le 17 août 2022. Crédit : Reuters


La très libérale Liz Truss est devenue mardi la nouvelle Première ministre britannique, succédant à Boris Johnson. En termes de gestion des arrivées de migrants via la Manche et d’accueil des demandeurs d’asile au Royaume-Uni, elle devrait perpétuer la politique ferme de son prédécesseur.

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Immigration : comment déconstruire la stigmatisation à l’encontre des migrants ?



Ekrame Boubtane est maîtresse de conférence à l’Université Clermont Auvergne et chercheuse associée à la Paris School of Economics. Elle est spécialisée sur les effets économiques de l’immigration et a travaillé sur les questions de l’accueil des migrants en Europe. Damien Carême, député européen EELV, est engagé de longue date pour l’accueil des personnes migrantes. Ils sont les invités du Grand angle de TV5MONDE. 

À Gentilly, des centaines de migrants évacués d’un bâtiment vide

Dans la nuit de samedi 3 à dimanche 4 septembre, entre 300 et 400 personnes sont entrées dans un bâtiment inoccupé de la ville de Gentilly, dans le Val-de-Marne. Crédit : Médecins du Monde


Une nouvelle opération réquisition d’un bâtiment inoccupé a été menée à Gentilly, en région parisienne, ce week-end pour y loger entre 300 à 400 migrants, dont plusieurs familles. Les forces de l’ordre ont évacué les lieux en quelques heures, séparant au passage certains hommes de leurs familles, dénonce Médecins du Monde.

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Royaume-Uni : la détresse psychologique des demandeurs d’asile menacés d’expulsion vers le Rwanda

Des opposants à l’expulsion de migrants au Rwanda manifestent devant le Home Office à Londres, le 13 juin 2022. Crédit : Reuters


Dans un rapport publié jeudi, l’organisation britannique Medical Justice alerte sur ”les graves répercussions de la menace d’expulsion vers le Rwanda sur la santé mentale” des demandeurs d’asile au Royaume-Uni.

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Royaume-Uni : quand les autorités sous-traitent le sauvetage de migrants à des sociétés privées

Des migrants arrivent à Douvres, au Royaume-Uni, après avoir été secourus dans la Manche, le 24 août. Crédit : Reuters


Ces derniers mois, les autorités britanniques ont sous-traité la surveillance et l’interception des bateaux de migrants dans la Manche à deux sociétés privées, payées au total 2,5 millions de livres. Malgré des mesures dissuasives, les arrivées de migrants au Royaume-Uni sont toujours plus nombreuses.

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« Certains migrants resteront traumatisés à vie » par les violences subies

Des migrants dorment dans un tunnel du nord de Paris, en 2021 (archives). Crédit : InfoMigrants


Pour les migrants, les violences subies dans le pays d’origine ou sur la route de l’exil peuvent être si importantes qu’elles laisseront des traces à vie, malgré des années de thérapie. Des souffrances dont certaines institutions françaises ne tiennent pas toujours compte, selon Judith Trinquart, médecin légiste, psychiatre, et secrétaire générale de l’association Mémoire traumatique et victimologie. Entretien.

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Allemagne : expiration de la protection pour de nombreux étrangers ayant fui l’Ukraine, « la fin de beaucoup d’espoirs »


Les étudiants internationaux qui ont fui l’Ukraine pour l’Allemagne demandent plus de temps pour s’installer. Crédit : Imago images


À partir du 1er septembre, de nombreux ressortissants de pays tiers ayant fui la guerre en Ukraine se retrouvent dans l’illégalité en Allemagne. La mesure provisoire qui les autorisait à rester sur le territoire sans visa arrive à expiration. Beaucoup sont dans l’incertitude et risquent l’expulsion s’ils n’ont pas pu déposer une demande de visa d’étudiant ou de travail. Une situation injuste, selon les associations.

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La France condamnée pour l’expulsion de deux Tchétchènes


La Cour européenne des droits de l’homme a rendu deux arrêts, mardi 30 août, dans lesquels elle estime que la France a violé la Convention européenne des droits de l’homme en les exposant à la torture et à des traitements inhumains et dégradants.

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Immigration clandestine : Gérald Darmanin veut remettre en cause le droit du sol à Mayotte

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin à l’Assemblée nationale à Paris, le 26 juillet 2022.  (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)


Le ministre de l’Intérieur veut pouvoir inscrire dans un prochain projet de loi l’obligation pour « l’un des deux parents [d’être] régulièrement depuis plus d’un an [contre trois mois actuellement] sur le territoire [de Mayotte] afin que leur enfant soit reconnu comme Français ». 

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« J’ai l’impression que tout le monde est de la police » : l’infernal quotidien des migrants à la rue au nord de Paris

Des migrants dorment dans un tunnel du nord de Paris, en mars 2022. Crédit : Utopia 56


Selon des associations, environ 80 hommes afghans vivent à la rue dans le nord de Paris, malgré une récente mise à l’abri, et subissent des pressions policières quasi-quotidiennes. Parmi eux, Asrar Rahimi, 25 ans, confie être dans un état proche de la paranoïa.

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Des Afghans toujours déboutés de l’asile et placés en rétention, malgré le retour des Taliban


Une famille afghane réunie en France après les évacuations de civils afghans de Kaboul, le 27 août 2021. Crédit : Reuters


Un an après la prise de pouvoir des Taliban en Afghanistan, des rejets de demande d’asile et obligations de quitter le territoire français (OQTF) continuent d’être notifiés à des Afghans. Certains sont parfois même placés en rétention, alors que les perspectives d’éloignement sont pour le moment suspendues. Ces pratiques préfectorales s’inscrivent en contradiction avec les récentes déclarations du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.

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Reims: plus de 50 réfugiés en danger de mort été comme hiver

Le camp du parc Saint-John Perse de Reims a été démantelé plusieurs fois. • © Isabelle Forboteaux, France Télévisions


Plus de 50 personnes réfugiées sont présentes au camp Saint-John Perse, à Reims (Marne). Le collectif Sövkipeu appelle les autorités à réagir alors qu’elles manquent « d’eau, de nourriture, et de couches ».

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On parlait déjà d’eux en mars et rien n’a été fait, sinon, depuis 2016, démanteler le camp en attendant leur retour… A quand l’ouverture d’un centre d’accueil pour une prise en charge responsable et humaine ?

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Dans le nord de la France, les migrants victimes de « la politique du laisser-mourir »

Dans le carré musulman du cimetière nord de Calais, plusieurs sépultures ne sont identifiées que par un numéro. Crédit : François-Damien Bourgery


Accidents de la route, suicides ou noyade… À la frontière franco-britannique, chaque année, des dizaines d’exilés perdent la vie, dans cette région où ils transitent par milliers. Des drames qui, d’après les associations, pourraient être évités si les autorités proposaient un « dispositif d’accueil digne ».


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À La Réunion, les cinq migrants sri-lankais autorisés à demander l’asile

Les six personnes arrivées dimanche 31 juillet 2022 dans le port de Pointe-des-Galets, à La Réunion, étaient originaires du Sri Lanka. Ce pays en crise est situé à plus de 4 000 km de là. Crédit : capture d’écran d’un reportage de La 1ère.


Le tribunal administratif de La Réunion vient d’annuler, mercredi, le refus de l’Ofpra de laisser entrer cinq Sri-Lankais sur le territoire français. Sur les six exilés débarqués à bord d’un navire de pêche le 31 juillet, un seul avait été autorisé à déposer une demande d’asile. Les autres étaient, jusqu’ici, retenus dans la zone d’attente de l’aéroport principal de l’île.

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Repoussé, le projet de loi immigration de Gérald Darmanin se précise

Gérald Darmanin, le 2 août, à l’Assemblée nationale. (Alain Jocard /AFP)


Depuis un mois, le ministre de l’Intérieur avance des pistes répressives visant les immigrés. Nombre d’associations y voient des obstacles sur la voie de leur intégration.

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Au Royaume-Uni, les migrants trop peu protégés face aux risques d’esclavage moderne

Un homme secouru dans la Manche arrive à Douvres, en Angleterre, le 3 novembre 2021. Crédit : Gareth Fuller, empics, picture-alliance


Agents du Home Office peu formés, hébergements inadéquats, manque de suivi et de soutien financier sur le long terme… Dans un rapport paru début août, les branches britanniques de la Croix-Rouge et du Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) épinglent le manque de protection des migrants face aux risques d’exploitation, étroitement liés aux lacunes du système d’asile.

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Le « gâchis » des obligations de quitter le territoire prises contre des jeunes apprentis


Patrons, professeurs et associations dénoncent une recrudescence des mesures d’expulsion « ubuesques » contre des jeunes pourtant formés sur des métiers en tension.
Par Julia Pascual Le Monde
Publié le 30 juillet 2022 à 14h00, mis à jour hier à 06h42 • Lecture 3 min.
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Ils sont des futurs pâtissier, boulanger ou boucher, menuisier ou logisticien. Ils sont maliens, guinéens ou ivoiriens. Et sont menacés d’expulsion. Ces jeunes majeurs, élèves de la filière professionnelle et soutenus par leurs professeurs, leurs patrons ou des associations, estiment pourtant être pleinement engagés dans des démarches d’insertion. Au moment où de nombreux secteurs économiques font état de difficultés de recrutement, tels que l’hôtellerie-restauration et le bâtiment, ces situations interpellent.

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Moussa (il n’a pas souhaité donner son nom de famille) est titulaire d’un CAP de peintre et d’un CAP de couvreur, obtenus au lycée Jean-Monnet de Montrouge (Hauts-de-Seine). Ce Malien de 21 ans, en France depuis cinq ans et logé par une tante française, a demandé un titre de séjour, mais s’est vu délivrer une obligation de quitter le territoire français (OQTF) en janvier par la préfecture du département. « Je ne comprends pas, confie-t-il au Monde. J’ai fourni tous mes bulletins, avec à chaque fois les encouragements ou les félicitations. Un patron voulait m’embaucher mais [à cause de l’OQTF], il n’a pas pu. » Moussa a formé un recours et, dans l’attente, il s’est inscrit en CAP plâtrier pour la rentrée de septembre. Toujours dans les Hauts-de-Seine, un autre Malien, également prénommé Moussa et titulaire d’un bac professionnel en électricité, est lui aussi sous le coup d’une obligation de quitter le territoire depuis mars. Pris en charge par l’aide sociale à l’enfance entre 2017 et 2021, Moussa, aujourd’hui âgé de 21 ans, est accompagné par un patron chez lequel il a déjà réalisé plusieurs contrats à durée déterminée. « Je ne comprends pas pourquoi j’ai une OQTF, j’en souffre énormément », dit-il. « Situations ubuesques » Dans ce département francilien, ces situations se multiplient, selon Armelle Gardien, du Réseau éducation sans frontières (RESF). « Cette problématique absorbe la quasi-totalité de nos efforts, témoigne-t-elle. Depuis 2021, on accompagne quatre-vingts jeunes qui ont des OQTF. Mais la problématique est générale. » Ainsi, dans la Marne, Marie-Pierre Barrière, professeure de français et membre de RESF, dénombre près de trente jeunes menacés d’expulsion et accompagnés par l’association. Elle évoque le cas de Maurice Tolno, un Guinéen de 20 ans titulaire d’un CAP de cuisinier et expulsé le 3 juillet vers Conakry. « Il travaillait dans un restaurant à Amiens, le patron le trouvait excellent et voulait l’embaucher en CDI», souligne la militante, qui précise qu’une OQTF avait été prise à son encontre par la préfecture de l’Aisne, « sous prétexte d’incohérences dans son récit de vie lors de son évaluation de minorité auprès de l’aide sociale à l’enfance ».
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Armelle Gardien voit dans ces situations « un gâchis ». « Ces jeunes sont dans des parcours de formation que des élèves français considèrent comme des pis-aller. Il est intéressant de voir que beaucoup de pétitions de soutien à leur égard émanent de patrons. » « Depuis cet été, j’ai l’impression qu’il y a une recrudescence de situations ubuesques, de cas de patrons dans des métiers en tension qui sont contents d’avoir enfin un jeune fiable, ponctuel, investi, mais qui doit arrêter de travailler », rapporte à son tour Margot Wolf, membre bénévole de Patron.ne.s solidaires. Cette association a été fondée notamment par le boulanger Stéphane Ravacley, candidat de la Nouvelle Union écologique et sociale (Nupes) du Doubs, pour lutter contre l’expulsion des jeunes apprentis. Absence d’attaches en France Sollicitée sur le sujet, la direction générale des étrangers en France n’a pas donné suite. Au moment où le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, annonce un projet de loi à la rentrée pour améliorer les éloignements et le taux d’exécution des OQTF, il est intéressant de se pencher sur les motifs qui président à celles qui visent ces jeunes. Les préfectures leur reprochent notamment l’absence d’attaches en France ou l’existence de liens familiaux dans le pays d’origine, des documents d’état civil considérés comme faux, des résultats insuffisants ou encore des absences scolaires. Armelle Gardien considère ces arguments plus ou moins fallacieux selon les situations. De fait, une partie de ces OQTF sont abrogées.

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Cela a par exemple été le cas à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) pour deux élèves du lycée Marcel- Cachin, qui forme aux métiers industriels du BTP. Martial, un Camerounais de 19 ans, et Gédéon, un Ivoirien du même âge, ont obtenu le réexamen de leur situation après des recours gracieux. Déjà titulaires d’un bac pro, ils pourront suivre à la rentrée un BTS en génie climatique. Moussa, un autre élève de l’établissement, lui aussi visé par une OQTF, est en attente du réexamen de sa situation. « La préfecture lui reproche un manque d’attaches familiales en France alors que son père est ici, un manque de justificatifs de présence en 2019 alors qu’il était déjà scolarisé et l’absence d’une insertion professionnelle alors qu’il doit poursuivre son bac pro électrotechnique en alternance l’an prochain chez Bouygues Energies », souligne Claire Moissonnier, professeure de français et d’histoire au lycée Marcel-Cachin, qui accompagne ces jeunes.

Lire aussi « La situation des jeunes majeurs étrangers représente un terrible gâchis humain et social »
Mme Moissonnier estime qu’il y a dans l’établissement « plus d’une vingtaine de dossiers d’élèves qui ont des demandes de titre de séjour en cours ». « Ils sont sérieux et intéressés. Ils tirent les classes vers le haut », assure-t-elle. Elle s’apprête à devoir se battre pour chacun d’entre eux.
Julia Pascual

Intelligence artificielle : l’UE investit dans des technologies « à haut risque » pour contrôler les flux migratoires

L’intelligence artificielle est de plus en plus utilisée pour contrôler les droits humains (image d’illustration). Crédit : Getty Images


Au nom du contrôle de ses frontières, l’Union européenne investit dans l’intelligence artificielle. Dernier exemple en date : Itflows, un logiciel d’anticipation des mouvements migratoires. Le site d’investigation Disclose révèle des alertes internes concernant de potentielles dérives dans son application. Des expertes du sujet, interrogées par Infomigrants, s’inquiètent de la place grandissante donnée à ces technologies à « haut risque » pour les droits humains.

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Paris : un tribunal refuse d’ouvrir les centres pour déplacés ukrainiens aux autres migrants


70 mineurs isolés dorment sous un pont d’Ivry-sur-Seine



LA DOUBLE PEINE NE S’ASSUME PAS, ELLE SE SUPPRIME.

Les brèves de Jean

L’actualité sous la loupe de Jean Camus


Migrants refoulés : une enquête accable Frontex.

Un rapport rédigé par l’Office européen de lutte antifraude (OLAF), dévoile comment l’agence européenne a couvert les violations des droits humains.

Frontex a délibérément négligé les agissements de gardes-côtes grecs, une pratique interdite. L’enquête détaille le dérapage de 3 dirigeants de l’agence qui considéraient que la Commission était trop centrée sur la question des droits humains

A Paris, honneurs et tractation, E. Macron de retour précipité d’Afrique reçoit le prince héritier d’Arabie Saoudite Mohamed Ben Salman (MBS).

MBS qui a la haute main sur les services de sécurité du royaume, est lié à l’affaire Khashoggi, journaliste exilé qui chroniquait sur la dérive autocratique de Mohamed Ben, fait l‘objet de 2 plaintes déposées par 2 ONG étrangères, au tribunal de Paris au titre de la compétence universelle.  

Immigration, toujours

Une nouvelle loi présentée au Sénat à l’automne. Le texte veut « favoriser les éloignements et simplifier le contentieux ». Une façon de s’assurer un vote plus serein au parlement

Une inflation législative non démentie depuis 1945, une loi sur l’immigration tous les deux ans en moyenne.

« On a le sentiment qu’on se permet à nouveau une stigmatisation forte de l’immigré » la présidente du Gisti.

Un responsable du centre migrations et citoyennetés de l’Institut français des relations internationales rappelle « on parle de quelques milliers de personnes dans un pays de 67 millions d’habitants ». « On sent un glissement du discours frontiste sur la droite, ça se dilue dans les textes, dans les pratiques de l’administration, dans l’esprit des gens qui considèreront au bout d’un moment, que tous les étrangers sont des délinquants » ajoute un autre.

L’Autre est acceptable, accepté s’il est riche, s’il a du pétrole.