RENTRÉE SCOLAIRE ET ACCÈS À L’ÉDUCATION : LES 5 POINTS DE VIGILANCE DE LA DÉFENSEURE DES DROITS



A la veille de la rentrée scolaire, la Défenseure des droits, Claire Hédon, et son adjoint Défenseur des enfants, Eric Delemar, s’inquiètent des entraves au droit à l’éducation des enfants. En effet, de nombreux enfants rencontrent des difficultés pour avoir accès à l’école.

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A l’école, un siècle de lutte contre les signes religieux : crucifix, voile, abaya..



Depuis l’introduction de l’école laïque, plusieurs lois et circulaires ont été émises pour faire face à la multiplication des symboles religieux, chrétiens hier, musulmans aujourd’hui.

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LE MINISTRE DE L’EDUCATION NATIONALE GABRIEL ATTAL SOUHAITE INTERDIRE L’ABAYA À L’ÉCOLE : QU’EN DIRA LE JUGE ?



L’interdiction de l’abaya dans les écoles n’est conforme à la loi que s’il s’agit réellement d’un vêtement religieux. Si tel n’est pas le cas, le fait de le porter en signe d’appartenance religieux peut aussi justifier l’interdiction. Mais attention à ne pas créer de principe trop rigide et trop général.

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Troyes : pour l’uniforme à l’école ?

Par Rémy Dufaut



Mais qu’a donc derrière la tête François Baroin[1], président de la banque Barclays et accessoirement maire de Troyes, qui va faire expérimenter dès cette rentrée scolaire le retour de l’uniforme dans cinq écoles troyennes ?

Fidèle à cette idée qui lui tient à cœur depuis au moins vingt ans déjà (alors député, il en avait fait la proposition à J.P. Raffarin, premier Ministre), chercherait-il à reprendre la main à Robert Ménard[2], lui-même soutenu plus récemment par le RN[3], Brigitte Macron[4] et Gabriel Attal[5], entre autres ?

Moyen de lutte contre le harcèlement scolaire pour les uns, mesure visant à réduire les inégalités, solution au port ostentatoire de vêtements religieux ou bien atteinte à la libre disposition de soi[6], voire encore préparation au SNU pour les autres, cette idée a donc ses partisans comme ses détracteurs.

Pourtant, il semble que cela ne soit en réalité qu’un faux débat et ces dames et messieurs ont tendance à vouloir mettre la charrue avant les bœufs, car « Imposer l’uniforme à tous les élèves, supposerait assurément l’intervention d’une loi, car seule la loi peut restreindre les libertés de façon générale (article 34 de la Constitution). »[7]

[1] Uniforme à l’école : Troyes a toujours cet objectif et n’a pas attendu le ministre de l’Éducation Nationale pour le faire savoir

[2] Béziers candidate pour expérimenter l’uniforme à l’école

[3] UNIFORME OBLIGATOIRE À L’ÉCOLE : L’ASSEMBLÉE REJETTE LE TEXTE DU RASSEMBLEMENT NATIONAL

[4] Brigitte Macron favorable au port de l’uniforme à l’école

[5] Harcèlement scolaire, calendrier et uniforme, Gabriel Attal détaille ses travaux de rentrée

[6] La libre disposition de soi !

[7] PEUT-ON IMPOSER L’UNIFORME À L’ÉCOLE EN FRANCE ?

La culture pour tous, comment faire ?



Pour réduire les inégalités d’accès à la culture, la collectivité doit financer les grands équipements, mais aussi soutenir la création artistique et sa diffusion sur l’ensemble du territoire, et mener des programmes ambitieux d’initiation à l’école. Sous certaines conditions, des « chèques culture » ont aussi leur utilité. Les propositions du sociologue Philippe Coulangeon.

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Musées : une fréquentation en baisse, des inégalités qui persistent

Enseignement privé : un séparatisme social jamais vraiment nommé


Le secteur privé aggrave la séparation des milieux sociaux à l’école et dégrade les conditions de scolarité des enfants de milieux populaires dans le secteur public. Subventionné à 73 % par l’État, l’enseignement privé ne supporte pas les contraintes du service public. Pire, il le concurrence. Le point de vue de la sociologue Fabienne Federini.

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Iran : exiger l’arrêt immédiat des exécutions et l’abolition universelle de la peine de mort

L’école n’est pas un outil de recensement des pratiques religieuses de ses élèves


Hommage à Madjiguène Cissé

Carrefour doit mettre fin à son partenariat avec des entreprises israéliennes acteurs de la colonisation illégale de la Palestine

Iran : exiger l’arrêt immédiat des exécutions et l’abolition universelle de la peine de mort


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Ecole et handicap

Stigmatisation des élèves en situation de handicap

Considérer que ces élèves bénéficient d’un traitement de faveur et que leurs succès académiques ne sont pas le résultat de leurs propres compétences, mais plutôt du fait qu’ils ont reçu des aménagements ou de l’aide supplémentaire, perpétue les stéréotypes et les préjugés.

En attribuant la réussite d’un élève aux aménagements desquels il bénéficie plus qu’à sa propre compétence, ces élèves peuvent subir un phénomène de dévalorisation avec des conséquences négatives sur leur estime de soi et leur motivation scolaire.

La sensibilisation des enseignants, élèves et leurs parents aux enjeux de l’inclusion, notamment lors des évaluations, est une étape cruciale.

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« Infirmière scolaire », un documentaire au plus près de collégiens de l’Aube pour mettre en lumière « ce métier vraiment crucial »


France 2 diffuse mercredi, dans le cadre de l’émission « Infrarouge », une immersion dans le quotidien d’une infirmière scolaire. Ce documentaire porte un éclairage édifiant sur le rôle clef de ces soignants auprès d’élèves en pleine mutation. Interview avec la réalisatrice, Delphine Dhilly.

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Ce soir à 23h sur France 2 et france.tv.

Intégration des immigrés : parler aussi des réussites


Le portrait de l’immigration en France que dresse l’Insee témoigne d’une rapide ascension sociale et d’une forte mixité des unions chez les descendants d’immigrés, aux antipodes des discours caricaturaux qui servent à justifier la xénophobie.

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Pour les enfants migrants sans-abri, l’école est une chance malgré les difficultés

Camus-citoyen

Forum citoyen au collège Albert-Camus de La -Chapelle-Saint-Luc


Mardi 28 février 2023 à 16h, les membres des associations qui sont intervenues lors du forum citoyen du 6 décembre 2022 au collège Albert-Camus de La -Chapelle-Saint-Luc, dont la LDH, étaient invités à une soirée de restitution des travaux des différents ateliers.

En présence de Madame la Principale et des professeurs, nous avons pu prendre connaissance des productions des élèves traitant de différentes problématiques autour de la citoyenneté: l’éducation aux médias, les discriminations, l’égalité hommes-femmes, l’écologie, les droits de l’Homme, la fraternité…

Nous avons vu également deux petits films réalisés par des élèves: l’un sur  la fraternité, l’autre sur les stéréotypes de genre.

Cette journée  « Camus-citoyen », entièrement consacrée à la citoyenneté, rassemble les six-cents élèves de l’établissement en même temps, répartis dans trente-deux ateliers.  

A noter que notre amie ligueuse Séverine est co-créatrice de ce projet qui a vu le jour il y a quelques années.

Une prochaine édition est prévue en décembre 2023. La LDH est d’ores et déjà sollicitée et proposera à nouveau un atelier avec découverte des droits et devoirs, droits essentiels, droits fondamentaux, mise en relation de situations concrètes avec des articles de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, et ce que dit la loi en matière de racisme, discriminations…



Le magazine du collège

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Éducation à la sexualité : « On veut que l’État passe à l’action », lance Florence Thune, directrice générale de Sidaction


La directrice générale de l’association Sidaction, Florent Thune, attaque, avec le Planning familial, l’Etat en justice. Florence Thune souhaite que l’Etat applique à l’école la loi imposant l’organisation de trois séances d’éducation à la sexualité.

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Éducation à la sexualité à l’école : trois associations attaquent l’État en justice

En Iran, on empoisonne les filles qui vont à l’école


S’agit-il d’une nouvelle méthode pour mater la contestation ? En Iran, les autorités viennent de reconnaître que plusieurs centaines de jeunes filles ont été intentionnellement intoxiquées ces derniers mois dans leur établissement scolaire.

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Lycées professionnels : seuls 53 % des élèves ont eux-mêmes choisi cette voie

Dans le lycée professionnel Jean-Pierre-Timbaud d’Aubervilliers, en septembre. (Cyril Zannettacci/Vu pour Libération)


D’après un sondage Viavoice pour le collectif Une voie pour tous, l’enseignement professionnel a bonne presse. Pourtant, ses élèves ne sont qu’une courte majorité à choisir cette orientation sans y être incités.

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Peut-on mesurer la pauvreté scolaire ?


Peut-on appliquer au niveau de diplôme le même raisonnement qu’aux revenus et définir un seuil de « pauvreté scolaire » ? Le diplôme constitue bien une forme de patrimoine. Une analyse extraite du Centre d’observation de la société.

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Le gouvernement supprime 1 500 postes d’enseignants pour la rentrée 2023, en mettant en avant la baisse du nombre d’élèves


Selon le ministère de l’éducation nationale, la diminution du nombre de naissances, qui entraînera une diminution du nombre d’élèves, justifie cette baisse. Les syndicats s’inquiètent de ces annonces.

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FORUM D’EDUCATION A LA CITOYENNETE

Le travail d’un élèvePhoto H.B.


La LDH a rencontré des élèves du collège Albert-Camus de La Chapelle-Saint-Luc le 6 décembre à l’occasion du Forum de la Citoyenneté.


Tous les ans, le Collège Albert-Camus organise un forum d’éducation à la citoyenneté. Au cours d’une matinée, les élèves sont invités à travailler sur différents thèmes, en ateliers(32) animés par des bénévoles d’associations.

Sollicités par Séverine, Professeur d’histoire, Nicole et Hubert ont animé un atelier, constitué d’élèves de 4ème et de 3ème, sur l’altérité : l’autre, c’est qui ? pour aborder les droits fondamentaux et les discriminations, avec un membre de l’équipe pédagogique.

Après une présentation de la Ligue des droits de l’homme, de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH) de 1948 et des étapes qui ont conduit une cinquantaine de pays, dont la France, à adopter ce texte, les élèves ont échangé et se sont exprimés sur les droits des citoyens, sur les principes qui en découlent et sur leur respect dans leur vie de tous les jours, en France et dans le monde.

A partir de mises en situation, par groupes de 2 ou 3, ils ont identifié des cas de discriminations et de non-respect des droits et les ont mis en relation avec des articles de la DUDH. Ils ont partagé ensemble leurs recherches et les motifs de discrimination. Ils ont aussi abordé le sujet des idées reçues : comment les casser et passer des idées justes.

Ils ont conçu et réalisé plusieurs affiches pour illustrer les droits en créant des slogans, en dessinant, en apposant des photos et en écrivant des textes. Ils ont rédigé un article pour le journal interne de l’établissement « Camus-citoyen » publié à l’occasion de cet évènement. Ils ont résumé leur matinée d’échanges et de partage en 3 mots : Droit, Liberté, Citoyen.

L’équipe pédagogique du Collège doit organiser une exposition des travaux des élèves et inviter les associations à une présentation.

Une initiative du Collège Albert Camus à souligner et à promouvoir, une occasion de rencontrer des citoyens en devenir pour cultiver ensemble la liberté de pensée et d’expression, le respect des droits, le principe d’égalité de tous devant la loi et la lutte contre toutes les formes de discriminations.

H.B.

Photo H.B.




France: une enseignante menacée par l’extrême droite pour une visite de camp de migrants

Un camp de migrants à Calais le 27 novembre 2021 (image d’illustration). AP – Rafael Yaghobzadeh


Une enseignante de philosophie devait emmener sa classe préparatoire Hypokhâgne du lycée Watteau de Valenciennes aux abords d’un camp de migrants de Calais. Un projet pédagogique qui a déclenché une levée de boucliers et des menaces de militants d’extrême droite du parti Reconquête ! d’Éric Zemmour. Le rectorat de Lille a porté plainte.

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«Plan sous», un court métrage qui alerte sur le fléau de la prostitution des mineures

«Plan sous», court métrage réalisé par des lycéens d’Epinay-Sur-Seine en Seine-Saint-Denis pour alerter sur la prostitution des mineures. © Lycée Louis-Michel d’Epinay-Sur-Seine


Plan sous est un court-métrage réalisé par des lycéens d’Épinay-sur-Seine, en Seine-Saint-Denis. Il est destiné à devenir un outil de prévention sur le fléau de la prostitution des mineures. La fiction a été projetée au cinéma Le Méliès à Montreuil dans une salle comble de 300 personnes, principalement des professionnels de la protection de l’enfance et des élus, en présence de la secrétaire d’État à l’Enfance Charlotte Caubel.

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« Plan sous » La prostitution

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