Utilisés pour aider à l’identification des auteurs d’infraction grave, les produits marqueurs codés ont été utilisés par les forces de l’ordre lors des dernières manifestations d’opposants aux réserves de substitution en eau dans les Deux-Sèvres.
Droit de manifester
Iran : des visages et des noms fauchés par la répression
L’Iran condamne certains de ses manifestants à mort. Ils sont douze pour l’instant, dont deux ont déjà été exécutés.
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Mohsen Shekari, exécuté
Majid Reza Rahnavard, exécuté
Sahand Nourmohammad-Zadeh, condamné à mort
Manouchehr Mehman-Navaz, condamné à mort
Mohammad Boroughani, condamné à mort
Mohammad Ghobadlou, condamné à mort
Saman Seydi, condamné à mort
Sayed Mohammad Hosseini, condamné à mort
Hamid Ghare-Hasalou, condamné à mort
Mohammad Mehdi Karami, condamné à mort
Hossein Mohammadi, condamné à mort
Les libertés publiques
par Nicole François
Intervention de Nathalie TEHIO durant l’AG du 29 novembre
A l’issue de l’assemblée générale la parole a été donnée à Nathalie TEHIO, membre de l’observatoire des libertés de la LDH et membre du Syndicat des Avocats de France, venue de Paris nous parler de l’évolution des libertés publiques.
Premier volet : la liberté de manifester
Nathalie situe à l’année 2016 un changement de doctrine dans le domaine des libertés de manifester, et donc un changement des pratiques policières. Ce qu’elle relate, ce sont des observations faites à Paris, Toulouse, Montpellier.
Rien de semblable dans notre petite ville de province !
Les « observatoires des libertés » sont des collectifs (souvent constitués de membres de la LDH, de membres du Syndicat de la Magistrature, et de membres du Syndicat des Avocats de France), présents et signalés en tant que tel, c’est-à-dire avec un dossard « observateur des libertés ».
A chaque manifestation ils se présentent aux forces de l’ordre sur le terrain. A ce titre ils ne peuvent pas être interpelés.
Après les manifestations ou rassemblements ils produisent des rapports documentés qui sont envoyés au défenseur des droits.
Les principales évolutions constatées au fil des années :
- l’utilisation des LBD et des gaz lacrymogènes
- la pratique des nasses, au cours desquelles même les passants (pas manifestants) ne peuvent plus ressortir d’un quartier encerclé, ce qui constitue une privation de liberté
- l’utilisation de drones
- les verbalisations abusives
- l’empêchement des journalistes de faire leur travail
La LDH est récemment intervenue devant la Cour européenne des droits de l’Homme pour critiquer le droit applicable et les pratiques policières de contrôles d’identité discriminatoires.
Un détail de procédure à noter :
Inédit en Chine
De mémoire d’observateurs, c’est du jamais-vu depuis l’occupation de la place Tiananmen en juin 1989. Ce week-end, dans plusieurs villes de Chine, des centaines de personnes sont descendues spontanément dans les rues et ont participé à des manifestations collectives, malgré les risques encourus
Malgré la censure, des dizaines de vidéos ont été postées montrant l’ampleur des mobilisations.
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Quelles sont les limites au droit (menacé) de manifester ?
Aujourd’hui, nous allons parler du droit de manifester. En effet, la crise de confiance affectant les institutions engendre, dans une logique d’autoprotection de ces dernières, un durcissement législatif et réglementaire affectant gravement les libertés fondamentales. Au nombre de ces libertés, figure la liberté de manifestation, encore menacée, en mai 2021, par l’adoption de la loi pour une sécurité globale ou, plus anciennement, en 2019 par la loi visant à renforcer et garantir le maintien de l’ordre public lors des manifestations. L’instrumentalisation de législations des régimes d’exception, dont les états d’urgence antiterroristes puis sanitaires, a également contribué à fragiliser ce droit. Un certain nombre de pratiques policières, dont celle de la nasse, pourtant jugée illégale par le Conseil d’État, finissent de le mettre en péril. Aujourd’hui On a même pu voir de nombreuses manifestations avec un nouveau concept : la nasse mobile. Les manifestants sont encadrés par les forces de l’ordre de bout en bout et celles-ci décident concrètement quand un manifestant peut entrer ou sortir du cortège.
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D’ici et d’ailleurs
Police : 37 personnes sont décédées lors d’une mission de police en 2021, révèle l’IGPN
Loi séparatisme: le Conseil constitutionnel valide des dispositions contestées par les cultes chrétiens
Ukraine : L’emplacement de bases russes et ukrainiennes met en danger les civils
La Tunisie va-t-elle redevenir une dictature ?
Égypte : ces présentateurs à la solde du pouvoir qui mènent campagne contre les journalistes
Sri Lanka : les forces de l’ordre délogent des manifestants manu militari, la communauté internationale s’inquiète
Russie : Des manifestants antiguerre arrêtés, torturés et maltraités
Des milliers de personnes ont été arrêtées le 6 mars, et des manifestants sont maltraités en détention
(Berlin, le 9 mars 2022) – Les autorités russes ont arrêté de façon arbitraire des milliers de manifestants pacifiques lors de rassemblements anti-guerre à travers toute la Russie, dans la lignée de leur répression de plus en plus brutale à l’encontre de personnes qui s’opposent à l’offensive militaire de Moscou en Ukraine, a déclaré aujourd’hui Human Rights Watch.
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EN RUSSIE, MANIFESTER EST DEVENU QUASI IMPOSSIBLE
Depuis 15 ans, les autorités russes utilisent des lois de plus en plus restrictives et des stratégies policières brutales pour réduire au silence toute dissidence. La stratégie : saper le droit de manifester.
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En France, des manifestants présumés coupables
RUSSIE. LA FIN DU CHEMIN POUR CELLES ET CEUX QUI VEULENT EXERCER LEUR DROIT DE MANIFESTER
Les autorités en Russie ont sapé le droit à la liberté de réunion pacifique en utilisant des lois de plus en plus restrictives, des stratégies policières brutales et des poursuites pénales pour réduire au silence les dissident·e·s pacifiques, à tel point qu’il est devenu presque impossible pour les Russes de manifester de façon significative, souligne Amnesty International dans un nouveau document en date du 12 août.
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L’interdiction de la manifestation de soutien aux Palestiniens était-elle justifiée ?
Fallait-il interdire la manifestation de soutien aux Palestiniens à Paris ? Le droit régit l’autorisation de manifester. Le Conseil d’Etat n’a pas annulé cette interdiction. Elle est donc légale. C’est important de le souligner parce que trop d’activistes crient facilement à la dictature.
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La LDH demande la libération immédiate de Bertrand Heilbronn
Nouvelles entraves au droit de manifester : on connaît la musique !
Retour sur les rassemblements du 21 novembre
Idées reçues sur la police
L’ONG ACAT a édité une très intéressante et utile brochure que l’on trouvera dans son intégralité
ICI
Téléchargez-la, imprimez-la, conservez-la précieusement sur vous et faites-la largement circuler. C’est une source inédite d’informations très utiles en ces temps où les méthodes de maintien de l’ordre utilisées par la police posent de nombreuses questions…