Alors qu’on s’apprête à se mobiliser pour la Journée internationale des migrants ce jeudi 18 décembre, on constate une nouvelle vague d’attaques extrêmement graves envers les personnes étrangères en France. Les conditions d’hébergement pour celles et ceux qui n’ont pas pu régulariser leur situation deviennent de plus en plus inhumaines.
REIMS: Ce parc où une trentaine de personnes survit sous des tentes, malgré le froid de l’hiver.
Plusieurs familles sont installées dans des conditions très précaires au parc Saint John Perse, à Reims (Marne). Pour l’essentiel exilés, en provenance d’Europe de l’Est ou du continent africain, ils attendent la régularisation de leur situation. Reportage.
LYON: « On ne peut pas laisser sa tente ouverte sinon les rats vont rentrer » : environ 250 mineurs non accompagnés vivent à la rue.
Environ 250 jeunes non accompagnés en attente d’une réponse à leur recours pour faire reconnaitre leur minorité vivent dans un campement dans des conditions de vie insalubres depuis janvier à Lyon. Suite à plusieurs nuits glaciales, quelques dizaines ont trouvé refuge dans une église du quartier. Reportage.
RENNES: 140 personnes évacuées de l’espace Simone-Iff par les forces de l’ordre.
Elle était imminente et attendue par les personnes à la rue et les collectifs de soutien. L’évacuation de l’espace social commun Simone-Iff à Rennes a eu lieu le jeudi 4 décembre.
FOUGERES: Fin de l’hébergement des jeunes migrants : un appel lancé pour leur « mise à l’abri ».
Alors que la mairie de Fougères (Ille-et-Vilaine) a stoppé la prise en charge de l’hébergement des quinze jeunes arrivés de Rennes fin octobre, le comité de soutien cherche à mobiliser associations et citoyens pour trouver une solution. Ils organisent une rencontre, jeudi 4 décembre 2025.
TREGUEUX: L’État interrompt l’hébergement d’urgence de jeunes migrants près de Saint-Brieuc : des associations alertent.
Les jeunes migrants logés à Trégueux (Côtes-d’Armor) devront quitter l’établissement le 16 décembre 2025. La préfecture a décidé de ne plus prendre en charge leur hébergement. L’État estime qu’ils sont majeurs, ce que contestent ces jeunes qui ont formulé un recours. En attendant, ils risquent de dormir dans la rue.
Grâce aux profits générés par la Smartbox, Pierre-Édouard Stérin s’est construit un petit empire financier réunissant des start-ups, des parcs de loisirs, des chaînes de restaurants ou encore des PME de la filière nucléaire. Un empire où logique économique et projet politique sont de plus en plus entremêlés. L’Observatoire des multinationales a reconstitué l’organigramme des sociétés contrôlées par le milliardaire d’extrême-droite. Explications.
Investisseur historique et respecté de la French Tech, Pierre-Édouard Stérin finance via le Fonds du bien commun des associations traditionalistes et réactionnaires et vise désormais, avec le projet Périclès, la victoire électorale de l’extrême-droite. Dans le milieu start-up, le sujet reste tabou. De Xavier Niel à Bpifrance, tout le monde continue à faire affaire avec le sulfureux milliardaire comme si de rien n’était. Enquête
S’y rattachent « des initiatives pseudo pédagogiques tel l’association LE PASSEPORT DU CIVISME, fondée en 2017, qui a pour vocation de réenraciner les jeunes dans leurs communes en favorisant leur engagement civique. »
Maxence de Rugy, Maire de Talmont-Saint-Hilaire en Vendée, fondateur des Passeports du civisme, vient d’être épinglé par un article du Canard Enchaîné.
Soutenues par le milliardaire ultraconservateur, les écoles privées hors contrat Excellence Ruralités s’installent dans les territoires ruraux délaissés. Le réseau a des liens avec la galaxie d’extrême-droite, et reçoit aussi de l’argent public.
Le mécène revendiqué de l’extrême-droite française finance depuis 2023 l’université catholique de l’Ouest, révèlent Disclose, La Topette et Reflets.info. Abrité derrière un discret fonds de dotation, Pierre-Édouard Stérin, qui rêve de reconquête culturelle et politique, investit l’un des plus importants établissements privés du pays, où nombre d’enseignants et d’étudiants sont déjà acquis aux idées de la droite radicale.
Projet d’internat catholique en Sologne: l’Académie Saint-Louis
Le projet d’internat catholique, très contesté, en plein cœur de la Sologne verra bien le jour. Le dossier vient d’être validé par les autorités. L’Académie Saint-Louis, projet porté par Pierre-Edouard Stérin, milliardaire proche de l’extrême droite, doit ouvrir ses portes en septembre.
Mais 160 personnalités s’opposent à l’ouverture en Sologne de cet internat catholique parrainé par le milliardaire, face au « risque d’endoctrinement ». Ce premier établissement d’un réseau d’internats privés non mixtes doit ouvrir à Nouan-le-Fuzelier.
« L‘équipe Politicae vous propose une série de formations en ligne afin de vous accompagner dans votre démarche de candidature aux élections municipales 2026. Que vous souhaitiez devenir maire, conseiller municipal, ou que vous soyez un citoyen averti, nos séminaires en ligne vous permettent de mieux appréhender le fonctionnement des collectivités, les règles électorales et les enjeux locaux.
Ensemble, nous allons préparer votre campagne municipale 2026, pour faire vivre la démocratie dans nos communes. »
L’animateur de Politicae, Raphaël Cognet, maire de Mantes-la-Jolie dans les Yvelines, a pioché dans le budget « formation » de sa mairie pour un improbable « coaching ».
Pourtant, tout ne semble pas se passer aussi facilement que Pierre-Edouard l’aurait souhaité.
Les syndicats d’enseignants dénoncent.
« Se présentant comme « neutre et laïc », Lift propose des programmes en ligne d’éducation à la sexualité destinés aux salles de classe. Largement financée par le milliardaire ultraconservateur Pierre-Édouard Stérin, l’entreprise a déjà un gros client public : la région Auvergne-Rhône-Alpes. »
Une action non violente s’est déroulée jeudi 2 octobre en fin d’après-midi devant la maison du milliardaire d’extrême-droite. Le parti abertzale de gauche EH Bai et l’opposition municipale Herriberri de Saint-Jean-de-Luz dénoncent une « folie spéculative ».
Une cinquantaine de manifestants ont protesté contre la tenue d’une soirée caritative mercredi à Genève. La Nuit du bien commun fait polémique en raison de la figure de son cofondateur, le milliardaire conservateur et catholique Pierre-Edouard Stérin.
Nous avonc déjà fait état de cette structure proposant « le spectacle, le banquet, l’académie, et le comptoir coopératif, créant une synergie culturelle, éducative et économique au service de la revitalisation de notre territoire ». Sa vocation à organiser des spectacles « pseudo-historiques » dans les « territoires » est surveillée de près et a été fermement contestée en tant que « Mise en scène complaisante des symboles nazis, éviction pure et simple de la Révolution et même de la République dans l’Histoire de France, appels permanents à la « foi », aux « rois » et aux « empires » pour sauver le pays des envahisseurs… « . Les scientifiques ont notamment remis en cause le spectacle donné à Moulins du 11 au 13 juillet 2025. Nous en avons développé la teneur dans un article dans ces colonnes.
Dans la nuit du 17 au 18 octobre 2024, une personne est décédée au centre de rétention administrative du Mesnil-Amelot. Dans ce contexte de stigmatisation des personnes étrangères et d’instrumentalisation de la rétention, la réalité de l’enfermement administratif se rappelle à nous : la rétention tue.
Colère dans un centre de rétention après le décès d’un jeune migrant
Trois personnes ont été agressées à la sortie du Boston à Lyon vendredi 2 février. Suspecté d’être l’un des auteurs de ces violences, le porte-parole des Remparts, Sinisha Milinov, a été placé en détention provisoire et sera jugé mardi.
Alors qu’une 27ème marche des fiertés est organisée à Lyon ce samedi 10 juin, les actes violents contre la communauté LGBTQIA+ augmentent, selon plusieurs associations.
Des habitants se rassemblent pour rendre hommage à Mohammad Moradi, qui s’est suicidé en se jetant dans le Rhône pour sensibiliser à la situation du peuple iranien, à Lyon, le 27 décembre 2022. JEFF PACHOUD / AFP
L’homme, âgé de 38 ans comme il se présente dans sa vidéo publiée sur les réseaux sociaux, n’a pas pu être réanimé malgré l’intervention des pompiers, qui l’ont ramené sur la berge.