Gaza: «Certains sont morts sous nos yeux, parfois car il ne manquait qu’un simple outil médical»


Depuis plusieurs jours, les combats qui opposent l’armée israélienne au Hamas dans l’enclave palestinienne se cristallisent autour des complexes hospitaliers. Notamment ceux des villes de Gaza et de Khan Younès. Il faut dire que l’intensité des affrontements n’a pas baissé, malgré le vote, lundi, d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à un « cessez-le-feu immédiat ». Et l’état du système de santé de Gaza est aujourd’hui proche du néant. Dans le nord de l’enclave, RFI a pu joindre par téléphone un médecin. Il raconte comment, même pour soigner des patients, il ne lui reste que le système D.

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«Je ne veux pas repartir à Gaza»: à Jérusalem-Est, des enfants malades menacés d’expulsion


L’experte de l’ONU ayant évoqué un « génocide » à Gaza dit recevoir des « menaces »


L’enfer de la guerre vu par les yeux de Lama Abu Jamous, porte-voix des enfants de Gaza


TROYES

HALTE AU GENOCIDE EN PALESTINE

POUR UNE PAIX JUSTE ET DURABLE !

  • Cessez-le-feu total et permanent !
  • Arrêt de la guerre contre le peuple palestinien ! Levée durable du blocus de Gaza !
  • Protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie !
  • Arrêt des livraisons d’armes à Israël, de toute coopération militaire et sécuritaire ! Sanctions contre Israël !
  • Reconnaissance d’un Etat Palestinien !

Manifestation le 30 mars à 10h30 place Jean-Jaurès à l’appel du collectif aubois pour la paix (MRAP, LDH, GREENPEACE, AGUI, LIBRE PENSEE, COLLECTIF LOUISE MICHEL, LFI, POI, PCF, GENERATION.S, CGT, SOLIDAIRES, FSU)

Journée mondiale de l’eau


L’eau pour la paix


Les crises de l’eau menacent la paix dans le monde


La réalité de l’accès à l’eau

A NE PAS MANQUER LA SEMAINE PROCHAINE


Jeudi 14 mars

FEMMES MAJEURES


Jeudi 14 mars

CONFÉRENCE : « LA MUSIQUE ET SON UTILISATION DANS LES CAMPS NAZIS » PAR ELISE PETIT

19h00 à l’Hôtel de ville de Troyes


LA LOI DE 2004 A 20 ANS


Vendredi 15 mars

CHRONIQUES DE TÉHÉRAN

Séance spéciale le vendredi à 20h en présence du réalisateur Abdul Hamid Mandgar au cinéma UTOPIA,11 Rue du Moulinet, Parking, Voie aux Vaches, 10150 Pont-Sainte-Marie

Samedi 16 mars

MANIF POUR LA PAIX

10H30 PLACE JEAN JAURÈS



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Manifestation ce samedi matin à Troyes pour « la paix en Palestine »


Ils ont manifesté ce samedi matin à Troyes pour dénoncer « le génocide en Palestine » suite à l’appel du collectif aubois pour la paix et l’arrêt des massacres à Gaza.

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Stop aux massacres !
Cessez le feu immédiat !
Pour une paix juste et durable !


Depuis plus de quatre mois, les habitants de Gaza sont sous le feu des bombardements de l’armée
israélienne. Plusieurs dizaines de milliers personnes sont déjà mortes, blessées ou disparues dont une grande majorité de femmes et d’enfants. Ces massacres de la population palestinienne ne font que s’accentuer chaque jour.

Les hôpitaux sont bombardés, ceux qui ne sont pas encore détruits sont exsangues et submergés par les blessés. Les soins sont quasiment impossibles et les amputations sont réalisées sans anesthésie. Près de deux millions de personnes ont été obligées de quitter leur logement dans l’urgence et la peur. Mais le sud de Gaza où se réfugient les habitants du Nord de l’enclave est aussi bombardé, alors que la densité de population au km carré y a dépassé les 10 000 habitants.

Le massacre et les actes de terreur perpétrés par le Hamas le 7 octobre contre des civils israéliens ne justifient en rien les massacres actuellement à l’oeuvre contre le peuple palestinien tout entier.

La poursuite de cette offensive est en flagrante violation des ordonnances de la Cour Internationale de Justice, qui pointe des signes concordants d’un génocide en cours.

Le gouvernement israélien bafoue à nouveau le droit international après l’avoir fait depuis des décennies avec l’occupation des territoires palestiniens par les colons israéliens. Ce gouvernement dominé par l’extrême-droite mène ouvertement une politique d’apartheid et poursuit inexorablement la colonisation de la Cisjordanie et de Jérusalem Est, au mépris de toutes les décisions internationales.

Comme seule réponse à la décision de la Cour internationale de justice du 26 janvier dernier qui lui ordonne de tout mettre en oeuvre pour prévenir le génocide, Benyamin Netanyahou et son cabinet de guerre entament une nouvelle phase de son offensive en ciblant Rafah, où plus de la moitié de la population de la Bande de Gaza se trouve concentrée à la suite de déplacements forcés. Cela va plonger cette population dans une horreur absolue.

Nous saluons l’Afrique du Sud qui vient de déposer une nouvelle requête auprès de la Cour Internationale de Justice.

Nous interpellons les autorités françaises qui ont encouragé, l’offensive israélienne. Il ne suffit pas d’exprimer « sa plus vive préoccupation », il faut passer aux actes. Il faut suspendre toute coopération militaire avec Israël et prendre des sanctions diplomatiques et économiques contre l’État criminel tant qu’il ne se conforme pas aux aux ordonnances de la Cour Internationale de Justice.

Une paix juste et durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance des droits du peuple palestinien, de l’arrêt de la colonisation et de la fin de l’occupation israélienne des terres palestiniennes, d’un état Palestinien indépendant, dans le respect de l’ensemble des résolutions de l’ONU.


Dans cette situation, nous appelons à poursuivre la mobilisation

le 2 mars à 10H30 Place de l’Hôtel de Ville à Troyes

pour exiger :

– Un cessez-le-feu immédiat.

– La levée immédiate du blocus inhumain qui affame la population de Gaza. 

– L’acheminement de médicaments et de moyens matériels et et humains pour les hôpitaux.

– L’arrêt des déplacements forcés de la population.

– La protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie.

– La libération des otages du Hamas et des prisonniers palestiniens.

– La fin de l’occupation des territoires palestiniens.

– La reconnaissance par la France de l’Etat Palestinien.

– L’arrêt des ventes d’armes à Israël.


À l’appel dans l’Aube des organisations :
MRAP, LDH, GREENPEACE, AGUI, LIBRE PENSEE, COLLECTIF LOUISE MICHEL, LFI, POI, PCF, GENERATION.S, CGT, collectif LOUISE MICHEL,

AR
SG
SG
SG
SG

Israël persiste à mener « une action puissante » à Rafah


Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a réitéré son intention de mener une opération militaire à Rafah, où plus d’un million de Palestiniens sont réfugiés. Aux États-Unis, le président, Joe Biden, a suspendu l’expulsion des Palestiniens du territoire américain.

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Israël: vive hostilité de l’extrême droite au projet de plan de paix qui prévoirait un État palestinien


Gaza : « Accepter un cessez-le-feu, c’est perdre la guerre », défend le député israélien Boaz Bismuth


« Il faut que ça s’arrête, on n’en peut plus » : les habitants du sud du Liban pris entre l’armée israélienne et le Hezbollah



L’Ukraine envoie des renforts dans «l’enfer d’Avdiïvka» face à une situation «extrêmement critique»

 


Ce jeudi 15 février, l’armée ukrainienne a déployé des renforts à Avdiïvka, actuel épicentre des combats à l’est du pays, pour contrer les assauts russes, alors que 26 missiles ont été tirés dans la nuit par la Russie.

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De retour d’Ukraine


Moscou, janvier 2024. Une capitale paisible dans un monde en guerre ?

UN COMPROMIS POUR LA CORSE. UNE CORSE AUTONOME DANS LA RÉPUBLIQUE

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Des Palestiniens témoignent: «Ce n’est pas une guerre contre le Hamas, c’est une guerre contre Gaza»


À Gaza, deux mois d’une guerre meurtrière viennent de s’écouler. Les civils le disent : « Chaque jour est plus épouvantable que la veille. » La bande de Gaza n’est toujours pas ouverte aux journalistes étrangers, mais des témoignages de civils nous parviennent tout de même par téléphone ou via des messages vocaux.

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Israël-Palestine: les enfants, victimes de l’horreur


Poste-frontière de Rafah à Gaza : “pour que des journalistes puissent sortir et d’autres entrer, ouvrez les portes !”



Troyes: retour sur le rassemblement et la marche du 2 décembre

 


DP


Un nouvelle mobilisation est prévue samedi matin 18 décembre.

Rassemblement pour la paix


Gaza : la reprise des combats « est catastrophique », selon le Haut-Commissaire de l’ONU pour les droits de l’Homme

STOP À L’INHUMAIN. CESSEZ-LE-FEU IMMÉDIAT, LIBÉRATION DES OTAGES, PROTECTION DES POPULATIONS CIVILES



GAZA


Patrick Baudoin, président de la Ligue des droits de l’homme: «Le génocide, c’est le crime des crimes»


« Si nous ne témoignons pas, personne ne saura ce qui se passe à Gaza » : depuis la Turquie, un photographe palestinien s’emploie à recueillir et diffuser le travail de ses collègues


Les États de l’UE n’ont pas besoin de consensus pour soutenir les sanctions et l’obligation de rendre des comptes


Défendre les libertés d’expression sur la Palestine : un enjeu académique


Plainte pour génocide présentée à la Cour Pénale Internationale (CPI) le jeudi 9 novembre 2023 – La justice est la réponse à la violence


Autour de Maître Gilles Devers, avocat au barreau de Lyon, un groupe de 300 avocats français et internationaux s’est constitué afin de déposer une plainte pour le crime de génocide et transferts de population, s’agissant des faits en cours sur le territoire palestinien de Gaza, auprès de la Cour Pénale Internationale (CPI) de La Haye (Pays-Bas), au nom de plus de 200 associations du monde entier.

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Gaza : Les frappes israéliennes illégales contre des hôpitaux aggravent la crise sanitaire


Troyes: rassemblement pour la paix samedi 18 novembre

Troyes : rassemblement pour la paix lundi 13 novembre

L’exode contraint des Gazaouis vers le sud de l’enclave.



A l’appel des organisations : 

CGT, FO, FSU, CFDT, SOLIDAIRES, LFI, POI, PCF, GENERATION.S, MRAP, LDH, COLLECTIF LOUISE-MICHEL, LIBRE PENSEE, AGUI, GREENPEACE 

Nous appelons à un rassemblement  pour obtenir un cessez-le-feu immédiat et la réouverture d’un processus de paix durable, en Israël et en Palestine, sur la base des résolutions de l’ONU

lundi 13 novembre 

à 17h30 

Place de la Libération – préfecture de l’Aube

(une marche pour la paix sera organisé le samedi 18 novembre)


Guerre Hamas-Israël : plus de 100 employés de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens tués à Gaza


Couverture de la guerre Israël/Palestine : L’AJAR dénonce le double standard


Marche contre l’antisémitisme : qui a vraiment lu la tribune de Larcher et Braun-Pivet ?

Frappes sur Gaza : «Vous n’aurez pas le silence des juifs de France»


Un collectif de 85 personnalités juives dénonce l’opération militaire en cours à Gaza et l’instrumentalisation de l’émotion légitime suscitée par les attaques du 7 octobre.

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Israël/Palestine : L’offensive terrestre israélienne menace les civils


« Tous les enfants méritent la paix »

Israël – Palestine : une paix possible ou un conflit sans fin ?

par Patrick Baudouin, président de la LDH


Le 29 novembre 1947, l’Assemblée générale des Nations unies approuve le plan de partage de la Palestine, alors sous mandat britannique, en prévoyant la création d’un Etat juif – sur 60% des territoires – et d’un Etat arabe, avec placement de la ville de Jérusalem et de sa proche banlieue sous contrôle international.

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ISRAËL PALESTINE : MOBILISATION LA PLUS LARGE POSSIBLE POUR LA PAIX, LA PROTECTION DES POPULATIONS CIVILES ET UN CESSEZ LE FEU IMMÉDIAT

Témoignage

L’Occident doit changer son positionnement vis-à-vis du conflit israélo-palestinien


Le 7 octobre, je rentre chez moi après une semaine passée en Israël et en Palestine. Je suis, alors, pleine d’espoir pour une paix entre deux peuples. Ouïghoure et musulmane, ayant vécu sous la colonisation chinoise, je suis sensible à ce conflit. L’Occident doit être du côté de la paix. Les responsables politiques doivent faire pression pour obtenir un cessez-le-feu et la libération des otages.

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Israël et Palestine : une horreur qui vient de loin



L’attaque du Hamas organisée samedi 7 octobre dans plusieurs villes en Israël intervient après des décennies de politique répressives à l’encontre des populations palestiniennes colonisées. Si les crimes doivent être condamnés, des éléments de compréhension sont aussi nécessaires pour dépasser l’effroi, et éviter les réactions simplistes.

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Une émotion très sélective


Condamnés à comprendre


Comment Israël a joué les apprentis sorciers avec le Hamas

Pour une fin des conflits et une paix durable

Les droits de l’homme, « meilleur antidote » pour prévenir les conflits, selon l’ONU

Les droits de l’homme constituent le « meilleur antidote » pour prévenir les conflits et l’instabilité, a déclaré mercredi le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, devant le Conseil de sécurité.

« Une action vigoureuse en faveur des droits humains nous éloignent du chaos et des conflits, permettent de faire progresser le développement et d’instaurer la confiance », a-t-il ajouté.

Les droits de l’homme sont essentiels à chaque étape du « continuum de la paix » couvrant la prévention, les conflits et la résolution, a-t-il déclaré, citant des exemples tels que les crises actuelles en Haïti et au Soudan.

Dans le même temps, la confiance – qui sous-tend à la fois les relations humaines et le contrat social entre les personnes et les institutions de l’État – est le fondement de la prévention des conflits et d’une paix durable.

« C’est la promotion globale de tous les droits humains qui renforce la confiance ».

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Le chef des droits de l’ONU a également souligné l’importance de la liberté de la presse et de la protection des journalistes.

Le combat des militantes colombiennes pour construire la paix

En Colombie, des militantes mettent en place des comités populaires et associatifs pour (re)construire la paix, et aider à la réconciliation, dans un pays ravagé par des décennies de violence, comme ici au Musée itinérant de la mémoire.
©Soraya Bayuelo Mochuelo/ Musée itinérant de la mémoire


La question de la paix se retrouve au coeur de l’élection présidentielle colombienne, dont le premier tour se déroule le 29 mai. La présidence Duque qui s’achève a été marquée par une recrudescence des attentats contre les défenseurs et défenseures des droits humains comme Maria Ciro Zuleta, Soraya Bayuelo et Daniela Soto. Portrait de trois femmes qui risquent leur vie pour construire la paix.

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Asile, droit universel ?

Par Jean Camus


La guerre gronde et menace aux portes de l’Europe. Des milliers, des millions de personnes fuient leur pays, l’Ukraine. Un exil provisoire, définitif ?

Fébrile, en quelques jours, l’UE a trouvé les actes, les mots pour venir exprimer sa compassion, sa solidarité, son soutien au peuple ukrainien bombardé par leur puissant voisin. En effet c’en est fini de « la crise des migrants », place maintenant à « la solidarité avec les réfugiés ».

Changement spectaculaire dans bien des domaines : politique, énergie, défense, souveraineté. Déjà depuis longtemps, la porosité entre « demandeur d’asile », d’ordre politique et « l’immigré », d’ordre économique, s’était installée, brouillant les distinctions souvent formelles. Les différents conflits dans le monde, les situations politiques internes, la montée des régimes autoritaires, la pauvreté, la misère avaient bousculé les cadres, transformé en « demandeurs d’asile » bon nombre de ceux qu’on appelait avant les « immigrés ». Le mot de « migrant » lui est préféré maintenant, il réserve le statut de réfugié à toute personne « craignant avec raison d’être persécuté[e] du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, ou de ses opinions politiques » (convention de Genève de 1951). Les situations vécues sont plus complexes, oppression et misère sont souvent indissociables.

L’UE a maintenu à l’intérieur de ses frontières un espace de paix, quelquefois au prix de brouilles, chaque État restant le gardien de la maîtrise souveraine de l’asile. Les histoires différentes de migration ont bloqué tout mécanisme commun d’examen des demandes d’asile. Syriens, Afghans se sont heurtés aux murs, clôtures, barbelés ou maintenus en Turquie ou en Afrique du nord. 

L’agression russe en Ukraine a ravivé la figure du « réfugié » de l’après 2ème guerre mondiale, victime de la barbarie nazie et ou de l’oppression soviétique.  Ironie de la géographie, ce sont les pays les plus hostiles à l’accueil des réfugiés, venus d’Afrique et du Moyen-Orient qui voient déferler par milliers ces personnes fuyant la guerre.

Cette « protection temporaire », droit au séjour et au travail est automatique, sans l’examen individuel exigé par la convention de Genève. De fait, c’est une directive de 2001 jamais appliquée qui a été activée à l’unanimité. Elle prévoit en outre non seulement des critères communs d’admission mais aussi une répartition des réfugiés entre États selon leur capacité d’accueil. Cette mutualisation inattendue changera-t-elle l’attitude des pays hostiles aux migrants. La guerre en Ukraine les rappelle à la réalité. Les pays en question ont jusqu’à maintenant accueilli sans réserve les personnes fuyant la guerre.

Mais des difficultés se font jour, des étrangers non ukrainiens, africains, syriens, afghans rencontrent des difficultés au passage de la frontière pour fuir l’Ukraine. Les étudiants voient s’écrouler leur rêve d’une vie meilleure que dans leur pays d’origine. « Les étudiants africains qui ont survécu à la guerre ne pourront peut-être pas survivre à un retour au pays ? »

L’Union Européenne a décidé d’accorder une protection internationale immédiate aux personnes fuyant la guerre en Ukraine pour leur permettre d’y séjourner, d’y travailler, de bénéficier d’une protection sociale, d’une allocation de subsistance. Mais une instruction du gouvernement français du 10 mars précise que sont exclus de la protection les ressortissants de pays tiers qui sont en mesure de regagner leur pays d’origine dans des « conditions sûres et durables ». Sans plus définir les conditions sûres et durables. Cette instruction du 10 mars risque de refuser nombre d’étrangers, « étudiants » et autres. Des ressortissants pakistanais, et nigérians avec des titres de séjour ukrainiens ont été refoulés à la frontière italienne

La France ne se grandit pas avec une telle démarche. Faut-il rappeler que la protection des réfugiés est d’abord une affaire européenne. Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a été créé en 1950 pour donner un statut aux trente millions d’Européens déplacés à la suite du nazisme, du changement des frontières à l’Est. Il y a eu un moment les « bons » réfugiés, mais depuis longtemps l’accueil s’est mondialisé.

Cet exode massif, sans doute le plus important depuis la 2èmeguerre mondiale, suscite une vague très forte de générosité, de solidarité, de dons, d’accueil de personnes privées, sans conditions. Le courage de tous les Ukrainiens, de toutes les Ukrainiennes, tous unis derrière leurs dirigeants, leur détermination à résister à l’invasion russe, confortent notre admiration, forcent le respect. Peut-être que les peuples européens solliciteront leurs responsables pour plus d’engagement ?

L’émotion internationale causée par la guerre en Ukraine doit tendre à affirmer l’universalité du droit d’asile à tout être humain fuyant la guerre.

JC

Sainte Savine, mars 2022

Pour les droits des femmes, la paix, la liberté et l’égalité en Afghanistan. Soutien à la résistance face aux talibans.

Communiqué du 18 septembre

En Afghanistan, des personnes résistent, notamment des femmes, qui ont manifesté avec un grand courage pour leurs droits, la liberté et la justice.

A Paris, un rassemblement est organisé ce dimanche 19 septembre à 13h30, place de la République.

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