Le projet de texte exigeait « un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent qui doit être respecté par toutes les parties » et « la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages ».
Quand des Juifs Israéliens s’engagent pour les Palestiniens : portraits croisés d’une minorité invisibilisée
Ils ont entre 15 et 58 ans et participent à des actions en soutien aux Palestiniens « victimes de violences des colons, de l’armée israélienne dans les territoires occupés, et de bombardements dans la bande de Gaza ». En Israël, ils prennent part aux manifestations organisées chaque samedi, ainsi qu’à d’autres événements plus ponctuels pour exprimer leur opposition à la politique « génocidaire » de Benyamin Netanyahou. Pour Blast, six Israéliens ont accepté de partager leurs parcours et convictions sans filtre.
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Depuis octobre 2023, les tirs de roquettes et de missiles quasi quotidiens entre Israël et la branche armée du groupe libanais Hezbollah se sont considérablement aggravés.
Israël fait le pari que le Hezbollah va s’effondrer, mais il est confronté à un ennemi bien armé et en colère – Analyse
Les dirigeants israéliens se réjouissent des progrès de l’offensive contre le Hezbollah, qui a commencé par l’explosion de radios et de téléavertisseurs armés et s’est poursuivie par des frappes aériennes intenses et meurtrières.
Le ministre de la défense, Yoav Gallant, n’a pas tari d’éloges après les frappes aériennes de lundi.
« C’est la pire semaine que le Hezbollah ait connue depuis sa création, et les résultats parlent d’eux-mêmes ».
Rien que dans la journée de lundi, date à laquelle les frappes israéliennes se sont intensifiées sur le Liban, plus de 550 personnes ont été tuées, avaient déjà annoncé les autorités.
Par ailleurs, 5 410 personnes ont été blessées en près d’un an, selon les chiffres du centre de crise.
À Gaza, les frappes israéliennes sur le Liban accentuent le désespoir des habitants
Des explosions de bipeurs aux frappes aériennes israéliennes, comment le Liban s’est retrouvé « au bord de la guerre totale » en une semaine
La communauté internationale redoute que l’escalade entre Israël et le Hezbollah libanais, soutenu par l’Iran, n’entraîne le Proche-Orient dans une spirale incontrôlable de violences.
Ce sont les plus intenses frappes israéliennes en un an. L’Etat hébreu continue de cibler le Hezbollah au Liban, mardi 24 septembre, après des bombardements qui ont fait plus de 500 morts la veille. Des attaques qui font craindre un embrasement de la région, près d’un an après l’attaque du 7 octobre 2023 perpétrée par le Hamas. « Nous sommes au bord d’une guerre totale », s’est alarmé le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, depuis New York, où se tient l’Assemblée générale de l’ONU. On vous résume comment, en une semaine, les tensions se sont exacerbées au Proche-Orient.
Pourquoi le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a intérêt à ce que le conflit dure
Le chef de l’exécutif israélien ne montre aucun signe d’infléchissement dans sa guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza, et intensifie les attaques contre le Hezbollah à la frontière libanaise.
Déclaration de Catherine Russell, directrice générale de l’UNICEF, sur l’escalade des attaques au Liban et en Israël
New York, le 23 septembre 2024 – « Je suis profondément préoccupée par la recrudescence des attaques meurtrières au Liban et en Israël, qui ont coûté la vie à au moins 24 enfants dans le sud du Liban. L’intensification de la violence marque une dangereuse escalade, mettant en péril la vie des civils dans la région.
D’après le ministère libanais de la Santé publique, plus de 1 200 personnes ont été blessées lundi, parmi lesquelles des femmes et des enfants. Un nombre incalculable d’autres enfants sont désormais en danger, des milliers de familles ayant été contraintes de fuir, tandis que des infrastructures civiles essentielles sont ciblées.
Des niveaux de détresse psychologique alarmants
Les niveaux de détresse psychologique observés chez les enfants des deux pays atteignent des proportions alarmantes. Ces jeunes sont non seulement affectés par des déplacements brutaux, mais ils doivent aussi faire face à des bombardements et des raids aériens continus, qui rythment leur quotidien depuis près d’un an.
Toutes les parties au conflit doivent respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire, notamment en assurant la protection des civils, des infrastructures civiles, ainsi que des travailleurs humanitaires et du personnel médical. Il est essentiel de garantir des corridors sûrs pour les populations cherchant à échapper à la violence. L’UNICEF appelle d’urgence à une désescalade immédiate. »
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“Les images d’enfants et de familles qui s’échappent des tentes bombardées à Rafah nous bouleversent tous. Depuis plus de sept mois, nous assistons à cette tragédie, qui fait des milliers de morts et de blessés, dont des enfants. Nous appelons à un cessez-le-feu immédiat, à la libération inconditionnelle de tous les otages et à la fin du massacre des enfants.”
Catherine Russell, directrice générale de l’UNICEF
« Depuis l’attaque inédite, dans la nuit de samedi à dimanche, de l’Iran contre Israël, en riposte au bombardement du consulat iranien à Damas, le Hezbollah intensifie la bataille sur le front sud ». C’est ce que relève L’Orient Le Jour à Beyrouth. « Ainsi, poursuit le journal, aux côtés des opérations routinières qu’elle mène depuis le 8 octobre, la milice chiite lance désormais des opérations plus qualitatives. Certaines consistent à miner la région frontalière […]. D’autres reposent sur les drones d’attaque, de plus en utilisés par la formation pro-iranienne. »
Les images et les récits sont sans équivoque. Les enfants sont les premières victimes de ce conflit. Et pour les survivants, une vie bouleversée à jamais. Ils sont confrontés à la violence la plus extrême, à des scènes d’horreurs, à la perte de leurs proches. Des états de traumatismes profonds qui affectent leur développement et leur avenir.
Plus de quatre mois après son déclenchement, la contestation en Iran ne faiblit pas, malgré la répression qui s’exerce sur les manifestants comme sur la diaspora. Dans l’émission, nous entendrons la voix de Mojan, une artiste peintre qui vient de s’exiler en France, et celle d’un autre exilé politique, le dessinateur de presse Kianoush Ramezani.
Ce rendez-vous du Maghreb, du Proche et du Moyen-Orient s’intéresse à la vie quotidienne, aux styles de vie et à l’évolution des sociétés de la région : l’actualité par le prisme sociétal, l’occasion de parler télévision, mode, éducation, culture… car la vie dans cette partie du monde ne se résume pas au dernier soubresaut du conflit israélo-palestinien. En studio, un invité, observateur ou acteur un thème abordé, apporte son éclairage. Les journalistes arabophones de Monte Carlo Doualiya et FRANCE 24 livrent également leur expertise sur l’actualité du Proche et du Moyen-Orient. Une double revue de presse du monde arabe et d’Israël est réalisée chaque semaine par les correspondants de RFI au Caire et à Jérusalem. Et aussi : «Le disque du jour» pour découvrir les sons de l’Orient. Réalisation : Mathias Golshani.
Diffusions le samedi et le dimanche vers toutes cibles à 19h40 TUsur RFI
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