Le 18 mars 2024, Moscou célèbre le dixième anniversaire du « jour de la réunification de la Crimée avec la Russie ». Quelques jours après la révolution pro-européenne à Kiev, les troupes russes se déployaient dans la péninsule ukrainienne. Dans la foulée d’un référendum non reconnu par la communauté internationale, le gouvernement russe, au mépris du droit international, faisait de la péninsule ukrainienne et de la ville de Sébastopol deux nouveaux sujets de la fédération de Russie.
L’armée israélienne a annoncé ce lundi 18 mars mener une opération sur l’hôpital al-Chifa. Le plus grand hôpital de la bande de Gaza, situé dans le nord de l’enclave, accueille toujours des milliers de personnes, selon le ministère de la Santé du Hamas. Il cacherait des responsables du Hamas, selon les Israéliens. L’armée a demandé à la population civile d’évacuer « immédiatement » la zone de l’hôpital.
Septième mobilisation à l’appel du collectif « Pour une paix juste et durable » ce samedi 16 mars. Ils ont défilé une partie de la matinée dans les rues de Troyes pour réclamer un cessez-le-feu.
Le Hamas, qui exigeait jusqu’ici un cessez-le-feu définitif à Gaza avant tout échange d’otages israéliens contre des prisonniers palestiniens, est désormais prêt à une trêve de six semaines, a indiqué à l’AFP un responsable du mouvement islamiste palestinien. Israël la juge « irréaliste ». Suivez en direct les derniers développements du conflit au Proche-Orient.
Le Parlement européen a voté ce jeudi 14 mars en faveur d’une résolution sur la situation à Gaza et le fait qu’il existe un risque immédiat de famine généralisée. Le Parlement, considérant qu’Israël a renforcé le blocus de Gaza et empêche le bon déroulement des opérations humanitaires, tout en poursuivant la colonisation, appelle donc pour la première fois à un cessez-le-feu immédiat.
Selon les chiffres du ministère de la santé de la bande de Gaza, administrée par le Hamas, plus de 12 300 enfants sont morts sur le territoire palestinien entre octobre et la fin du mois de février.
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La bande de Gaza meurt de faim. La nourriture manque terriblement dans le territoire palestinien, bouclé par Israël. Premières victimes de la malnutrition, les enfants sont de plus en plus nombreux à être hospitalisés. Début mars, une équipe de l’OMS a constaté sur place le décès de dix enfants, en raison de la malnutrition.
Un pont maritime est mis en place, alors que la situation humanitaire dans l’enclave continue de se dégrader. Gaza est en proie à la famine, le conflit a fait des milliers de morts parmi les civils, aucune perspective d’arrêt des combats n’est envisagée. Entretien avec Anwar Abu Eisheh, professeur de droit à l’université Al-Quds et ancien ministre de la Culture de l’Autorité palestinienne.
Au moins 20 personnes sont mortes de malnutrition et de déshydratation à Gaza, a affirmé, mercredi, le Hamas. Depuis plusieurs mois, ONG et organisations internationales alertent sur les ravages de la malnutrition sur une population palestinienne privée d’accès aux soins. Jean-Raphaël Poitou, responsable Moyen-Orient à Action contre la Faim, s’inquiète d’une forte augmentation du nombre de décès si aucun accord de cessez-le-feu n’est rapidement trouvé entre Israël et le mouvement islamiste.
Depuis le 7 octobre, le gouvernement israélien a cessé de délivrer des visas pour le personnel étranger des ONG qui travaillent en Cisjordanie occupée. En presque cinq mois, deux tiers des travailleurs humanitaires étrangers n’ont déjà plus de visas et pour les autres, leurs visas sont sur le point d’expirer. Une situation extrêmement compliquée au moment où le soutien humanitaire est plus que jamais nécessaire dans la région avec la guerre.
Les 20 et 24 février 2024, deux avocates du Centre Palestinien pour les droits humains (PCHR) ont été tuées ainsi que 46 membres de leurs familles dans des frappes israéliennes. La Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) est en deuil et s’engage à prendre des mesures contre les responsables.
Le massacre du 7 octobre et le début d’une nouvelle guerre dans la bande de Gaza ont créé une onde de choc médiatique planétaire. Pourtant, après 150 jours de guerre et plus de 30 500 morts, la couverture médiatique du conflit est irrégulière sur le petit écran des Français.
LA FRANCE DOIT SAISIR LA COUR PÉNALE INTERNATIONALE
La #LDH se joint à l’appel de la Plateforme Palestine en faveur de la proposition de résolution visant à saisir la Cour pénale internationale sur la situation à #Gaza.
La France doit saisir la cour pénale internationale
La #LDH se joint à l’appel de la Plateforme Palestine en faveur de la proposition de résolution visant à saisir la Cour pénale internationale sur la situation à #Gaza.
Ils ont manifesté ce samedi matin à Troyes pour dénoncer « le génocide en Palestine » suite à l’appel du collectif aubois pour la paix et l’arrêt des massacres à Gaza.
Stop aux massacres ! Cessez le feu immédiat ! Pour une paix juste et durable !
Depuis plus de quatre mois, les habitants de Gaza sont sous le feu des bombardements de l’armée israélienne. Plusieurs dizaines de milliers personnes sont déjà mortes, blessées ou disparues dont une grande majorité de femmes et d’enfants. Ces massacres de la population palestinienne ne font que s’accentuer chaque jour.
Les hôpitaux sont bombardés, ceux qui ne sont pas encore détruits sont exsangues et submergés par les blessés. Les soins sont quasiment impossibles et les amputations sont réalisées sans anesthésie. Près de deux millions de personnes ont été obligées de quitter leur logement dans l’urgence et la peur. Mais le sud de Gaza où se réfugient les habitants du Nord de l’enclave est aussi bombardé, alors que la densité de population au km carré y a dépassé les 10 000 habitants.
Le massacre et les actes de terreur perpétrés par le Hamas le 7 octobre contre des civils israéliens ne justifient en rien les massacres actuellement à l’oeuvre contre le peuple palestinien tout entier.
La poursuite de cette offensive est en flagrante violation des ordonnances de la Cour Internationale de Justice, qui pointe des signes concordants d’un génocide en cours.
Le gouvernement israélien bafoue à nouveau le droit international après l’avoir fait depuis des décennies avec l’occupation des territoires palestiniens par les colons israéliens. Ce gouvernement dominé par l’extrême-droite mène ouvertement une politique d’apartheid et poursuit inexorablement la colonisation de la Cisjordanie et de Jérusalem Est, au mépris de toutes les décisions internationales.
Comme seule réponse à la décision de la Cour internationale de justice du 26 janvier dernier qui lui ordonne de tout mettre en oeuvre pour prévenir le génocide, Benyamin Netanyahou et son cabinet de guerre entament une nouvelle phase de son offensive en ciblant Rafah, où plus de la moitié de la population de la Bande de Gaza se trouve concentrée à la suite de déplacements forcés. Cela va plonger cette population dans une horreur absolue.
Nous saluons l’Afrique du Sud qui vient de déposer une nouvelle requête auprès de la Cour Internationale de Justice.
Nous interpellons les autorités françaises qui ont encouragé, l’offensive israélienne. Il ne suffit pas d’exprimer « sa plus vive préoccupation », il faut passer aux actes. Il faut suspendre toute coopération militaire avec Israël et prendre des sanctions diplomatiques et économiques contre l’État criminel tant qu’il ne se conforme pas aux aux ordonnances de la Cour Internationale de Justice.
Une paix juste et durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance des droits du peuple palestinien, de l’arrêt de la colonisation et de la fin de l’occupation israélienne des terres palestiniennes, d’un état Palestinien indépendant, dans le respect de l’ensemble des résolutions de l’ONU.
Dans cette situation, nous appelons à poursuivre la mobilisation
le 2 mars à 10H30 Place de l’Hôtel de Ville à Troyes
pour exiger :
– Un cessez-le-feu immédiat.
– La levée immédiate du blocus inhumain qui affame la population de Gaza.
– L’acheminement de médicaments et de moyens matériels et et humains pour les hôpitaux.
– L’arrêt des déplacements forcés de la population.
– La protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie.
– La libération des otages du Hamas et des prisonniers palestiniens.
– La fin de l’occupation des territoires palestiniens.
– La reconnaissance par la France de l’Etat Palestinien.
– L’arrêt des ventes d’armes à Israël.
À l’appel dans l’Aube des organisations : MRAP, LDH, GREENPEACE, AGUI, LIBRE PENSEE, COLLECTIF LOUISE MICHEL, LFI, POI, PCF, GENERATION.S, CGT, collectif LOUISE MICHEL,
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La Plateforme des ONG pour la Palestine propose d’inscrire à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale une proposition de résolution visant à saisir la Cour pénale internationale sur la situation dans la bande de Gaza. La Plateforme met à disposition un outil d’interpellation, vous permettant d’envoyer un mail à votre député afin de l’appeler à cosigner cette proposition.
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La démocratie a subi des revers importants et généralisés dans le monde entier en 2023, la violence et la manipulation ayant entaché une série d’élections, selon le rapport annuel de l’organisation américaine de promotion de la démocratie Freedom House.
Des soldats israéliens se sentant « menacés » ont tiré à balles réelles sur des Palestiniens lors de cette distribution d’aide humanitaire ayant tourné au chaos dans le nord de la bande de Gaza, ont affirmé des sources israéliennes.
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Alors que les civils de la bande de Gaza font face à un risque d’épidémie et à la famine, les forces israéliennes bloquent les convois d’aide humanitaire, tirent sur les véhicules et arrêtent les employés.
La barre officielle des 30 000 morts va être franchie au cours des prochaines 24 heures dans la bande de Gaza. Environ 70% d’entre eux sont des femmes et des enfants. Dans ce contexte dans lequel rien ni personne ne semble être en mesure de mettre fin à cette tragédie, la question de la livraison d’armes à Israël est de plus en plus prégnante. Quid de la France ?
Le chef de l’ONU a mis en garde lundi contre la fin des programmes d’aide humanitaire pour la bande de Gaza si Israël lançait une offensive militaire majeure sur Rafah annoncée par le Premier ministre Benjamin Netanyahu.