La journaliste a été remise en liberté mercredi dernier après 48 heures de garde à vue dans une enquête sur ses articles sur un possible détournement par l’Egypte d’une opération de renseignement française. Une mesure coercitive rarissime qui a indigné la profession.
Liberté d’informer
Après la garde à vue d’une journaliste, des juges mettent en examen un ex-militaire présenté comme sa source
La journaliste Ariane Lavrilleux a passé près de 40 heures en garde à vue entre mercredi et jeudi. Elle avait publié sur Disclose en 2021 une enquête sur un possible détournement par l’Egypte d’une aide militaire française.
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Journaliste placée en garde à vue : « C’est une attaque claire, nette et précise contre la liberté d’informer », s’indigne Ariane Lavrilleux
VENTE D’ARMES : L’ÉTAT FRANÇAIS TRAQUE NOS SOURCES
Depuis mardi 19 septembre, notre journaliste Ariane Lavrilleux est privée de liberté. Les services de renseignement intérieur l’ont placée en garde à vue parce qu’elle a signé, pour Disclose, une série d’articles basés sur des informations « confidentiel-défense ». Une procédure d’exception dont le seul but est de traquer nos sources.
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Journaliste placée en garde à vue : « Ce sont des procédures destinées à intimider
Cinq questions sur la garde à vue de la journaliste d’investigation Ariane Lavrilleux
Désignation de la direction de la rédaction : une question politique
Il aura fallu la longue grève des journalistes du Journal du dimanche (JDD) pour que la classe politique semble soudainement prendre conscience des droits, ou plutôt de l’absence de droits de ces journalistes, et en particulier celui de dire leur mot sur le choix du directeur ou de la directrice de la rédaction. Pas moins de quatre propositions de loi – dont nous avons précédemment exposé les grandes lignes – ont depuis jailli sur les bureaux de l’Assemblée nationale et du Sénat.
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Arabie saoudite : Un homme condamné à mort pour des tweets
En Algérie, deux ans de prison pour un chercheur et un journaliste
Burkina Faso : RSF appelle à la levée de la suspension de Radio Oméga, un média burkinabè particulièrement ciblé par la junte
Une semaine après la suspension de Radio Oméga pour avoir diffusé l’interview d’un opposant à la junte nigérienne, la direction du média a saisi le Conseil d’État du Burkina Faso pour l’annulation de la mesure. Reporters sans frontières (RSF) dénonce les nombreuses menaces contre cette radio indépendante et encourage les médias locaux à résister face aux mesures contre la liberté de la presse prises par la junte.
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Le JDD nouveau est arrivé !
La supercherie
JDD : selon le «Dauphiné libéré», la lettre ouverte à Macron cosignée par des familles de victimes a été écrite par la rédaction
A la une du premier numéro de l’hebdo version Geoffroy Lejeune, des familles de victimes iséroises ont cosigné une lettre ouverte au président Macron. Mais selon les informations du «Dauphiné libéré», le texte aurait été écrit par la rédaction du JDD qui a ensuite sollicité les familles.
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La mauvaise foi
Une du JDD: Lagardère News nie l’erreur d’illustration et défend « une photo symbolique »
Le journal, dont la publication a repris dimanche avec à sa tête de Geoffroy Lejeune, aurait confondu deux affaires pour le choix de la photo de sa Une.
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Révoltes et réseaux sociaux : le retour du coupable idéal
Les mouvements de révoltes qu’ont connues de nombreuses villes de France en réaction à la mort de Nahel ont entraîné une réponse sécuritaire et autoritaire de l’État. Ces évènements ont également réactivé une vieille antienne : tout cela serait dû au numérique et aux réseaux sociaux.
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Propositions de loi pour l’indépendance éditoriale dans les médias en France : des initiatives salutaires
Deux propositions de loi viennent mettre sur la table des mécanismes concrets pour préserver l’indépendance éditoriale face aux ingérences de l’actionnaire dans les médias. La situation au Journal du Dimanche (JDD) est le dernier exemple en date qui montre l’importance pour le législateur de se saisir du problème. Reporters sans frontières (RSF) salue ces initiatives prises respectivement par un groupe transpartisan de députés et par des sénateurs socialistes.
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10 ans de pouvoir de Sissi : l’Égypte est devenue l’une des plus grandes prisons du monde pour les journalistes
Alors qu’Abdel Fattah al-Sissi s’apprête à fêter ses 10 ans à la tête de l’État égyptien, Reporters sans frontières (RSF) dresse le bilan d’une répression implacable qui a refaçonné le paysage médiatique du pays et fait de l’Égypte l’un des plus répressifs au monde pour les journalistes.
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Portraits des journalistes emprisonnés par le régime de Sissi
Comores : un an de prison dont trois mois fermes requis contre quatre journalistes
Le président de l’Union internationale de la presse francophone, le directeur de l’information de la Radio et de la Télévision des Comores (ORTC), le correspondant de RFI aussi rédacteur d’Alwatwan et un journaliste de la Gazette des Comores sont poursuivis pour diffamation. Ils encourent une peine d’un an de prison, dont trois mois ferme et l’interdiction d’exercer leur métier. La décision a été mise en délibéré.
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7 ans de prison dont 5 ferme pour Ihsane El Kadi en Algérie : une “condamnation surréaliste”
L’injustice persiste et la liberté de la presse recule encore un peu plus en Algérie. Le directeur de Radio M et de Maghreb Émergent est condamné, en appel, à sept ans de prison dont cinq ferme et deux avec sursis, pour avoir prétendument reçu des financements de l’étranger. Cette peine, injuste et choquante, qui est l’une des plus lourdes jamais prononcées contre un journaliste algérien, couronne une procédure policière et judiciaire kafkaïenne et un acharnement contre Ihsane El Kadi. Reporters sans frontières (RSF) dénonce cette condamnation et appelle à sa libération.
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La répression des médias en Turquie : le grand trucage des élections
Un scrutin inéquitable. Alors que la Turquie se prépare au second tour de l’élection présidentielle entre Recep Tayyip Erdogan et le candidat d’opposition Kemal Kiliçdaroglu, Reporters sans frontières (RSF) dénonce un traitement médiatique discriminatoire.
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En Tunisie, les arrestations laissent la place aux condamnations
Une centaine de journalistes ont marché le 18 mai à Tunis pour protester contre la condamnation, cette semaine, du correspondant de Mosaïque FM. Cinq ans de prison ferme pour avoir refusé de révéler l’identité de sa source – « la base du métier » rappelle Le Point Afrique, qui voit dans cette décision « la preuve que la Tunisie démocratique (…) rogne peu à peu tous ses acquis ». Même analyse pour La Presse de Tunisie, le site souligne, amer, que « jamais un journaliste, par le passé, n’avait écopé d’une peine pareille pour avoir tout bonnement exercé son métier ».
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Tunisie: des journalistes en colère contre une justice « aux ordres »
Des journalistes tunisiens ont manifesté jeudi pour dénoncer la politique « répressive » du pouvoir qui instrumentalise, selon eux, la justice pour intimider et soumettre les médias.
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Classement 2023 de la liberté de la presse dans le monde
L’ONG Reporters sans Frontières dévoile mercredi son classement 2023 de la liberté de la presse dans le monde. Il en ressort que les conditions d’exercice du journalisme sont mauvaises dans sept pays sur dix. La France est 24ème.
Il « y a un délitement de l’espace public » et « l’industrie de la désinformation et du simulacre c’est-à-dire du faux, de l’artificiel, a aujourd’hui des moyens potentiels de manipulation, d’amplification de la désinformation qui fragilisent ceux qui comme des artisans enquêtent, établissent des faits, les rapportent. » Pour le directeur général de RSF, « face à cette exacerbation de la désinformation, de la haine en ligne, des manipulations de toutes sortes, les journalistes sont dans de nombreux pays extrêmement démunis ».
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Algérie: une peine de cinq ans de prison requise contre le journaliste Ihsane El Kadi
“joie et soulagement” après la libération d’Olivier Dubois
Après près de deux ans de mobilisation pour obtenir sa libération, RSF se réjouit de la libération du journaliste français Olivier Dubois, détenu pendant 711 jours par un groupe armé affilié à Al-Qaïda au Sahel.
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RSF appelle le régime iranien à cesser de cibler les journalistes à l’étranger
Alors qu’Iran International TV a fermé ses bureaux à Londres et émet désormais de Washington à la suite des menaces visant ses employés, Reporters sans frontières (RSF) dénonce le ciblage systématique de journalistes iraniens à l’étranger et appelle Téhéran à cesser immédiatement les pressions exercées sur les médias indépendants.