
















Voiture bélier, attaques au couteau : plusieurs faits divers mortels ont eu lieu ces dernières semaines en Chine. Une multiplication d’incidents qui renvoie du pays l’image d’une cocotte-minute sociale sur le point d’exploser.
De quelle violence parle-t-on ? De celle commise à l’encontre de Nahel M., jusqu’au tir fatal, en tant que violence originelle, ou de la violence des émeutiers, qualifiée d’inacceptable et d’injustifiable ?
Interroger la colère et ses manifestations pourrait amener à les voir autrement : sous l’angle de vies « brutalisées », de « violences-reflets » dont nous ne percevons que trop souvent les effets sans identifier leurs causes.
Plus de 100 jours après la mort en détention de la jeune Iranienne Mahsa Amini, arrêtée par la police des mœurs pour mauvais port du voile, la police iranienne a lancé une nouvelle campagne pour surveiller le hijab des femmes. Depuis fin septembre, plusieurs centaines de personnes ont été tuées lors des manifestations et des milliers de personnes ont été arrêtées.
Les sans domicile fixe (SDF) vivent dans la rue et malheureusement y meurent également. Recenser ces décès “hors société” n’est pas une statistique courante, c’est le travail du collectif Les morts de la rue qui milite pour une meilleure prise en charge non seulement des obsèques des SDF, mais pour prévenir et éviter cette fin de vie tragique.
À 78 ans, Norma Thornton qui distribue des repas depuis cinq ans dans l’Arizona s’est retrouvée au poste de police et menacée de quatre mois d’emprisonnement à cause d’un décret municipal interdisant toute distribution caritative. Une histoire qui enflamme les réseaux sociaux.