Gaza
Nouvelles du monde
Après cette quinzaine mouvementée, presque exclusivement consacrée à la France, et en attendant le verdict de demain soir, les doigts croisés, voici quelques nouvelles du monde.
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Iran: la fin des pendaisons en séries et la liberté pour les femmes ?
Le candidat réformateur Massoud Pezeshkian a gagné le deuxième tour de la présidentielle en Iran, devant l’ultraconservateur Saïd Jalili, selon les médias d’État ce samedi 6 juillet 2024. Dans sa première prise de parole, il assure vouloir tendre « la main de l’amitié à tout le monde ».
La traversée du Sahara plus mortelle pour les migrants que celle de la Méditerranée, selon l’ONU
En six mois, plus de 1 000 personnes sont mortes en Méditerranée en tentant de rejoindre l’Europe. Mais combien d’autres périssent bien avant d’atteindre les côtes ? L’ONU estime que deux fois plus de migrants meurent dans le Sahara qu’en mer.
Bénin-Niger, Mauritanie, Joe Biden, Royaume-Uni… L’actualité vue par les éditorialistes africains
Au sommaire : Le dialogue a repris entre le Bénin et le Niger. Va-t-on vers une normalisation des relations entre les deux pays ? En Mauritanie, retour sur la réélection du président sortant Mohamed Ould Ghazouani. Aux États-Unis, après la prestation ratée de Joe Biden face à son concurrent Donald Trump, ils sont de plus en plus nombreux à demander un retrait du président de la course à la Maison Blanche. Un remplacement est-il réellement envisageable ?
Éthiopie : L’armée attaque le système de santé lors du conflit dans l’Amhara
Les autorités devraient protéger les personnels soignants et les patients, et s’assurer que les forces ayant commis des abus soient tenues responsables.
Les forces de sécurité éthiopiennes ont commis des attaques généralisées constituant des crimes de guerre contre des personnels soignants, des patients et des établissements de santé dans la région d’Amhara, dans le nord-ouest du pays, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport rendu public aujourd’hui.
Rwanda, à la poursuite des génocidaires
Au printemps 1994, plus de 800 000 Tutsis ont été massacrés au Rwanda. La France le savait et a laissé faire… Elle a aussi accueilli de nombreux responsables du génocide. Depuis plus de 20 ans, le couple franco-rwandais formé par Alain et Dafroza Gauthier lutte pour faire juger les responsables et reconnaître le rôle de la France dans ce génocide. À l’occasion de la commémoration des 30 ans du génocide, Alain Gauthier dresse le bilan de plus de vingt ans d’action pour la justice. Le combat des Gauthier est le sujet d’une bande dessinée parue aux éditions Steinkis et d’un documentaire télévisé et tous deux intitulés : « Rwanda, à la poursuite des génocidaires ». Rencontre avec Alain Gauthier afin d’évoquer avec lui le combat d’une vie.
En Tunisie, Kaïs Saïed organise sa présidentielle sans opposant
Même s’il n’a pas encore annoncé sa candidature, le chef de l’Etat multiplie les arrestations et les poursuites judiciaires contre les leaders des partis politiques d’opposition.
En fixant la date de l’élection présidentielle au 6 octobre, le président tunisien Kaïs Saïed a mis un terme à des mois d’incertitudes et de spéculations quant à la tenue d’une échéance très attendue, après un mandat de cinq ans marqué par de nombreux bouleversements.
« C’est le prix de nos vies » : après neuf mois de guerre dans la bande de Gaza, les cagnottes en ligne comme « ultime échappatoire » pour fuir
Pour les civils palestiniens qui ne sont pas en mesure de s’acquitter des montants exorbitants demandés pour traverser la frontière avec l’Egypte, le financement participatif s’impose comme la seule alternative pour un exil forcé.
eaucoup de gens disent que nous ne pouvons rien faire pour soutenir les Palestiniens.(…) Pourquoi ne pas faire un don à une campagne participative certifiée ? » Dans la nuit sombre de Gaza, Ahmed, 21 ans, se filme avec son téléphone. Depuis quelques semaines, cet étudiant en médecine à l’université al-Azhar de Gaza multiplie avec sa sœur les courtes vidéos en anglais sur son compte TikTok. Ses appels à la générosité ne visent pas à soutenir des ONG humanitaires présentes dans l’enclave, mais à financer son évacuation en famille vers l’Egypte.
Ami Ayalon, ex-chef du Shin Bet israélien : « Netanyahu doit quitter son poste immédiatement »
Dans un entretien accordé à France 24, Ami Ayalon, ancien chef du service de renseignement intérieur d’Israël, le Shin Bet, appelle le Premier ministre Benjamin Netanyahu à quitter son poste « le plus vite possible », et à mettre un terme à la guerre à Gaza. Selon lui, seule « une solution politique et diplomatique » permettra de vaincre définitivement le Hamas.
Ukraine : les soldats russes paient cher la stratégie de la « chair à canon » du Kremlin
Si l’armée russe réussit actuellement à progresser en l’Ukraine, c’est au prix de pertes sans précédent depuis le début du déclenchement de la grande offensive en 2022. La raison : Moscou a intensifié son recours à la stratégie « de la chair à canon », qui consiste à mettre constamment sous pression les défenses ukrainiennes en envoyant à l’assaut des vagues successives de soldats peu entraînés.
Ils ont avancé de quelques centaines de mètres au nord d’Avdiïvka ces derniers jours. Pareil dans les environs de Bakhmout. Les forces russes ont même pris une partie du village de Tchassiv Yar, à quelques kilomètres à l’est de Bakhmout, actuellement considéré comme l’un des points les plus chauds du front en Ukraine.
Ukraine : Poutine ferme sur ses exigences avec Orban à Moscou, vives critiques de l’UE
Viktor Orban, qui occupe actuellement la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne, a rencontré vendredi à Moscou le président russe Vladimir Poutine. Une visite « dans le cadre de sa mission de paix », selon un porte-parole du gouvernement à Budapest, mais qui suscite la colère des dirigeants de l’UE. Le dirigeant russe estime quant à lui que le président hongrois est en Russie en tant que représentant de l’UE.
Élections au Royaume-Uni: Keir Starmer, le bien aimé de la presse conservatrice
Jeudi 4 juillet, le Labour, le Parti travailliste, emmené par Keir Starmer, a largement remporté les élections législatives au Royaume-Uni, gagnant 410 circonscriptions sur 650, au détriment des conservateurs de Rishi Sunak. Le nouvel homme fort du pays a pu bénéficier pendant sa campagne du soutien massif des médias.
Victoire du Labour au Royaume-Uni : ce que prévoit le nouveau Premier ministre sur l’immigration
Après 14 ans à la tête du pays, le parti conservateur britannique laisse sa place aux travaillistes, menés par Keir Strarmer. Si l’ancien avocat spécialiste des droits humains a d’ores et déjà assuré que son gouvernement supprimerait le Plan Rwanda, il défend en revanche une position ferme sur l’immigration irrégulière.
Présidentielle américaine: Joe Biden persiste à défendre sa candidature en interview
Le président américain Joe Biden a continué à défendre son acuité mentale et sa capacité à gouverner le pays pour un second mandat, lors d’une interview vendredi sur la chaîne ABC.
« Personne n’est plus qualifié que moi » pour « gagner » l’élection, a affirmé le dirigeant de 81 ans lors de cet entretien d’une vingtaine de minutes, niant la réalité des sondages qui le placent en nette difficulté face à Donald Trump. Lors de son échange avec le journaliste George Stephanopoulos, crucial pour le maintien de sa candidature, le président a esquivé à plusieurs reprises la question de savoir si son état physique et mental s’était dégradé durant son mandat.
Le président américain Joe Biden toujours sur la corde raide
« C’est un président dans le déni », accuse d’entrée le Wall Street Journal, après l’interview de Joe Biden sur la chaîne ABC, sa première interview télévisée depuis son débat raté contre Donald Trump, la semaine dernière. « Il a minimisé, nié, rejeté les faits », renchérit le New York Times. Interrogé sur sa capacité à mené à bien la course à la Maison Blanche, le président américain a passé une grande partie de l’interview, qui dure 22 minutes, à « résister à une série de questions (…) sur ses compétences, sur l’éventualité de passer un test cognitif, sur sa position dans les sondages », poursuit le New York Times. Mais il n’a pas changé son discours : « Je suis la personne la plus qualifiée pour battre Trump, et je sais comment faire avancer les choses », a-t-il dit, propos repris par le Wall Street Journal qui ajoute : « Bien que son discours ait été pour l’essentiel convaincant, le président a semblé nier la crise qui s’est abattue sur son parti et s’est fermement engagé à rester dans la course. S’il doit quitter le ticket démocrate, il ne le fera apparemment pas de bon gré ».
Israël/Palestine : Toutes les victimes d’abus ont droit à des réparations
La quête de justice a l’égard de crimes atroces exige la mise en place de voies de recours efficaces
Toutes les victimes de violations flagrantes des droits humains en Palestine et en Israël ont droit à des réparations, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Le 26 juin, Human Rights Watch a soumis une série de recommandations à la Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la situation des droits humains dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967.
L’inacceptable guerre d’Israël contre la liberté d’informer à Gaza
Plus de 100 journalistes palestiniens ont été tués dans des bombardements à Gaza, y compris lorsqu’ils portaient des gilets presse identifiant leur profession. Ce bilan sanglant et ce blocus de l’information imposé par Israël doivent cesser au plus vite.
À Gaza, la veste « presse » peut faire courir un danger de mort
Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza, plus de cent journalistes, essentiellement palestiniens, ont été tués, faisant de ce conflit un des plus meurtriers pour la presse.
Le nombre est effarant. Plus de cent journalistes, essentiellement palestiniens, ont été tués depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza, faisant de ce conflit l’un des plus meurtriers de l’histoire récente pour la presse.
Une situation qui vaut régulièrement à l’armée israélienne d’être accusée de cibler délibérément les journalistes présents dans l’enclave palestinienne, pour les faire taire.
Un consortium de médias internationaux, 50 journalistes représentant 13 organisations, a enquêté sous l’égide de Forbidden Stories, réseau international spécialisé dans l’investigation, pendant quatre mois.
Guerre Israël-Hamas : le Comité international de la Croix-Rouge annonce 22 morts dans une frappe près de son bureau à Gaza
Quarante-cinq personnes ont été blessées, dit l’organisation, qui dénonce des tirs de « gros calibre » près de cette structure entourée de « centaines de civils déplacés vivant dans des tentes ».
Vingt-deux personnes sont mortes après que des tirs ont touché les abords de structures du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Gaza, a fait savoir, vendredi 21 juin, l’organisation humanitaire.
Des milliers d’enfants usés par la guerre
Alors que les combats s’intensifient à Rafah, des milliers d’enfants déjà épuisés, mal nourris et traumatisés continuent de vivre l’indescriptible.
«On ne trouve rien à manger»: pas de répit dans la guerre à Gaza
Les bombardements israéliens se poursuivent dans la bande de Gaza. L’armée de l’État hébreu a annoncé dimanche une « pause tactique » dans les combats. Tous les jours entre 8h et 19h. Objectif : permettre, en théorie, aux camions d’aide humanitaire d’entrer dans l’enclave. Cet arrêt des hostilités ne concerne qu’une seule route dans la région de Rafah. Le reste du territoire palestinien est toujours sous les bombes israéliennes, et manque cruellement d’eau et de nourriture.
Après huit mois de conflit dans la bande de Gaza, le traumatisme psychologique de la guerre « est ancré dans l’ADN des Palestiniens »
ONG et soignants opérant dans les territoires palestiniens alertent sur les conséquences d’un « traumatisme collectif », qui affectera même les générations futures.
« Mentalement, nous sommes détruits. » En quatre mots, Khitam al-Kurd résume les conséquences psychologiques de huit mois de guerre sur les habitants de la bande de Gaza. Cette Palestinienne de 31 ans est arrivée en France en février, pour faire soigner son fils de 3 ans. « Quand je dors, je ne fais que des cauchemars », raconte la réfugiée, qui a dû laisser ses deux aînés dans l’enclave palestinienne.
« La majorité du peuple d’Israël veut que ce gouvernement parte » : à Jérusalem, des milliers de personnes manifestent contre Benyamin Nétanyahou
Lundi soir a marqué le premier soir de manifestation de ce que plusieurs groupes d’opposition ont appelé « la semaine de la résistance ».
Après plus de huit mois de guerre face au Hamas et des bombardements quotidiens sur la bande de Gaza, le gouvernement de Benyamin Nétanyahou a fait face à une manifestation d’ampleur dans la soirée du lundi 17 juin. Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées entre la résidence du Premier ministre et le Parlement israélien, la Knesset, pour demander des élections anticipées afin d’obtenir un nouveau gouvernement.
Le nombre de civils morts dans les conflits a bondi de 72 % en 2023, alerte l’ONU
Selon les données de l’ONU, la proportion de femmes tuées en 2023 a doublé et celle des enfants a triplé par rapport à l’année précédente.
Le nombre de civils morts dans des conflits a bondi de 72 % en 2023, s’est inquiété ce mardi 18 juin le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk, alarmé par le triplement du nombre d’enfants tués.
EN PLEINE GUERRE À GAZA, LA FRANCE ÉQUIPE DES DRONES ARMÉS ISRAÉLIENS
Le gouvernement a autorisé la livraison, en Israël, d’équipements électroniques pour des drones soupçonnés de bombarder des civils à Gaza. Du matériel de guerre fabriqué par Thales et dont l’expédition la plus récente était prévue le 26 mai 2024, révèle Disclose, documents confidentiels à l’appui.
Bombardements israéliens à Rafah : les JT plaident le droit à l’« erreur »
Dans la nuit du dimanche 26 mai, l’armée israélienne bombarde le camp humanitaire de Tal al-Sultan. Qualifié de massacre ou de carnage par de nombreuses ONG, ce bombardement est l’un des plus meurtriers de l’offensive lancée par Israël sur Rafah depuis le début du mois de mai. Il a légitimement choqué massivement le monde entier, notamment du fait de la diffusion instantanée d’images apocalyptiques sur les réseaux sociaux : un camp sous les flammes, 49 morts, des corps calcinés, un bébé décapité et plus de 180 blessés [1]. Face à cela, nous pouvions nous attendre à une réaction médiatique à la hauteur de la gravité de l’événement. Ce fut pourtant loin d’être le cas.
Guerre Israël-Gaza : des parents de soldats israéliens entre angoisse et défiance envers la guerre à Gaza
Il est en ce moment en route pour Rafah« : quand Sharon et David reçoivent l’AFP dans leur maison du nord d’Israël, leur fils de 22 ans retourne combattre dans le sud de Gaza. Eux vont tenter de tromper l’anxiété avec d’autres parents de soldats.
Depuis le début de l’opération terrestre à Gaza le 27 octobre, 309 soldats ont été tués, selon l’armée.
« Au début, cette guerre était juste. Plus maintenant« , lance Ruth (prénom modifié), 58 ans, pour qui l’unique objectif des opérations devrait être de ramener les otages puis les soldats « à la maison« , plutôt que la destruction du Hamas.
RSF dénonce l’intimidation de Haaretz, l’un des rares médias israéliens qui critiquent la guerre à Gaza
Dans un écosystème médiatique israélien qui manque de plus en plus de pluralisme, Haaretz fait figure d’exception. Reporters sans frontières (RSF) dénonce les tentatives d’intimidation croissantes dont le quotidien fait l’objet depuis le 7 octobre pour sa couverture de l’impact de la guerre à Gaza et sa critique du gouvernement israélien.
Le matin du 5 juin, l’entrée vitrée du bureau du quotidien Haaretz à Tel Aviv a été brisée par un homme non identifié : première attaque physique contre le média, mais dernière en date d’une série de menaces et de tentatives d’intimidation. Accusé d’être le “journal du Hamas” par les partisans du gouvernement israélien, le quotidien de gauche subit, depuis le 7 octobre, des pressions accrues pour sa couverture critique de la guerre à Gaza.
Ce samedi 15 juin à Troyes
Gaza : « Des enfants trop jeunes pour marcher sont démembrés, éviscérés et tués par l’armée israélienne, c’est la réalité de cette guerre »
Depuis le début du mois de juin, plus de 800 personnes ont été tuées et 2 400 autres blessées par l’armée israélienne, selon le ministère de la santé à Gaza. L’offensive militaire menée par Israël a entraîné plusieurs afflux massifs de blessés dans les structures médicales soutenues par MSF à Rafah et dans le centre de la bande de Gaza.
« Spécialement dédié aux enfants », escale à Brest pour un navire humanitaire en route pour Gaza
Un des navires de la « Flottille de la liberté pour Gaza », une ONG humanitaire internationale transportant de l’aide à destination de l’enclave palestinienne, est en escale à Brest. Ce bateau, le Handala, entend obtenir un cessez-le-feu et mettre fin au blocus à Gaza.
Après la manifestation, un repas tiré du sac permettra aux manifestant(e)s de se restaurer dans le partage avant de rejoindre le rassemblement contre l’extrême-droite à 13 h 30 place Jean-Jaurès.
Israël accusé de crimes contre l’humanité pour « extermination » par une commission onusienne
Selon les enquêteurs onusiens, les autorités israéliennes et « la branche militaire du Hamas et six autres groupes armés palestiniens » sont « responsables » de « crimes de guerre ».
Israël est responsable dans la bande de Gaza de crimes contre l’humanité, notamment pour « extermination », a estimé ce mercredi 12 juin une commission d’enquête de l’ONU, accusant aussi les autorités israéliennes et les groupes armés palestiniens de crimes de guerre depuis le 7 octobre.
3000 enfants risquent de « mourir sous les yeux de leurs familles »
Les déplacements, les attaques contre les services de santé et les difficultés d’accès à l’aide humanitaire aggravent la situation nutritionnelle déjà désespérée des enfants de Gaza.
Près de 3 000 enfants sont privés de traitement contre la malnutrition aiguë, modérée et sévère dans le sud de la bande de Gaza, ce qui les expose à un danger de mort, tandis que la violence et les déplacements continuent de nuire à l’accès des familles désespérées aux établissements de soins et aux services de santé.
Troyes: rassemblements pour la paix
La pétition, forte de ses 3057 signatures, a été remise à M. le Directeur de cabinet de la préfète de l’Aube par la délégation du Collectif aubois pour la paix. Il a indiqué faire remonter celle-ci par voie hiérarchique jusqu’au plus haut niveau.
Une petite centaine de personnes a accompagné la délégation sur la place de la Libération.
Une déclaration a été prononcée:
CESSEZ LE FEU IMMEDIAT et DEFINITIF !
STOP AU MASSACRE A GAZA !
L’horreur se poursuit à Gaza.
L’hôpital al-Aqsa de Deir al-Balah a reçu depuis mardi « au moins 70 morts et plus de 300 blessés, en majorité des femmes et des enfants, à la suite des frappes israéliennes sur les zones centrales de la bande de Gaza », selon Médecins sans Frontières.
Depuis plus de huit mois, le peuple palestinien est en proie à un massacre organisé consciemment par le gouvernement israélien et qui menace son existence même. Les massacres massifs de populations civiles, 40 000 victimes dont une majorité de femmes et d’enfants, des milliers de disparus et pour ceux qui sont encore vivants, 2 millions de déplacés de force livrés aux maladies (la quasi-totalité des centres de soins ont été détruits par l’armée israélienne), à la famine (accès à l’eau potable et aux aides alimentaires réduit à néant) amènent des organisations internationales, telles que la Cour Internationale de justice des Nations Unis, à reconnaître un « risque génocidaire » à Gaza.
L’armée Israélienne a, une nouvelle fois, franchi un cap dans les massacres en bombardant un camp de déplacés à Rafah, alors que la Cour internationale de justice avait ordonné à Israël d’arrêter l’offensive de Rafah.
Le procureur général de la Cour pénale internationale – une juridiction distincte également basée à La Haye – a déposé le 20 mai une demande de mandats d’arrêt à l’encontre du 1er ministre israélien M. Netanyahu et du ministre de la défense Yoav Gallant, ainsi que contre trois dirigeants du Hamas. Cette décision du procureur de la CPI envoie un message important à toutes les parties au conflit à Gaza et ailleurs : elles auront à rendre des comptes pour la dévastation infligée aux populations de Gaza et d’Israël. Quelle que soit la cause défendue, nul ne peut être responsable de massacre et de crime contre l’humanité.
La demande de mandats d’arrêt formulée par le procureur de la CPI dans la situation dans l’État de Palestine est aussi l’occasion qui n’a que trop tardé de mettre un terme au cycle d’impunité qui dure depuis des décennies en Israël et dans les territoires palestiniens occupés et de rétablir la crédibilité du système de justice internationale dans son ensemble.
Les soutiens en France du gouvernement d’extrême droite et criminel israélien ont permis à Netanyahou d’avoir une tribune télévisuelle le 24 mai dernier.
Son exercice d’autojustification du massacre à Gaza ne convainc personne. C’est devant la cour pénale internationale qu’il devra rendre des comptes.
Tous les États doivent respecter la légitimité de la Cour et s’abstenir de toute tentative visant à intimider ou faire pression sur celle-ci, afin de permettre aux juges de faire leur travail en toute indépendance et impartialité.
Aux neuf pays de l’Union qui ont déjà reconnu la Palestine, s’ajoutent donc aujourd’hui trois nouveaux pays (l’Espagne, la Norvège et l’Irlande) et bientôt un quatrième, puisque la Slovénie doit le décréter officiellement avant le 13 juin. Il est dommage que la France n’ait pas été à la tête de ce mouvement, alors même qu’Emmanuel Macron a dit à de nombreuses reprises défendre « les deux États », et que les deux chambres ont adopté des résolutions le demandant.
Des millions de personnes à travers le monde, se rejoignent pour exiger un Cessez le feu immédiat ! Nous saluons particulièrement les mouvements de la jeunesse en général et estudiantine en particulier qui se dressent à travers le monde pour que cessent les massacres en cours du peuple palestinien. La jeunesse a raison !
Nous nous opposons et condamnons toutes les intimidations en cours orchestrées par notre gouvernement contre toutes celles et ceux qui cherchent à imposer le cessez le feu immédiat en Palestine. Cela indique que La France, à travers son gouvernement, continue de soutenir les massacres en cours en Palestine.
Le peuple palestinien a le droit de vivre en paix sur sa terre !
Une paix juste durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance de tous les droits du peuple palestinien, notamment de son droit à l’autodétermination et de son droit au retour. Cela implique le démantèlement des colonies, la fin de l’occupation israélienne ainsi que le respect de toutes les résolutions des Nations unies.
Ensemble continuons à nous mobiliser pour exiger :
– que la France et l’Union européenne s’associent à la démarche de l’Afrique du Sud afin de contraindre Israël à respecter l’ordonnance de la CIJ.
– un cessez-le-feu immédiat, total et permanent pour la bande de Gaza
– l’arrêt des bombardements et des déplacements forcés des populations.
– l’entrée sans restriction de l’aide humanitaire et la levée du blocus de Gaza.
– la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens. C’est aussi dans le cadre d’un cessez-le-feu que les otages civils israéliens et binationaux pourront être libérés.
– que la France et l’Union européenne arrêtent toute coopération militaire et sécuritaire avec Israël et imposent des sanctions politiques, économiques et commerciales contre Israël.
– la reconnaissance d’un état palestinien.
Les organisations Mrap, Ldh, Greenpeace, Agui, La Libre Pensée, Le Collectif Louise Michel, Lfi, Poi, Pcf, Génération.s, Cgt, Solidaires et la Fsu appellent à une nouvelle manifestation le 15 juin prochain à Troyes place Jean Jaurès.
Le 6 juin 2024
Pendant ce temps, 155 nouvelles signatures de la pétition étaient collectées en sus des 3057 précédentes.
Ce samedi, tournoi pour la paix à Gaza
Bombardements israéliens à Gaza, la guerre entre dans son neuvième mois
Des frappes israéliennes ont touché un camp de réfugiés dans la bande de Gaza après une attaque meurtrière contre une école gérée par l’ONU. La guerre déclenchée par Israël après l’attaque du Hamas le 7 octobre est entrée dans son neuvième mois.
«Il y a une violation massive du droit international mis en place après la Seconde Guerre mondiale»
Alors que le président américain Joe Biden est en France pour participer aux commémorations du Débarquement en Normandie aux côtés du président Emmanuel Macron, Amnesty International France et États-Unis appellent dans un communiqué les deux présidents à respecter les normes internationales mises en place au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et à stopper les ventes d’armes vers Israël. Entretien avec Jean-Claude Samouiller, président d’Amnesty International France.
Ce que l’on sait du centre de détention de Sde Teiman, décrit comme « pire que Guantanamo »
Située dans le désert du Néguev, cette base militaire israélienne a été transformée après l’attaque du 7 octobre en un camp d’internement pour les Palestiniens capturés par Tsahal.
« Personne ne peut entrer. Et personne n’a d’informations sur ce qui se passe au quotidien là-bas », affirme Naji Abbas, chargé de mission de l’ONG israélienne Physicians for Human Rights, à franceinfo. Dans le désert du Néguev, plusieurs Palestiniens arrêtés dans la bande de Gaza sont détenus dans le camp militaire israélien de Sde Teiman. Une enquête publiée par la chaîne américaine CNN en mai a confirmé des conditions de détention s’apparentant à de la torture. Prisonniers menottés pendant des heures, d’autres attachés sur des lits médicalisés… Plusieurs associations de défense des droits de l’homme ont depuis réclamé la fermeture de ce centre de détention secret devant la Cour suprême d’Israël. On vous résume ce que l’on sait de ce camp décrit comme « pire que Guantanamo », selon Naji Abbas.
Frappe israélienne à Gaza sur une école de l’Unrwa : nouveau bilan de 37 morts, selon un hôpital de l’enclave palestinienne
L’armée israélienne a annoncé ce jeudi 6 juin au matin avoir pris pour cible un établissement de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens qui servait selon elle de «base» au mouvement islamiste.
L’armée israélienne a revendiqué tôt ce jeudi 6 juin une frappe aérienne contre une école de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) dans la bande de Gaza, abritant selon elle «une base du Hamas». L’attaque a fait au moins 37 morts, selon un hôpital gazaoui. L’armée israélienne, elle, a fait état de «plusieurs terroristes tués». «Des avions de combat de l’armée […] ont mené une frappe précise sur une base du Hamas placée à l’intérieur d’une école de l’Unrwa dans la région de Nousseirat», a-t-elle précisé dans un communiqué.
Une marche nationaliste israélienne ravive les tensions à Jérusalem
Des dizaines de milliers de juifs israéliens se sont rassemblés mercredi soir devant le mur des Lamentations à l’issue d’une marche nationaliste dans la partie occupée et annexée de Jérusalem, sur fond de tensions exacerbées par la guerre à Gaza.
Les manifestants, en grande majorité des jeunes gens, très souvent encore adolescents, ont célébré « Yom Yeroushalaïm » (« La journée de Jérusalem » en hébreu), qui commémore la prise de la partie orientale de la Ville sainte lors de la guerre israélo-arabe de 1967.
Troyes: rassemblement devant la préfecture
La pétition a recueilli 3057 signatures et sera remise aujourd’hui à la préfecture.
Motion déposée à la préfecture par le Collectif Aubois pour la Paix
(MRAP, LDH, GREENPEACE, AGUI, LIBRE PENSEE, COLLECTIF LOUISE MICHEL, LFI, POI, PCF, GENERATION;S, CGT, SOLIDAIRE, FSU)
Les organisations, membre du Collectif Aubois pour la Paix, condamnent toutes les atteintes à la liberté d’expression des ces derniers mois qui ont utilisé le faux prétexte de l’antisémitisme ou de l’apologie du terrorisme pour justifier des interdictions de manifestation voire de réunions, mais également pour engager des poursuites judiciaires, des convocations voire des condamnations.
Ces mesures répressives visent à intimider les militants pour les museler.
Dans la continuité des déclarations du Président de la Ligue des Droits de l’Homme, les organisations du Collectif Aubois pour la Paix exigent :
– Le plein rétablissement du droit de manifester et de se réunir,
– L’abandon de toutes les procédures policières voire judiciaires en cours.
Les organisations membres du Collectif Aubois pour la Paix demandent l’abandon de toutes les procédures à l’encontre de tous les militants associatifs, politique et syndicaux.
Dans Gaza assiégée, la malnutrition, lot quotidien des habitants
Gaza reste sous les bombes israéliennes. Le territoire palestinien est assiégé et l’aide humanitaire n’entre quasiment plus. La principale conséquence est une nouvelle fois, la malnutrition, devenue le quotidien des Gazaouis.
Au Proche-Orient, un plan de cessez-le-feu est toujours sur la table pour tenter de mettre un terme à la guerre à Gaza et obtenir la libération des otages israéliens. Le Hamas qui ne l’accepte pas, reste silencieux, mais ne le rejette pas non plus. De son côté, le Premier ministre israélien reste ambigu. Il semble approuver le plan auprès de ses alliés occidentaux, mais refuse de l’endosser officiellement dans son pays, de peur de précipiter la chute de son gouvernement. Ses ministres d’Extrême droite exigent en effet la poursuite des combats. En attendant, la situation humanitaire continue de se détériorer à Gaza. Faute de pouvoir avoir accès à une aide suffisante, ses habitants sont à nouveau exposés à la malnutrition.
Reconnaissance de l’Etat palestinien : qu’attendez-vous monsieur Macron ? 230 artistes lancent un appel
Plus de 230 artistes, dont Léna Situations, Renaud, DJ Snake, Leïla Bekhti et Angèle, interpellent Emmanuel Macron pour que la France reconnaisse officiellement l’Etat de Palestine, comme l’ont déjà fait 146 autres pays.
Depuis la terrible attaque du Hamas du 7 octobre 2023 causant la mort de plus de 1 100 Israéliens, majoritairement civils, et la prise d’otages de 252 personnes, dont 121 sont encore détenues par le Hamas, les habitants de Gaza subissent des bombardements quotidiens. Il y a quelques jours, deux camps de réfugiés ont été ciblés à Rafah et nous avons en tête des images qui nous empêchent de dormir la nuit. Pourtant, malgré le tollé international, Israël continue le massacre.
Israël bombarde la bande de Gaza du nord au sud
Des bombardements aériens et des tirs d’artillerie ont visé mardi la bande de Gaza du nord au sud, où Israël poursuit sans répit son offensive contre le Hamas après l’annonce de la mort de quatre otages tués dans le territoire palestinien.
Malgré les appels au cessez-le-feu venus du monde entier, les exigences contradictoires des deux camps semblent vouer à l’échec un plan présenté vendredi par le président américain, Joe Biden, après bientôt huit mois de guerre.
Près d’un mois après le début d’une offensive terrestre sur Rafah, une ville frontalière avec l’Egypte dans le sud du territoire, présentée par Israël comme l’étape finale de sa guerre contre le Hamas, les combats ont repris à travers la bande de Gaza.
La trêve à Gaza au Conseil de sécurité de l’ONU, incendies en Israël… L’actu du conflit au Proche-Orient
Les Etats-Unis ont annoncé lundi soir un projet de résolution du Conseil de sécurité des Nations unies pour soutenir l’accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza présenté par le président Joe Biden le 31 mai. «De nombreux dirigeants et gouvernements, y compris dans la région, ont appuyé ce plan et nous appelons le Conseil de sécurité à se joindre à eux pour appeler à [sa] mise en œuvre sans délai et sans nouvelles conditions», a déclaré l’ambassadrice américaine à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield. Le projet de texte note qu’une application «rapide» de l’accord permettrait «un cessez-le-feu, le retrait des forces israéliennes des zones peuplées de Gaza, la libération des otages, une augmentation de l’aide humanitaire, le rétablissement des services de base et le retour des civils palestiniens dans le nord de Gaza». Il soutient aussi la solution à deux Etats. Lundi, les pays du G7 ont par ailleurs annoncé soutenir ce plan de cessez-le-feu, et demandé au Hamas de l’accepter.
Plus de la moitié des bâtiments ont été endommagés ou détruits dans la bande de Gaza, selon l’ONU
Malgré les protestations de la communauté internationale, l’armée israélienne poursuit son offensive à Rafah, lundi.
Environ 55% des bâtiments de la bande de Gaza, pour la plupart des logements, ont été endommagés ou détruits depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, le 7 octobre 2023, a annoncé lundi 3 juin l’ONU. Elle estime, grâce à des images satellite, que 137 297 structures ont ainsi été touchées. « D’après notre analyse, nous avons identifié 36 591 structures détruites, 16 513 structures gravement endommagées, 47 368 modérément endommagées et 36 825 structures potentiellement endommagées », a estimé le centre satellitaire de l’ONU.
«Nus», «attachés à leur lit»: un médecin alerte sur les conditions de détention de Palestiniens dans une prison israélienne
Depuis le début de la guerre à Gaza, ces images reviennent sans cesse : des Gazaouis arrêtés par l’armée israélienne, dénudés, les yeux bandés, agenouillés et les mains liées dans le dos. Accusés d’appartenance au Hamas, ils sont notamment emprisonnés à Sdé Teiman, une base de l’armée israélienne dans le désert. Un médecin israélien, un lanceur d’alerte qui y a travaillé, dénonce des traitements inhumains infligés aux détenus gazaouis.
Des soldats israéliens mettent en scène leurs exactions à Gaza dans des vidéos-chocs qui prolifèrent sur les réseaux sociaux
Depuis le 7 octobre, des militaires israéliens publient sur Instagram ou TikTok des photos et vidéos de destructions, de provocations ou d’humiliations dans l’enclave palestinienne. L’armée israélienne assure qu’il s’agit d' »incidents exceptionnels » et que « le problème est traité en conséquence ».
Un soldat israélien ouvre un livre devant une étagère en feu de la bibliothèque de l’université Al-Aqsa à Gaza. Un autre jette un Coran au milieu des flammes dans une mosquée de Rafah. Un militaire de Tsahal se filme dans un immeuble en ruines en disant aux habitants de l’enclave palestinienne : « Vous allez souffrir à chaque seconde pour ce que vous nous avez fait… Vous allez mourir. »
Derrière le drame du camp de réfugiés de Rafah, la communication confuse de Tsahal sur les contours de la «zone humanitaire»
L’armée met en avant le fait que les campements frappés le 26 mai se situaient à 1,7 kilomètre de la zone humanitaire. Mais selon des documents diffusés par Israël, l’installation se trouvait encore au début du mois dans le périmètre, qui a évolué au gré de communications confuses.
Un juriste décrypte les images de Rafah bombardée
Pascal Turlan, juriste et ex-conseiller à la Cour pénale internationale, réagit aux bombardements de l’armée israélienne sur des camps de réfugiés à Rafah, survenus dans la nuit du dimanche 26 au lundi 27 mai et mardi 28 mai.
Plan de cessez-le-feu à Gaza : des ministres d’extrême-droite menacent de quitter le gouvernement, des milliers d’Israéliens dans la rue
Les médiateurs qataris, américain et égyptien ont appelé samedi Israël et le Hamas palestinien à «finaliser» l’accord de cessez-le-feu présenté par Joe Biden alors que Benyamin Nétanyahou est sous pression dans son pays.
Surtout ne pas laisser échapper un espoir de paix. «En tant que médiateurs dans les discussions pour obtenir un cessez-le-feu à Gaza et la libération des otages et des détenus, le Qatar, les Etats-Unis et l’Egypte appellent conjointement le Hamas et Israël à finaliser l’accord sur la base des principes énoncés par le président Joe Biden», selon un communiqué commun publié au Caire et à Doha. Le Qatar, les Etats-Unis et l’Egypte sont engagés depuis des mois dans des pourparlers visant à obtenir un accord de trêve dans la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza. Mais les négociations ont été interrompues début mai lorsque Israël a lancé des opérations terrestres à Rafah, dans le sud du territoire.
Choqués par les images de la guerre à Gaza, ils manifestent pour la première fois à Paris
Depuis plusieurs mois, les manifestations en soutien à la Palestine se multiplient partout en France. Chaque samedi, ils sont des milliers à Paris. Dans le cortège, il y a les habitués, mobilisés depuis des années, ceux qui manifestent depuis la riposte israélienne après le 7 octobre, et ceux qui viennent la première fois, à force de voir les horreurs de la guerre sur les réseaux sociaux.
A Troyes également, la mobilisation ne faiblit pas.
250 personnes vendredi 31 mai devant la préfecture de l’Aube.
La pétition approche les 2600 signatures. Elle sera remise à la préfecture le jeudi 6 juin ; un rassemblement y est prévu à cette occasion. Elle est toujours en ligne.
Un tournoi de foot est organisé au profit de l’association de soutien au peuple gazaoui IFCR samedi 8 juin au stade Lucien-Pinet à La Chapelle Saint-Luc.
Les tee-shirts sont toujours en vente.
D’autres actions sont prévues dans les semaines à venir.
Ce soir à Troyes
Troyes : rassemblement pour la paix
Le rassemblement devant la préfecture est maintenu ce jour à 18h bien que le rendez-vous, prévu ce jour, avec la Préfète pour la remise de la pétition par une délégation du Collectif Aubois pour la Paix, soit annulé.
Ce rassemblement est porté par LFI, les associations et les citoyens qui entendent apporter leur soutien pour demander l’arrêt des bombardements, un cessez-le-feu immédiat, l’arrêt des ventes d’armes et l’acheminement de l’aide humanitaire aux Gazaouis.
Le rendez-vous est fixé ce jour à 18h et non 17h comme initialement prévu, devant la préfecture.
Nous invitons celles et ceux qui le souhaitent à s’associer au rassemblement à titre individuel.
D’autres actions seront prochainement organisées au nom du Collectif. Nous vous tiendrons informés dès que possible.
« Avant c’était une prison à ciel ouvert, là on est dans une cage » : Rami, journaliste à Gaza, raconte son départ forcé de Rafah avec toute sa famille
Malgré les critiques, l’armée israélienne poursuit son offensive sur Rafah, obligeant les civils à un nouvel exode.
À Rafah, après l’avancée des troupes israéliennes, la situation se dégrade sensiblement. La ville est maintenant en grande partie vidée et ce nouvel exode intérieur a créé une situation de chaos. Mais la progression des troupes israéliennes a également chassé les habitants qui étaient les plus éloignés au début des combats.
Tous les hôpitaux de Rafah, bombardé sans relâche, sont désormais hors service
Les bombardements israéliens sont incessants sur Rafah. Cette ville du sud de la bande de Gaza est devenue l’épicentre de la guerre, un million de personnes l’ont fuie depuis début mai et le lancement de l’offensive terrestre israélienne. C’est un désastre humanitaire dans cette région qualifiée d’ « enfer sur terre » par l’ONU. Tous les hôpitaux de Rafah ont fermé, assurent les Gazaouis.
« All eyes on Rafah » : une image de l’IA envahit les réseaux sociaux
L’image a fait le tour des réseaux sociaux et tout particulièrement d’Instagram après les bombardements israéliens sur des camps de réfugiés à Rafah.
C’est une image qui montre des tentes à l’infini jusqu’à des montagnes en arrière-plan dans une lumière de coucher de soleil, avec au centre des tentes blanches disposées de sorte à ce qu’on puisse lire « All eyes on Rafah », « Tous les yeux sur Rafah », la ville dans le sud de Gaza.