Projet de loi immigration : au premier jour des débats, le Sénat vote l’instauration de « quotas » et durcit le regroupement familial


Les sénateurs se sont positionnés pour l’instauration de quotas migratoires déterminés annuellement par le Parlement, une vieille antienne de la droite.

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Immigration et travail : tour d’horizon dans l’Union européenne

Le projet de loi sur l’immigration menace les droits


Les parlementaires devraient s’assurer du respect de garanties et du traitement humain des demandeurs d’asile et des migrants.

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Régulariser les sans-papiers, faciliter les expulsions… Les principales mesures du projet de loi immigration


Le projet de loi immigration instrumentalise la langue pour rejeter des « migrants »


Le projet de loi sur l’immigration de Gérald Darmanin au Sénat: témoignages

Loi immigration en France: le grand flou


A quelques jours de l’arrivée du projet de loi immigration au Sénat, l’article 3 qui prévoit la régularisation des travailleurs sans papiers dans les métiers dits en tension crée des fractures au gouvernement, dans la majorité et chez les Républicains. La disposition figurera-t-elle dans le texte ?

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STOP À L’INHUMAIN. CESSEZ-LE-FEU IMMÉDIAT, LIBÉRATION DES OTAGES, PROTECTION DES POPULATIONS CIVILES



Autres communiqués de la LDH

 

Projet de loi immigration : Borne prête à lâcher les régularisations professionnelles ?


Selon un article du «Parisien», pas formellement démenti par Matignon, la Première ministre envisagerait de céder à la droite sur la régularisation des sans-papiers employés dans des métiers en tension.

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Éric Ciotti va défendre un amendement pour ne plus subventionner les associations « qui se retournent contre l’État »


Gérald Darmanin dit au « JDD » n’avoir « aucune question taboue » au sujet de l’immigration


Loi Darmanin : c’est maintenant !

Ne pas instrumentaliser l’horreur


C’est une terrible semaine qui s’est écoulée entre le 7 et le 13 octobre 2023. Le 7 est la date de l’offensive meurtrière du Hamas contre la population civile israélienne suivie, en retour, de bombardements intensifs de l’armée israélienne sur la bande de Gaza. La 13 est celle du meurtre à Arras d’un enseignant, Dominique Bernard, par un jeune radicalisé originaire d’Ingouchie (Russie).

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« Pas de papiers, pas de JO »: des centaines de sans-papiers d’Ile-de-France en grève pour leur régularisation


Plusieurs centaines de personnes sans-papiers travaillant en France ont lancé un grand mouvement de grève ce mardi en Ile-de-France. Pour la plupart employées dans les chantiers des Jeux olympiques et du Grand Paris, elles réclament leur régularisation et l’abandon de la loi immigration.

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Asile et immigration : l’attentat d’Arras fait avancer le projet de loi Darmanin


Le gouvernement se sert du cas Mogouchkov, du nom du suspect de l’assassinat du professeur Dominique Bernard, pour faire avancer son projet de loi sur l’asile et l’immigration. Au risque d’enchaîner les raccourcis et de se tromper de cible, alertent les associations de défense des migrants.

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Contre la loi immigration de Gérald Darmanin, une autre politique est urgente et possible !


Le 11 septembre dernier, des parlementaires appelaient, dans une tribune trans-partisane publiée dans «Libération», à la régularisation des travailleurs sans papiers dans les secteurs en tension. Un collectif d’élus LFI et écologistes leur répond : c’est tous les travailleurs sans papiers qu’il faut régulariser, sans exception.

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Projet de loi « immigration » : l’exécutif tenté de reculer sur le titre de séjour « métier en tension »


« La police française m’a fait descendre du train » : à Menton, à la frontière italienne, les refoulements s’intensifient

Migrants : la justice européenne déclare illégal le refus systématique d’entrée sur le territoire français



Alors que Gérald Darmanin prépare son projet de loi immigration, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), s’est prononcée contre le refus systématique d’entrer sur son territoire. À Menton, cette décision n’a rien changé. La semaine dernière, 1.400 migrants venant d’Italie ont été refoulés.

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L’Europe est-elle le continent qui en «fait le plus» en matière d’accueil de migrants, comme l’affirme Emmanuel Macron ?

De la dignité d’accueillir les migrants à la crise de Lampedusa, six ans de revirements français



Alors que le ministre de l’Intérieur français, Gérald Darmanin, a annoncé mardi soir que la France n’accueillerait aucun des migrants arrivés ces derniers jours à Lampedusa, France 24 revient sur six années de revirements de l’exécutif français sur la question migratoire.

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Un référendum sur l’immigration : une chimère plutôt qu’une solution


Dans une tribune à « l’Obs », deux sociologues rappellent que le recours au référendum ne se réduit pas à une simple technique institutionnelle : il mobilise et constitue le peuple-souverain qui peut tomber dans le piège de sa toute-puissance.

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Migrants : « Ceux qui ne sont pas éligibles à l’asile doivent repartir immédiatement », affirme Gérald Darmanin


Arrivées à Lampedusa : Solidarité et résistance face à la crise de l’accueil en Europe

Lampedusa : l’union inhumaine



Alors que la situation reste critique sur l’île et que l’urgence est avant tout humanitaire, la Commission européenne perfectionne ses outils pour expulser plus rapidement les personnes en exil.

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Que contient le plan de l’UE pour aider l’Italie à faire face aux arrivées de migrants ?


Pourquoi le pacte européen sur la migration et l’asile divise les pays membres de l’UE ?


Centre Primo Levi : La « Loi immigration », un nouveau danger pour nos patients ?



Le projet de loi « Pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration » est le 29e projet relatif au droit d’asile depuis quarante ans. Présenté comme un texte d’« équilibre », il reste pourtant profondément imprégné d’un esprit de méfiance envers les personnes exilées. Pour nos patients, au vu de leur parcours et de leur situation sociale, ce dernier projet représente un potentiel danger.

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RASSEMBLEMENT POUR COMMÉMORER L’EXPULSION DES SANS-PAPIERS DE L’ÉGLISE SAINT-BERNARD À PARIS EN 1996


Paris – Place de la République à 15h.

» Le 23 août 1996, la police expulse violemment les Sans Papiers qui occupent, avec le soutien du prêtre de la paroisse, l’église Saint-Bernard depuis 8 semaines. 220 personnes dont 54 femmes et 68 enfants ont été interpellées suivies de 73 régularisations immédiates et “seulement” 8 expulsions. Cette mobilisation majeure, qui durait depuis plusieurs mois, a permis de mettre en lumière la situation dramatique que vivaient et vivent encore de nombreux-euses femmes, enfants et hommes en exil dans notre pays. Cet événement, marqué par l’attaque à la hache d’une porte de l’église, a suscité un large soutien de la population et de vives réactions au-delà du territoire national.
»  Aujourd’hui le gouvernement poursuit cette même logique en déposant un énième projet de loi qui va encore aggraver la situation des étranger-e-s. Ce projet, à l’inverse d’une logique d’accueil et de respect de la dignité et des droits, ne fera qu’accentuer la répression déjà très importante et précariser encore davantage tou·te·s les étranger·e·s vivant sur le territoire, quel que soit leur statut. La surenchère à laquelle se livre de surcroît les Républicains conduit à multiplier la reprise de propositions directement issues du programme de l’extrême droite telle que la suppression de l’AME (aide médicale d’Etat).

L’Ucij appelle à se mobiliser partout sur le territoire le 26 août 2023 contre la loi Darmanin à l’occasion de la commémoration de l’expulsion des sans-papiers de l’église Saint-Bernard à Paris en 1996. 

La mobilisation du 26 août 2023 rendra hommage à Madjiguène CISSE et Monseigneur Jacques GAILLOT, figures importantes du mouvement de 1996, qui nous ont quitté·e·s cette année.

Venez rejoindre la manifestation de Paris. Départ à 15h de la place de la République



CONTRE L’IMMIGRATION JETABLE ET POUR UNE POLITIQUE MIGRATOIRE D’ACCUEIL

Des dizaines de milliers de « Sans papiers » travaillent, cotisent et participent à la vie de nos villes, villages et quartiers. Ils et elles participent à la richesse culturelle, sociale et économique de notre pays, en particulier dans des secteurs essentiels comme le bâtiment, le nettoyage, l’hôtellerie, la restauration, les services aux personnes ou encore de l’agriculture. Pourtant, ils et elles sont entravés dans leur accès aux droits, en particulier du fait de ne pas avoir de titre de séjour. Les politiques migratoires menées depuis des décennies induisent des conditions de travail et de vie indignes : une autre politique migratoire sur la question du travail est nécessaire.

DES POLITIQUES MIGRATOIRES QUI VONT
À L’ENCONTRE DES DROITS DU TRAVAIL

Concernant le travail, les politiques migratoires depuis plusieurs décennies ont une vision essentiellement utilitariste et raciste des personnes migrantes qui sont considérées comme de la main d’œuvre sous-rémunérée, exploitable et corvéable qu’ils et elles soient maintenus (dans leur grande majorité) dans l’illégalité ou qu’ils et elles soient régularisés selon des conditions de précarité garantissant leur surexploitation.

Les projets du gouvernement actuel ne font pas que s’inscrire dans cette logique. Ils l’aggravent considérablement en précarisant davantage encore la majorité des Sans-papiers maintenus dans l’illégalité et en créant, pour une infime minorité, un nouveau titre de séjour dégradé par rapport à ce qui existe aujourd’hui.

L’Ucij s’oppose à cette vision utilitariste et refuse donc que les droits des personnes migrantes dépendent essentiellement des besoins en matière de travail. L’hypocrisie est totale quand les critères nécessaires pour obtenir un titre de séjour reposent sur des preuves de séjour et de travail… illégaux.

L’UCIJ rappelle par ailleurs que toutes les personnes migrantes, quel que soit leur pays d’origine et leur statut, aspirent à travailler. Il suffit de leur en donner la possibilité. Car, tout comme l’immense majorité de celles et ceux qui vivent ici, ils et elles dépendent du travail pour vivre. C’est le meilleur moyen de favoriser leur insertion.

De ce monde-là, l’UCIJ ne veut pas. Nous devons plus que jamais unir nos forces : poursuivons la mobilisation, multiplions les initiatives collectives et solidaires qui naissent un peu partout pour informer, interpeller et construire une véritable citoyenneté de résidence. Nous disons NON à l’immigration jetable !

EGALITÉ DES DROITS POUR LES TRAVAILLEUSES ET TRAVAILLEURS SANS PAPIERS !

C’est un véritable système qui permet d’exploiter les Sans papiers dans une cascade de sous-traitance, d’utilisation abusive de l’intérim ou encore en ayant inventé de «faux» entrepreneurs individuels. Précarité, isolement, horaires abominables, conditions de travail catastrophiques, absence de formation, maltraitance, accidents, travail dissimulé, non respect du code du travail (qui on le rappelle s’applique à tou·tes quel que soit leur statut) sont le quotidien des travailleurs et travailleuses Sans papiers. Les femmes sont particulièrement vulnérables du fait de leur isolement dans les secteurs de du nettoyage, de l’hôtellerie et des services à la personne. Éparpillées, quasiment sans possibilité de rencontrer des collègues, ou des syndicats pour se défendre, elles sont la proie de pressions, chantages et abus des employeurs. Et pourtant leur travail est essentiel pour prendre en charge les personnes en perte d’autonomie, les personnes âgées, celles en situation de handicap ou malades, pour assurer la propreté des immeubles, des bureaux, des locaux publics ou privés. Les demandeurs et demandeuses d’asile n’ont pas le droit de travailler dès leur arrivée sur le territoire contrairement à ce qui se passe dans d’autres pays européens et alors que le Haut commissariat aux réfugiés demande qu’ils/elles aient un droit immédiat au travail, sans avoir à demander une autorisation de travail. Les personnes qui travaillent pour les plateformes notamment de livraison et qui sont de «faux» entrepreneurs·euses individuel·les sont contraint.es à la clandestinité alors qu’ils et elles travaillent dans un secteur en tension.

 

UNE AUTRE POLITIQUE MIGRATOIRE POUR LE TRAVAIL

Les personnes migrantes viennent pour vivre et faire vivre leurs familles. Ils et elles travaillent ou souhaitent travailler. Régulariser les Sans papiers, c’est leur permettre de travailler dans les mêmes conditions et en ayant accès aux mêmes droits que tou·te·s les travailleurs et travailleuses.

L’ UCIJ affirme que :

Les travailleurs et travailleuses comme toutes les personnes qui vivent sur le territoire doivent bénéficier des mêmes droits quelle que soit leur nationalité, leur statut, leur genre.

Toutes les personnes migrantes doivent avoir un accueil digne avec des moyens à la hauteur des besoins (ouvertures de postes, places, guichets…) comme cela a été fait pour les Ukrainiens et Ukrainiennes. Cet accueil doit garantir l’accès et le droit au travail.

Les travailleurs et travailleuses migrant·es versent des cotisations sociales (chômage, sécurité sociale, retraites) et payent des impôts. Pourtant ils et elles ne bénéficient que très peu voire pas du tout de ces droits. L’UCIJ soutient la CAMPAGNE RACKET sur les cotisations sociales et les mobilisations prévues le 8 JUIN, dernier jour de la campagne déclarative des impôts 2023.

Tou·te·s les travailleurs et travailleuses migrant·es et leur famille doivent pouvoir obtenir un titre de séjour de plein droit avec une simple preuve de la relation de travail ou une promesse d’embauche.

Tou·te·s les jeunes majeur·es doivent avoir accès à des formations générales ou professionnelles comme à des contrats d’apprentissage, en fonction de leur niveau de compétence, poursuivre les parcours engagés, et plus large–ment poursuivre la vie qu’ils et elles ont entamée en obtenant un titre de séjour protecteur et stable.

Tou·te·s les jeunes qui le souhaitent doivent également avoir accès à l’enseignement supérieur dans les mêmes conditions, notamment tarifaires que les ressortissant·es de l’Union européenne.

Son soutien à toutes les luttes et toutes les grèves des travailleurs/euses Sans papiers comme celle des travailleurs de Chronopost et DPD qui dure depuis plus de 18 mois.

Le Parlement britannique adopte la loi très controversée sur l’immigration


C’est une étape clé pour Rishi Sunak qui a fait de la lutte contre l’immigration illégale son cheval de bataille. Dans la nuit de lundi à mardi, les députés britanniques ont adopté la loi sur l’immigration qui prévoit notamment d’interdire à toute personne arrivée clandestinement par la Manche en Angleterre de déposer une demande d’asile.

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Pour une Convention Citoyenne sur la Migration: 90 associations mobilisées

Darmanin ne fera pas sa loi ! Le fascisme non plus !


4 juin, 17 juin, 8 juillet, 14 juillet : contre le racisme et le fascisme, il y a urgence ! Nous marcherons pour faire reculer le projet de loi Darmanin contre l’immigration, pour faire reculer le racisme, pour construire la solidarité et isoler les fascistes en hommage à Madjiguène Cissé, Clément Méric, aux victimes des CRA et du colonialisme de l’état français.

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Révision de l’aide médicale d’Etat : Braun met en garde Darmanin


Le ministre de la Santé estime qu’il est très difficile de juger de «l’urgence» des soins à apporter aux étrangers résidant en France et prend ses distances avec le ministre de l’Intérieur qui tend la main à la droite sur le sujet.

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Pourquoi Borne a finalement annoncé le report du projet de loi sur l’immigration


A l’occasion de la présentation de la feuille de route gouvernementale, la Première ministre a une nouvelle fois reporté le texte qui crispe autant à gauche qu’à droite. La difficulté à trouver une majorité n’est pas la seule explication.

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Projet de loi immigration : division, saucissonnage, report… Retour en cinq actes sur les revirements du gouvernement


« Il est temps d’avoir un débat citoyen éclairé sur la question » de l’immigration