![](https://i0.wp.com/vert.eco/wp-content/uploads/2024/04/AFP__20240221__34JV2CJ__v1__Preview__FranceIndustryJusticeWater-1024x683.jpg?resize=680%2C454&ssl=1)
De l’eau dans le gaz. Décharges sauvages, traitements illégaux, perquisitions, commission sénatoriale… Le géant de l’eau en bouteille Nestlé Waters connaît des turbulences depuis plusieurs semaines. On récapitule les affaires en cours.
De l’eau dans le gaz. Décharges sauvages, traitements illégaux, perquisitions, commission sénatoriale… Le géant de l’eau en bouteille Nestlé Waters connaît des turbulences depuis plusieurs semaines. On récapitule les affaires en cours.
La Cour européenne des droits de l’Homme a condamné mardi la Suisse pour violation de la Convention des droits de l’Homme, donnant raison à une association de femmes âgées qui attaquait l’inaction du pays face au changement climatique. La juridiction européenne a par ailleurs rejeté un recours contre la France déposé par un ancien maire de Grande-Synthe, et a jugé irrecevable la requête de jeunes Portugais contre 32 États.
Eurodépités. Puissante voix des peuples au cœur du système européen, l’Europarlement a souvent pesé dans l’adoption de législations environnementales ambitieuses. Mais un vent conservateur souffle désormais sur l’hémicycle. Et s’il se confirme lors des élections le 9 juin prochain, l’UE perdra son moteur dans la lutte contre le changement climatique.
Selon un rapport publié ce 27 mars par le Programme des Nations unies pour l’environnement, en 2022, chaque habitant de la planète a jeté 79 kilos d’aliments. Une gabegie mondiale aux effets catastrophiques pour la sécurité alimentaire, l’environnement et l’économie.
Un an après la grande manifestation de Sainte-Soline (79) du 25 mars 2023, le collectif Bassine non merci appelle à des rassemblements partout en France devant les gendarmeries et préfectures au soir de ce lundi 25 mars 2024.
Fin 2023, les institutions européennes parvenaient à un accord historique pour établir un devoir de vigilance pour les entreprises en matière de droits humains, d’environnement et de climat. En mars 2024, l’adoption de cette directive par le Conseil de l’Union européenne (UE) est entravée par la volte-face de plusieurs États membres et l’absence de soutien clair de la France, en ce moment pourtant décisif.
Les 20 et 24 février 2024, deux avocates du Centre Palestinien pour les droits humains (PCHR) ont été tuées ainsi que 46 membres de leurs familles dans des frappes israéliennes. La Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) est en deuil et s’engage à prendre des mesures contre les responsables.
Le projet controversé de l’A69 entre Castres et Toulouse prend depuis quelques jours une dimension internationale. Après la déclaration alarmante du rapporteur spécial de l’ONU, Michel Forst, sur les méthodes utilisées par les forces de l’ordre pour déloger les manifestants écologistes à Saïx, les opposants ont décidé de saisir la Cour européenne des droits de l’homme.
Malgré les réticences de la majorité présidentielle, les députés ont largement voté en faveur de la proposition de loi défendue par Elie Califer, jeudi 29 février. Le texte, qui devra désormais passer devant le Sénat, reconnaît le rôle de l’État dans les préjudices sanitaires, environnementaux et économiques subis en Guadeloupe et en Martinique, où le pesticide a été autorisé jusqu’en 1993. Mais sa portée reste très limitée.
Depuis 2021, la multinationale suédoise a acheté plus de 23 000 hectares de terres en Nouvelle-Zélande afin d’y planter des pins. Objectif : accroître sa production de meubles tout en promettant de compenser ses émissions de CO2. Une opération de greenwashing dénoncée par des Māoris rencontrés par Disclose.
Cœurs d’agris chauds. Meilleure rémunération, accompagnement dans la transition, simplification administrative : les revendications étaient nombreuses à l’ouverture du 60ème Salon de l’agriculture à Paris, samedi. Au cœur d’une première matinée rythmée par des heurts et d’incessants sifflets dirigés contre le président de la République en visite, Vert a rencontré plusieurs agriculteurs venus dire leur colère.
Gros intérêts financiers, soutien sans faille de l’État… Le documentaire « Mégabassines, histoire secrète d’un mensonge d’État » coproduit par Off Investigation et Reporterre est désormais en accès libre.
Gabriel Attal a annoncé ce mercredi le remplacement du Nodu franco-français par l’indicateur européen HRI1 pour mesurer l’utilisation des pesticides dans le cadre du plan Ecophyto 2030. Une demande des syndicats agricoles que combattaient les organisations de défense de l’environnement.
En 2019, la Cour de justice européenne condamnait l’Élysée pour non-respect de la directive sur la qualité de l’air. Cinq ans plus tard, bis repetita. La Commission européenne vient d’adresser à la France une lettre de mise en demeure et l’enjoint de se conformer à l’arrêt des juges luxembourgeois dans un délai de deux mois.
Ces six organisations regrettent le manque de « transparence » et d’informations sur les produits épandus.
« Nous soutenons les paysans qui veulent vivre dignement mais exigeons la fin des pesticides qui les font mourir ainsi que nos enfants », défendent des associations de victimes des pesticides après la suspension annoncée du plan Ecophyto.
Nicolas Legendre est journaliste indépendant. Il a publié Le silence des champs (Arthaud), vaste enquête sur un monde agricole breton aux dérives mafieuses pour lequel il a reçu le prix Albert Londres en 2023. Auprès de Vert, il décrit un système agro-industriel à bout de souffle, biberonné aux énergies fossiles et toujours plus néfaste pour les agriculteurs, les sols et le vivant.
Grain de cause. Jeudi, le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé de nombreuses mesures censées répondre aux revendications des agriculteurs, parmi lesquelles, l’assouplissement de plusieurs règles environnementales.
Les premières mesures annoncées par le gouvernement pour tenter de répondre à la colère des agricultrices et agriculteurs ciblent l’écologie, comme le demande la FNSEA. Sans apporter de réponse pour une juste rémunération.
Alors qu’un « siège de la capitale » est annoncé par la FNSEA, d’autres agriculteurs préfèrent cibler les multinationales agroalimentaires et de la grande distribution qui entravent leur juste rémunération et les empêchent de vivre de leur travail.