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La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé, mercredi 4 juin, la mort de douze personnes, dont des femmes et des enfants, dans une frappe israélienne dans l’ouest de Khan Younès, ville du sud du territoire palestinien en guerre. «Au moins douze personnes parmi lesquelles plusieurs enfants et femmes ont été tuées lors d’une frappe d’un drone israélien ce matin sur une tente pour personnes déplacées près de l’école Al-Hinnawi, qui accueille des familles déplacées», a déclaré à l’AFP le porte-parole de cette organisation de premiers secours, Mahmoud Bassal.
Depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste Hamas en Israël le 7 octobre 2023, les violences ont explosé en Cisjordanie. Israël a annoncé la semaine dernière la création de 22 nouvelles colonies, suscitant de vives condamnations à l’étranger. Le décryptage d’Anne Corpet, chroniqueuse internationale à France 24.
Par Rami Abou Jamous
La semaine dernière, je devais aller vacciner Ramzi, mon fils de trois mois. J’ai commencé à chercher. On m’a dit qu’il n’y avait plus de vaccins dans ce qu’il reste du secteur public. Puis quelqu’un m’a dit : « Peut-être en ont-ils à l’UNRWA ? Ils ont un centre de vaccination dans une de leurs écoles. » J’ai beaucoup hésité avant de m’y rendre, car, comme tous les Gazaouis, je sais que les écoles, transformées en centre d’accueil pour les déplacés, sont des cibles pour l’armée d’occupation. Elles sont bombardées quotidiennement. Bien sûr, on peut se dire : « cette école-là, c’est une clinique où on vaccine les enfants, ils ne vont tout de même pas la bombarder. » Ce serait se faire beaucoup d’illusions.
Nous relayons la publication de la traduction de ce rare témoignage d’un réserviste israélien, qui alerte sur les crimes commis par l’armée dans le centre de détention de Sde Teiman, confirmant leur caractère systémique.
De nombreuses organisations, associations et personnalités publiques appellent à la protection du peuple palestinien et à la mise en œuvre du droit international.
La protection du peuple palestinien est devenue une urgence absolue. À Gaza, après quelques semaines de suspension, les massacres de masse ont repris, accompagnés d’un siège total et d’une famine généralisée ainsi que des déplacements forcés de populations ; au moins 53 000 Palestinien·es ont été tué·es suite aux opérations militaires israéliennes ; la bande de Gaza est dévastée et devenue inhabitable.
Du 16 au 22 juin 2025 se tiendra la 55e édition du salon du Bourget, l’un des plus grands évènements mondiaux de l’industrie aéronautique et spatiale. Autoriser Israël à participer, « c’est continuer d’alimenter la machine de guerre, mais aussi légitimer et récompenser les exactions commises par l’armée israélienne à Gaza, en Cisjordanie, au Liban et ailleurs » dénoncent plus de 145 organisations, collectifs, partis politiques et syndicats.
Entretien avec Johann Soufi, avocat et procureur spécialisé en justice pénale internationale. Ancien conseiller juridique senior auprès des Nations Unies, il a mené des enquêtes sur des crimes internationaux au Rwanda, au Timor oriental, en Côte d’Ivoire, au Liban, en République centrafricaine, au Mali, en Ukraine et au Sri Lanka. Il a également participé aux procès de hauts responsables politiques et militaires devant plusieurs juridictions pénales internationales (Rwanda, Sierra Leone, Liban), avant de diriger le bureau juridique de l’UNRWA à Gaza entre 2020 et 2023. Chercheur au Centre Thucydide de l’Université Paris II – Panthéon-Assas, il est cofondateur et membre du conseil scientifique de JURDI, une association qui rassemble avocats, magistrats, professeurs, juristes et experts en droit international, pour promouvoir le respect et l’application du droit international dans le contexte du conflit qui oppose Israël aux Palestiniens.
Un cargo israélien va faire escale, jeudi 5 juin, à Fos-sur-Mer, près de Marseille. Le Contship Era doit embarquer le même jour, et en secret, 14 tonnes de pièces détachées pour fusils mitrailleurs. Fabriqué par la société française Eurolinks, ce matériel militaire doit être livré à l’entreprise d’armement Israel Military Industries, révèlent Disclose et le média irlandais The Ditch.
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Depuis lundi, un nombre limité de camions chargés de biens de première nécessité ont été autorisés par les autorités israéliennes à franchir le passage de Kerem Shalom, dans le sud de la bande de Gaza. L’enclave palestinienne était sous blocus total depuis 11 semaines. Humanitaires et habitants dénoncent une aide largement insuffisante, qui n’a pas pu atteindre tous les habitants.
Alors que les frappes aériennes font de nombreuses victimes, les bulldozers et les explosifs rasent Gaza depuis la terre – ce que les soldats présentent comme une campagne systématique visant à rendre la bande de Gaza invivable, comme le révèle une enquête conjointe.
Les actes dans la bande de Gaza « vont dans le sens d’un nettoyage ethnique et d’un génocide », a dénoncé vendredi une rapporteure de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), qualifiant « le massacre qui se déroule actuellement » d' » immense tragédie ».
Nour Z. Jarada vit à Gaza depuis toujours. Pour «Libération», cette psychologue de Médecins du monde France raconte son quotidien dans l’enclave palestinienne. Dixième épisode : l’angoisse d’être le seul survivant.
Nous traduisons cet article tristement ironique d’AHmed Al-Najjar, journaliste et universitaire gazaoui, qui offre une analyse glaçante de l’instrumentalisation de l’aide humanitaire par Israël.
« Le nouveau plan humanitaire américain nous « sauvera », tout comme les précédents.«
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La destruction des Palestiniens « un objectif de guerre » revendiqué par Israël, dont l’armée continue de massacrer les civils à Gaza. Les troupes d’occupation mènent actuellement une double offensive terrestre et aérienne, qui vise principalement le nord et le sud de l’enclave, entraînant un déplacement massif de la population. Le gouvernement israélien souhaite ainsi s’emparer de toute la bande de Gaza, et la vider le plus rapidement de tous ses habitants.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a affirmé lundi vouloir prendre « le contrôle de tout le territoire » palestinien dans le cadre d’une nouvelle opération baptisée « Chariots de Gédéon ».
« Les frappes autour de nous ne s’arrêtent pas, il y en a toutes les quelques minutes. » Olga Cherevko, porte-parole du Bureau de l’ONU pour la coordination des affaires humanitaires (Ocha) dans la bande de Gaza, décrit une situation « apocalyptique » dans le territoire palestinien. Les bombardements dans l’enclave se sont brusquement intensifiés depuis le lancement de l’offensive terrestre israélienne baptisée « Chariots de Gédéon », dans la nuit du samedi 17 au dimanche 18 mai.
Face aux actions de Benyamin Nétanyahou, plusieurs dirigeants internationaux haussent le ton et envisagent des sanctions.
Visite diplomatique en Cisjordanie interrompue par des tirs israéliens, nouvelle offensive contre le Hamas, situation humanitaire catastrophique à Gaza… Israël est au centre des critiques internationales. L’Union européenne annonce réexaminer son accord d’association avec l’État hébreu. Le Royaume-Uni suspend les négociations sur un accord de libre-échange. La France dénonce le « mouroir » qu’est devenue la bande de Gaza. L’État hébreu va-t-il terminer au ban de la communauté internationale ? Quelles en seraient les conséquences pour la population ? Les Israéliens sont divisés sur la question.
Par Rami Abou Jamous
« Les chariots de Gédéon ». C’est le nom de l’opération lancée par l’armée d’occupation pour occuper toute la bande de Gaza. Avant, il y avait les objectifs déclarés, et les objectifs non déclarés. Les objectifs déclarés, c’était « éradiquer le Hamas et libérer les prisonniers israéliens ». L’objectif non déclaré, c’était l’expulsion des Gazaouis. Maintenant, il n’y a plus de distinction. Le but, c’est d’amener toute la population de Gaza à se déplacer vers la mer, vers le sud, vers Rafah, ville que l’armée d’occupation a presque entièrement rasée. D’après les images satellite, 90 % des habitations ont été détruites. 2,3 millions de personnes doivent donc se diriger vers la zone de Rafah pour ensuite être déportées vers des pays étrangers.
Tandis que la guerre fait rage dans la bande de Gaza, les violences en Cisjordanie occupée se multiplient. Certains groupes de militants pacifistes tentent de protéger les Palestiniens face aux attaques de plus en plus nombreuses des colons. Guy, militant israélien depuis 2010 au sein du groupe Ta’ayush, actif dans le sud de la Cisjordanie, les collines du sud d’Hébron, témoigne de ce qui s’y déroule.

“L’ennemi, ce n’est pas le Hamas. Chaque enfant, chaque bébé à Gaza est un ennemi. Nous devons conquérir Gaza et ne laisser aucun enfant gazaoui sur place. Il n’y a pas d’autre forme de victoire”, a déclaré Moshe Feiglin, homme politique israélien et ancien député du Likoud, lors d’une interview télévisée diffusé mardi sur la quatorzième chaîne israélienne.
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Les superlatifs ne suffisent plus pour décrire la situation humanitaire dans la bande de Gaza où la famine s’installe et où la population tente de survivre sous les bombardements incessants d’Israël. Si aucun habitant n’est épargné par le drame qui se déroule, plus d’un million d’enfants dans l’enclave assiégée paient un incommensurable tribut.
Au moins 44 personnes sont mortes dans la bande de Gaza après de nouveaux bombardements de l’armée israélienne, a annoncé, mardi, la Défense civile palestinienne. Selon cette dernière, les frappes ont notamment touché une école abritant des déplacés, plusieurs habitations ainsi qu’une station-service. Des responsables locaux font, eux, état de 60 morts.
Israël a annoncé ce lundi son intention de prendre le contrôle de toute la bande de Gaza. Un territoire dévasté par la guerre selon les secours. Comment vit-on et comment survit-on à Gaza ? Entretien avec le journaliste Rami Abou Jamous, témoin de l’enfer de Gaza, triple lauréat du prix des correspondants de guerre de Bayeux.
L’armée israélienne a reconnu mercredi 21 mai avoir procédé à des tirs de sommation en direction de diplomates étrangers en visite à Jénine, en Cisjordanie occupée, après que l’Autorité palestinienne a accusé des soldats israéliens d’avoir ouvert le feu « à balles réelles » sur ces hauts fonctionnaires.
Si le génocide à Gaza a remis la Palestine en Une des médias français, il n’en est pas de même des chercheurs palestiniens qui se sont spécialisés dans l’étude de leur pays, et que l’on peut à juste titre considérer comme particulièrement légitimes sur le sujet. Est-ce faute de se faire inviter ? Ou sont-ils particulièrement réticents ? La réponse est complexe.
La guerre à Gaza n’est pas seulement une histoire de décombres et de frappes aériennes. C’est aussi l’histoire d’une jeune fille qui a ses premières règles sous les bombardements, d’une mère qui saigne en silence et fait une fausse couche sur un sol froid ou qui accouche sous les drones.
Partager la publication "Bande de Gaza: l’enfer de 1,1 million d’enfants pris au piège entre guerre et malnutrition"

Les premières prémices de la Journée internationale des droits des femmes remontent à 1910. Clara Zetkin, une militante socialiste et féministe allemande, est la première à avancer l’idée d’une journée consacrée aux droits des femmes lors d’une réunion de l’Internationale Socialiste des Femmes à Copenhague. L’obtention du droit de vote est l’une des premières revendications qui motive la naissance de cette journée. Elle s’exprima alors en ces mots : « Les femmes socialistes de tous les pays doivent organiser tous les ans une journée des femmes qui servira en premier lieu la lutte pour le droit de vote des femmes » . Cette réunion marque la décision de célébrer la Journée des droits des femmes sur le principe, mais la date du 8 mars n’est pas encore d’actualité.
C’est quelques années plus tard, en Russie, que s’imposera cette date qui coïncide avec le début de la révolution russe en 1917. Épuisées par la Première Guerre mondiale, de nombreuses femmes russes manifestent, dès 1913, à Petrograd pour la Journée internationale des ouvrières, elles y réclament « du pain et la paix ».
Ce 8 mars va prendre de l’ampleur et devenir le symbole du combat pour la libération des femmes.
En 1977, l’ONU officialise la date et appelle tous les États membres à instaurer, le 8 mars, la « Journée internationale des femmes » . En France, c’est François Mitterrand qui proclamera, en 1982, la journée des femmes suite aux revendications du mouvement de libération des femmes (MLF).
Depuis, chaque année, le 8 mars restera toujours d’actualité tant que l’égalité entre les femmes et les hommes ne sera pas atteinte. Source
La LDH dénonce la persistance des violences, des inégalités et des discriminations qui touchent les femmes dans tous les domaines. Elle milite pour que la législation française, largement égalitaire, soit effectivement appliquée : remboursement complet de la contraception, développement des services hospitaliers pratiquant l’IVG, orientation des filles dans toutes les filières, formations pour l’accès à tous les métiers et niveaux de responsabilité, égalité des salaires, mixité réelle des candidatures aux élections.


En partenariat avec la section LDH de l’Aube, la Maison de l’Animation et de la culture de Pont-Ste-Marie organise 2 évènements:
10, avenue Michel-Berger à PONT-SAINTE-MARIE

Nous avons le plaisir de vous annoncer le lancement des Coins Causette, un espace d’échanges, de débats et de rencontres culturelles qui se veut à la fois informel et enrichissant.
Les Coins Causette sont conçus pour offrir un cadre convivial et participatif où le public peut interagir, partager des idées, poser des questions et approfondir sa réflexion sur des thématiques variées, allant de la société à l’actualité en passant par la culture.
Ces rendez-vous seront ponctués de rencontres littéraires, où auteurs, artistes et experts viendront échanger avec le public autour de leurs œuvres et de leur vision du monde. Chaque édition est pensée comme une véritable plateforme de dialogue, où les participants peuvent non seulement découvrir de nouveaux horizons mais aussi nourrir leur curiosité grâce aux échanges avec des personnalités de divers domaines.
Conférence inversée sur le féminisme, en partenariat avec le CIDFF le 06 mars à 19h à l’Art Déco.
Ce premier rendez-vous abordera le thème du féminisme sous forme de conférence inversée. Loin des discours académiques traditionnels, ce format innovant invite les participants à poser leurs questions et à échanger librement avec des experts et des intervenants, dans un cadre dynamique et participatif
Jeudi 6 mars à 19h00
L’art Déco
70 avenue Gallieni 10300 Sainte Savine 10300 Sainte Savine

Journée internationale des Droits des femmes au Rucher Créatif !
Rejoignez-nous au Rucher Créatif pour une journée de réflexion, de créativité et de partage, dans un esprit de solidarité et d’engagement pour les Droits des Femmes.
Programme :
Un moment pour célébrer la force et la beauté des femmes à travers un atelier artistique.
Inscription obligatoire : https://www.helloasso.com/associations/le-rucher-creatif/evenements/atelier-creatif-sublimer-les-femmes-du-monde
Discussion autour de la Frise d’évolution des Droits des femmes
Gratuit – Entrée libre
Un moment convivial pour échanger autour d’un repas unique végétariens et produits locaux, accessible à toutes et tous.
Immersion avec la Réalité Virtuelle, avec l’Egalité Homme/Femme : Le harcèlement sexuel
Lieu : Le Rucher Créatif – 17 rue du Colonel Driant 10000 TROYES
Tarif : Gratuit – Entrée libre
Exposition, conférence, portes ouvertes
Le Rucher Créatif
17 rue Colonel Driant 10000 Troyes

En art, les femmes ont toujours eu leur rôle à jouer, muses ou modèles, protectrices et mécènes, commanditaires et collectionneuses ou amatrices éclairées. En revanche, jusqu’aux années 1960, il leur a été difficile de revendiquer avec force une place légitime en tant qu’artistes, au même titre que les hommes.
| Tarif unique | 4.00 € – 4.00 € |
| – 4 € / adulte en sus du billet d’entrée | |
Réservation conseillée : 03 25 76 26 81
Samedi 8 mars à 15h00
Musée d’Art moderne – collections nationales Pierre et Denise Lévy 10000 Troyes

Quelle est la modernité de la vie et de l’œuvre Simone de Beauvoir ? Pourquoi reste-t-elle une référence pour la majorité des féministes du monde entier ? Pourquoi Le Deuxième sexe est-il toujours un livre incontournable ? Ce film retrace la trajectoire, les lignes de force d’un des esprits les plus libres du XXIe siècle. L’ambition de ce documentaire est de rendre vivante, contemporaine l’auteure des Mémoires d’une jeune fille rangée. Pour cela des archives exceptionnelles et les témoignages de femmes puissantes venues d’horizon divers : Leïla Slimani, Elisabeth Badinter, Titiou Lecoq.
Un documentaire de Fabrice Gardel et Mathieu Weschler
A l’occasion de la journée internationale du droit des femmes, découvrez ou redécouvrez la vie de Simone de Beauvoir.
Entrée libre sur réservation
Projection proposée par les étudiantes du cursus patrimoines et musées de l’URCA
Samedi 8 mars à 14h00
25 bis avenue Roger Salengro 10600 La Chapelle-Saint-Luc 10600 La Chapelle-Saint-Luc

Au programme de ce 2è forum organisé par la Maison des solidarités d’Aix-en-Othe (service du Département de l’Aube), en partenariat avec la Maison de santé :
Mercredi 5 mars de 10h à 17 h 00
Salle Polyvalente 10160 Aix-Villemaur-Pâlis 1 place de l’Hôtel de Ville Aix-en-Othe

Conférence : « Les femmes artistes »
Dans le cadre de la Micro-Folie et organisé par la Maison du Vitrail d’Armance.
Gratuit. Places limitées – Réservation auprès de la Médiathèque sur place ou au : +33 (0)3 25 81 64 32
Samedi 8 mars à 18h30
Médiathèque Thibaud de Champagne 10130 Ervy-le-Châtel

Samedi 8 mars à 16h00
Cantine du 111, Avenue de Paris
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« Un faux scandale avec absence totale de preuves. » Ce sont les mots de François Bayrou, premier ministre, pour qualifier les révélations de Mediapart, mais aussi du Monde, du Point et de la presse locale sur les violences, agressions sexuelles et viols subis pendant des décennies par les élèves de l’internat de Notre-Dame-de-Bétharram, à 30 kilomètres de Pau. Il y a pourtant 112 plaintes. Oui : cent douze, visant des prêtres et des surveillants de l’établissement, déposées par d’anciens pensionnaires, pour une période allant des années 1950 jusqu’aux années 2010. Et une douleur sourde, dans chaque témoignage des personnes victimes, réunies en collectif depuis 2023.
Après avoir réussi à faire passer budget de l’État et de la Sécurité sociale par 49.3, François Bayrou est en train de trébucher sur un mensonge devant l’Assemblée nationale.
Alain Hontangs est un ancien gendarme. C’est lui qui était en charge de l’enquête sur les violences sexuelles à Notre-Dame de Betharram à la fin des années 90. Il maintient avoir été informé que François Bayrou était intervenu auprès du procureur général par le juge Mirande. Ce dernier assure n’avoir aucun souvenir de cet échange.
Des prêtres et des surveillants du pensionnat Notre-Dame-de-Bétharram, sont visés par une centaine de plaintes dénonçant des violences physiques, agressions sexuelles et pédocriminelles sur une période allant des années 1950 aux années 2010. Malgré l’ampleur du scandale, François Bayrou, qui y a scolarisé ses enfants, jure qu’il ignorait tout pour défendre l’institution catholique. Popolitique propose un pastiche sur cette affaire.
À la suite de déclarations contradictoires sur sa connaissance des cas de violences sexuelles à l’établissement de Bétharram, François Bayrou est accusé d’avoir menti devant les députés. Dans certains cas, le parjure devant la représentation nationale peut être condamné pénalement.
Partager la publication "Affaire Bétharram : « absence totale de preuves », vraiment ?"
Denis Sieffert, journaliste et chercheur associé à l’Iris, revient sur l’ampleur de la destruction de la bande de Gaza par l’armée israélienne. Selon lui, Benyamin Netanyahou et son gouvernement ont délibérément rasé la zone afin de pousser les Palestiniens à l’exil.
Décrit par Amnesty International comme « la voix du secteur de la santé dévasté de Gaza », Hussam Abou Safiya, le directeur de l’hôpital Kamal Adwan arrêté fin décembre dernier dans l’enclave, a été torturé par les Israéliens pendant sa détention au centre Sde Teiman, dans le sud d’Israël, affirment des avocats qui ont pu le rencontrer. Soupçonné par l’armée israélienne d’être un « opérateur du Hamas », celui-ci est aujourd’hui incarcéré à la prison militaire d’Ofer, en Cisjordanie occupée.
Après le cinquième échange de prisonniers, il y a deux jours, les Israéliens se sont retirés de l’axe de Netzarim, qui séparait depuis le début de la guerre le Nord de la bande de Gaza du Sud. Cet « axe » n’était pas seulement une route. C’était un de terrain d’une superficie de 75 km² et de 7 km de large, qui traversait la bande d’est en ouest, du rond-point Naboulsi jusqu’au pont de Wadi Gaza.
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Le nombre probable de tués par blessures dans le territoire palestinien est de 64 260 morts entre octobre 2023 et juin 2024, estime l’étude. Ce bilan n’inclut pas les décès indirects, tels que ceux dus au manque de soins ou de nourriture, ni les milliers de disparus.
Quel bilan humain dans la bande de Gaza, plus d’un an après le début de la guerre entre Israël et le Hamas ? Une étude publiée dans la prestigieuse revue médicale britannique The Lancet, vendredi 10 janvier, estime que le nombre de morts dans l’enclave palestinienne, au cours des neuf premiers mois du conflit, est supérieur d’environ 40% à celui enregistré par le ministère de la Santé du territoire palestinien, dirigé par le Hamas.
CHIFFRES CLÉS
à Gaza depuis le 7 octobre 2023 :
46 006 palestinien·nes tué·es par Israël
dont 17 000 enfants, dont 800 nourissons de moins de 1 an
10 000 personnes coincé·es sous les décombres
109 378 blessé·es
1,9 million de déplacé·es
Jeudi 9 janvier 2025
Aujourd’hui, 70 camions chargés de matériel médical, de médicaments et de fioul sont entrés dans la bande de Gaza et ont été livrés directement à l’hôpital de campagne jordanien. Celui-ci est géré par le gouvernement jordanien, mais plusieurs autres ont été installés, avec l’autorisation d’Israël, par des ONG internationales : Médecins sans frontières, Médecins du monde, International Medical Corps, l’hôpital britannique… D’autres points médicaux sont gérés par des ONG plus petites. Tous ces établissements sont des structures provisoires abritées sous des tentes, prévues pour les terrains de guerre et les catastrophes naturelles. C’est la preuve que les Israéliens peuvent très bien faire passer de l’aide humanitaire s’ils le veulent, sans qu’elle ne soit pillée ni détournée.
« Avec l’élection de Trump, qu’allons-nous devenir ? Est-ce que les Israéliens vont faire la même chose en Cisjordanie que ce qu’ils font à Gaza ? » Dernier jour du voyage de la Via Campesina en Palestine.
Jour 1: Entrer en Palestine
Jour 2: Ramallah
Jour 3: Naplouse et Qsra
Jour 4: Vallée du Jourdain
Jour 5: Ramallah
Jour 6: Jérusalem
Jour7: Bethléem
Jour 8: Hébron
Jour 9 : Ramallah
Partager la publication "Guerre dans la bande de Gaza : le nombre de morts est sous-estimé de 40%, selon une étude publiée dans « The Lancet »"

Le responsable pédiatrique d’un hôpital de la bande Gaza, territoire palestinien ravagé par plus d’un an de guerre avec Israël, a annoncé que trois bébés de moins d’un mois étaient morts en 48 heures cette semaine à cause du froid. « Le cas le plus récent est celui d’une petite fille innocente de trois semaines amenée aux urgences avec une baisse importante de température corporelle, qui a entraîné sa mort », a déclaré mercredi à l’AFP le Dr Ahmed el-Farra.
J’ai rencontré Mona il y a quinze jours par hasard sur Instagram, et je lui ai demandé, comme je continue de le faire autour de la Méditerranée et ailleurs, si elle souhaitait confier une histoire vraie au monde, que je pourrais travailler avec elle et ensuite relayer auprès du public français (l’histoire sera aussi sur les réseaux en anglais et en arabe). Voilà le texte auquel nous avons abouti.
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Et vous, comment ça va depuis le 9 juin ? Nous vous avons posé cette question, à vous qui nous alertez chaque jour. Comment l’annonce des résultats du Rassemblement national aux élections européennes et la dissolution de l’Assemblée nationale vous touche depuis votre quotidien, vos engagements et vos combats. Voici la réponse de neuf lanceurs et lanceuses d’enquêtes bretons.
Science refuse. À quelques jours du premier tour des élections législatives anticipées en France, de nombreux scientifiques ont décidé de se mobiliser publiquement contre l’extrême droite. Vert a interrogé plusieurs d’entre elles et eux.

De nombreuses personnalités politiques, à droite et à l’extrême-droite, s’expriment régulièrement pour dénoncer « l’immigration massive » vers la France.
Discours qui ne manquent pas de résonner aux oreilles fragiles d’honnêtes citoyens français…
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