Salut nazi d’Elon Musk : « C’est une malhonnêteté intellectuelle de dire que c’est un salut romain »



Soutien de Donald Trump redevenu président, le milliardaire a effectué à deux reprises un geste pouvant s’apparenter au salut nazi. Si la signification du mouvement ne fait aucun doute, on peut, en revanche, débattre de son intentionnalité, estime la sémiologue Elodie Mielczareck.



Elon Musk a-t-il fait un salut nazi ? Ces militants d’extrême-droite ont bien reçu le message


Salut nazi ou geste maladroit de remerciement ? Peu après la cérémonie d’investiture de Donald Trump, Elon Musk a fait sur scène un salut fasciste, avant de s’en défendre. Pourtant, les militants d’extrême-droite ont eux bien compris le message, et s’en félicitent.



Rome, 7 janvier 2025: près de 1000 néonazis font le salut fasciste lors d’une commémoration


Cette année encore, des néo nazis se sont donnés rdv à Rome pour rendre hommage à deux militants fascistes tués en 1978. A visages découverts et devant les caméras, ils n’ont pas hésité à faire le salut fasciste… L’Europe est plus que jamais prête pour redevenir fasciste. Et nous regardons le drame arriver sans pouvoir l’arrêter.

Les semeurs de haine



Nedjib Sidi Moussa dénonce les campagnes haineuses des croisés de l’ordre moral sur les réseaux sociaux et certains médias. Et invite à combattre cette dérive du débat d’idée, dangereuse pour les libertés démocratiques.

De nos jours, énoncer sur l’audiovisuel public de simples vérités qui contreviennent au récit façonné par l’extrême-droite française et ses alliés – de droite comme de gauche –, vaut d’être livré à la vindicte populaire par des semeurs de haine au service des puissances d’argent.

Allemagne : les violences d’extrême-droite en hausse de 17 % en 2024, selon un décompte provisoire



Près de 34 000 faits de violences imputés à l’extrême-droite ont déjà été enregistrés par les forces de l’ordre allemandes l’année dernière, sans compter le mois de décembre, selon le média RedaktionsNetzwerk Deutschland.

Insultes, menaces, crimes… Les violences d’extrême-droite ont atteint «un nouveau record l’année dernière» en Allemagne, comme l’indique ce lundi 6 janvier le média RedaktionsNetzwerk Deutschland (RND). Selon la police allemande, au niveau national, 33 963 délits ont ainsi été enregistrés dans le domaine des «délits à motivation politique – de droite». Le décompte, réalisé du début de l’année au 30 novembre 2024, ne prend pas en compte le mois de décembre.



L’extrême-droite autrichienne aux portes du pouvoir


Sorti premier des législatives, agressivement pro-russe et anti-immigration, le FPÖ, avec qui personne jusqu’alors ne voulait gouverner, se retrouve soudain dans la position de conquérir la chancellerie.

C’est un cauchemar : l’extrême-droite autrichienne, plus radicale que le Rassemblement National français, agressivement pro-russe et farouchement anti-islam, est en position de remporter pour la première fois depuis 1945 la chancellerie – équivalent du poste de premier ministre, le centre du pouvoir dans ce régime parlementaire comme celui de l’Allemagne – détenue jusqu’alors par les conservateurs ou les sociaux-démocrates.

Mon vœu le plus cher pour 2025

Par Rémy Dufaut



Mon vœu le plus cher pour 2025, c’est que plus aucune Française, plus aucun Français ne soit dupe du piège tendu par l’imposture* de l’extrême-droite et des risques sans cesse croissants de la voir s’installer aux commandes de notre pays, comme elle est en train de le faire dans la une bonne partie de l’ Europe (Italie, Hongrie, Pays-Bas, Finlande, Slovaquie, Allemagne, Pologne…)

Le monde entier lui-même semble céder aux sirènes de l’autoritarisme. Les « autocraties « dures » se multiplient. On compte aujourd’hui 45 régimes minés par la désorganisation et la corruption, allant du Cambodge au Venezuela en passant par le Zimbabwe. Ils sont quasiment tous dirigés d’une main de fer…

La France, qui est le berceau de la Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen, est appelée « la patrie des droits de l’homme », en raison de la vocation universelle de cette première Déclaration des droits de l’Homme, même si les entorses à celle-ci s’y multiplient. Puisse-t-elle au moins en demeurer la référence.

C’est à nous qu’il appartient d’y contribuer de toutes nos forces sans céder aux sirènes des bonimenteurs de tout poil qui se partagent le temps de parole sur les médias dès qu’un événement se produit, les occasions n’ayant pas manqué en 2024 (inscription du droit à l’IVG dans la Constitution, 80ème anniversaire du Débarquement, élections européennes, dissolution de l’Assemblée Nationale, élections législatives, Jeux olympiques et Paralympiques, réouverture de Notre-Dame de Paris, procès des viols de Mazan, …)

De très jeunes enfants ont encore dormi à la rue en 2024 et, ne serait-ce que pour cela, nous nous devons de consacrer toute notre énergie pour combattre l’entre-soi, l’intérêt égoïste à courte vue, le nombrilisme, le racisme, la xénophobie, le populisme qui gangrènent notre société de plus en plus repliée sur elle-même, celle qui cultive aigreurs et rancoeurs, au risque d’y laisser déferler la haine qui anime les extrêmes-droites, sans retenue ni garde-fous, avec la bénédiction de l’État.


*Pour ne donner que quelques exemples parmi tant d’autres :

-imposture sociale : en tenant un double discours pour asseoir un plus large électorat, en instrumentalisant les questions  sociales à des fins xénophobes, en prônant des mesures qui augmenteraient en réalité les inégalités, aux détriment des catégories les plus précaires…

-imposture politique : proposant une politique très axée à droite, pro-capitaliste, de division et de haine, invoquant de Gaulle alors qu’elle s’est construite dans la détestation du gaullisme, les plus grands soutiens de celui-ci se dressant régulièrement contre les Le Pen et consorts...

-imposture médiatique : les mensonges et contre-vérités s’enchaînent sur les réseaux sociaux et dans une certaine presse, que ce soit à propos des emplois fictifs et frais de mandats des députés européens, la réécriture de l’histoire, la « submersion migratoire », le « vol du travail » des Français par les immigrés, l’ « appel d’air » créé par notre système de soins, la diffusion de la haine et de la peur de l’autre…

Le média identitaire Frontières, ses obsessions, ses alliés et ses dons défiscalisés



Dans la galaxie des médias d’extrême droite, Frontières occupe une place centrale. Le jeune média identitaire peut compter sur le soutien de l’écosystème pour diffuser ses idées réactionnaires, parfois aux frais du contribuable.

Dans une gare, il n’est pas rare de se rendre dans un Relay, pour combler l’attente en achetant un livre ou un périodique. Sur un présentoir de magazines, bien en valeur entre deux rangées de journaux, en gare de Chartres (Eure-et-Loir), un utilisateur de X (ex-Twitter) remarque et photographie un point commun entre des publications alignées. OmertaValeurs actuelles (trois numéros), FrontièresCauseurFront populaireFuria (deux numéros)… Tous ces magazines proposent une vision réactionnaire de la société et se placent à l’extrême droite du champ politique (même si certains s’en défendent).



Les enquêtes de «Frontal» qui ont marqué 2024 : en septembre, «Libé» publie une partie des faux documents fabriqués par Jordan Bardella


Pour la fin de l’année, «Libé» revient sur les enquêtes de «Frontal», la newsletter consacrée à l’extrême droite, qui ont eu un impact médiatique et politique.

Les révélations de Libération sur les faux documents fabriqués par Jordan Bardella pour maquiller l’emploi fictif qu’il a occupé en 2015 ont visiblement traumatisé le jeune président du Rassemblement national (RN).



Tiktok : la stratégie phare de Jordan Bardella pour séduire la jeunesse


Lors des élections européennes, Jordan Bardella a obtenu le vote de 7 765 936 électeurs. Parmi eux, 26% sont des jeunes de moins de 25 ans. Le RN a su utiliser cet outil afin de rallier les jeunes à sa cause et son combat à travers Jordan Bardella. S’affichant en faisant des blagues, mangeant de la nourriture en tous genres, exhibant un grand sourire… tout est minutieusement calculé par Jordan Bardella et son parti.



Le club FoRB : Comment l’extrême-droite tisse sa toile au Parlement européen


Entre Giorgia Meloni et le PPE d’Ursula von der Leyen, ça matche depuis 2019. Blast a suivi la trace de Carlo Fidanza, chef des Fratelli d’Italia au Parlement européen. L’envoyé spécial de la présidente du Conseil italien, qui a notamment investi l’intergroupe parlementaire FoRB. Un club où on encense les chrétiens et diabolise l’Islam.

Défendre la laïcité, célébrer la loi du 9 décembre 1905



Communiqué LDH

La LDH (Ligue des droits de l’Homme), liée par son histoire à la loi de 1905, tient à rappeler, en ce jour anniversaire, l’intérêt et l’actualité de cette loi séparant l’Etat et les cultes.

Ce texte, en date du 9 décembre 1905, instaure une séparation entre les  institutions publiques et les cultes et par conséquent leur liberté de s’organiser comme ils l’entendent et la consécration de l’égalité des religions devant la loi, mettant un terme au concordat avec Rome et l’Eglise catholique. Cela permet aussi l’expression critique des religions.

La LDH a toujours combattu, y compris au plan juridique, pour assurer le respect du principe de laïcité qui impose à l’Etat et aux collectivités publiques la neutralité vis-à-vis de toutes les religions et interdit les signes ou emblèmes religieux au sein des bâtiments abritant le siège d’une collectivité publique.

Elle s’inquiète aujourd’hui de ce que certains se réclament indûment de la laïcité pour mener des combats idéologiques et politiques de division alors même que la loi de 1905 permet de rassembler et de faire société.

Outil de préservation de la liberté de conscience, la laïcité semble en effet devenue pour certains le prétexte à affirmer une identité nationale fantasmée, aux contours plus que contestables.

C’est ainsi que certains maires, tout en se prétendant laïques, persistent à installer des crèches catholiques dans leurs mairies, où elles sont pourtant interdites depuis 1905. C’est ainsi que des responsables politiques de haut niveau prétendent aujourd’hui « transformer » cette loi en constituant un droit spécifique aux musulmans, souhaitant leur imposer un concordat – concordat qui leur est par ailleurs refusé en Alsace-Moselle –, ce qui reviendrait à étendre encore davantage un traitement différencié des religions. Le projet est particulièrement dangereux puisqu’il fait écho aux activités d’individus et de groupes qui s’en prennent à la laïcité au nom d’identités culturelles ou religieuses placées au-dessus du droit commun. C’est ainsi encore que la laïcité est faussement invoquée et à contre-sens des principes posés tant par la loi de 1905 que par la Convention européenne des droits de l’Homme, pour discriminer les femmes musulmanes interdites d’expression de leur religion dans l’espace public ou dans le sport.

Face à cette même logique des uns et des autres, logique délétère en ce qu’elle divise, oppose, nourrit les discriminations, les exclusions et les violences, la LDH rappelle qu’en séparant l’Etat et les cultes, la loi de 1905 s’inscrit dans un esprit d’universalité et d’égalité des droits. Ce faisant, elle promeut la liberté de conscience et de culte, permet la liberté d’expression des religions autant que son corollaire, la liberté de critique des religions.

C’est pourquoi la LDH appelle à faire vivre la loi de 1905 pour ce qu’elle est : une loi de liberté.

Paris, le 7 décembre 2024




Laïcité : les tensions dans les campagnes après la loi de 1905

En 1978, l’Institut National de l’audiovisuel propose une courte vidéo destinée aux élèves de 3ème dans laquelle un retraité, M. Bauzet, témoigne des tensions présentes dans les campagnes à la suite du vote de la loi sur la laïcité de 1905.

Aujourd’hui, il semble que la situation ait bien peu évolué dans les campagnes mais également dans les cités, à la lecture de la tribune d’Expression Libre de la revue municipale « Press’Troyes » de novembre 2024, où il semble que cette loi continue de défriser certains ravis de la crèche qui interprètent très librement l’article 28 de la décision du conseil d’Etat du 9 novembre 2016, en omettant de la citer dans son intégralité car il y est en l’occurrence précisé « mais non si elle exprime la reconnaissance d’un culte ou une préférence religieuse. », comme on su le lire les « quelques’Pékins’ de la ligue des droits de l’homme et consorts »…


Militants de SOS Racisme agressés : Marc de Cacqueray, ex-dirigeant du groupuscule les « Zouaves », face à la justice



Malgré ses ennuis judiciaires, ce leader de l’ultradroite française, âgé de 26 ans, peut compter sur un soutien de poids : celui du milliardaire Vincent Bolloré.

Le « Zouave » Marc de Cacqueray à nouveau devant la justice. L’ancien chef du GUD, ce groupuscule dissous par l’Etat en juin dernier, est jugé vendredi 6 décembre pour avoir passé à tabac des militants de SOS Racisme lors du meeting d’Éric Zemmour, à Villepinte, en décembre 2021.

Procès des assistants parlementaires du FN : « Il n’y a pas de gouvernement des juges », affirme le président de l’Union syndicale des magistrats



« Il faut qu’on laisse au juge un pouvoir d’appréciation, il applique la loi pénale », rappelle jeudi Ludovic Friat, président de l’Union syndicale des magistrats.

« Il n’y a pas de gouvernement des juges, les juges appliquent la loi votée par nos parlementaires », affirme jeudi 14 novembre sur franceinfo Ludovic Friat, président de l’Union syndicale des magistrats (USM). Il réagit aux réactions politiques après les réquisitions du parquet, qui réclame une peine d’inéligibilité pour tous les prévenus, dont Marine Le Pen, dans le procès des assistants parlementaires du Front national, devenu Rassemblement national.

« L’extrême droite a gagné la bataille sur Internet, faute de combattants en face »



Les journalistes Pierre Plottu et Maxime Macé enquêtent depuis des années sur l’extrême-droite radicale. Leur premier livre s’intitule Pop fascisme. Comment l’extrême-droite a gagné la bataille culturelle sur Internet. Entretien avec Pierre Plottu.


La banalité du Mal dans les médias français : le cas Trump



À quelques encablures du scrutin du 5 novembre, les Etats Unis et le monde retiennent leur souffle.

Dans quelques jours nous saurons si la plus grande démocratie et la toujours première puissance mondiale basculeront ou non dans le libertarianisme économique, l’isolationnisme, la complaisance envers les dictatures, l’obscurantisme religieux, le masculinisme débridé, le racisme assumé, voire la répression politique contre « l’Etat profond » ou les « ennemis de l’intérieur« .

L’enjeu n’est pas mince, pour les femmes américaines et le droit à disposer de leur corps, pour les enfants de Gaza et de Tyr, pour les soldats ukrainiens et les citoyens des pays d’Europe orientale, pour celles et ceux qui chérissent au plus au point la notion de « liberté positive » telle que l’a si bien décrite l’historien de la Shoah Timothy Snyder.

L’heure relève d’un schème existentiel pour la nation américaine car, comme l’a rappelé l’ancien chef d’Etat-major de l’armée des Etats Unis, derrière le bouffon Trump, le ludion, « l’apprenti » de la réussite mafieuse et sans entrave, il y a un programme s’apparentant « au fascisme le plus complet« .

Donald Trump II ne sera plus entravé par les reliquats du vieux parti atlantistes et libre échangistes, plus empêché par les règles de la  loi commune puisque la cour suprême à son service aura rendu infondée la possibilité de poursuivre le Président au niveau fédéral pour sa complicité dans la tentative d’un coup d’Etat, ni même par la décence de la parole civique, puisqu’il aura gagné en imaginant que des Haïtiens exilés à Springfield mangent des chats et décrit la prise du Capitole le 6 janvier 2021 comme « une action pacifique, voire poétique« . 

Dans ce contexte dantesque, il faut s’étonner et plus encore s’inquiéter de la fausse équanimité qui prévaut dans le badinage de la télévision française, à propos de la campagne électorale américaine en cours.

Sous couvert d’une appréhension didactique du sujet sur : les 7 swing states, le gender gap, le vote de la sun belt et de la rust belt, etc, il y a une banalisation de la candidature de Donald Trump qui est affligeante et qui renvoie une nouvelle fois à l’extrême-droitisation des lignes éditoriales dans les médias tv d’information de notre pays.

Ici, point besoin de passer sa journée sur Cnews pour le constater, ni même sur la nouvelle antenne populiste de l’armateur marseillais, il suffit de regarder la chaîne d’information du service public pour que tous les soirs la musique dominante souligne la pertinence de la bête politique et de communication que serait Donald Trump, contre une Kamala Harris décrite en difficulté dans les sondages, souvent à contretemps et pas à la hauteur de son concurrent.

Cette antienne, entre fascination et méconnaissance factuelle, ne relève pas simplement de la célèbre phrase de Simone de Beauvoir contre la torture en Algérie, « ce qu’il y a de plus scandaleux dans le scandale c’est qu’on s’y habitue« , elle s’inscrit dans un plan d’ensemble d’acclimatation des thématiques néofascistes qui ont pour principal objet de relativiser l’inacceptable et ramener le débat public à des postures et un formalisme grossier qui masquent le danger concret de la politique à venir. 

Ainsi, transformer un meeting en karaoké, faire des chèques à des clients dans un supermarché ou vendre des hamburgers dans un drive d’une enseigne bien connue deviennent, même sur la télévision française, l’acméisme de la bonne communication politique face à une candidate démocrate considérée comme élitaire et coupée des réalités.

Dans cette mesure, les lignes de campagne d’un candidat ouvertement adepte de la manipulation et des vérités alternatives sont reprises sans mise en perspective par des chroniqueurs de circonstances sur des plateaux tout affairés à normaliser l’anormalité.

Evidemment, cette bulle n’aura aucun écho sur la réalité du vote des citoyennes et citoyens américains, mais cette dérive en dit long sur ce qui risque de se préparer lors de nos futures échéances nationales.

En effet, entre marchands de canons, transporteur maritime, intégristes catholiques détenteurs d’empires médias et chaîne publique d’information en panique de voir arriver sa privatisation, il ne manquera pas beaucoup de journalistes, animateurs et éditorialistes à l’appel de la défense du marinisme en 2027… au plus tard.

Source

Foot, fric et flingues : portrait de militants fans de Zemmour en expédition avant un match



Blast s’est procuré les auditions de 38 militants d’ultra-droite arrêtés en marge du match France-Maroc de 2022. De quoi dresser le portrait d’une inquiétante galaxie de militants radicalisés, armés et prêts au combat, qui provoquent des agressions racistes et alimentent ensuite des polémiques au profit de l’extrême-droite. Beaucoup d’entre eux ont milité pour Éric Zemmour. Dans cette affaire, les policiers et le parquet ont fait preuve d’une étonnante légèreté.

Assistants parlementaires du RN : la galerie des horreurs

StreetPress épingle quatre nouveaux collaborateurs de députés



Avec plus de 120 députés, le RN recrute des assistants parlementaires à tout-va. StreetPress révèle certains profils anti-avortement, proches d’instituts qui défendent des thèses racistes ou vecteurs de théories complotistes. Revue des troupes.

Extrême droite, libre antenne et millions de vues

De NRJ à Legend : Guillaume Pley, le buzz ou rien



L’animateur Guillaume Pley campe dans le top des podcasts les plus écoutés avec ses entretiens bienveillants et sensationnalistes. En coulisses, la success story de l’ancien trublion de la radio est ternie par des casseroles.



Est-ce “toujours les mêmes qui meurent et les mêmes qui tuent”, comme l’affirme Éric Zemmour ?


Un nouveau fait divers impliquant un suspect de nationalité étrangère a fait réagir Éric Zemmour, qui l’a immédiatement qualifié de “francocide”. Selon lui, “ce sont toujours les mêmes qui meurent et les mêmes qui les tuent”. Or, selon les données statistiques, il s’avère que la grande majorité des mis en cause pour homicide sont français.

Le virus de l’autocratie

Notre boussole reste la défense de l’universalité des droits pour toutes et tous et, en conséquence, la lutte contre l’extrême-droite.

Nous avons vécu une séquence d’exercice solitaire du pouvoir faute de gouvernement, sous prétexte des Jeux olympiques, en dépit des urgences à apporter des réponses politiques dans de nombreux dossiers, dont la Nouvelle-Calédonie. Emmanuel Macron a ainsi étendu à son avantage les pouvoirs propres du président de la République sur plusieurs sujets : la nomination du commissaire européen (avec une fausse « urgence » également invoquée), ou la modification de la position de la France en matière de droit international sur le Sahara occidental, en contradiction avec les positions de l’ONU. L’équilibre institutionnel doit être interrogé puisque cette extension continue des pouvoirs du président n’a pas rencontré de contre-pouvoir.

Quand l’extrême-droite dicte ses règles…



Le gouvernement Barnier connaît ses premières dissonances


L’appel du premier ministre à « la cohésion » et à « la fraternité » n’a pas été entendu. Des divergences de vues ont révélé l’emprise de l’extrême droite sur ce nouvel exécutif.

Dès ses premiers pas, le jeune gouvernement Barnier s’est pris les pieds dans le tapis, mardi 24 septembre. Le nouveau ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, a tenu des propos sur l’immigration ou sur la justice que Marine Le Pen ne renierait pas, mais contre lesquels deux de ses collègues se sont élevés. Quant au jeune ministre de l’économie, Antoine Armand, il a, de son côté, jugé que le Rassemblement national (RN) ne s’inscrivait pas dans l’« arc républicain », ce qui lui a valu les remontrances de la même Marine Le Pen et un rappel à l’ordre de Michel Barnier. Deux couacs qui disent l’emprise de l’extrême droite sur ce nouvel exécutif.



Meurtre de Philippine : Bruno Retailleau veut « faire évoluer notre arsenal juridique » ; Olivier Faure critique le délai de délivrance des laissez-passer consulaire


Le suspect, âgé de 22 ans, avait été condamné pour viol et était sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français non exécutée.

Plusieurs responsables politiques, de droite comme de gauche, ont mis en cause « la chaîne pénale et administrative » dans l’affaire du meurtre de Philippine, une étudiante tuée à Paris, jugeant que le suspect n’aurait pas dû être libéré avant l’obtention du laissez-passer permettant son expulsion vers le Maroc.



Le nouveau gouvernement de droite extrême


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«Tirer à vue» : des pro-A69 appellent au meurtre sur les réseaux sociaux


Menaces de mort, création de leur « propre milice » contre les zadistes… Les pro-autoroute A69 s’organisent sur Facebook et TikTok. Derrière ces comptes, des hommes pour beaucoup, dont des élus et ouvriers, affiliés à l’extrême-droite.




Malgré ses propos racistes, Julie Gahinet est de retour à l’Assemblée


L’ancienne collab du député RN Julien Odoul est visée par trois plaintes pour injures racistes

 

En juillet dernier, StreetPress et Mediapart révélaient que l’ex-collaboratrice de Julien Odoul (RN) était visée par trois plaintes pour injures racistes. Après avoir été écartée, elle est réembauchée par le député Julien Rancoule, révèle Mediapart.

Les Pays-Bas veulent durcir leur politique d’asile et demandent une dérogation à l’Union européenne



Geert Wilders l’avait promis : le dirigeant d’extrême droite néerlandais demande officiellement à l’Union européenne une dérogation sur le droit d’asile. Une annonce qui intervient quelques jours après la présentation par le gouvernement d’un programme anti-immigration le plus dur dans l’histoire du pays.

Propos racistes à l’école, popularité de Bardella : les profs face aux idées d’extrême droite



Alors que monte le vote en faveur de l’extrême droite, l’école n’échappe pas à ses idées. Les enseignantes et enseignants font face à une libération de la parole raciste, notamment dans les territoires et villes où est implanté le RN.

Tous ont demandé l’anonymat. Les enseignants qui témoignent de la montée des idées d’extrême droite dans leurs établissements scolaires ne veulent pas le faire sous leurs vrais noms. « Si jamais la mairie apprend que c’est moi qui ai parlé, c’est mon école qui va en payer le prix », s’inquiètent des professeurs de Béziers, Orange ou Hénin-Beaumont, des villes dirigées par l’extrême-droite. Mais ailleurs aussi, les salles de classe et salles des professeurs font l’expérience de la montée de ces idées.

Éric Zemmour condamné en appel pour ses propos sur les mineurs isolés



La cour d’appel de Paris a confirmé le jugement de janvier 2022 qui avait infligé à l’ex-candidat à la présidentielle une peine de 100 jours-amende à 100 euros pour ses propos sur les mineurs isolés tenus sur Cnews. Il a toutefois été relaxé par la même cour d’appel pour des injures homophobes.

La cour d’appel de Paris a confirmé le jugement du 17 janvier 2022 qui avait infligé à l’ex-candidat à la présidentielle une peine de 100 jours-amende à 100 euros, avec possibilité d’emprisonnement en cas de non-paiement, pour ses propos sur les mineurs isolés.

Marine Le Pen de nouveau condamnée en appel pour diffamation envers la Cimade



En janvier 2022, la cheffe des députés RN avait accusé l’association d’aide aux migrants d’organiser « la filière d’immigration clandestine en provenance des Comores » à Mayotte. Sa condamnation pour diffamation a été confirmée en appel.