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Aujourd’hui se déroule une manifestation nationale de solidarité avec le peuple palestinien. Nous y répondons ici à Troyes, avec le Collectif pour la paix. Montrons la force de notre mobilisation pour les droits du peuple palestinien et pour un monde fondé sur le droit et sur le respect de notre humanité commune.Le 9 octobre, il y a plus d’un mois maintenant, un accord de cessez- le-feu à été signé entre Israël et le Hamas; le plan Trump se met en marche, les otages israéliens ont été en quasi-totalité libérés. Mais comme il fallait s’y attendre, le cessez le feu n’est pas effectif. Israël ne cesse de le violer. “Dès que le Hamas aura libéré les otages la guerre s’arrête” nous a-t-on répété inlassablement dans les médias. Aujourd’hui, toute la fausseté de cet argument éclate au grand jour.
On ne cesse de retrouver des corps, 572, retirés des décombres, portant l’estimation du nombre total de morts à plus de 69 500 depuis le 7 octobre 2023. Depuis le 10 octobre, 312 gazaouis, dont des enfants, ont été tués par l’armée israélienne.
Il faut se rendre à l’évidence : le génocide est toujours en cours avec son cortège de souffrances et de morts.
L’acheminement de l’aide alimentaire est toujours entravé, l’absence d’assainissement provoque de nombreuses maladies, l’accès au soin, aux médicaments n’est pas assuré. Loin d’avoir renoncé à l’expulsion de la population, Israël est conforté par le plan américain visant à diviser Gaza en deux zones, une verte pour la reconstruction sous contrôle militaire et laissant l’autre partie à l’est, la zone rouge en ruine forçant la population au déplacement.
La colonisation s’accélère en Cisjordanie, avec plus de 260 attaques de colons pour le seul mois d’octobre. Privés peu à peu de leur terre, privés de leur moyen d’existence. Sans cesse entravés par la présence de plus en plus grande de checkpoints rendant la circulation presque impossible.
Le Liban est de nouveau soumis à des frappes sur sa capitale et de nouveaux murs sont construits
Le plan américain n’attaque en rien la racine du problème : l’expulsion des Palestiniens de leur terre. Il ne s’attaque en rien à la cause profonde de la violence : le siège, l’occupation et le nettoyage ethnique perpétrés par Israël.
Nous lançons un cri d’alarme : le génocide est toujours en cours. Ce qui est en jeu c’est l’extermination d’un peuple massacré et expulsé de ses terres. D’ores et déjà, c’est par dizaines de milliers que nous comptons les morts. Le plan Trump ne fait qu’organiser la poursuite du génocide et s’il n’y est pas mis obstacle, c’est en centaines de milliers que le sinistre décompte devra se faire.
Nous affirmons qu’une paix durable ne pourra se réaliser qu’en garantissant le droit au retour des Palestiniens et la reconnaissance effective de leur droit à l’autodétermination.
Nous affirmons que l’avenir des Palestiniens doit être décidé et construit par eux même, que seule l’égalité des droits et la justice apporteront une paix juste et durable.
Nous affirmons que le plan Trump n’ayant qu’une perspective sécuritaire pro-israélienne ne fournit rien d’autre qu’un horizon de guerre permanente à tous les peuples de la région.
Pour ces raisons, nous appelons à rejeter ce plan et nous exigeons :• l’entière auto-détermination du peuple palestinien qui doit être l’acteur de son propre destin et le droit au retour des réfugiés palestiniens
• la fin de l’occupation, de la colonisation, de l’apartheid, conformément à la résolution de l’ONU
• des sanctions contre Israël
- sur le plan diplomatique et par la remise en cause des coopérations commerciales, universitaires et de recherche avec Israël.
- Par la suspension de l’Accord d’Association entre l’Union européenne et Israël
• un cessez-le-feu définitif et la fin du génocide, l’entrée sans entrave de l’aide humanitaire à Gaza et de la reconstruction sous direction palestinienne
Nous vous appelons à la prochaine manifestation sur Troyes le samedi 13 décembre.
Troyes, 29/11/2025
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La manifestation initialement prévue ce samedi 8 novembre à 10h30 a été avancée à la demande des autorités de police (qui proposaient de la décaler d’une semaine) en raison du match ESTAC/SAINT-ETIENNE qui aura lieu samedi à 20h.
Cela n’a pas empêché les fidèles soutiens du Collectif aubois pour la Paix de se mobiliser avec la même détermination.





Mercredi 18 octobre 2023, le Conseil d’État s’est prononcé contre l’interdiction systématique des rassemblements et manifestations en solidarité avec la Palestine. Mais, en même temps, il n’a pas désavoué le courrier envoyé aux préfets le 12 octobre par Gérald Darmanin leur demandant de les interdire. Il a donc choisi de laisser aux préfets la responsabilité d’interdire ou pas nos rassemblements et manifestations. Dans les faits les arrêtés d’interdiction continuent de pleuvoir obligeant les associations (dont l’AFPS) à utiliser les recours en référé-liberté devant les tribunaux administratifs. C’est une démarche juridique énergivore et coûteuse mais qui peut permettre de reprendre l’initiative politique tout à fait légalement après une tentative de nous faire taire.

Ce fut le cas dans plusieurs villes de France où les Tribunaux administratifs ont renvoyé dans les cordes la décision préfectorale d’interdiction et permis le bon déroulement des initiatives prévues. Lorsque les déclarations de manifestations en préfecture se voient rejeter par un arrêté d’interdiction, il convient d’abord de dénoncer publiquement ce déni de démocratie et ensuite de reprendre l’initiative en en déposant une autre. Manifester notre solidarité avec la Palestine, n’est pas un délit et nous continuerons d’utiliser toutes les procédures à disposition pour défendre notre liberté d’expression et d’action. Ils ne nous feront pas taire !

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Comment va se dérouler la deuxième phase du plan de paix à Gaza, concocté en partie par le président américain Donald Trump ? Le groupe palestinien Hamas et Israël ont entamé des discussions préliminaires, alors que les négociations étaient suspendues depuis la semaine dernière pour laisser la première phase s’appliquer plus sereinement. Car cette deuxième phase s’annonce encore plus compliquée, abordant la gouvernance de Gaza, le « Conseil de paix » présidé par Donald Trump et Tony Blair, le désarmement du Hamas.
A peine une semaine après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu dans la bande de Gaza, la situation reste extrêmement instable. Le régime génocidaire israélien continue de mener des opérations militaires sporadiques dans l’enclave palestinienne, en violation totale de l’accord. Dans le même temps, l’aide humanitaire reste extrêmement limitée, d’après des organisations et le personnel de santé sur place.
Les termes de l’accord entre le mouvement islamiste et l’Etat hébreu prévoyaient que tous les otages, vivants ou morts, seraient remis dans les soixante-douze heures suivant la mise en application du cessez-le-feu. Dix-neuf dépouilles manquent encore.
« On ne sait pas qui est encore en prison et qui est mort »
Et voilà. Les captifs israéliens ont été libérés après deux ans passés entre les mains du Hamas. Parmi eux, il y a des soldats qui étaient stationnées dans les postes militaires de la périphérie de Gaza. Tout le monde est content. Leurs familles sont contentes, les Israéliens sont contents, Trump est content, l’Occident est content. Tout le monde est content parce que vingt personnes ont été libérées. Les captifs israéliens ont raconté comment ils ont été déplacés plusieurs fois, dans des tunnels, dans des conditions de détention terribles d’après eux. Les discours et les commentaires, en Israël et en Occident, se félicitent de la libération des otages, qui était une priorité. Les dirigeants politiques parlent de la grande fête du retour des captifs à la maison. Mais on les entend moins se réjouir de la fin de la guerre. On ne parle plus du génocide que nous avons vécu. On fait mine d’oublier que sur les près de 2 000 Palestiniens libérés par Israël en échange de ces vingt Israéliens, 1 718 ont été enlevés pendant les deux ans d’invasion de Gaza.
Le Journal de Rami Abou Jamous.
Pendant que Trump vante son plan de paix pour Gaza, en Cisjordanie, les attaques de colons contre des Palestiniens se poursuivent. Face aux violences, des volontaires internationaux et israéliens tentent de soutenir villageois et cultivateurs.
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Le gouvernement de Benyamin Nétanyahou, en Israël, a indiqué tôt vendredi avoir approuvé la première phase du plan Trump pour Gaza, après de longues délibérations à huis clos. Mais pour la presse de la région, de nombreuses questions restent en suspens.
« Nous ne célébrerons pas aujourd’hui la fin du conflit israélo-palestinien. Nous ne célébrerons peut-être même pas la fin de la guerre de Gaza, la plus longue et la plus meurtrière de toute l’histoire de ce conflit. Mais nous allons, à moins d’un énième retournement, au moins pouvoir célébrer l’arrêt, partiel ou total, de l’un des pires massacres de ce début du XXIe siècle.«
Le cessez-le-feu, ratifié hier par Israël et le Hamas, a reçu ce matin l’approbation finale du gouvernement israélien et est désormais officiellement en vigueur à Gaza.
Des frappes aériennes, des tirs d’artillerie et des coups de feu israéliens ont été rapportés jusqu’à la dernière minute, et les journalistes rapportent que, sur place, le calme est loin d’être installé.
« La Cisjordanie est toujours la cible de l’armée et des colons, tandis que le gouvernement israélien poursuit un programme d’escalade de colonisation et d’annexion », déclare ce matin Hanan Ashrawi, femme politique palestinienne, sur X. « Si les causes profondes ne sont pas traitées, il ne peut y avoir de paix ni de stabilité véritables », a-t-elle déclaré.
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Le projet américain risque surtout de permettre à Netanyahou de gagner du temps et de « finir le travail » dans l’enclave, au mépris de dizaines de milliers de vies humaines.
On pourrait presque s’en tenir à la psychologie des acteurs : comment croire un plan de paix promu par Trump et Netanyahou ? L’un qui ne rêve que de mettre la main sur Gaza pour son grand projet immobilier, l’autre, mû par une idéologie de toute une vie qui suppose l’expulsion des Palestiniens ?
« À Gaza, des bulldozers blindés de Tsahal injectent du fuel dans les immeubles et y mettent le feu. »
Vidéo proposée par IO, le fil d’Informations Ouvrières sur Telegram.
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Le Moyen-Orient aura tremblé pendant douze jours, et le monde avec lui. Un fragile cessez-le-feu est entré en vigueur mardi 24 juin entre l’Iran et Israël, après l’annonce d’une trêve par Donald Trump quelques heures plus tôt.
Dans la soirée, le président iranien Massoud Pezeshkian a annoncé « la fin de la guerre de 12 jours imposée à son pays« . « Après la résistance héroïque de notre grande nation, qui écrit l’histoire par sa grande détermination, nous sommes témoins de l’instauration d’une trêve et de la fin de cette guerre, imposée par l’aventurisme et la provocation« , a-t-il précisé. Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a pour sa part déclaré avoir « obtenu une victoire historique« . L’armée israélienne a indiqué qu’elle allait de nouveau se concentrer sur Gaza, où des frappes ont fait plusieurs dizaines de morts la veille de ces annonces, d’après la Défense civile de l’enclave palestinienne.
Par Bahareh Akrami, illustratrice
Aujourd’hui ce peuple est plus seul que jamais. Dans un pays déjà en crise économique, aux infrastructures détruites… Et le pire c’est que le plus dur commence maintenant.
« Le calme est revenu aujourd’hui », soupire Majd Kayyal, « après deux semaines très, très compliquées. Cette nuit encore, avant le cessez-le-feu… C’était comme si ils voulaient utiliser toutes leur dernières munitions ! »
Haïfa se remet en effet ce matin des frappes iraniennes qui l’ont secouée cette nuit. Les magasins sont encore pour la plupart fermés, mais la vie semble reprendre sont cours, tant bien que mal. « C’est une situation très paradoxale pour nous, Palestinien-nes de Haïfa, de devoir craindre des frappes iraniennes tout en pleurant chaque jour le génocide israélien à Gaza. On se sent piégés, doublement piégés par le régime israélien, qui affame et tue nos frères et sœurs là-bas, et nous met en danger ici. »
Amina Kalache est journaliste indépendante. Pour Le Média, elle couvre régulièrement les mobilisations en soutien du peuple palestinien et anime des entretiens. Tout récemment, elle a par exemple organisé la table ronde « 500 morts en 72h : Gaza massacrée et affamée, la France silencieuse » (20/05), qui réunissait Jean-Francois Corty, président de Médecins du Monde, Christophe Oberlin, chirurgien français, Khadija Toufik, reporter en Cisjordanie et Rafaëlle Maison, professeure en droit international. Elle nous livre ici un témoignage sur la désertion médiatique des audiences de la Cour internationale de justice consacrées à la question palestinienne.
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Hier le peuple palestinien a commémoré le 77ème anniversaire de la Nakba. La Nakba la catastrophe en arabe, c’est 800000 palestiniens qui furent chassés de leurs terres, de leurs maisons, de leur patrie par l’armée israélienne durant la période de 1947 à 1949. Un nettoyage ethnique, un crime colonial.
Aujourd’hui la Nakba continue sous nos yeux dans la mémoire et la douleur du peuple palestinien. Elle continue à travers les crimes perpétrés en ce moment et depuis 20 mois par de Netanyahu et son gouvernement.
Le 18 mars Israël a violé le cessez-le-feu à Gaza, avec le soutien total des États-Unis, en décidant la reprise de bombardements massifs et des déplacements forcés de la population. Plus de 800 morts ont été comptabilisés en quelques jours, en majorité des femmes et des enfants ! Depuis le début du mois de mars, l’État d’Israël a totalement fermé tous les accès à Gaza, c’est l’arrêt de l’aide humanitaire, la coupure de l’eau, de l’électricité et des médicaments, la famine qui s’installe.
La situation est catastrophique, la population s’entretue pour de l’eau et n’a désormais quasiment plus rien à manger. L’ONU a d’ailleurs dénoncé l’utilisation de la famine par Israël comme arme de guerre. D’après la Croix rouge la situation humanitaire est au bord de l’effondrement, chaque jour qui passe, les cas d’émaciation sévère augmentent. Le taux de malnutrition chez les enfants a ainsi bondi de « 172 % au premier trimestre de 2025 » par rapport à la même période l’an dernier. Pour couronner le tout, vendredi 2 mai un bateau de l’ONG la flottille de la liberté transportant des vivres pour les Gazaouis a été attaqué par des drones israéliens.
Le 4 mai dernier, Netanyahou a confirmé son plan de déplacement massif de la population et sa volonté de conquête du territoire en expliquant qu’il compte « promouvoir le plan Trump ». « C’était la recommandation du chef d’état-major, pour détruire le Hamas. Il pense que cela nous aidera à libérer les otages, et je suis d’accord avec lui », a déclaré Benyamin Netanyahou précisant que ses troupes occuperaient le territoire et que la population gazaouie serait déplacée vers le sud.
En continuant ses agressions contre le Liban et la Syrie, c’est tout le Moyen-Orient qu’Israël cherche à embraser certains pays occidentaux, comme la France, ont condamné les bombardements de l’armée israélienne mais ce ne sont que des mots. Les paroles et les discours ne servent plus à rien. Israël veut enterrer tout espoir de cessez-le-feu permanent à Gaza en reprenant sa guerre génocidaire contre le peuple palestinien et en lui niant le droit à la vie.
Il faut prendre des sanctions contre Israël pour mettre fin aux massacres et au génocide en cours.
Emmanuel Macron a déclaré il y a quelques semaines que la reconnaissance de l’état de Palestine pour le France « pourrait » avoir lieu en juin. Mais qu’attend il de plus pour agir ? L’urgence est là, la France doit prendre ses responsabilités. En plus de la reconnaissance de l’état, le président français doit agir pour débloquer l’arrivée de l’aide humanitaire et exiger que des sanctions soient prises à l’échelle européenne contre le gouvernement d’extrême droite israélien. Mais visiblement les priorités du gouvernement français sont ailleurs ! Il préfère criminaliser celles et ceux qui se mobilisent en soutien au peuple palestinien notamment en demandant la dissolution d’Urgence Palestine. Le message est clair : faire taire les voix de la paix et s’en prendre à celles et ceux qui défendent la solidarité internationale.
Le collectif pour la Paix s’oppose évidemment à cette dissolution. En Cisjordanie, dont Jérusalem-Est, la population est assiégée, déplacée de force par les colons et l’armée israélienne, leurs habitations sont détruites. C’est un véritable nettoyage ethnique, mené sans interruption, qui fait craindre un scénario proche de celui de Gaza. C’est ouvertement un processus d’annexion de la Cisjordanie qui se met en place avec l’approbation de Trump.
Le mouvement de solidarité prend de l’ampleur en France et partout dans le monde. De nouvelles voix s’élèvent pour dénoncer et s’opposer aux massacres ; la rabbin Delphine Horvilleur a publié un texte-manifeste dans lequel elle dit son « refus absolu de l’annihilation d’un peuple » pour réaliser « le rêve de survie » d’un autre peuple. Elle dénonce « la déroute politique et la faillite morale du gouvernement israélien » et parle de la « tragédie endurée par les gazaouis ». Son texte a été relayé par de nombreuses personnalités en France.
En Israël également les mobilisations s’accentuent, le peuple israélien manifeste chaque semaine pour l’arrêt de la guerre et le retour des otages.
En France, le mouvement de solidarité perdure et se renforce et nous ne lâcherons rien. Plus de 4000 citoyens aubois se sont déjà prononcés pour que le gouvernement français interdise la livraison d’armes à Israël et prenne toute sanction pour imposer que l’aide humanitaire parvienne aux gazaouis affamés.
Le Collectif exige :
– Arrêt de la guerre contre le peuple palestinien !
– Levée durable du blocus de Gaza !
– Protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie !
– Arrêt des livraisons d’armes à Israël !
– Arrêt de toute coopération militaire et sécuritaire !
– Sanctions contre Israël !
– Reconnaissance d’un État Palestinien !
– Arrêt de l’occupation/colonisation expansives par Israël des territoires palestiniens et voisins.
« Des dizaines d’autres personnes restent piégées sous les décombres », a déclaré le porte-parole de cette organisation de premiers secours.
Comme vous le savez, environ 110 habitants de Gaza sont arrivés récemment en France, évacués fin avril grâce au consulat français de Jérusalem. Parmi eux, il y avait des regroupements familiaux, des gens qui ont reçu des bourses universitaires, des artistes, des gens qui ont des liens divers avec la France et qui voulaient sortir de Gaza. Tout de suite après, j’ai reçu beaucoup d’appels d’amis français, journalistes ou non. Avec la même question : « Pourquoi tu n’es pas parti ? » Certains me proposaient même d’appeler le consulat de France, croyant qu’il m’avait oublié dans la liste des candidats au départ. J’ai répondu que, depuis le premier jour de la guerre, le consulat me propose de me faire quitter Gaza, avec ma famille, et de m’accueillir en France. Mais je refuse.
UJFP
L’Arcom (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) vient d’agréer le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) comme « signaleur de confiance ». Ce statut permet à une organisation de signaler des contenus jugés illicites ou problématiques, en bénéficiant d’un traitement prioritaire. L’Union juive française pour la paix (UJFP) dénonce cette décision grave et lourde de conséquences.
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L’armée israélienne a annoncé ce mardi 13 mai avoir bombardé un hôpital de la bande de Gaza utilisé selon elle pour des « activités terroristes » par le mouvement islamiste Hamas, qui a fait état de la mort d’un journaliste accusé par le passé par Israël d’avoir participé à l’attaque du 7-Octobre.
Le blocus israélien total depuis dix semaines a épuisé les stocks accumulés durant la trêve du début d’année, selon les données d’agences de l’ONU et d’ONG.
C’est une nouvelle alerte, émise par des agences de l’ONU et des ONG : la famine menace Gaza. Alors que rien, pas une caisse de nourriture, pas un carton de lait pour enfant, n’est entré dans l’enclave depuis le blocus imposé par Israël le 2 mars, la quasi-totalité des Gazaouis font face à une situation de «crise», ou «pire» selon la dernière mise à jour de l’indice IPC, calculé à partir des données d’agences des Nations unies et d’organisations humanitaires.
Cela fait un an qu’Israël a envahi Rafah pour la première fois et franchi la « ligne rouge » illusoire de Biden. L’armée israélienne a détruit le passage de Rafah, isolant Gaza de l’Égypte et la coupant complètement du monde extérieur. Israël a pu procéder librement au déplacement massif des Palestiniens loin de la frontière égyptienne, mais n’a jamais admis cet objectif.

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Kyiv et ses alliés ont proposé une trêve à partir de ce lundi 12 mai comme préalable à des discussions avec Moscou jeudi en Turquie.
L’espoir d’une trêve s’éloigne à grands pas. Après l’appel à un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours fait par Kyiv et ses alliés occidentaux samedi, le Kremlin a finalement répondu ce lundi 12 mai. «Le langage des ultimatums est inacceptable pour la Russie, il ne convient pas. On ne peut pas parler ainsi à la Russie», a taclé le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien. De fait, les alliés occidentaux de l’Ukraine ont menacé le pays de «sanctions massives» si Moscou n’acceptait pas cette nouvelle offre de trêve.
Vladimir Poutine a défié ce 9 mai les Occidentaux avec un imposant défilé militaire pour les 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie. Il a aussi célébré le « courage » des soldats russes engagés en Ukraine, devant des milliers de militaires rassemblés sur la place Rouge et une vingtaine de dirigeants étrangers, dont les présidents chinois, brésilien, serbe avec un seul membre de l’UE, le critiqué Premier ministre slovaque. Ces commémorations occupent une place centrale dans le culte patriotique de la victoire de 1945 promu par le président russe. Cet affichage est-il une annonce d’un nouvel ordre mondial ? L’analyse de l’historien Antoine Arjakovsky, spécialiste des relations russo-ukrainiennes et auteur d’une vingtaine d’ouvrages, dont Qu’est-ce que la science morale et politique ?, aux éditions du Cerf.
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HALTE AU GÉNOCIDE À GAZA !
HALTE À TOUTE EXTENSION DE LA GUERRE !
NON, AU PLAN TRUMP/NETANYAHOU DE DÉPORTATION DES GAZAOUIS !
RESPECT DU DROIT DES PALESTINIENS DE VIVRE SUR LEURS TERRES !
Exigeons de l’État français, des mesures concrètes pour
le cessez-le-feu PERMANENT et pour
l’arrêt IMMÉDIAT des livraisons d’armes à Israël
À l’appel du Collecif aubois pour la Paix : CGT, Solidaires, FSU, MRAP, LDH, Greenpeace,
AGUI, Libre Pensée, Collectif Louise Michel, LFI, POI, PCF, Génération.s.
4000 citoyens aubois se sont déjà prononcés pour que le gouvernement
français interdise la livraison d’armes à Israël et prenne toute sanction pour imposer
que l’aide humanitaire parvienne aux gazaouis affamés.
Le Collectif exige :

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Des frappes israéliennes sans précédent depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu le 19 janvier ont fait au moins 330 morts à Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas. Après près de deux mois de trêve, la guerre a repris.
La guerre a repris à Gaza cette nuit. Le bilan provisoire s’élève à 413 morts. Dans la foulée, Israël a ordonné aux Gazaouis d’évacuer les zones frontalières. Pris de court par ces bombardements, les habitants ont partagé sur les réseaux sociaux des témoignages de leur nuit d’horreur.
Ces bombardements, menés dans la nuit de lundi à mardi, font suite « au refus répété du Hamas de libérer nos otages », a déclaré le gouvernement israélien. Le mouvement palestinien, lui, considère que Benyamin Nétanyahou a décidé de « reprendre la guerre ».
Ilay David, dont le frère, Evyatar, a été kidnappé par le Hamas le 7-Octobre, s’inquiète mardi sur franceinfo que les nouveaux bombardements d’Israël sur Gaza mettent en danger les otages.
Alors qu’Israël a procédé à des frappes sur la bande de Gaza dans la nuit de lundi 17 mars à mardi 18 mars, Ilay David, le frère d’un otage israélien toujours détenu par le Hamas confie à franceinfo mardi avoir été « saisi par une peur terrible, une très grande angoisse ». Son frère, Evyatar, a été kidnappé par le mouvement islamiste palestinien lors du festival Nova, à Réïm, le 7 octobre 2023.
Itamar Ben Gvir, alors ministre de la Sécurité nationale, et deux autres ministres avaient annoncé leur départ le 19 janvier, dénonçant l’accord de trêve « scandaleux » avec le Hamas entré en vigueur ce jour-là.
Itamar Ben-Gvir, qui avait quitté le cabinet lors de la signature de l’accord de cessez-le-feu en janvier, a réintégré la coalition gouvernementale après la reprise des combats.
Israël a mené dans la nuit de lundi au mardi 18 mars des frappes d’une ampleur sans précédent sur la bande de Gaza depuis l’entrée en vigueur de la trêve, il y a deux mois. Elles ont fait au moins 413 morts et «des centaines de blessés», selon la Défense civile du territoire palestinien.
Ces frappes, décidées par le Premier ministre Benyamin Nétanyahou – avec l’aval des Etats-Unis –, font «suite au refus répété du Hamas de libérer nos otages ainsi qu’à son rejet de toutes les propositions qu’il a reçues de l’envoyé présidentiel américain», affirme un communiqué du gouvernement israélien.
Le Hamas accuse Israël de «torpiller» la trêve et d’avoir «décidé de sacrifier» les otages restant dans le territoire palestinien. Le mouvement islamiste estime aussi que Benyamin Nétanyahou se sert de la guerre comme d’une «bouée de sauvetage» face à ses problèmes politiques.
L’armée de l’Etat hébreu a ordonné ce mardi matin à la population de Gaza d’évacuer les zones frontalières. De son côté, la défense israélienne a fait savoir qu’il n’y aurait pas d’école en Israël dans les zones limitrophes de la bande de Gaza.
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Israël a mené des frappes dans la bande de Gaza et menace de lancer une opération baptisée « Plan de l’enfer ». Élaboré par le gouvernement du Premier ministre Benyamin Netanyahu, ce plan comprend également la suspension de l’aide humanitaire. C’est déjà le cas depuis hier, dimanche 2 mars. Mais aussi d’arrêter l’approvisionnement en électricité à Gaza et le déplacement vers le sud des populations tout juste rentrées dans le nord. Ce plan prévoit aussi une reprise des combats à grande échelle.
La décision a été dénoncée par l’ONU, alors que le groupe islamiste rejette le compromis israélo-américain proposé pour prolonger la première phase de l’accord.
L’ONU a appelé dimanche à la reprise immédiate de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza après la décision d’Israël de bloquer son entrée. Une mesure dénoncée par le Hamas comme une violation de l’accord de trêve, censé passer à sa seconde phase ce week-end mais désormais dans l’impasse.
Signez la pétition lancée par AFPS ASSOCIATION FRANCE PALESTINE SOLIDARITÉ
En regardant des images de jeunes gens tirer des cadavres de sous les décombres à Gaza, une seule interrogation nous taraude : que s’est-il passé pour que nous en soyons là ? Cette situation qui dure depuis bien longtemps nous fait penser aux paroles de Malcolm X : « Si vous n’êtes pas vigilants, les journaux vous apprennent à détester les opprimés et à aimer ceux qui les oppriment. »
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La LDH de l’ Aube s’agace que la « fédération » Reconquête !, forte de ses quelques milliers d’adhérents et de ses 0,7% de voix aux élections législatives de juillet 2024, s’insurge dans la presse locale des manifestations du Collectif aubois pour la Paix et continue de distiller sa haine, sa xénophobie et son obscurantisme violent. Ces manifestants s’insurgent tout autant que Reconquête ! de la mort des enfants de la famille Bibas et de leur maman. Elle demande au préfet et au maire de veiller à ce que la vérité ne soit pas déformée par de telles accusations et de continuer d’autoriser les citoyens à manifester pour des causes justes telles que la Paix. Reconquête ! n’a rien à faire dans un pays démocratique.
RD

Un groupe de 620 prisonniers palestiniens devait être libéré samedi, ce qui aurait constitué la plus importante libération en une seule journée.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a indiqué dimanche que les libérations de prisonniers palestiniens par Israël, conformément à l’accord de trêve à Gaza, seraient reportées alors que le Hamas avait remis six otages le samedi dans le cadre du septième échange depuis le début de l’accord du cessez-le-feu, le 19 janvier.
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Dans son point quotidien ce matin, le ministère de la santé de Gaza annonçait avoir ajouté 11 nouveaux noms à la liste des Palestinien·nes tué·es par Israël dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023, qui atteint maintenant le chiffre de 48 219. Parmi ces 11 nouvelles victimes, 8 ont été retirées des décombres, tuées dans des bombardements avant l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier. Les 3 autres ont en revanche été assassinées par l’armée israélienne hier, en violation de ce même accord.
Alors que le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas permet la libération d’Israéliens détenus à Gaza et de Palestiniens incarcérés par Israël, le traitement médiatique se focalise sur le sort des premiers, présentés comme des « otages », quand les seconds sont estampillés « prisonniers ». Au regard du droit international, la situation est pourtant plus complexe. Surtout, l’incarcération en masse des Palestiniens dans des prisons israéliennes, décrites par des ONG et d’anciens détenus comme des camps de torture, est largement passée sous silence.
Partager la publication "Gaza, au jour le jour : Israël ne respecte pas l’accord de cessez-le-feu"

Alors que la première phase, qui devrait durer jusque début mars, de l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier semble installée, les équipes de secours peuvent enfin atteindre des zones dont l’accès avait été empêché, parfois depuis des mois, par l’armée israélienne. Mais leurs chances de pouvoir réellement secourir sont inexistantes, comme l’explique le journaliste Tareq Abu Azzom, d’Al Jazeera : « Des centaines de maisons sont devenues des cimetières. Les équipes humanitaires et médicales sont passées de missions de sauvetage à des missions de récupération. »
Le directeur du bureau des médias de Gaza a déclaré hier dans un communiqué que 14 222 personnes portées disparues, dont les corps sont supposés enfouis sous les décombres, sont désormais estimées mortes. Ce chiffre porte le terrible bilan du génocide imposé par Israël aux Palestinien·nes de Gaza à 61 709 personnes assassinées depuis le 7 octobre 2023. Parmi elles et eux se trouvent 17 881 enfants, ajoute le chef du bureau des médias de Gaza, dont 214 nouveaux-nés.
Journal de bord de Rami Abou Jamous
Dimanche 2 février 2025.
Le passage vers le nord est ouvert depuis plus de dix jours. Les piétons peuvent prendre la route côtière, et les véhicules la rue Salaheddine, la principale artère de Gaza.
À Deir el-Balah, il n’y a presque plus personne. Ma tente est maintenant la seule dans la parcelle entourée de murs, où je l’ai plantée. La famille de mon ami Hassoun, ses oncles et ses tantes, sont tous partis vers Gaza ville, là où ils habitaient avant. Autour de notre terrain, le camp informel qui s’étendait jusqu’à la mer s’est entièrement vidé.

L’armée israélienne étend son offensive dans le nord de la Cisjordanie et emploie des méthodes similaires à celles appliquées à Gaza au cours des 15 derniers mois, notamment l’expulsion massive d’habitants, les frappes aériennes et les démolitions à grande échelle.
Les forces israéliennes ont procédé à une escalade sans précédent en Cisjordanie au cours du week-end en faisant exploser 20 immeubles d’habitation dans le camp de réfugiés de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie. Selon certains observateurs, il s’agit de la plus grande opération de démolition menée en Cisjordanie depuis 1967.
Le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, « se dirige vers une catastrophe », a déclaré mardi l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), après une vaste opération de l’armée israélienne.
« Les résidents de ce camp en particulier ont enduré l’impossible », a déclaré Juliette Touma, porte-parole de l’Unrwa lors d’un briefing par visioconférence d’Amman. Elle a souligné qu’une grande partie du camp avait été « complètement détruite par une série d’explosions provoquées par les forces israéliennes ».
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