Manifestation du 29 mars à Troyes




HALTE AU GÉNOCIDE À GAZA !
HALTE À TOUTE EXTENSION DE LA GUERRE !
NON, AU PLAN TRUMP/NETANYAHOU DE DÉPORTATION DES GAZAOUIS !
RESPECT DU DROIT DES PALESTINIENS DE VIVRE SUR LEURS TERRES !

Exigeons de l’État français, des mesures concrètes pour
le cessez-le-feu PERMANENT et pour
l’arrêt IMMÉDIAT des livraisons d’armes à Israël


À l’appel du Collecif aubois pour la Paix : CGT, Solidaires, FSU, MRAP, LDH, Greenpeace,

AGUI, Libre Pensée, Collectif Louise Michel, LFI, POI, PCF, Génération.s.


4000 citoyens aubois se sont déjà prononcés pour que le gouvernement
français interdise la livraison d’armes à Israël et prenne toute sanction pour imposer
que l’aide humanitaire parvienne aux gazaouis affamés.

Le Collectif exige :

  • Cessez-le-feu total et permanent !
  • Arrêt de la guerre contre le peuple palestinien !
  • Levée durable du blocus de Gaza !
  • Protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie !
  • Arrêt des livraisons d’armes à Israël !
  • Arrêt de toute coopération militaire et sécuritaire !
  • Sanctions contre Israël !
  • Reconnaissance d’un État Palestinien !
  • Arrêt de l’occupation/colonisation expansives par Israël des territoires palestiniens et voisins.

Des frappes israéliennes sans précédent depuis le début de la trêve font des centaines de morts à Gaza



Des frappes israéliennes sans précédent depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu le 19 janvier ont fait au moins 330 morts à Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas. Après près de deux mois de trêve, la guerre a repris.



Guerre Israël-Gaza: après une nuit d’horreur, les services de santé sont «débordés»


La guerre a repris à Gaza cette nuit. Le bilan provisoire s’élève à 413 morts. Dans la foulée, Israël a ordonné aux Gazaouis d’évacuer les zones frontalières. Pris de court par ces bombardements, les habitants ont partagé sur les réseaux sociaux des témoignages de leur nuit d’horreur.



Guerre entre Israël et le Hamas : ce que l’on sait des frappes qui ont fait plus de 400 morts dans la bande de Gaza, après deux mois de cessez-le-feu


Ces bombardements, menés dans la nuit de lundi à mardi, font suite « au refus répété du Hamas de libérer nos otages », a déclaré le gouvernement israélien. Le mouvement palestinien, lui, considère que Benyamin Nétanyahou a décidé de « reprendre la guerre ».



Offensive israélienne contre Gaza : « J’ai été saisi par une peur terrible, une très grande angoisse », raconte le frère d’un otage toujours détenu par le Hamas


Ilay David, dont le frère, Evyatar, a été kidnappé par le Hamas le 7-Octobre, s’inquiète mardi sur franceinfo que les nouveaux bombardements d’Israël sur Gaza mettent en danger les otages.

Alors qu’Israël a procédé à des frappes sur la bande de Gaza dans la nuit de lundi 17 mars à mardi 18 mars, Ilay David, le frère d’un otage israélien toujours détenu par le Hamas confie à franceinfo mardi avoir été « saisi par une peur terrible, une très grande angoisse ». Son frère, Evyatar, a été kidnappé par le mouvement islamiste palestinien lors du festival Nova, à Réïm, le 7 octobre 2023.



En Israël, un parti d’extrême droite fait son retour dans la coalition de Benyamin Nétanyahou


Itamar Ben Gvir, alors ministre de la Sécurité nationale, et deux autres ministres avaient annoncé leur départ le 19 janvier, dénonçant l’accord de trêve « scandaleux » avec le Hamas entré en vigueur ce jour-là.

Le parti d’extrême droite Force juive d’Itamar Ben Gvir va revenir au sein de la coalition au pouvoir en Israël deux mois après l’avoir quittée, a annoncé mardi 18 mars le Likoud, le parti du Premier ministre, Benyamin Nétanyahou.



Des ministres israéliens d’extrême droite se félicitent de l’assaut sur Gaza


Itamar Ben-Gvir, qui avait quitté le cabinet lors de la signature de l’accord de cessez-le-feu en janvier, a réintégré la coalition gouvernementale après la reprise des combats.

Le ministre israélien des Finances d’extrême droite, Bezalel Smotrich, et l’ancien ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, ont salué l’assaut israélien de mardi sur Gaza, qui a tué plus de 400 Palestiniens jusqu’à présent.



Bombardements sur Gaza : «ce n’est pas une attaque d’un jour», assure le ministre des Affaires étrangères d’Israël


Israël a mené dans la nuit de lundi au mardi 18 mars des frappes d’une ampleur sans précédent sur la bande de Gaza depuis l’entrée en vigueur de la trêve, il y a deux mois. Elles ont fait au moins 413 morts et «des centaines de blessés», selon la Défense civile du territoire palestinien.

Ces frappes, décidées par le Premier ministre Benyamin Nétanyahou – avec l’aval des Etats-Unis –, font «suite au refus répété du Hamas de libérer nos otages ainsi qu’à son rejet de toutes les propositions qu’il a reçues de l’envoyé présidentiel américain», affirme un communiqué du gouvernement israélien.

Le Hamas accuse Israël de «torpiller» la trêve et d’avoir «décidé de sacrifier» les otages restant dans le territoire palestinien. Le mouvement islamiste estime aussi que Benyamin Nétanyahou se sert de la guerre comme d’une «bouée de sauvetage» face à ses problèmes politiques.

L’armée de l’Etat hébreu a ordonné ce mardi matin à la population de Gaza d’évacuer les zones frontalières. De son côté, la défense israélienne a fait savoir qu’il n’y aurait pas d’école en Israël dans les zones limitrophes de la bande de Gaza.

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Gaza menacée par le «Plan de l’enfer» d’Israël, nouvelle opération militaire élaborée par Netanyahu



Israël a mené des frappes dans la bande de Gaza et menace de lancer une opération baptisée « Plan de l’enfer ». Élaboré par le gouvernement du Premier ministre Benyamin Netanyahu, ce plan comprend également la suspension de l’aide humanitaire. C’est déjà le cas depuis hier, dimanche 2 mars. Mais aussi d’arrêter l’approvisionnement en électricité à Gaza et le déplacement vers le sud des populations tout juste rentrées dans le nord. Ce plan prévoit aussi une reprise des combats à grande échelle.



Israël bloque la livraison de l’aide à Gaza pour faire plier le Hamas sur la suite du cessez-le-feu


La décision a été dénoncée par l’ONU, alors que le groupe islamiste rejette le compromis israélo-américain proposé pour prolonger la première phase de l’accord.

L’ONU a appelé dimanche à la reprise immédiate de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza après la décision d’Israël de bloquer son entrée. Une mesure dénoncée par le Hamas comme une violation de l’accord de trêve, censé passer à sa seconde phase ce week-end mais désormais dans l’impasse.



Fin de l’occupation du territoire palestinien par Israël : la France doit agir !


Signez la pétition lancée par AFPS ASSOCIATION FRANCE PALESTINE SOLIDARITÉ



Partir ou rester pour mourir – Voix de Palestinien·nes


En regardant des images de jeunes gens tirer des cadavres de sous les décombres à Gaza, une seule interrogation nous taraude : que s’est-il passé pour que nous en soyons là ? Cette situation qui dure depuis bien longtemps nous fait penser aux paroles de Malcolm X : « Si vous n’êtes pas vigilants, les journaux vous apprennent à détester les opprimés et à aimer ceux qui les oppriment. »

Depuis la Nakba (catastrophe de 1948), les Palestinien·nes ont compris que désormais leur destin ne sera plus celui de leurs parents ou de leurs grands-parents qui sont partis de Palestine pour ne pas mourir, mais dans l’espoir de revenir. 

Hier à Troyes


La LDH de l’ Aube s’agace que la « fédération » Reconquête !, forte de ses quelques milliers d’adhérents et de ses 0,7% de voix aux élections législatives de juillet 2024, s’insurge dans la presse locale des manifestations du Collectif aubois pour la Paix et continue de distiller sa haine, sa xénophobie et son obscurantisme violent. Ces manifestants s’insurgent tout autant que Reconquête ! de la mort des enfants de la famille Bibas et de leur maman. Elle demande au préfet et au maire de veiller à ce que la vérité ne soit pas déformée par de telles accusations et de continuer d’autoriser les citoyens à manifester pour des causes justes telles que la Paix. Reconquête ! n’a rien à faire dans un pays démocratique.

RD




Israël entrave la libération de prisonniers palestiniens malgré la remise de six otages




Un groupe de 620 prisonniers palestiniens devait être libéré samedi, ce qui aurait constitué la plus importante libération en une seule journée.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a indiqué dimanche que les libérations de prisonniers palestiniens par Israël, conformément à l’accord de trêve à Gaza, seraient reportées alors que le Hamas avait remis six otages le samedi dans le cadre du septième échange depuis le début de l’accord du cessez-le-feu, le 19 janvier. 

Gaza, au jour le jour : Israël ne respecte pas l’accord de cessez-le-feu



Dans son point quotidien ce matin, le ministère de la santé de Gaza annonçait avoir ajouté 11 nouveaux noms à la liste des Palestinien·nes tué·es par Israël dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023, qui atteint maintenant le chiffre de 48 219. Parmi ces 11 nouvelles victimes, 8 ont été retirées des décombres, tuées dans des bombardements avant l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier. Les 3 autres ont en revanche été assassinées par l’armée israélienne hier, en violation de ce même accord.



Cessez-le-feu à Gaza : « otages » d’un côté, « prisonniers » de l’autre… Vraiment ?


Alors que le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas permet la libération d’Israéliens détenus à Gaza et de Palestiniens incarcérés par Israël, le traitement médiatique se focalise sur le sort des premiers, présentés comme des « otages », quand les seconds sont estampillés « prisonniers ». Au regard du droit international, la situation est pourtant plus complexe. Surtout, l’incarcération en masse des Palestiniens dans des prisons israéliennes, décrites par des ONG et d’anciens détenus comme des camps de torture, est largement passée sous silence.

Gaza, au jour le jour : 14 222 portés disparus ajoutés au bilan



Alors que la première phase, qui devrait durer jusque début mars, de l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier semble installée, les équipes de secours peuvent enfin atteindre des zones dont l’accès avait été empêché, parfois depuis des mois, par l’armée israélienne. Mais leurs chances de pouvoir réellement secourir sont inexistantes, comme l’explique le journaliste Tareq Abu Azzom, d’Al Jazeera : « Des centaines de maisons sont devenues des cimetières. Les équipes humanitaires et médicales sont passées de missions de sauvetage à des missions de récupération. »

Le directeur du bureau des médias de Gaza a déclaré hier dans un communiqué que 14 222 personnes portées disparues, dont les corps sont supposés enfouis sous les décombres, sont désormais estimées mortes. Ce chiffre porte le terrible bilan du génocide imposé par Israël aux Palestinien·nes de Gaza à 61 709 personnes assassinées depuis le 7 octobre 2023. Parmi elles et eux se trouvent 17 881 enfants, ajoute le chef du bureau des médias de Gaza, dont 214 nouveaux-nés.



« Tenir seuls dans le désert »

Journal de bord de Rami Abou Jamous


Dimanche 2 février 2025.

Le passage vers le nord est ouvert depuis plus de dix jours. Les piétons peuvent prendre la route côtière, et les véhicules la rue Salaheddine, la principale artère de Gaza.

À Deir el-Balah, il n’y a presque plus personne. Ma tente est maintenant la seule dans la parcelle entourée de murs, où je l’ai plantée. La famille de mon ami Hassoun, ses oncles et ses tantes, sont tous partis vers Gaza ville, là où ils habitaient avant. Autour de notre terrain, le camp informel qui s’étendait jusqu’à la mer s’est entièrement vidé.



Israël procède aux plus importantes démolitions depuis des années en Cisjordanie



L’armée israélienne étend son offensive dans le nord de la Cisjordanie et emploie des méthodes similaires à celles appliquées à Gaza au cours des 15 derniers mois, notamment l’expulsion massive d’habitants, les frappes aériennes et les démolitions à grande échelle.

Les forces israéliennes ont procédé à une escalade sans précédent en Cisjordanie au cours du week-end en faisant exploser 20 immeubles d’habitation dans le camp de réfugiés de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie. Selon certains observateurs, il s’agit de la plus grande opération de démolition menée en Cisjordanie depuis 1967.



Le camp de réfugiés palestiniens de Jénine « se dirige vers une catastrophe », alerte l’Unrwa


Le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, « se dirige vers une catastrophe », a déclaré mardi l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), après une vaste opération de l’armée israélienne.

« Les résidents de ce camp en particulier ont enduré l’impossible », a déclaré Juliette Touma, porte-parole de l’Unrwa lors d’un briefing par visioconférence d’Amman. Elle a souligné qu’une grande partie du camp avait été « complètement détruite par une série d’explosions provoquées par les forces israéliennes ».

Liban : appels au respect du cessez-le-feu, après la mort d’au moins 15 personnes



Des hauts responsables de l’ONU ont appelé, dimanche, au respect du cessez-le-feu entre Israël et le Liban, suite à des informations selon lesquelles les forces israéliennes auraient tué au moins 15 personnes dans le sud du Liban, dont les forces de Tsahal étaient censées se retirer durant le week-end.

Les délais prévus dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu « n’ont pas été respectés », ont constaté dans une déclaration conjointe la Coordonnatrice spéciale de l’ONU pour le Liban et le chef de la Force intérimaire des Nations Unies dans le pays (FINUL).

Des milliers de Palestiniens déplacés retournent dans le nord de la bande de Gaza



Après le déblocage des négociations entre Israël et le Hamas dimanche soir, des milliers de Gazaouis retournent dans le nord de l’enclave ce lundi 27 janvier. «Une victoire», pour le mouvement islamiste palestinien.

Sur la route qui mène au nord de la bande de Gaza, des Palestiniens par milliers. Les habitants du nord de l’enclave, contraints à la fuite par la guerre entre Israël et le Hamas, retournent chez eux ce lundi après l’ouverture d’un passage par l’armée israélienne.



En images : le retour des déplacés vers le nord de Gaza, après 15 mois de guerre


Des dizaines de milliers de Palestiniens déplacés sont en route, lundi, vers le nord de la bande de Gaza, grâce à un compromis de dernière minute entre Israël et le Hamas pour la libération de six autres otages. Ils espèrent retrouver leurs proches après de longs mois de séparation, sans savoir quelles seront leurs conditions de vie dans cette zone dévastée par la guerre. 

Ce samedi à Troyes



Ce samedi matin, place Jean Jaurès à Troyes, une cinquantaine de manifestants se sont rassemblés pour appeler à la paix en Palestine. Bien qu’un accord de cessez-le-feu entre le Hamas et le gouvernement israélien ait été annoncé le dimanche 19 janvier, le Collectif aubois pour la paix en Palestine reste vigilant : « Certes, on se réjouit du cessez-le-feu qu’il y a depuis quelques jours, mais on craint que ce soit un cessez-le-feu très court. Du coup, il faut qu’on maintienne la pression, qu’on se fasse entendre, pour que ce cessez-le-feu dure le plus longtemps possible. », explique David Durlot, membre du collectif.

Le collectif, composé de diverses associations et syndicats (la CGT, la Ligue des Droits de l’Homme, La France insoumise, La Libre Pensée, le MRAP, Greenpeace, AGUI, le collectif Louise-Michel, le Parti communiste, le Parti ouvrier indépendant, Génération.s, Solidaires et la FSU), entend poursuivre son action et diffuser un message de paix : « Ça peut paraître être une goutte d’eau dans l’océan, mais pour citer Pierre Rabhi, c’est le colibri qui fait son travail. », affirme Sylvie Garet, membre du collectif.

Pour rappel, 15 mois après le début du conflit, l’Unicef dresse un bilan provisoire de 47 161 morts, dont plus de 14 500 enfants et 111 166 blessés.

Canal 32

Voir le reportage de Canal 32



«La période de la mort est finie, commence celle de la non-vie»



Mercredi 22 janvier 2025.

Extrait du journal de bord de Rami Abou Jamous pour Orient XXI.

Au quatrième jour du cessez-le-feu, les Gazaouis ont toujours un grand sentiment de soulagement. Mais beaucoup d’entre eux semblent comme anesthésiés. Surtout ceux qui pouvaient se déplacer, et qui ont trouvé leur maison totalement détruite. Pendant la guerre, les habitants de Rafah avaient bien entendu parler de « destructions massives », mais ils ne s’attendaient pas du tout à ce qu’ils ont trouvé. C’est comme la ville du Havre en France, après la Deuxième guerre mondiale : plus rien ne reste, même pas les routes. Les municipalités ont commencé à dégager les décombres pour les faire réapparaître. Mais vu d’en haut, pour l’instant, on ne voit que des carrés noirs et blancs, des blocs de décombres, même pas des carcasses de bâtiments. La quasi-totalité des habitations a été aplatie.



Une vidéo montre les traces d’une « fouille à nu » des Palestiniens par Israël à Jabalia


Un journaliste a documenté un site à Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, où entre 150 et 200 Palestiniens auraient été forcés de se déshabiller jusqu’à leurs sous-vêtements avant d’être arrêtés par les forces israéliennes.

Dans la vidéo prise par Belal Mortaja, on peut voir des dizaines de vêtements éparpillés dans la zone, ce qui témoigne des détentions répétées et des fouilles à nu que les Palestiniens ont subies au cours de l’offensive israélienne dans le nord de la bande de Gaza.



GAZA DES VISAGES



L’opération GAZA des VISAGES est une campagne internationale pour re-humaniser les Palestiniens lorsque les médias mainstream n’en font que des nombres.

Un groupe international d’artistes et de citoyens bénévoles réalise des portraits avec photos, noms et contexte avec les Palestiniens martyrisés et les plus de 2 millions d’otages enfermés dans un blocus inhumain par Israël.
Ces portraits sont disponibles ici en une série de films courts et en images fixes pour être diffusés sur les réseaux et imprimés au format A3 en vue de veillées de sensibilisation, partout où ce sera possible avec le mot d’ordre (si possible écrit à la lueur des bougies) :


CESSEZ LE FEU IMMÉDIAT À GAZA ET EN PALESTINE!


Chacun-e pourra adapter les slogans en fonction de l’évolution de la situation sur le terrain.

Chacun peut participer en nous envoyant des photos avec des noms et des histoires comme sur cette image.

  1. Des photos des noms et des histoires des martyrs mais avant d’être défigurés par la mort.
  2. des photos des noms et des histoires des vivants avec un message écrit court qu’ils veulent adresser au monde.

Comme dit le proverbe arabe : “Une seule main ne peut pas applaudir…”

Source



Certaines de ces photos de visages seront présentes demain lors du rassemblement et de la manifestation de demain.



         CESSEZ-LE-FEU PERMANENT A GAZA

 

HALTE A TOUTE EXTENSION DE LA GUERRE

RASSEMBLEMENT ET MANIFESTATION

Exigeons de l’Etat français des mesures concrètes pour l’arrêt immédiat des livraisons d’armes à Israël

 

SAMEDI 25 janvier

 10H30 A TROYES

PLACE JEAN-JAURES

 

Collectif Pour la Paix : MRAP, LDH, GREENPEACE, LIBRE PENSEE, COLLECTIF LOUISE MICHEL, LFI, POI, PCF, GENERATIONS.S, CGT, SOLIDAIRES, FSU

Guerre au Proche-Orient : des explosions entendues à Jénine, au deuxième jour de l’opération israélienne en Cisjordanie occupée



L’armée israélienne a annoncé mardi avoir « lancé une opération antiterroriste » dans cette ville du nord de la Cisjordanie.

La ville de Jénine, en Cisjordanie occupée, continue d’être l’objet d’une opération militaire israélienne. « La situation est très difficile. L’armée d’occupation a rasé au bulldozer toutes les routes menant au camp de Jénine et à l’hôpital », a décrit le gouverneur de la ville, Kamal Abu Rub. « Il y a des tirs et des explosions. Un avion survole la zone », a-t-il ajouté, faisant état de nombreuses arrestations. Suivez notre direct. L’armée israélienne avait annoncé mardi avoir « lancé une opération antiterroriste » dans cette ville du nord de la Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967. Mercredi, elle a affirmé avoir « frappé plus de dix terroristes » au cours de l’opération. Suivez notre direct.



« Ils ont commencé à tirer sur des gens dans la rue » : en Cisjordanie occupée, une opération militaire israélienne vise le camp de réfugiés de Jénine


Depuis mardi, les forces de sécurité israéliennes ont lancé l’opération « Mur de fer » à Jénine, en Cisjordanie occupée.

Le secrétaire général de l’ONU appelle les forces de sécurité israéliennes à une « retenue maximale » en Cisjordanie occupée. Depuis mardi 21 janvier, une opération militaire baptisée « Mur de fer » est en cours au nord, à Jénine. Selon le bilan des autorités palestiniennes, dix personnes ont été tuées et environ 35 autres ont été blessées.



La troupe poursuit son déploiement au Liban-Sud, alors que l’armée israélienne multiplie ses exactions


L’armée israélienne poursuit ses opérations de ratissage de villages frontaliers du Liban-sud, particulièrement à Taybé, Markaba, Rab-el-Thalatine, Houla et Aïta el-Chaab.

A quatre jours de l’expiration du cessez-le feu de 60 jours entre Israël et le Hezbollah, la situation au Liban-Sud demeure particulièrement précaire, marquée par des tirs nourris et des dynamitages d’habitations conduits par l’armée israélienne toujours positionnée dans certains villages frontaliers, mais aussi, par des développements positifs, comme l’entrée de l’armée libanaise dans des localités après le retrait israélien, rapporte notre correspondant au Liban-Sud, Mountasser Abdallah. C’est dans ce contexte que l’armée israélienne a annoncé aujourd’hui avoir achevé la construction d’un mur de béton le long de la ligne bleue qui relie les deux localités de Yarine et Dhaïra dans le caza de Tyr, situées à un kilomètre l’une de l’autre.



A Gaza, après la trêve, le lourd bilan des destructions en 6 chiffres


Si la trêve apporte un véritable répit aux habitants de la bande de Gaza, le retour à une vie normale reste incertain : plus de 15 moins de guerre ont rendu le territoire pratiquement inhabitable. Bâtiments, routes, écoles… Un bilan chiffré permet de mesurer l’ampleur des destructions.



Accord de cessez-le-feu à Gaza : un répit mais pas la fin de l’occupation coloniale


Le 15 janvier 2025, le Qatar a annoncé un accord de cessez-le-feu entre le régime israélien et le Hamas. Cet accord tant attendu, conclu sous la médiation du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis, promettait de mettre fin à 15 mois d’assaut génocidaire sur Gaza, au cours desquels les forces israéliennes ont tué au moins 64 260 Palestiniens et réduit une grande partie de la bande de Gaza à l’état de ruines. Après quelques tensions qui ont suivi l’annonce de l’accord, notamment une accusation d’Israël selon laquelle le Hamas revenait sur certaines parties de l’accord, le cessez-le-feu est entré en vigueur quelques heures après le début prévu, le 19 janvier. Jusqu’au dernier moment, le régime israélien a continué à bombarder Gaza sans discontinuer.



« Le génocide perdurera malgré l’arrêt des combats »


Dr Ghassan Abou Sittah, médecin palestino-britannique, spécialiste en chirurgie plastique et réparatrice, est professeur de médecine des conflits à l’Université américaine de Beyrouth. Il a également été élu recteur de l’Université de Glasgow en mars 2024. Abou Sittah a exercé comme chirurgien de guerre au Yémen, en Irak, en Syrie, au Sud-Liban, ainsi que durant les quatre guerres qu’a subies la bande de Gaza depuis 2009.



Trêve à Gaza : « À tout moment, tout peut capoter »


Le cessez-le feu à Gaza peut-t-il durer ? Après quinze mois de frappes et de destructions systématiques qualifiées de génocide par de nombreuses ONG, quel avenir pour Gaza, la Cisjordanie et la Palestine ? Que veulent Nétanyahou et Trump, de retour aux affaires ? Notre émission spéciale.

Cela ne s’arrêtera pas avec la dernière frappe aérienne



Depuis 15 longs mois, la population de Gaza subit une guerre génocidaire brutale.

Nous avons perdu des êtres chers, des maisons et tout sentiment de normalité.

Mais alors que les discussions sur un éventuel cessez-le-feu se multiplient, l’espoir s’affole qu’il puisse entrer en vigueur avant l’investiture du président élu américain Donald Trump la semaine prochaine.

Nos yeux restent rivés sur nos téléphones, parcourant les informations – vraies ou fausses – en attendant l’annonce. Nous avons hâte d’entendre le mot « cessez-le-feu » prononcé à haute voix, un sentiment fragile de soulagement après toutes les morts dont nous avons été témoins.



La trêve à Gaza entre en vigueur demain matin ; Guterres conclut une visite « positive » et « productive » au Liban 


Tôt ce matin, le gouvernement israélien a ratifié l’accord de cessez-le-feu à Gaza et de libération des otages, a annoncé le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Cette décision est tombée après une réunion du cabinet qui a duré plus de six heures et s’est terminée dans la nuit.

Selon cet accord, vivement contesté par certains membres durs du cabinet, un cessez-le-feu de six semaines doit entrer en vigueur dimanche, accompagné des premiers échanges d’otages contre des prisonniers. Ces mesures pourraient ouvrir la voie à la fin des 15 mois de guerre à Gaza.



Gaza – Israël. Le pari déroutant de Donald Trump


Mercredi 15 janvier 2025, les négociateurs israéliens et palestiniens sont parvenus à un accord de cessez-le-feu… temporaire. Le compromis, en attente d’approbation par le gouvernement israélien, serait agrémenté de « cadeaux » mirifiques octroyés par la future administration américaine à Israël. Champion de la diplomatie « non conventionnelle », le nouveau président étatsunien Donald Trump s’entoure d’une équipe plus que jamais acquise aux vues de l’extrême droite israélienne. Et les Palestiniens, dans tout ça ? Quels Palestiniens ?



Guerre à Gaza: le ministère de la Santé du Hamas annonce 23 morts en 24 heures


Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza a annoncé samedi qu’au moins 23 personnes avaient été tuées dans le territoire palestinien au cours des dernières 24 heures, à la veille de l’entrée en vigueur d’un accord de trêve après plus de 15 mois de guerre. Cela porte à plus de 46 899 morts le bilan des hostilités avec Israël, indique un communiqué du ministère. Selon le texte, 110 725 personnes ont été blessées dans la bande de Gaza depuis l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien en Israël ayant déclenché la guerre le 7 octobre 2023.

Source

La longue attente à Gaza et en Israël



Les retards survenus ces dernières heures avant la conclusion d’un accord de trêve ont été vécus comme une « torture » par les familles des otages. C’est ce qu’explique Stephen Brisley, un proche d’otage, dans les colonnes du Guardian. « Je suis prudemment optimiste, mais un peu méfiant en même temps », explique-t-il. Il attend la libération de son beau-frère, dont l’épouse (sa sœur) et les deux fillettes (ses nièces) ont été tuées le 7 octobre.  De son côté, Gilad Korngol, 63 ans, « ne sait pas ce qui est arrivé à son fils de 39 ans, qui avait été enlevé au kibboutz Be’eri ». « Ne pas savoir », explique-t-il, « nous a fait vivre comme des zombies, au cours des 467 derniers jours ».



L’angoisse d’une mère : un fils libéré de Gaza, un autre laissé derrière


Des deux fils de Ruth Strom, Yaïr Horn, souffrant, fait partie des 33 otages qui seront libérés dans le cadre de la phase 1 alors qu’Eitan Horn restera à Gaza pour l’instant.

La signature d’un accord entre Israël et le Hamas sosur la libération des otages après quinze mois de guerre à Gaza est une information douce-amère pour Ruth Strom : l’un de ses fils devrait être libéré, mais le second restera pour l’instant en captivité.


Cessez-le-feu Israël-Hamas : les images des impressionnants convois humanitaires prêts à entrer à Gaza


Depuis l’annonce de l’accord, des chauffeurs de camion égyptiens ont convergé vers le point de passage de Rafah pour apporter de la nourriture, de l’eau et du carburant aux Gazaouis.

En file indienne. Dans la ville frontalière égyptienne d’Arish, des convois de camions d’aide humanitaire se préparaient, jeudi 16 janvier, à traverser vers Gaza dès l’ouverture du point de passage de Rafah après l’annonce du prochain cessez-le-feu. Les chauffeurs de camion égyptiens qui attendaient près de la frontière ont exprimé à la fois soulagement et optimisme, beaucoup célébrant la fin imminente des hostilités à Gaza, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.



Un soulagement, beaucoup d’interrogations


Trêve, cessez-le-feu, pause ? Les termes varient, reflétant les sentiments mitigés que laisse l’accord annoncé pour ce dimanche 19 janvier 2025. Mitigés, d’abord, car nous savons le déchaînement de feu et de sang qui s’abattra dans les prochains jours sur la bande de Gaza, jusqu’à la minute ultime prévue pour sa mise en œuvre ; à l’image de ce qui s’est passé au Liban, et comme il en a toujours été dans les guerres menées par Tel-Aviv.



Un cessez-le-feu ne mettra pas fin au programme génocidaire d’Israël 


L’accord pourrait réduire l’intensité de la vague de meurtres perpétrée par Israël, mais il risque d’ouvrir la voie à une nouvelle phase éprouvante de nettoyage ethnique, avec le soutien total de  Trump.            

Steven Witkoff, le nouvel envoyé de Donald Trump au Moyen-Orient, n’a pas fait de la dentelle lorsqu’il a informé les Israéliens qu’il arriverait samedi dernier pour rencontrer le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Lorsqu’on lui a dit que sa visite coïncidait avec le Shabbat, c’est-à-dire que le Premier ministre ne serait pas disponible avant le soir, Witkoff a clairement fait savoir que la fête juive ne saurait interférer  avec son emploi du temps. Netanyahu, conscient des enjeux, s’est donc rendu à son bureau dès l’après-midi  pour rencontrer l’envoyé. Celui-ci s’est ensuite envolé pour le Qatar dans le but de faire pression pour un accord de cessez-le-feu à Gaza. 



Israël veut-il un cessez-le-feu?



Le bureau du Premier ministre israélien a reporté le vote du cabinet sur l’accord de cessez-le-feu, accusant le Hamas de revenir sur certaines dispositions du cessez-le-feu – une affirmation que le groupe palestinien a démentie.



« S’il y a un cessez-le-feu, que feriez-vous en premier ? »

Le journal de Rami Abou Jamous


Depuis deux semaines, les Gazaouis sont convaincus qu’un cessez- le- feu est imminent, et que cela va arriver avant l’intronisation de Donald Trump, le 20 janvier. Tout le monde s’y prépare, et tout le monde est heureux parce que les gens pensent que cette fois, l’espoir ne débouchera pas sur une déception. Tout le monde en parle, mes amis, mes voisins, les gens au marché… et bien sûr dans les transports en commun de fortune, ces bétaillères tirées par une vieille voiture. D’habitude, quand je monte dans l’une d’entre elles, je me contente d’écouter les conversations sans intervenir, pour prendre le pouls de Gaza. Cette fois, j’ai posé une question. Celle que je pose à tous ceux que je rencontre ces jours-ci : « S’il y a un cessez-le-feu, quelle est la première chose que vous ferez ? » Les réponses m’ont brisé le cœur.



À Bourj el-Brajné, les réfugiés palestiniens partagés « entre la joie et les pleurs »


Une vague d’allégresse s’est emparée du plus grand camp palestinien de Beyrouth à l’annonce d’une trêve, avant d’être gâchée par les « tirs de joie » et l’ampleur de la destruction de l’enclave.

À Bourj el-Brajné, dans la banlieue sud de Beyrouth, la bande-son de l’annonce du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas est un concert de tirs nourris. Le soir tombe à peine, ce 15 janvier 2025, que le ciel est strié de balles fusant dans l’obscurité, assourdissant les Palestiniens rassemblés à l’ombre de la mosquée al-Furqan.



L’armée israélienne dit avoir frappé environ « 50 cibles » depuis 24 heures


L’armée israélienne a annoncé jeudi avoir frappé « environ 50 cibles terroristes dans la bande de Gaza » au cours des dernières 24 heures alors que l’accord de trêve annoncé la veille doit encore être finalisé, selon Israël.

« L’armée de l’Air a frappé au cours des dernières 24 heures environ 50 cibles terroristes à travers la bande de Gaza », selon un communiqué militaire. « Parmi les cibles attaquées: des membres des organisations terroristes Hamas et Jihad islamique, des infrastructures militaires, des dépôts de munitions, des positions de lance-roquettes, des sites de fabrication d’armes et des postes d’observation », ajoute le texte.

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« Ils détruisent tout » : la partie la plus au nord de Gaza transformée en champ de ruine quasiment invivable



Israël a menacé mercredi d’intensifier encore ses frappes sur Gaza, où 25 personnes ont été tuées depuis le passage à l’année 2025, selon les secours du territoire palestinien, qui s’inquiètent de la situation humanitaire déjà critique après plus d’un an de guerre.

À Gaza quatre nouveaux nés sont morts de froid depuis Noël d’après des informations communiquées par l’ONU. La vie dans l’enclave se dégrade de jours en jour. Particulièrement dans la partie la plus au nord. Elle subit une opération militaire terrestre depuis trois mois. Des dizaines de milliers de personnes ont été forcées a fuir.



Netanyahu demande un nouveau report des audiences de son procès pour corruption


Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a demandé un nouveau report, cette fois de deux semaines, des audiences programmées dans le cadre de son procès pour corruption, en invoquant sa récente hospitalisation suite à une opération de la prostate, ont rapporté vendredi plusieurs médias israéliens, dont Haaretz.



« Quand on se noie, on s’accroche à une brindille. »


L’humeur générale, ces temps-ci, est à l’optimisme. Les gens veulent croire qu’un cessez-le-feu est proche. Et je les comprends. Ils ont tellement envie que la guerre s’arrête. Ils s’appuient sur les déclarations de Trump, qui a dit que ce serait l’enfer si la guerre ne s’arrêtait pas. On les voit comme un message adressé aux Palestiniens, et spécialement au Hamas, mais aussi à Nétanyahou. Les commerçants, eux aussi, semblent anticiper un arrêt de l’agression israélienne : ils commencent à baisser les prix, car ils veulent écouler leurs stocks pour faire place aux marchandises qui devraient entrer en quantité après le cessez-le-feu. Même le prix des cigarettes, importées en contrebande, a baissé. Le prix des cigarettes est devenu la boussole des marchés de Gaza.

L’optimisme est alimenté par les fuites dans les médias, qui parlent d’un rapprochement des positions israéliennes et de celles du Hamas, de concessions de part et d’autre. Je suis heureux de sentir que pour la première fois depuis quatorze mois les gens sont dans un état d’esprit positif, quelle que soit la difficulté des négociations. Comme on dit chez nous, quand on se noie, on s’accroche à une brindille.

Guerre au Proche-Orient : la Défense civile de Gaza fait état de 58 morts dans des frappes israéliennes



La Défense civile de Gaza a annoncé qu’une série de frappes israéliennes, jeudi 12 décembre, avait fait au moins 58 morts dans la bande de Gaza parmi lesquels 12 agents chargés de sécuriser des camions d’aide dans le territoire palestinien dévasté par plus de 14 mois de guerre. Les premiers bombardements sont intervenus quelques heures après l’appel de l’Assemblée générale de l’ONU à New York à un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel dans la bande de Gaza. 



Palestine-Israël. Cartographier la colonisation


Mêlant cartographies inédites, archives rares et récits éloquents, Philippe Rekacewicz et Dominique Vidal réussissent à rendre simple (et non simpliste) l’histoire mouvementée de la Palestine et de la colonisation israélienne. Un ouvrage qui permet de comprendre ce qui se joue aujourd’hui.

À Gaza, la Défense civile fait état d’au moins 22 morts dans une frappe israélienne



Au moins 22 personnes, dont des femmes et des enfants, ont été tuées dans une frappe israélienne dans le nord de Gaza, mercredi, selon la Défense civile de l’enclave palestinienne.



Israël. BNP Paribas, fidèle alliée de la colonisation


La banque française est en tête des institutions européennes finançant des sociétés impliquées dans la colonisation israélienne selon le dernier rapport Don’t Buy Into Occupation (DBIO). Elle a aussi octroyé des prêts au géant israélien de la défense Elbit Systems, impliqué dans des crimes de guerre à Gaza et au Liban.

Troyes: retour sur les manifestations de cette semaine

Près de 400 manifestants au rassemblement de la fonction publique ce jeudi 5 décembre à Troyes



Les syndicats de la fonction publique ont manifesté, ce jeudi 5 décembre 2024, contre le plan de lutte contre l’« absentéisme » présenté par le gouvernement.

Publié:5 décembre 2024 à 14h33Temps de lecture:2 minPartage :

De nombreux syndicats de la fonction publique ont appelé à manifester, ce jeudi 5 décembre 2024, contre le plan de lutte contre l’« absentéisme » présenté par le gouvernement. Ils se sont retrouvés ce jeudi devant la Maison des syndicats à 13h30 avant de défiler dans les rues troyennes.



CESSEZ-LE-FEU IMMEDIAT ET PERMANENT A GAZA ET DANS TOUTE LA REGION!

Ce samedi 7 décembre à Troyes

MJ


CESSEZ-LE-FEU IMMEDIAT ET PERMANENT A GAZA ET DANS TOUTE LA REGION!

HALTE AU GENOCIDE EN PALESTINE!

POUR UNE PAIX JUSTE ET DURABLE !

Cela fait maintenant près de 14 mois que les Palestiniens et Palestiniennes de Gaza subissent l’horreur d’une guerre atroce menée contre leur existence même et qui se déroule sous nos yeux. Et cela fait plus de 10 mois que la Cour Internationale du Justice a ordonné des mesures pour stopper un génocide qu’elle considérait déjà comme plausible.

Depuis octobre, les massacres et la famine organisée se sont encore intensifiés dans le nord de la Bande de Gaza. Le nombre des personnes tuées et blessées, des destructions, des déplacements forcés de population, donne le vertige. L’anéantissement par l’armée israélienne de toutes les infrastructures vitales se poursuit sans relâche. Les rares témoins, intervenant pour des organisations humanitaires, décrivent une situation apocalyptique, une horreur à un degré qu’ils et
elles n’ont jamais vu.

Les Palestiniens et Palestiniennes de Cisjordanie, y compris de Jérusalem-Est, subissent aussi sans arrêt les attaques de l’armée et des colons, les expropriations, les démolitions de maisons, les opérations de « nettoyage ethnique » par déplacement forcé des populations, les meurtres, les arrestations arbitraires.

Le Collectif Aubois pour une Paix Juste et Durable dénonce cette guerre contre tout un peuple qui prolonge une politique de dépossession du peuple palestinien à l’œuvre depuis des dizaines d’années.

Le cessez-le-feu qui est entré en vigueur au Liban ne peut faire oublier les bombardements israéliens d’une violence inouïe jusqu’au centre de Beyrouth, le déplacement d’un million de personnes, les destructions considérables et les milliers de morts. Le gouvernement israélien d’extrême-droite n’a pas abandonné l’option d’une guerre régionale, qui nous entraînerait vers l’abîme…

Nous condamnons l’abandon d’une partie de l’humanité par le pouvoir politique en France,  en acquiesçant  la dévastation de Gaza, le massacre de sa population et la persécution des Palestiniens et Palestiniennes de Cisjordanie et de Jérusalem-Est par le gouvernement d’extrême droite Israélien.

 Nous n’acceptons pas la complicité de fait de nos autorités avec l’État d’Israël et la politique qu’il mène. Nous n’acceptons pas l’impuissance organisée. Nous n’acceptons pas que les principes du droit international, du droit humanitaire s’écroulent sous nos yeux et que nos institutions internationales soient ainsi mises à mal. L’État d’Israël viole systématiquement toutes les résolutions de l’ONU, il n’est pas acceptable de le laisser faire.

Nous avons toujours dénoncé sans ambiguïté l’ensemble des crimes de guerre commis depuis le 7 octobre.

Les mandats d’arrêt émis par la Cour Pénale Internationale, notamment contre le Premier ministre israélien, contre l’ancien ministre de la Défense et un dirigeant du Hamas, constituent un événement considérable et sont révélateurs de la gravité de ce qui se joue aujourd’hui. Les déclarations de la France, qui a invoqué une immunité pour tenter de protéger les dirigeants israéliens, sont d’une totale indignité.

L’Assemblée Générale des Nations-Unies a réclamé le 18 septembre la fin de l’occupation israélienne du territoire palestinien occupé dans un délai de douze mois et appelé à des sanctions contre Israël. Mais que fait la France pour aller dans ce sens, alors qu’elle a voté pour cette résolution ?

Le Collectif Aubois pour une paix juste et durable exige :

  • Un cessez-le-feu immédiat et pérenne à Gaza, le retrait de l’armée israélienne et l’ouverture de tous les points de passage à l’aide humanitaire,
  • La fin de l’occupation, de la colonisation et de la politique d’apartheid, conformément à la résolution de l’ONU du 18 septembre 2024.
  • Le droit au retour des réfugié·es palestinien·nes comme le stipule la résolution 194 de l’ONU.
  • Le retrait immédiat de l’armée israélienne du Liban, et la pérennisation du cessez-le feu,
  • La libération de toutes les personnes détenues, qu’il s’agisse des otages détenu·es par le Hamas depuis plus d’un an, des plus de 10.000 prisonnier·es politiques palestinien·nes détenu·es au mépris du droit international, depuis des dizaines d’années pour beaucoup d’entre eux, et des milliers de Palestinien·nes de Gaza transféré·es dans des centres de détention et de torture.
  • Un soutien matériel et politique à l’UNWRA, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, honteusement attaquée par Israël,
  • Un soutien sans ambiguïté à la Cour Pénale Internationale, et l’engagement d’appliquer ses décisions sans restriction ni réserve : nous n’acceptons aucune immunité pour les criminels de guerre.
  • La protection des journalistes palestiniens et l’ouverture de Gaza à la presse internationale,
  • La fin de l’impunité de l’État d’Israël, et des sanctions tant qu’il ne respecte pas le droit international :
  • – un embargo sur toutes les livraisons d’armes, de munitions et de composants militaires à destination d’Israël,
  • – des sanctions diplomatiques,
  • – la suspension de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël,
  • La reconnaissance par la France de l’État de Palestine dans le cadre du droit du peuple palestinien à l’autodétermination,
  • La construction d’un avenir de paix entre les peuples palestinien et israélien fondé sur l’égalité des droits,
  • Le respect de la liberté d’expression, de manifestation, de réunion.
  • La lutte contre le racisme sous toutes ses formes dont l’antisémitisme, le refus de toute instrumentalisation de cette lutte et de tout amalgame.

Partout en France nous crions notre indignation et exigeons que nos demandes soient satisfaites. C’est notre humanité qui est insultée, nous ne laisserons pas faire. Il en va de notre responsabilité devant notre conscience et devant les générations futures.

À l’appel dans l’Aube du Collectif :

MRAP, LDH, GREENPEACE, AGUI, LIBRE PENSEE, COLLECTIF LOUISE MICHEL, LFI, POI, PCF, GENERATION.S, CGT, SOLIDAIRES, FSU

Gaza : frappes meurtrières de l’armée israélienne, qui avance sur Khan Younès



Les chars israéliens ont pénétré mercredi dans la partie nord de Khan Younès, principale ville du sud de la bande de Gaza. La Défense civile annonce 20 morts dans une frappe israélienne sur un camp de déplacés. 



La population palestinienne de Gaza victime d’un génocide


LE RAPPORT D’AMNESTY INTERNATIONAL

Après des mois d’enquêtes, de collecte de preuves et d’analyses juridiques, nos équipes publient un rapport appelé à faire date, dont les conclusions démontrent que les autorités israéliennes commettent un crime de génocide contre la population palestinienne de Gaza.



Gaza. « Le pays, c’est ce que je ne cesse de perdre, jour après jour, à l’infini. »


Lauréat de plusieurs prix, Mosab Abu Toha a pu échapper fin 2023 à l’enfer de Gaza pour un exil en Égypte puis aux États-Unis. Très présent sur les réseaux sociaux, il y dénonce le génocide à Gaza. Sa poésie a conquis une large audience par une simplicité limpide, une ingénuité désarmante à la Prévert. Nada Yafi l’a rencontré pour Orient XXI à l’occasion de son passage à Paris, pour la promotion de son premier recueil de poésie Ce que vous trouverez caché dans mon oreille.




Mobilisations à Troyes cette semaine

 


Jeudi 5 décembre : grève de la Fonction publique.

Contre les jours de carence, pour des salaires décents et l’amélioration des conditions de travail ,  contre le mépris des gouvernants à l’encontre des enseignants.

Mobilisation intersyndicale: départ de la Maison des Syndicats (Bd du 1er RAM) à 13h30 en direction de la préfecture.

 

Vendredi 6 décembre: «Homo migrans», de la sortie d’Afrique au grand confinement

Le SNUIPP/FSU10 organise un stage de formation syndicale avec Jean-Paul Demoule, archéologue et préhistorien français, professeur émérite de protohistoire européenne à l’université Paris-1 Panthéon-Sorbonne.

Peuvent participer toutes les enseignantes et enseignants, syndiqués ou non, ainsi que celles et ceux qui se sentent concernés par les migrations, c’est-à-dire nous toutes et tous.

Aucune des grandes nations d’Europe n’a connu de peuplement homogène et stable, quels que soient les romans nationaux qu’elles se sont inventés. Depuis les déplacements du paléolithique jusqu’aux concentrations urbaines actuelles, nous n’avons cessé de cheminer, de migrer. Pourtant, avec la disparition des peuples nomades et la généralisation du télétravail, nous n’avons jamais été aussi peu mobiles. Les migrations économiques ou politiques continueront, elles, tant qu’il y aura des guerres, des dictatures et des catastrophes climatiques. Mais, au fond, qui a vraiment peur des migrations à part Moussa Retailleau ?

14h à 16h30 Bar associatif Expression Libre, 33 avenue Marie de Champagne, Troyes


Samedi 7 décembre : marche pour la Paix 

Pour un cessez-le feu absolu et permanent sur tous les fronts, l’arrêt immédiat des livraisons d’armes, la suspension de l’accord UE-Israël, la reconnaissance de l’Etat de Palestine

Rassemblement à 10h30 place Jean-Jaurès