Ce matin à Troyes



80 personnes ce matin à Troyes pour apporter des témoignages qui ont touché les esprits comme les coeurs, pour exiger enfin une paix juste et durable avec pour préalable l’arrêts des livraisons d’armes et un cessez-le-feu immédiat et définitif à Gaza comme au Liban.


Alors que plus de 42 600 personnes ont été tuées à Gaza depuis un an, l’État hébreu intensifie ses bombardements sur le territoire depuis le 6 octobre. En plus d’une double offensive contre le Nord, l’armée israélienne y impose un siège militaire total : aucune aide humanitaire n’y est entrée depuis le début du mois. Cela pour « empêcher le Hamas d’en reprendre le contrôle »

  • Ecoutez la voix de Nasser qui a quitté le Nord de la bande de Gaza, zone

 assiégée : 

« Ce qui nous arrive dans le nord n’est pas anodin. Des familles entières sont tuées. Pourquoi cela nous arrive-t-il ? Où sont les droits de l’homme ? »

Dans le même temps, Israël bloque toujours l’aide humanitaire dans cette zone, les hôpitaux sont privés d’électricité, les blessés laissés sans soins. Sur place, il n’y a plus d’eau, plus de nourriture, plus de médicaments, explique Sam Rose, directeur adjoint des affaires de l’Unrwa à Gaza : « Aucune aide n’a pu être acheminée là-bas depuis deux ou trois semaines alors que des centaines de milliers de personnes y sont encore bloquées »

RFI 21/10/2024

  • Ecoutez la voix de Muhad, 12 ans, amputé du bras et de la jambe gauches

après qu’une roquette est tombée sur la maison familiale, à Jabaliya, en avril 2024.

« Mon frère est mort sur le coup, à un mètre de moi ».

A son réveil à l’hôpital, dans le Nord de Gaza, il crie inlassablement le nom de son frère Khalil « Les gens pensaient que j’étais fou, je n’acceptais simplement pas que Khalil ait été tué »

Muhad a déjà subi douze opérations.

RFI, publication du 22/10/24

  • Ecoutez la voix de Rabi Amou Jamouz, fondateur de GAZAPRESS évoquant

ce qui se passe aujourd’hui à Jabaliya, au nord de la bande de Gaza

C’est la non-vie. Des familles entières sont massacrées dans le bombardement de leur immeuble. Vingt personnes, trente personnes. Ceux qui ne meurent pas sous les bombes meurent de faim. Je n’arrive pas à supporter cette oppression, cette humiliation. Nous sommes exterminés par une machine de guerre sans pitié. Et ce sentiment que tout le monde nous regarde, et que personne ne bouge… Ce sentiment de ne pas être humain. Pourquoi subissons-nous tout cela sous les yeux de ce monde qui prétend représenter la démocratie, la liberté, les droits humains ? Ce monde qui n’a que ces mots à la bouche, les droits de l’homme, les droits des femmes, les droits des enfants et même les droits des animaux.

NOUVEL OBS 03/10/2024

  • Écoutez la voix de l’écrivain palestinien, Atef Abu Saïf qui écrit de

Ramallah, en Cisjordanie :

« Nous essayons d’échapper à la guerre, mais la guerre ne nous quitte jamais. Elle nous hante. Elle saute sur la table et tape du pied chaque fois que nous essayons de penser à notre propre vie. Elle nous rappelle que nous ne formons plus une seule famille, au même endroit, que nous sommes dispersés sur différentes terres, sans pouvoir nous rejoindre. Elle nous rappelle que nous n’avons as de réponse à la question : Nous reverrons-nous un jour ? »

NOUVEL OBS 03/10/2024    

Guerre à Gaza: 70% des victimes du conflit sont des enfants ou des femmes, selon un rapport de l’ONU


Les femmes et les enfants représentaient « près de 70% » des morts dans la bande de Gaza sur la période novembre 2023 à avril 2024, affirme l’ONU, le vendredi 8 novembre, après une minutieuse vérification d’un décompte partiel des victimes de la guerre menée par Israël contre le Hamas.



Tania Saleh chante et dessine les jeux d’enfants




En ces temps de génocide et de destruction au Proche-Orient, Jeu d’enfants de Tania Saleh arrive comme une pulsion de vie au milieu d’un paysage dominé par la mort et la souffrance. Une œuvre — car il ne s’agit pas juste d’un album musical — dédiée aux enfants, sans concession sur le plan artistique.


Le Liban accuse Israël de «refuser» tout cessez-le-feu après de nouvelles frappes



Après plus d’un mois de conflit entre Israël et le Hezbollah, les émissaires américains ont rencontré le chef du gouvernement israélien Benyamin Netanyahu pour essayer de trouver une solution vers un accord de cessez-le-feu entre les deux parties. Mais ce vendredi, la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, a été à nouveau visée par des frappes israéliennes.



L’OMS condamne une attaque israélienne contre un hôpital de Gaza, le nord d’Israël sous la menace


Le patron de l’OMS a condamné, jeudi, une nouvelle attaque israélienne sur l’hôpital de Kamal Adwan, dans le nord de Gaza, qui a fait des blessés et causé d’important dégâts. Au moins 39 Palestiniens ont été tués dans des frappes israéliennes dans le nord de Gaza. Côté israélien, sept civils ont été tués par des roquettes tirées depuis le territoire libanais sur la ville de Metoula, dans le nord du pays.



La vaccination contre la polio reprendra samedi au nord de Gaza, annonce l’OMS


Les demandes des Etats-Unis ont été entendues. La campagne de vaccination contre la polio doit reprendre samedi 2 novembre dans le nord de la bande de Gaza, a annoncé le patron de l’Organisation mondiale de la santé vendredi. « Nous sommes assurés de la pause humanitaire nécessaire dans la ville de Gaza pour mener à bien la campagne », écrit Tedros Adhanom Ghebreyesus sur le réseau social X



L’économie d’Israël mise à mal par les guerres à Gaza et au Liban


Le gouvernement israélien a présenté jeudi 31 octobre son projet de budget pour 2025, un budget d’austérité prévoyant une réduction des dépenses publiques et une hausse d’impôts pour faire face à un effort de guerre sans précédent. Car les différents conflits menés par Israël pèsent sur l’économie du pays.



La censure israélienne


Le témoignage de Rami Abou Jamous, journaliste qui a reçu, pour son « Journal de bord à Gaza », deux récompenses au Prix Bayeux pour les correspondants de guerre, dans la catégorie presse écrite et prix Ouest-France et un autre pour le reportage « Gaza, fuir l’enfer ».



De l’importance des récits médiatiques


Depuis octobre 2023, les frappes israéliennes sur le Liban ont tué plus de 2.700 personnes – dont 1.600 au cours des cinq dernières semaines –, blessé 13.000 et déplacé 1.3 million, soit le cinquième d’une population dont 82% vit sous le seuil de pauvreté : pour décrire l’ampleur de cette violence et ces atrocités, les mots comptent.




Guerre au Liban : 13 morts et 57 blessés dans une frappe israélienne près d’un hôpital de Beyrouth



L’armée israélienne a mené une frappe dans la capitale du Liban lundi soir, près de l’hôpital Hariri, le plus grand hôpital public du pays.

Treize personnes, dont un enfant, ont été tuées et 57 blessées au Liban dans une frappe israélienne menée lundi soir dans la capitale près du plus grand hôpital public du pays, selon un nouveau bilan du ministère de la Santé, ce mardi 22 octobre.



Guerre à Gaza: les Palestiniens horrifiés par l’attaque israélienne au camp de réfugiés de Jabaliya


Les Palestiniens endurent des « horreurs indescriptibles » dans le nord de Gaza, dénonce l’ONU. Selon un décompte palestinien, Israël a tué ces deux dernières semaines plus de 400 personnes dans le nord de la bande de Gaza, également assiégé : aucune aide humanitaire n’y est entrée depuis le début du mois. Et sur la place, la situation ne cesse d’empirer.



«L’impunité d’Israël ne peut pas continuer»


Antony Blinken, le secrétaire d’État américain, est arrivé en Israël ce mardi 22 octobre, marquant le début de sa onzième tournée au Moyen-Orient depuis le déclenchement du conflit à Gaza. Alors que la violence perdure et que la situation humanitaire s’aggrave de manière alarmante dans l’enclave palestinienne, Washington exprime des réserves quant à la reprise des négociations pour un cessez-le-feu. Les défis diplomatiques sont considérables, et les perspectives d’une résolution rapide semblent de plus en plus incertaines. Pour en parler, notre invitée, Hala Abou Hassira, ambassadrice de Palestine en France.

Troyes: retour sur la manifestation pour la Paix de vendredi

FB

Cessez-le feu à Gaza et au Liban !




Destructions à Gaza : comment des infrastructures en eau ont été délibérément ciblées par l’armée israélienne



En douze mois de conflit, l’eau est devenue une denrée extrêmement rare dans la bande de Gaza. Grâce à l’analyse de centaines d’images satellite et de vidéos amateur, Les Révélateurs ont recensé les dégâts causés aux infrastructures hydrauliques sur le territoire gazaoui.



Faim: 345 000 Gazaouis en situation « catastrophique » cet hiver, avertit l’ONU


Quelque 345 000 Gazaouis seront confrontés à la faim à un niveau « catastrophique » cet hiver, contre 133 000 actuellement, avertit l’ONU dans un rapport publié jeudi, soulignant que le risque de famine persiste dans le territoire en guerre depuis plus d’un an.

L’aide alimentaire parvenue cet été avait permis d’améliorer la situation, mais le quasi-arrêt des convois en septembre devrait inverser la tendance, déplore le rapport du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), fruit du travail d’expertise d’ONG et d’agences de l’ONU, dont celle pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), basée à Rome.



Le crépuscule libanais


« Par malheur, l’obus s’est abattu devant ma maison familiale. Par chance, la seule victime, ma grand-mère, n’a été atteinte que par des éclats. Le risque était présent, perpétuellement, la guerre était devenue organique. C’est une parfaite métaphore pour le Liban. » L’écrivain franco-libanais Olivier Jacquemond livre un regard intime sur la tragédie en cours.



Israël : un an après le 7 octobre, l’urgence d’un cessez-le-feu et de la libération des otages 



Ce 7 octobre marque le triste anniversaire des crimes commis par le Hamas et les groupes palestiniens à l’encontre de la population civile israélienne. Des crimes atroces et injustifiables pour lesquels nous appelons à la justice devant les juridictions internationales. Nous continuons d’appeler également et avec force à la libération immédiate et sans condition des otages retenus à Gaza. 

Ce 7 octobre marque malheureusement aussi le début de l’offensive destructrice menée par les forces israéliennes à Gaza : une catastrophe humanitaire sans précédent, un risque majeur de génocide, une extension du conflit qui laisse craindre un embrasement régional. Nous continuons à exiger un cessez-le-feu immédiat. Nous continuons à exiger le respect du droit international et la justice pour toutes les victimes de ce conflit effroyablement meurtrier.” 

Anne Savinel-Barras, Présidente d’Amnesty International France 

Notre demande  

Un cessez-le-feu immédiat et la libération immédiate et sans condition de tous les otages civils retenus en captivité par le Hamas et d’autres groupes armés, et de tous les Palestiniens et Palestiniennes détenus illégalement par Israël.  



Attaques du 7-Octobre : la droite israélienne, le Hamas et la guerre sans fin


Les attaques terroristes du 7 octobre 2023 menées par le Hamas dans le sud d’Israël et la riposte israélienne visant à l’anéantissement du mouvement palestinien à Gaza ont précipité le Moyen-Orient dans une spirale de l’enfer. Les deux principaux acteurs de cet affrontement, le Hamas palestinien et la droite nationaliste et religieuse israélienne, refusent depuis plus de trente ans toute solution négociée en Israël-Palestine. Explications.



Guerre à Gaza: «Des enfants qui n’ont pas une vie d’enfant»


Il y a une année, le 7 octobre 2023, survenait l’attaque terroriste la plus meurtrière de l’histoire d’Israël. Plus de 1 200 personnes tuées par les commandos du Hamas. L’hécatombe. Un anniversaire tragique qui marque également le début de la guerre à Gaza, et le carnage qui y est commis par l’armée israélienne. Le massacre de près de 42 000 Palestiniens. Majoritairement des femmes et des enfants. À Jérusalem, rencontre avec un responsable de l’Unicef Palestine, tout juste revenu de Gaza.



« Il faut que le monde voie l’ampleur des horreurs » : un an de guerre entre Israël et le Hamas vu par sept photojournalistes israéliens et palestiniens


A travers leurs photos sur le terrain, ils racontent un conflit pour l’heure sans issue, qui a déjà fait près de 42 000 morts palestiniens et plus de 1 200 morts israéliens.


Troyes: rassemblement et manifestation pour la paix

Journée internationale pour la Paix

MB


Chargeur En cours de chargement…
Logo EAD Cela prend trop de temps ?

Recharger Recharger le document
| Ouvert Ouvrir dans un nouvel onglet


MB



21 septembre journée internationale pour la paix

« La paix est le seul combat qui mérite d’être mené. » On connaît tous cette citation d’Albert Camus, qui conclut l’éditorial de « Combat » du 8 août 1945, deux jours après le bombardement d’Hiroshima. Il dénonce « le dernier degré de sauvagerie atteint par la civilisation mécanique » et l’inconscience de ceux qui s’extasiaient alors devant la prouesse technique. Il s’inquiète de la survie de ce qui reste de l’esprit et de la dignité humaine.

La paix est un combat, une lutte, un engagement suprême : « le seul combat qui vaille d’être mené. Ce n’est plus une prière mais un ordre qui doit monter des peuples vers les gouvernements, l’ordre de choisir définitivement entre l’enfer et la raison ».

Camus appelait les citoyens à « ordonner » aux gouvernements de choisir la paix partout et pour tous les peuples.

Il affirme une saine défiance du potentiel destructeur de notre civilisation et de la fascination pour sa technique.

N’attendons pas des chars, des lanceurs de roquette, des drones et des bombardiers, une paix qu’ils ne peuvent donner.

L’Union européenne via Frontex, pour démontrer l’inviolabilité de ses frontières, transforme ses mers en cimetières.

Partout, le droit est bafoué et nous ne serions être relégués au silence, tant qu’il n’y aura pas d’autre choix que celui des canons.

Partout les guerres et les conflits ensanglantent dans l’indifférence de nombreux pays dans le monde. Huit guerres majeures  et plusieurs dizaines de conflits armés secouent le monde actuellement. Burkina Faso, Somalie, Soudan, Yemen, Myanmar, Syrie. Ces guerres en cours ne sont pratiquement pas médiatisées et pourtant elles ont provoqué des dizaines de milliers de morts. En Ukraine la guerre n’en finit plus et a fait plus de 30 000 victimes. Les tensions avec les pays baltes, la situation de la Moldavie, la tentation de la Pologne de rentrer ouvertement dans le conflit et la menace nucléaire font de cette zone une poudrière potentielle.

La guerre à Gaza, démonstration de la toute-puissance coloniale d’Israël, conduit à assumer des massacres, un nettoyage ethnique et d’autres violations du droit humanitaire.

Là aussi les tensions avec l’Iran, le Yemen, le Liban, pourraient également créer une immense poudrière. La Turquie, l’Egypte, l’Algérie et d’autres pays pourraient rapidement s’impliquer.

Le nombre de décès liés aux conflits armés dans le monde a augmenté de 400 % depuis 2000, avec une accélération ces dernières années.

Trop d’intérêts économiques, politiques et territoriaux sont en jeu au mépris des droits humains et des peuples.

Ce sont toujours les populations civiles qui sont les premières victimes des guerres et des situations de pauvreté qu’elles engendrent.

L’absence d’intervention sur le terrain politique et la crise des Nations unies – seuls espaces possibles pour obtenir un cessez-le-feu et, à terme, une résolution des conflits – s’apparentent à un mépris du droit et du pacifisme. 
De nombreux textes, traités et conventions, ainsi que des juridictions existent. Il est primordial d’exiger leur application effective.

Le droit à la paix, à la sécurité et à la liberté de circulation de tout être humain et des populations doit constituer une obligation fondamentale des États et des institutions internationales.

Nous sommes prêts à voter, à manifester, à boycotter, à désobéir pour défendre la dignité humaine, l’équité, le respect de l’environnement.

Nous devons incarner, au quotidien, des choix de paix, avec pour seules armes, la parole, le droit et la solidarité.

Pour son avenir, l’humanité n’a d’autre chemin que la paix.


MB


POUR QUE LE PEUPLE PALESTINIEN PUISSE VIVRE EN PAIX SUR TERRE !

CESSEZ LE FEU IMMEDIAT et DEFINITIF !

STOP AU MASSACRE A GAZA !

ARRÊT DES LIVRAISONS D’ARMES !

Depuis pratiquement 12 mois les palestiniennes et palestiniens   subissent la folie meurtrière du pouvoir colonial   d’extrême droite israélien qui a pour seul objectif de mettre la main sur les terres Palestinnienne.

La libération des otages, qui serait permise par un cessez-le-feu, n’est pas la préoccupation du gouvernement israélien, malgré les nombreuses manifestations en Israël

La population de Gaza, déjà décimée, avec 200 000 victimes (mort·es, blessé·es, disparu.es ou gravement malades) sur 2 millions de palestiniens tente de survivre entre déplacements forcés, bombardements et une situation sanitaire très inquiètante.

De sa voix tremblante, au bord des larmes, Falestine Rusrus, directrice du département de français à l’université al-Aqsa de Gaza, est venue témoigner de l’enfer qu’elle a vécu à la Fête de l’Humanité. « J’habite dans le nord de la bande de Gaza. Ils m’ont obligée à me déplacer vers le Sud, juste pour chercher un peu de sécurité pour mes enfants. On ne savait pas où aller. On se déplaçait d’un endroit à l’autre juste pour trouver un lieu sûr. Et puis on est restés sans rien manger, sans eau potable. On a attendu l’aide humanitaire dans les écoles. On faisait des queues, de longues queues, juste pour avoir un litre d’eau potable par semaine, pour six personnes. C’est ça qu’on vit à Gaza » 

Au-delà de son cas personnel, Falestine Rusrus a rappeler que « des enfants sont restés sous les décombres sans même qu’on ait pu les enterrer. Des familles entières sont mortes assassinées. Assassinées”, elle insiste sur le mot. Quand on te dit que tu peux aller dans un endroit pour y être en sécurité, mais qu’une fois que tu arrives, on te bombarde, ça n’est pas une guerre, c’est un crime, un génocide. Les responsables israéliens de ces crimes de guerre doivent payer. C’est l’humanité qu’on assassine à Gaza. »

Et ce, malgré les condamnations répétées des instances internationales. 

Le 19 juillet dernier, la Cour internationale de Justice (CIJ) a rendu un avis sur les « conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d’Israël dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est ».

Sont ainsi reconnues : l’illégalité de la politique coloniale israélienne ; le statut de Gaza comme territoire occupé après 2005 ; l’annexion, par Israël, de grandes parties du territoire palestinien occupé (y compris Jérusalem-Est) en violation du droit international ; le caractère discriminatoire des lois et pratiques israéliennes dans ces territoires, qui constituent une ségrégation ou un apartheid ; l’obligation pour Israël de mettre fin immédiatement à sa colonisation du territoire

palestinien et à ses pratiques discriminatoires envers les Palestiniens, ainsi que l’obligation de permettre le retour des réfugiés de 1967 et de réparer les préjudices subis par les Palestiniens.

« Ce dont nous avons été témoins au cours des onze derniers mois – et dont nous continuons à être témoins – remet en question l’engagement du monde envers l’ordre juridique international qui a été conçu pour empêcher ces tragédies. Cela nous oblige à nous demander : qu’est-il advenu de notre sens fondamental de l’humanité ? »

Cette interrogation sur ce que font ou ne font pas les Nations unies, ses États membres, les grandes puissances, pour mettre un terme au massacre de masse qui se perpétue jour après jour, nuit après nuit, contre la population de Gaza, est posée par Joyce Msuya, sous-secrétaire générale par intérim aux Affaires humanitaires et coordonnatrice des Secours d’urgence, lors de son exposé au Conseil de sécurité des Nations unies sur la situation humanitaire à Gaza, le 29 août dernier.

Après presque un an de guerre totale israélienne contre la population de Gaza, les États membres de l’ONU ne peuvent plus continuer à en appeler poliment à un cessez-le-feu ou à la fin de l’occupation de la Palestine sans se donner les moyens de l’imposer.

Des millions de personnes à travers le monde, se rejoignent pour exiger un cessez-le-feu immédiat !  Nous saluons tous les mouvements qui se dressent à travers le monde pour que cessent les massacres en cours du peuple palestinien. La jeunesse a raison !

Dans notre département de l’Aube, plus de 4000 concitoyens ont signés la pétition exigeant un cessez le feu immédiat et l’arrêt des livraisons d’armes. Ce nombre ne cesse de croître, tant nos concitoyens sont scandalisés par ce double langage par lequel Macron dit être pour la reconnaissance d’un État palestinien tout en affirmant que ce n’est pas le moment. Il prétend demander un cessez-le-feu tout en continuant à livrer des armes.

Nous nous opposons et condamnons toutes les intimidations en cours orchestrées par notre gouvernement contre toutes celles et ceux qui cherchent à imposer le cessez le feu immédiat en Palestine. Cela indique que La France, à travers son gouvernement, continue de soutenir les massacres en cours en Palestine.

Le peuple palestinien a le droit de vivre en paix sur sa terre ! 

Une paix juste durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance de tous les droits du peuple palestinien, notamment de son droit à l’autodétermination et de son droit au retour. Cela implique le démantèlement des colonies, la fin de l’occupation israélienne ainsi que le respect de toutes les résolutions des Nations unies.

Nous réaffirmons une nouvelle fois de façon déterminée nos exigences :

  • que la France et l’Union européenne s’associent à la démarche de l’Afrique du Sud afin de contraindre Israël à respecter l’ordonnance de la CIJ.
  • un cessez-le-feu immédiat, total et permanent pour la bande de Gaza.
  • l’arrêt des bombardements et des déplacements forcés des populations.
  • l’entrée sans restriction de l’aide humanitaire et la levée du blocus de Gaza. 
  • la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens. C’est aussi dans le cadre d’un cessez-le-feu que les otages civils israéliens et binationaux pourront être libérés. 
  • que la France et l’Union européenne arrêtent toute coopération militaire et sécuritaire avec Israël et imposent l’interdiction de livrer des armes, des sanctions politiques, économiques et commerciales contre Israël.
  • la reconnaissance d’un état palestinien.

Les organisations Mrap, Ldh, Greenpeace, Agui, La Libre Pensée, Le Collectif Louise Michel, Lfi, Poi, Pcf, Génération.s, Cgt, Solidaires et la Fsu.

L’armée israélienne annonce avoir mené une « frappe ciblée » sur Beyrouth



L’armée israélienne a annoncé vendredi avoir mené une « frappe ciblée » sur Beyrouth, où une source de sécurité a fait état d’une frappe israélienne sur la banlieue sud de la capitale libanaise, bastion du Hezbollah.



Cisjordanie: une vidéo montre des soldats israéliens jeter des cadavres de Palestiniens du haut d’un immeuble


Toujours plus d’horreur dans la guerre au Proche-Orient. En parallèle de sa guerre à Gaza, l’armée israélienne intervient également en Cisjordanie occupée. Les forces israéliennes mènent des opérations présentées comme « antiterroristes », principalement dans la région de Jénine. Jeudi 19 septembre, des soldats israéliens ont été filmés en train de jeter les cadavres de palestiniens du haut d’un immeuble, après les avoir abattus.



Le chef de l’ONU fustige la « punition collective » des Palestiniens



« Rien ne justifie la punition collective » infligée par Israël à la population de Gaza qui subit une souffrance « inimaginable », a dénoncé lundi le secrétaire général de l’ONU dans un entretien avec l’AFP. 

« C’est inimaginable le niveau de souffrance à Gaza, le niveau de morts et de destruction n’a pas de parallèle avec ce que j’ai pu voir depuis que je suis secrétaire général », a déclaré Antonio Guterres, à ce poste depuis début 2017.

Destructions massives et injustifiées à Gaza : une enquête pour crime de guerre doit être ouverte  



Nous (Amnesty International) avons mené une enquête sur huit mois de destructions par l’armée israélienne à l’Est de Gaza. L’objectif affiché par Israël ? Créer une “zone tampon”, un périmètre de sécurité qui viserait à protéger la population israélienne de nouvelles attaques. Pourtant, notre enquête montre que ces destructions sont injustifiées et contraires au droit international humanitaire. Nous appelons à ce qu’elles fassent l’objet d’une enquête en tant que crime de guerre.


CESSEZ LE FEU IMMEDIAT et DEFINITIF ! STOP AU MASSACRE A GAZA ! ARRÊT DES LIVRAISONS D’ARMES

Retour sur la manifestation de vendredi 30 septembre à TROYES


Depuis pratiquement 11 mois les palestiniennes et palestiniens  sont confrontées à des horreurs dans la bande de Gaza.

La folie meurtrière du pouvoir colonial israélien ne connaît pas de limites, ni dans le temps, ni dans l’espace. La population de Gaza, déjà décimée, avec 200 000 victimes (mort·es, blessé·es, disparu.es ou gravement malades) sur 2 millions de palestiniens tente de survivre entre déplacements forcés, bombardements et une situation sanitaire très inquiètante.

La libération des otages, qui serait permise par un cessez-le-feu, n’est pas la préoccupation du gouvernement de droite et d’extrême-droite israélien, malgré les nombreuses manifestations en Israël.

Et ce, malgré les condamnations répétées des instances internationales. 

Le 19 juillet dernier, la Cour internationale de Justice (CIJ) a rendu un avis sur les « conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d’Israël dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est ».

Sont ainsi reconnues : l’illégalité de la politique coloniale israélienne ; le statut de Gaza comme territoire occupé après 2005 ; l’annexion, par Israël, de grandes parties du territoire palestinien occupé (y compris Jérusalem-Est) en violation du droit international ; le caractère discriminatoire des lois et pratiques israéliennes dans ces territoires, qui constituent une ségrégation ou un apartheid ; l’obligation pour Israël de mettre fin immédiatement à sa colonisation du territoire palestinien et à ses pratiques discriminatoires envers les Palestiniens, ainsi que l’obligation de permettre le retour des réfugiés de 1967 et de réparer les préjudices subis par les Palestiniens.

L’État d’Israël est de plus en plus isolé. La CIJ rappelle l’interdiction faite aux États de soutenir cette politique. Elle souligne la nécessité pour l’ONU d’agir pour mettre un terme à ces violations et de trouver une solution pacifique.

Malgré cela la France, a accordé une interview à Netanyahou sur une chaine de grande écoute (LCI). Son exercice d’autojustification du massacre à Gaza ne convainc personne. C’est devant la cour pénale internationale qu’il devra rendre des comptes. 

Macron, lui, accueille pendant les JO  le président israélien Herzog. Pour rappel ce dernier affirmait pourtant en octobre qu’« il n’y a pas d’innocent à Gaza » et qu’il fallait « briser la colonne vertébrale » des Palestinien·nes.

Alors que 13 pays de l’Union européenne reconnaissent officiellement l’existence d’un État palestinien, 146 pays mondialement, Macron persiste à affirmer que ce ne serait pas le moment.

Des millions de personnes à travers le monde, se rejoignent pour exiger un cessez-le-feu immédiat !  Nous saluons tous les mouvements qui se dressent à travers le monde pour que cessent les massacres en cours du peuple palestinien. La jeunesse a raison !

Dans notre département de l’Aube, plus de 4000 concitoyens ont signé la pétition exigeant un cessez le feu immédiat et l’arrêt des livraisons d’armes. Ce nombre ne cesse de croître, tant nos concitoyens sont scandalisés par ce double langage par lequel Macron dit être pour la reconnaissance d’un État palestinien tout en affirmant que ce n’est pas le moment. Il prétend demander un cessez-le-feu tout en continuant à livrer des armes.

Nous nous opposons et condamnons toutes les intimidations en cours orchestrées par notre gouvernement contre toutes celles et ceux qui cherchent à imposer le cessez le feu immédiat en Palestine. Cela indique que La France, à travers son gouvernement, continue de soutenir les massacres en cours en Palestine.

Le peuple palestinien a le droit de vivre en paix sur sa terre ! 

Une paix juste durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance de tous les droits du peuple palestinien, notamment de son droit à l’autodétermination et de son droit au retour. Cela implique le démantèlement des colonies, la fin de l’occupation israélienne ainsi que le respect de toutes les résolutions des Nations unies.

Nous réaffirmons une nouvelle fois de façon déterminée nos exigences :

  • que la France et l’Union européenne s’associent à la démarche de l’Afrique du Sud afin de contraindre Israël à respecter l’ordonnance de la CIJ.
  • un cessez-le-feu immédiat, total et permanent pour la bande de Gaza.
  • l’arrêt des bombardements et des déplacements forcés des populations.
  • l’entrée sans restriction de l’aide humanitaire et la levée du blocus de Gaza. 
  • la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens. C’est aussi dans le cadre d’un cessez-le-feu que les otages civils israéliens et binationaux pourront être libérés. 
  • que la France et l’Union européenne arrêtent toute coopération militaire et sécuritaire avec Israël et imposent l’interdiction de livrer des armes, des sanctions politiques, économiques et commerciales contre Israël.
  • la reconnaissance d’un état palestinien.

Les organisations Mrap, Ldh, Greenpeace, Agui, La Libre Pensée, Le Collectif Louise Michel, Lfi, Poi, Pcf, Génération.s, Cgt, Solidaires et la Fsu appellent à une nouvelle manifestation qui se tiendra le 21 septembre, Journée Internationale pour la Paix.

Gaza : des réservistes israéliens dénoncent des bavures

Gaza : des réservistes israéliens dénoncent des bavures

Des soldats israéliens refusent de retourner à Gaza et dénoncent des bavures et des dérapages graves. Témoignages rares de réservistes sur les choix de leur pays.

Alors qu’il était sur le front il y a encore quelques mois, un réserviste de l’armée israélienne manifeste désormais pour un cessez-le-feu à Gaza et refuse de retourner combattre. « J’étais censé y être maintenant. J’ai été rappelé et je leur ai dit que je ne pouvais pas continuer. Ma conscience, mon cœur me l’interdisent », explique-t-il.

« On nous a demandé de l’incendier »


Il n’est pas le seul. Un autre réserviste a pris la même décision. Celui-ci dénonce une folie vengeresse, qui anime selon lui les soldats israéliens sur place. « Nous sortions d’une maison que nous venions d’inspecter, le genre d’endroit qui pourrait être reconstruit par les Palestiniens. On nous a demandé de l’incendier, il fallait brûler toutes les maisons que nous avions visitées »,décrit-il.

Guerre Israël-Hamas : des raids israéliens ont fait plus de trente morts dans la bande de Gaza depuis samedi



Une frappe a touché le camp de Nousseirat, tuant deux femmes et un enfant, a déclaré un responsable de l’hôpital al-Awda. Dans ce même hôpital, un bébé a été sauvé du ventre de sa mère mourante.




Guerre à Gaza : le gouvernement Nétanyahou « est en train de détruire la démocratie », accuse l’ancien chef du renseignement intérieur israélien


C’est une parole rare et écoutée dans le milieu du renseignement en Israël. Le contre-amiral Ami Ayalon, 79 ans, a été pendant quatre ans à la tête du Shin Bet, l’équivalent de la DGSI. Il avertit : en agissant comme il le fait à Gaza et en Cisjordanie, son pays court à sa perte.

Troyes : rassemblement pour la Paix ce vendredi 12 juillet



A l’appel du Collectif aubois pour la Paix (MRAP, LDH, Greenpeace, AGUI, La Libre Pensée, Collectif Louise-Michel, LFI, POI, PCF, Génération.s, CGT, Solidaires et FSU), 80 personnes se sont rassemblées place de la Libération hier en fin d’après-midi, alors que les vacances d’été ont déjà vu s’envoler nombre d’entre nous vers d’autres contrées.

Un communiqué a été lu à 6 voix devant une assistance très complète dans sa diversité et dans son unité.

N’oublions pas, ne les oublions pas

CESSEZ LE FEU IMMEDIAT et DEFINITIF !

STOP AU MASSACRE A GAZA !

L’horreur se poursuit à Gaza.

Depuis plus de neuf mois, le peuple palestinien est en proie à un massacre organisé consciemment par le gouvernement israélien et qui menace son existence même. Les massacres massifs de populations civiles, 40 000 victimes – plus de 186 000 morts selon The Lancet –  dont une majorité de femmes et d’enfants, des milliers de disparus et pour ceux qui sont encore vivants, 2 millions de déplacés de force livrés aux maladies (la quasi-totalité des centres de soins ont été détruits par l’armée israélienne), à la famine (accès à l’eau potable et aux aides alimentaires réduit à néant) amènent des organisations internationales, telles que la Cour Internationale de justice des Nations Unis, à reconnaître un « risque génocidaire » à Gaza.

Le 11 juin, lors d’un sommet international pour l’aide humanitaire aux Palestiniens, Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, a estimé qu’il était « grand temps d’instaurer un cessez-le-feu et de libérer les otages sans conditions». Il a déclaré que « L’horreur doit cesser », alors que les Nations Unis s’inquiètent des risques de famine dans le territoire assiégé.

Le procureur général de la Cour pénale internationale – une juridiction distincte également basée à La Haye – a déposé le 20 mai une demande de mandats d’arrêt à l’encontre du 1er ministre israélien M. Netanyahu et du ministre de la Défense Yoav Gallant, ainsi que contre trois dirigeants du Hamas. Cette décision du procureur de la CPI envoie un message important à toutes les parties au conflit à Gaza et ailleurs : elles auront à rendre des comptes pour la dévastation infligée aux populations de Gaza et d’Israël. Quelle que soit la cause défendue, nul ne peut être responsable de massacre et de crime contre l’humanité.


La demande de mandats d’arrêt formulée par le procureur de la CPI dans la situation dans l’État de Palestine est aussi l’occasion qui n’a que trop tardé de mettre un terme au cycle d’impunité qui dure depuis des décennies en Israël et dans les territoires palestiniens occupés et de rétablir la crédibilité du système de justice internationale dans son ensemble.

Tous les États doivent respecter la légitimité de la Cour et s’abstenir de toute tentative visant à intimider ou faire pression sur celle-ci, afin de permettre aux juges de faire leur travail en toute indépendance et impartialité.

13 pays de l’Union européenne reconnaissent officiellement l’existence d’un État palestinien. 146 pays mondialement. Cela représente plus de 70% des 193 pays membres de l’ONU.

Il est dommage que la France n’ait pas été à la tête de ce mouvement, alors même qu’Emmanuel Macron a dit à de nombreuses reprises défendre « les deux États », et que les deux chambres ont adopté des résolutions le demandant.

Depuis le 10juillet, L’armée israélienne multiplie les ordres d’évacuation, contraignant les deux millions d’habitants de l’enclave palestinienne à vivre dans le chaos et l’incertitude. Elle a largué des tracts sur toute la métropole de Gaza, ordonnant aux « présents » à Gaza – et non plus aux « habitants », comme par le passé – d’évacuer la cité et de se diriger vers le sud. « Des passages ouverts vous permettent de passer rapidement et sans fouille », promet l’armée, avant de menacer : « La ville de Gaza va rester une zone de combats dangereuse. »


Des millions de personnes à travers le monde, se rejoignent pour exiger un Cessez-le-feu immédiat !  Saluons tous les mouvements qui se dressent à travers le monde pour que cessent les massacres en cours du peuple palestinien.

Nous nous opposons et condamnons toutes les intimidations en cours orchestrées par notre gouvernement contre toutes celles et ceux qui cherchent à imposer le cessez le feu immédiat en Palestine. Cela indique que La France, à travers son gouvernement, continue de soutenir les massacres en cours en Palestine.

Le peuple palestinien a le droit de vivre en paix sur sa terre ! 

Une paix juste durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance de tous les droits du peuple palestinien, notamment de son droit à l’autodétermination et de son droit au retour. Cela implique le démantèlement des colonies, la fin de l’occupation israélienne ainsi que le respect de toutes les résolutions des Nations unies.


Ensemble continuons à nous mobiliser pour exiger :

– que la France et l’Union européenne s’associent à la démarche de l’Afrique du Sud afin de contraindre Israël à respecter l’ordonnance de la CIJ. 

– un cessez-le-feu immédiat, total et permanent pour la bande de Gaza

–  l’arrêt des bombardements et des déplacements forcés des populations.

–  l’entrée sans restriction de l’aide humanitaire et la levée du blocus de Gaza. 

– la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens. C’est aussi dans le cadre d’un cessez-le-feu que les otages civils israéliens et binationaux pourront être libérés. 

– que la France et l’Union européenne arrêtent toute coopération militaire et sécuritaire avec Israël et imposent des sanctions politiques, économiques et commerciales contre Israël.

 – la reconnaissance d’un état palestinien.


La parole a pu circuler ensuite avec des interventions variées de la part de participantes et participants qui tenaient à partager chanson (merci à Pascal Genneret et à sa choriste; on peut l’écouter dans la 3 ème colonne de cette page), poèmes, textes, extraits d’écrits, libelles dont émanait une forte émotion envers le peuple palestinien et également pour toutes les victimes des colonisations actuelles, en particulier ceux de Nouvelle-Calédonie.


Il n’était pas question d’en rester là et les échanges se sont poursuivis autour de boissons et d’aliments proposés par les participantes et participants heureux d’apporter un morceau de leur pays d’origine et de ses saveurs,contribuant encore davantage à la circulation et au partage de la parole.

Dix mois de guerre à Gaza : la situation humanitaire « est totalement atroce



Au dixième mois de guerre entre Israël et le Hamas à Gaza, les ONG tirent une fois de plus la sonnette d’alarme. Les Palestiniens, déplacés à plusieurs reprises dans l’enclave sur ordre de l’armée israélienne, s’entassent dans des zones surpeuplées où l’aide humanitaire n’entre plus.

Les mois défilent et la situation humanitaire se dégrade. Inexorablement. Alors que la guerre entre Israël et le Hamas entre dans son dixième mois, de vastes opérations militaires se succèdent dans l’enclave, poussant des milliers de Palestiniens sur les routes de l’exode. Les ordres d’évacuation de l’armée israélienne se multiplient comme récemment dans la ville de Gaza, où 300 à 350 000 personnes s’entassent, selon l’ONU.



La Défense civile annonce la découverte d’environ 60 corps dans un quartier de Gaza-ville


Environ soixante corps ont été découverts sous les décombres de bâtiments à Choujaïya, un quartier de Gaza d’où l’armée israélienne a annoncé s’être retirée mercredi soir après deux semaines d’offensive militaire, a indiqué jeudi la Défense civile de la bande de Gaza. Une délégation israélienne doit se rendre au Caire pour poursuivre les pourparlers en vue d’un cessez-le-feu, a déclaré le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu.



Le G7 condamne l’annonce du gouvernement israélien de légaliser cinq avant-postes de colonies en Cisjordanie occupée


Les ministres des Affaires étrangères du G7 ont condamné ce jeudi 11 juillet l’annonce par le gouvernement israélien de son intention de légaliser cinq avant-postes de colonies et de saisir 1270 hectares de terres en Cisjordanie occupée.

Dans un communiqué transmis par la présidence italienne du « Groupe des 7 », ils condamnent également « la décision d’étendre les colonies existantes en Cisjordanie occupée en autorisant 5295 nouvelles unités de logement et trois nouvelles colonies ».

Source



Gaza: plusieurs dizaines de morts dans une nouvelle frappe contre une école imputée à Israël



Au moins 29 Palestiniens ont été tués mardi 9 juillet dans une frappe contre une école abritant des déplacés dans le sud de Gaza. C’est ce qu’a indiqué le mouvement palestinien Hamas en accusant Israël, au moment où les troupes israéliennes sont engagées dans une offensive majeure dans le nord du territoire.

« Une frappe a visé la porte de l’école al-Awda d’Abassan, à l’est de Khan Younès. Il y a eu 29 martyrs », a indiqué une source médicale à l’hôpital Nasser de la ville.



Rassemblement pour la paix