Troyes : rassemblement pour la Paix ce vendredi 12 juillet



A l’appel du Collectif aubois pour la Paix (MRAP, LDH, Greenpeace, AGUI, La Libre Pensée, Collectif Louise-Michel, LFI, POI, PCF, Génération.s, CGT, Solidaires et FSU), 80 personnes se sont rassemblées place de la Libération hier en fin d’après-midi, alors que les vacances d’été ont déjà vu s’envoler nombre d’entre nous vers d’autres contrées.

Un communiqué a été lu à 6 voix devant une assistance très complète dans sa diversité et dans son unité.

N’oublions pas, ne les oublions pas

CESSEZ LE FEU IMMEDIAT et DEFINITIF !

STOP AU MASSACRE A GAZA !

L’horreur se poursuit à Gaza.

Depuis plus de neuf mois, le peuple palestinien est en proie à un massacre organisé consciemment par le gouvernement israélien et qui menace son existence même. Les massacres massifs de populations civiles, 40 000 victimes – plus de 186 000 morts selon The Lancet –  dont une majorité de femmes et d’enfants, des milliers de disparus et pour ceux qui sont encore vivants, 2 millions de déplacés de force livrés aux maladies (la quasi-totalité des centres de soins ont été détruits par l’armée israélienne), à la famine (accès à l’eau potable et aux aides alimentaires réduit à néant) amènent des organisations internationales, telles que la Cour Internationale de justice des Nations Unis, à reconnaître un « risque génocidaire » à Gaza.

Le 11 juin, lors d’un sommet international pour l’aide humanitaire aux Palestiniens, Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, a estimé qu’il était « grand temps d’instaurer un cessez-le-feu et de libérer les otages sans conditions». Il a déclaré que « L’horreur doit cesser », alors que les Nations Unis s’inquiètent des risques de famine dans le territoire assiégé.

Le procureur général de la Cour pénale internationale – une juridiction distincte également basée à La Haye – a déposé le 20 mai une demande de mandats d’arrêt à l’encontre du 1er ministre israélien M. Netanyahu et du ministre de la Défense Yoav Gallant, ainsi que contre trois dirigeants du Hamas. Cette décision du procureur de la CPI envoie un message important à toutes les parties au conflit à Gaza et ailleurs : elles auront à rendre des comptes pour la dévastation infligée aux populations de Gaza et d’Israël. Quelle que soit la cause défendue, nul ne peut être responsable de massacre et de crime contre l’humanité.


La demande de mandats d’arrêt formulée par le procureur de la CPI dans la situation dans l’État de Palestine est aussi l’occasion qui n’a que trop tardé de mettre un terme au cycle d’impunité qui dure depuis des décennies en Israël et dans les territoires palestiniens occupés et de rétablir la crédibilité du système de justice internationale dans son ensemble.

Tous les États doivent respecter la légitimité de la Cour et s’abstenir de toute tentative visant à intimider ou faire pression sur celle-ci, afin de permettre aux juges de faire leur travail en toute indépendance et impartialité.

13 pays de l’Union européenne reconnaissent officiellement l’existence d’un État palestinien. 146 pays mondialement. Cela représente plus de 70% des 193 pays membres de l’ONU.

Il est dommage que la France n’ait pas été à la tête de ce mouvement, alors même qu’Emmanuel Macron a dit à de nombreuses reprises défendre « les deux États », et que les deux chambres ont adopté des résolutions le demandant.

Depuis le 10juillet, L’armée israélienne multiplie les ordres d’évacuation, contraignant les deux millions d’habitants de l’enclave palestinienne à vivre dans le chaos et l’incertitude. Elle a largué des tracts sur toute la métropole de Gaza, ordonnant aux « présents » à Gaza – et non plus aux « habitants », comme par le passé – d’évacuer la cité et de se diriger vers le sud. « Des passages ouverts vous permettent de passer rapidement et sans fouille », promet l’armée, avant de menacer : « La ville de Gaza va rester une zone de combats dangereuse. »


Des millions de personnes à travers le monde, se rejoignent pour exiger un Cessez-le-feu immédiat !  Saluons tous les mouvements qui se dressent à travers le monde pour que cessent les massacres en cours du peuple palestinien.

Nous nous opposons et condamnons toutes les intimidations en cours orchestrées par notre gouvernement contre toutes celles et ceux qui cherchent à imposer le cessez le feu immédiat en Palestine. Cela indique que La France, à travers son gouvernement, continue de soutenir les massacres en cours en Palestine.

Le peuple palestinien a le droit de vivre en paix sur sa terre ! 

Une paix juste durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance de tous les droits du peuple palestinien, notamment de son droit à l’autodétermination et de son droit au retour. Cela implique le démantèlement des colonies, la fin de l’occupation israélienne ainsi que le respect de toutes les résolutions des Nations unies.


Ensemble continuons à nous mobiliser pour exiger :

– que la France et l’Union européenne s’associent à la démarche de l’Afrique du Sud afin de contraindre Israël à respecter l’ordonnance de la CIJ. 

– un cessez-le-feu immédiat, total et permanent pour la bande de Gaza

–  l’arrêt des bombardements et des déplacements forcés des populations.

–  l’entrée sans restriction de l’aide humanitaire et la levée du blocus de Gaza. 

– la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens. C’est aussi dans le cadre d’un cessez-le-feu que les otages civils israéliens et binationaux pourront être libérés. 

– que la France et l’Union européenne arrêtent toute coopération militaire et sécuritaire avec Israël et imposent des sanctions politiques, économiques et commerciales contre Israël.

 – la reconnaissance d’un état palestinien.


La parole a pu circuler ensuite avec des interventions variées de la part de participantes et participants qui tenaient à partager chanson (merci à Pascal Genneret et à sa choriste; on peut l’écouter dans la 3 ème colonne de cette page), poèmes, textes, extraits d’écrits, libelles dont émanait une forte émotion envers le peuple palestinien et également pour toutes les victimes des colonisations actuelles, en particulier ceux de Nouvelle-Calédonie.


Il n’était pas question d’en rester là et les échanges se sont poursuivis autour de boissons et d’aliments proposés par les participantes et participants heureux d’apporter un morceau de leur pays d’origine et de ses saveurs,contribuant encore davantage à la circulation et au partage de la parole.

Dix mois de guerre à Gaza : la situation humanitaire « est totalement atroce



Au dixième mois de guerre entre Israël et le Hamas à Gaza, les ONG tirent une fois de plus la sonnette d’alarme. Les Palestiniens, déplacés à plusieurs reprises dans l’enclave sur ordre de l’armée israélienne, s’entassent dans des zones surpeuplées où l’aide humanitaire n’entre plus.

Les mois défilent et la situation humanitaire se dégrade. Inexorablement. Alors que la guerre entre Israël et le Hamas entre dans son dixième mois, de vastes opérations militaires se succèdent dans l’enclave, poussant des milliers de Palestiniens sur les routes de l’exode. Les ordres d’évacuation de l’armée israélienne se multiplient comme récemment dans la ville de Gaza, où 300 à 350 000 personnes s’entassent, selon l’ONU.



La Défense civile annonce la découverte d’environ 60 corps dans un quartier de Gaza-ville


Environ soixante corps ont été découverts sous les décombres de bâtiments à Choujaïya, un quartier de Gaza d’où l’armée israélienne a annoncé s’être retirée mercredi soir après deux semaines d’offensive militaire, a indiqué jeudi la Défense civile de la bande de Gaza. Une délégation israélienne doit se rendre au Caire pour poursuivre les pourparlers en vue d’un cessez-le-feu, a déclaré le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu.



Le G7 condamne l’annonce du gouvernement israélien de légaliser cinq avant-postes de colonies en Cisjordanie occupée


Les ministres des Affaires étrangères du G7 ont condamné ce jeudi 11 juillet l’annonce par le gouvernement israélien de son intention de légaliser cinq avant-postes de colonies et de saisir 1270 hectares de terres en Cisjordanie occupée.

Dans un communiqué transmis par la présidence italienne du « Groupe des 7 », ils condamnent également « la décision d’étendre les colonies existantes en Cisjordanie occupée en autorisant 5295 nouvelles unités de logement et trois nouvelles colonies ».

Source



Gaza: plusieurs dizaines de morts dans une nouvelle frappe contre une école imputée à Israël



Au moins 29 Palestiniens ont été tués mardi 9 juillet dans une frappe contre une école abritant des déplacés dans le sud de Gaza. C’est ce qu’a indiqué le mouvement palestinien Hamas en accusant Israël, au moment où les troupes israéliennes sont engagées dans une offensive majeure dans le nord du territoire.

« Une frappe a visé la porte de l’école al-Awda d’Abassan, à l’est de Khan Younès. Il y a eu 29 martyrs », a indiqué une source médicale à l’hôpital Nasser de la ville.



Rassemblement pour la paix



Troyes : cessez-le feu permanent, stop au massacre à Gaza !

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Une centaine de manifestants ont encore fait entendre leur voix dans les rues troyennes ce matin en ces termes:

CESSEZ LE FEU IMMEDIAT et DEFINITIF !

STOP AU MASSACRE A GAZA !

L’horreur se poursuit à Gaza.

Depuis plus de huit mois, le peuple palestinien est en proie à un massacre organisé consciemment par le gouvernement israélien et qui menace son existence même. Les massacres massifs de populations civiles, 40 000 victimes dont une majorité de femmes et d’enfants, des milliers de disparus et pour ceux qui sont encore vivants, 2 millions de déplacés de force livrés aux maladies (la quasi-totalité des centres de soins ont été détruits par l’armée israélienne), à la famine (accès à l’eau potable et aux aides alimentaires réduit à néant) amènent des organisations internationales, telles que la Cour Internationale de justice des Nations Unis, à reconnaître un « risque génocidaire » à Gaza.

Le 11 juin, lors d’un sommet international pour l’aide humanitaire aux Palestiniens, Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, a estimé qu’il était « grand temps d’instaurer un cessez-le-feu et de libérer les otages sans conditions». Il a déclaré que« L’horreur doit cesser », alors que les Nations Unis s’inquiètent des risques de famine dans le territoire assiégé.

Le procureur général de la Cour pénale internationale – une juridiction distincte également basée à La Haye – a déposé le 20 mai une demande de mandats d’arrêt à l’encontre du 1er ministre israélien M. Netanyahu et du ministre de la défenseYoav Gallant, ainsi que contre trois dirigeants du Hamas.Cette décision du procureur de la CPI envoie un message important à toutes les parties au conflit à Gaza et ailleurs : elles auront à rendre des comptes pour la dévastation infligée aux populations de Gaza et d’Israël. Quelle que soit la cause défendue, nul ne peut être responsable de massacre et de crime contre l’humanité.

La demande de mandats d’arrêt formulée par le procureur de la CPI dans la situation dans l’État de Palestine est aussi l’occasion qui n’a que trop tardé de mettre un terme au cycle d’impunité qui dure depuis des décennies en Israël et dans les territoires palestiniens occupés et de rétablir la crédibilité du système de justice internationale dans son ensemble.

Les soutiens en France du gouvernement d’extrême droite et criminel israélien ont permis à Netanyahou d’avoir une tribune télévisuelle le 24 mai dernier.

Son exercice d’autojustification du massacre à Gaza ne convainc personne. C’est devant la cour pénale internationale qu’il devra rendre des comptes.

Tous les États doivent respecter la légitimité de la Cour et s’abstenir de toute tentative visant à intimider ou faire pression sur celle-ci, afin de permettre aux juges de faire leur travail en toute indépendance et impartialité.

Aux neuf pays de l’Union qui ont déjà reconnu la Palestine, s’ajoutent donc aujourd’hui quatre nouveaux pays (l’Espagne, la Norvège et l’Irlande, et récemment, le 4 juin, la Slovénie). Il est dommage que la France n’ait pas été à la tête de ce mouvement, alors même qu’Emmanuel Macron a dit à de nombreuses reprises défendre « les deux États », et que les deux chambres ont adopté des résolutions le demandant.

Des millions de personnes à travers le monde, se rejoignent pour exiger un Cessez-le-feu immédiat !  Nous saluons particulièrement les mouvements de la jeunesse en général et estudiantine en particulier qui se dressent à travers le monde pour que cessent les massacres en cours du peuple palestinien. La jeunesse a raison !

Nous nous opposons et condamnons toutes les intimidations en cours orchestrées par notre gouvernement contre toutes celles et ceux qui cherchent à imposer le cessez le feu immédiat en Palestine. Cela indique que La France, à travers son gouvernement, continue de soutenir les massacres en cours en Palestine.

Le peuple palestinien a le droit de vivre en paix sur sa terre ! 

Une paix juste durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance de tous les droits du peuple palestinien, notamment de son droit à l’autodétermination et de son droit au retour. Cela implique le démantèlement des colonies, la fin de l’occupation israélienne ainsi que le respect de toutes les résolutions des Nations unies.

Ensemble continuons à nous mobiliser pour exiger :

– que la France etl’Union européenne s’associent à la démarche de l’Afrique du Sud afin de contraindre Israël à respecter l’ordonnance de la CIJ. 

– un cessez-le-feu immédiat, total et permanent pour la bande de Gaza

–  l’arrêt des bombardements et des déplacements forcés des populations.

–  l’entrée sans restriction de l’aide humanitaire et la levée du blocus de Gaza. 

– la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens. C’est aussi dans le cadre d’un cessez-le-feu que les otages civils israéliens et binationaux pourront être libérés. 

– que la France et l’Union européenne arrêtent toute coopération militaire et sécuritaire avec Israël et imposent des sanctions politiques, économiques et commerciales contre Israël.

 – la reconnaissance d’un état palestinien.

Les organisations Mrap, Ldh, Greenpeace, Agui, La Libre Pensée, Le Collectif Louise Michel, Lfi, Poi, Pcf, Génération.s, Cgt, Solidaires et laFsuà une nouvelle manifestation le 15 juin prochain à Troyes place Jean Jaurès.

Ce samedi 15 juin à Troyes


12h00: repas en commun tiré du sac qui permettra aux manifestant(e)s de se restaurer dans le partage avant de rejoindre le rassemblement pour faire front populaire contre l’extrême-droite 

 

Gaza : « Des enfants trop jeunes pour marcher sont démembrés, éviscérés et tués par l’armée israélienne, c’est la réalité de cette guerre »



Depuis le début du mois de juin, plus de 800 personnes ont été tuées et 2 400 autres blessées par l’armée israélienne, selon le ministère de la santé à Gaza. L’offensive militaire menée par Israël a entraîné plusieurs afflux massifs de blessés dans les structures médicales soutenues par MSF à Rafah et dans le centre de la bande de Gaza.



« Spécialement dédié aux enfants », escale à Brest pour un navire humanitaire en route pour Gaza



Un des navires de la « Flottille de la liberté pour Gaza », une ONG humanitaire internationale transportant de l’aide à destination de l’enclave palestinienne, est en escale à Brest. Ce bateau, le Handala, entend obtenir un cessez-le-feu et mettre fin au blocus à Gaza.




Après la manifestation, un repas tiré du sac permettra aux manifestant(e)s de se restaurer dans le partage avant de rejoindre le rassemblement contre l’extrême-droite à 13 h 30 place Jean-Jaurès.

Israël accusé de crimes contre l’humanité pour « extermination » par une commission onusienne



Selon les enquêteurs onusiens, les autorités israéliennes et « la branche militaire du Hamas et six autres groupes armés palestiniens » sont « responsables » de « crimes de guerre ».

Israël est responsable dans la bande de Gaza de crimes contre l’humanité, notamment pour « extermination », a estimé ce mercredi 12 juin une commission d’enquête de l’ONU, accusant aussi les autorités israéliennes et les groupes armés palestiniens de crimes de guerre depuis le 7 octobre.


3000 enfants risquent de « mourir sous les yeux de leurs familles »


Les déplacements, les attaques contre les services de santé et les difficultés d’accès à l’aide humanitaire aggravent la situation nutritionnelle déjà désespérée des enfants de Gaza.

Près de 3 000 enfants sont privés de traitement contre la malnutrition aiguë, modérée et sévère dans le sud de la bande de Gaza, ce qui les expose à un danger de mort, tandis que la violence et les déplacements continuent de nuire à l’accès des familles désespérées aux établissements de soins et aux services de santé.

Ce chiffre, basé sur les rapports des partenaires de l’UNICEF dans le domaine de la nutrition, équivaut à environ trois quarts des 3 800 enfants qui, selon les estimations, recevaient des soins vitaux dans le sud avant l’escalade du conflit à Rafah. 


Liban : L’utilisation par Israël de munitions au phosphore blanc met en danger les civils



Des munitions à explosion aérienne ont été utilisées illégalement dans des zones peuplées.

L’utilisation généralisée par Israël de munitions au phosphore blanc dans le sud du Liban y met les civils en danger et mène au déplacement d’habitants, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Human Rights Watch a vérifié l’utilisation de munitions au phosphore blanc par les forces israéliennes dans au moins 17 municipalités du sud du Liban depuis octobre 2023, dont cinq municipalités où des munitions à explosion aérienne ont été utilisées illégalement au-dessus de zones résidentielles peuplées.

Dans Gaza assiégée, la malnutrition, lot quotidien des habitants



Gaza reste sous les bombes israéliennes. Le territoire palestinien est assiégé et l’aide humanitaire n’entre quasiment plus. La principale conséquence est une nouvelle fois, la malnutrition, devenue le quotidien des Gazaouis. 

Au Proche-Orient, un plan de cessez-le-feu est toujours sur la table pour tenter de mettre un terme à la guerre à Gaza et obtenir la libération des otages israéliens. Le Hamas qui ne l’accepte pas, reste silencieux, mais ne le rejette pas non plus. De son côté, le Premier ministre israélien reste ambigu. Il semble approuver le plan auprès de ses alliés occidentaux, mais refuse de l’endosser officiellement dans son pays, de peur de précipiter la chute de son gouvernement. Ses ministres d’Extrême droite exigent en effet la poursuite des combats. En attendant, la situation humanitaire continue de se détériorer à Gaza. Faute de pouvoir avoir accès à une aide suffisante, ses habitants sont à nouveau exposés à la malnutrition.



Reconnaissance de l’Etat palestinien : qu’attendez-vous monsieur Macron ? 230 artistes lancent un appel


Plus de 230 artistes, dont Léna Situations, Renaud, DJ Snake, Leïla Bekhti et Angèle, interpellent Emmanuel Macron pour que la France reconnaisse officiellement l’Etat de Palestine, comme l’ont déjà fait 146 autres pays.

Depuis la terrible attaque du Hamas du 7 octobre 2023 causant la mort de plus de 1 100 Israéliens, majoritairement civils, et la prise d’otages de 252 personnes, dont 121 sont encore détenues par le Hamas, les habitants de Gaza subissent des bombardements quotidiens. Il y a quelques jours, deux camps de réfugiés ont été ciblés à Rafah et nous avons en tête des images qui nous empêchent de dormir la nuit. Pourtant, malgré le tollé international, Israël continue le massacre.





Israël bombarde la bande de Gaza du nord au sud



Des bombardements aériens et des tirs d’artillerie ont visé mardi la bande de Gaza du nord au sud, où Israël poursuit sans répit son offensive contre le Hamas après l’annonce de la mort de quatre otages tués dans le territoire palestinien.

Malgré les appels au cessez-le-feu venus du monde entier, les exigences contradictoires des deux camps semblent vouer à l’échec un plan présenté vendredi par le président américain, Joe Biden, après bientôt huit mois de guerre.

Près d’un mois après le début d’une offensive terrestre sur Rafah, une ville frontalière avec l’Egypte dans le sud du territoire, présentée par Israël comme l’étape finale de sa guerre contre le Hamas, les combats ont repris à travers la bande de Gaza.



La trêve à Gaza au Conseil de sécurité de l’ONU, incendies en Israël… L’actu du conflit au Proche-Orient




Les Etats-Unis ont annoncé lundi soir un projet de résolution du Conseil de sécurité des Nations unies pour soutenir l’accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza présenté par le président Joe Biden le 31 mai. «De nombreux dirigeants et gouvernements, y compris dans la région, ont appuyé ce plan et nous appelons le Conseil de sécurité à se joindre à eux pour appeler à [sa] mise en œuvre sans délai et sans nouvelles conditions», a déclaré l’ambassadrice américaine à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield. Le projet de texte note qu’une application «rapide» de l’accord permettrait «un cessez-le-feu, le retrait des forces israéliennes des zones peuplées de Gaza, la libération des otages, une augmentation de l’aide humanitaire, le rétablissement des services de base et le retour des civils palestiniens dans le nord de Gaza». Il soutient aussi la solution à deux Etats. Lundi, les pays du G7 ont par ailleurs annoncé soutenir ce plan de cessez-le-feu, et demandé au Hamas de l’accepter.

Plus de la moitié des bâtiments ont été endommagés ou détruits dans la bande de Gaza, selon l’ONU


Malgré les protestations de la communauté internationale, l’armée israélienne poursuit son offensive à Rafah, lundi.

Environ 55% des bâtiments de la bande de Gaza, pour la plupart des logements, ont été endommagés ou détruits depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, le 7 octobre 2023, a annoncé lundi 3 juin l’ONU. Elle estime, grâce à des images satellite, que 137 297 structures ont ainsi été touchées. « D’après notre analyse, nous avons identifié 36 591 structures détruites, 16 513 structures gravement endommagées, 47 368 modérément endommagées et 36 825 structures potentiellement endommagées », a estimé le centre satellitaire de l’ONU. 



«Nus», «attachés à leur lit»: un médecin alerte sur les conditions de détention de Palestiniens dans une prison israélienne




Depuis le début de la guerre à Gaza, ces images reviennent sans cesse : des Gazaouis arrêtés par l’armée israélienne, dénudés, les yeux bandés, agenouillés et les mains liées dans le dos. Accusés d’appartenance au Hamas, ils sont notamment emprisonnés à Sdé Teiman, une base de l’armée israélienne dans le désert. Un médecin israélien, un lanceur d’alerte qui y a travaillé, dénonce des traitements inhumains infligés aux détenus gazaouis.



Des soldats israéliens mettent en scène leurs exactions à Gaza dans des vidéos-chocs qui prolifèrent sur les réseaux sociaux


Depuis le 7 octobre, des militaires israéliens publient sur Instagram ou TikTok des photos et vidéos de destructions, de provocations ou d’humiliations dans l’enclave palestinienne. L’armée israélienne assure qu’il s’agit d' »incidents exceptionnels » et que « le problème est traité en conséquence ».

Un soldat israélien ouvre un livre devant une étagère en feu de la bibliothèque de l’université Al-Aqsa à Gaza. Un autre jette un Coran au milieu des flammes dans une mosquée de Rafah. Un militaire de Tsahal se filme dans un immeuble en ruines en disant aux habitants de l’enclave palestinienne : « Vous allez souffrir à chaque seconde pour ce que vous nous avez fait… Vous allez mourir. »



Derrière le drame du camp de réfugiés de Rafah, la communication confuse de Tsahal sur les contours de la «zone humanitaire»




L’armée met en avant le fait que les campements frappés le 26 mai se situaient à 1,7 kilomètre de la zone humanitaire. Mais selon des documents diffusés par Israël, l’installation se trouvait encore au début du mois dans le périmètre, qui a évolué au gré de communications confuses.



Un juriste décrypte les images de Rafah bombardée


Pascal Turlan, juriste et ex-conseiller à la Cour pénale internationale, réagit aux bombardements de l’armée israélienne sur des camps de réfugiés à Rafah, survenus dans la nuit du dimanche 26 au lundi 27 mai et mardi 28 mai.



Plan de cessez-le-feu à Gaza : des ministres d’extrême-droite menacent de quitter le gouvernement, des milliers d’Israéliens dans la rue




Les médiateurs qataris, américain et égyptien ont appelé samedi Israël et le Hamas palestinien à «finaliser» l’accord de cessez-le-feu présenté par Joe Biden alors que Benyamin Nétanyahou est sous pression dans son pays.

Surtout ne pas laisser échapper un espoir de paix. «En tant que médiateurs dans les discussions pour obtenir un cessez-le-feu à Gaza et la libération des otages et des détenus, le Qatar, les Etats-Unis et l’Egypte appellent conjointement le Hamas et Israël à finaliser l’accord sur la base des principes énoncés par le président Joe Biden», selon un communiqué commun publié au Caire et à Doha. Le Qatar, les Etats-Unis et l’Egypte sont engagés depuis des mois dans des pourparlers visant à obtenir un accord de trêve dans la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza. Mais les négociations ont été interrompues début mai lorsque Israël a lancé des opérations terrestres à Rafah, dans le sud du territoire.



Choqués par les images de la guerre à Gaza, ils manifestent pour la première fois à Paris




Depuis plusieurs mois, les manifestations en soutien à la Palestine se multiplient partout en France. Chaque samedi, ils sont des milliers à Paris. Dans le cortège, il y a les habitués, mobilisés depuis des années, ceux qui manifestent depuis la riposte israélienne après le 7 octobre, et ceux qui viennent la première fois, à force de voir les horreurs de la guerre sur les réseaux sociaux.



A Troyes également, la mobilisation ne faiblit pas.




250 personnes vendredi 31 mai devant la préfecture de l’Aube.

La pétition approche les 2600 signatures. Elle sera remise à la préfecture le jeudi 6 juin ; un rassemblement y est prévu à cette occasion. Elle est toujours en ligne.

Un tournoi de foot est organisé au profit de l’association de soutien au peuple gazaoui IFCR samedi 8 juin au stade Lucien-Pinet à La Chapelle Saint-Luc.

Les tee-shirts sont toujours en vente.

D’autres actions sont prévues dans les semaines à venir.

Ce soir à Troyes

Troyes : rassemblement pour la paix


Le rassemblement devant la préfecture est maintenu ce jour à 18h bien que le rendez-vous, prévu ce jour, avec la Préfète pour la remise de la pétition par une délégation du Collectif Aubois pour la Paix, soit annulé.

Ce rassemblement est porté par LFI, les associations et les citoyens qui entendent apporter leur soutien pour demander l’arrêt des bombardements, un cessez-le-feu immédiat, l’arrêt des ventes d’armes et l’acheminement de l’aide humanitaire aux Gazaouis.

Le rendez-vous est fixé ce jour à 18h et non 17h comme initialement prévu, devant la préfecture.

Nous invitons celles et ceux qui le souhaitent à s’associer au rassemblement à titre individuel.

D’autres actions seront prochainement organisées au nom du Collectif. Nous vous tiendrons informés dès que possible.

Palestine et mobilisations étudiantes : calomnies médiatiques en série



En mars, dans le cadre des mobilisations étudiantes en soutien du peuple palestinien, Sciences Po suscitait une première fois l’hystérie politico-médiatique : une « surenchère d’accusations d’antisémitisme » sur la base de fausses informations et un emballement survenu en grande partie sous l’impulsion du Premier ministre – Gabriel Attal s’étant déplacé en personne pour tancer la direction de l’établissement, trop timorée à son goût face aux étudiants mobilisés. Un mois plus tard, à la faveur d’une amplification du mouvement étudiant coordonné par le Comité Palestine, l’école parisienne – ses déclinaisons en province, mais aussi la Sorbonne – se retrouve de nouveau sous les feux médiatiques. Meilleur du pire.

Nouvelle nuit d’horreur à Rafah où les chars israéliens ont pénétré dans le centre de la ville



L’armée israélienne bombarde ce mercredi 29 mai Rafah, grande ville du sud de la bande de Gaza où elle a déployé ses chars, tandis qu’à l’ONU un projet de résolution se prépare pour tenter « d’arrêter » les violences sur place après un bombardement qui a suscité une vague mondiale d’indignation.

Moins de 48 heures après avoir commis un massacre en bombardant un camp de déplacés à Rafah, l’armée israélienne a de nouveau bombardé un autre camp de déplacés dans le même secteur mardi soir. Vingt et un morts cette fois-ci, qui s’ajoutent aux 45 personnes déjà tuées dimanche, selon un décompte palestinien.



« Aujourd’hui, il n’y a plus d’hôpital fonctionnel à Rafah », s’inquiètent des humanitaires


Des chars israéliens sont entrés dans différents secteurs de cette ville, devenue le nouveau point de mire de la guerre entre Israël et le Hamas. De quoi faire craindre le pire aux ONG que franceinfo a pu joindre sur place.

« On va se retrouver dans la situation dans laquelle on était à Rafah, il y a encore quelques semaines. Une situation qui est extrêmement difficile à vivre, avec peu d’eau, peu de nourriture…« Philippe Bonnet, directeur des urgences à Solidarités international.



« La CIJ n’est pas suffisante pour mettre fin aux violations du droit international humanitaire »




INTERVIEW  Alors que les frappes israéliennes à Rafah interviennent quelques jours après une décision de la Cour internationale de Justice, le droit international est-il devenu impuissant ? Entretien avec le juriste Pascal Turlan, ex-conseiller à la Cour pénale internationale.

sraël poursuit ce mercredi 29 mai son offensive à Rafah, malgré les condamnations internationales, après le bombardement meurtrier d’un camp de réfugiés de la ville du sud de la bande de Gaza dans la nuit de dimanche à lundi. Une frappe qui a fait 45 morts et 249 blessés, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. Mardi, une nouvelle frappe israélienne sur un autre camp de réfugiés de Rafah a tué 21 personnes, d’après la Défense civile de Gaza.

Ces bombardements interviennent quelques jours après une décision de la Cour internationale de Justice (CIJ), la plus haute juridiction de l’ONU, ordonnant à l’Etat hébreu d’« arrêter immédiatement son offensive militaire » à Rafah. Israël respecte-t-il de moins en moins le droit international ? 



A quand un État palestinien?


La question agite la région, et au-delà, depuis des décennies, depuis la création de l’État d’Israël. Et cette question est d’autant plus d’actualité avec la guerre à Gaza et les avancées diplomatiques auxquelles on a assisté hier.



Reconnaissance de l’État palestinien : « Un acte juridique mais aussi un acte politique »


L’Espagne, la Norvège et l’Irlande ont officiellement reconnu l’État de Palestine, mardi, répondant ainsi à une aspiration palestinienne de longue date. Le gouvernement Netanyahu estime, quant à lui, que cette décision est une « récompense pour le Hamas ». Alors que le nombre de victimes civiles ne cesse de croître à Gaza, les experts interrogés par France 24 espèrent que cette décision pourra donner un nouvel élan aux pourparlers de paix.  

Israël poursuit les frappes à Rafah malgré des condamnations internationales et une réunion d’urgence du Conseil de Sécurité



Deux jours après un bombardement meurtrier contre un camp de déplacés à Rafah, suscitant une vague de condamnations internationales, Israël poursuit ce mardi ses frappes sur la ville du sud de la bande de Gaza. Le Conseil de sécurité de l’ONU a été convoqué pour une réunion d’urgence.



Jabaliya, dans le nord de l’enclave, sous le feu de l’armée israélienne




Tous les regards sont braqués sur Rafah. Cette grande ville du sud de la bande de Gaza a été meurtrie par de violentes frappes aériennes israéliennes dimanche 26 mai. L’aviation de l’État hébreu y a ciblé un camp de déplacés où au moins 45 personnes ont été tuées. Un véritable carnage : des corps décapités et calcinés de femmes et d’enfants, ont été sortis des décombres. Le président Emmanuel Macron se dit « indigné ». Israël affirme « avoir ciblé un complexe du Hamas », tout en indiquant ouvrir une enquête. Mais la guerre ne s’arrête pas pour autant. Rafah dans le sud, mais aussi Jabaliya dans le nord de la bande de Gaza, restent sous le feu des tirs israéliens. 

Paix à Gaza !

Le mouvement aubois conserve toute sa vivacité


Ce samedi 25 mai, 150 personnes se sont à nouveau rassemblées et ont défilé dans les rues de Troyes. Après bientôt 8 mois de mobilisation, le mouvement ne s’essoufle pas.

Les prises de parole durant la manifestation ont été largement entendues par la population troyenne et la pétition (toujours en ligne) a recueilli ce matin 127 nouvelles signatures, ce qui porte le total à 2016.

Quand Mme la Préfète de l’Aube sera prête à recevoir la délégation, ce qui lui est demandé depuis déjà un certain temps, ces 2016 signatures lui, seront remises en main propre pour que la volonté citoyenne de voir la fin du massacre soit entendue au sommet des institutions nationales.



Un tee-shirt a été conçu par le collectif et mis en vente au profit de la population palestinienne. Merci d’y réserver le meilleur accueil.


Un tournoi de football est organisé par Générations.s le samedi 8 juin 2024 après midi. L’objectif est de collecter des fonds qui seront intégralement reversés à une association œuvrant à Gaza.

Vous serez les bienvenu(e)s sur le terrain ou autour de celui-ci. (Plus de précisions à venir)

Gaza : Comment Israël et l’Egypte décident de qui va survivre – Enquête sur les « listes de la honte »



Alors que deux millions de Palestiniens sont désormais piégés dans la bande de Gaza, complètement fermée par Israël, Meriem Laribi et Maïlys Khider sont allées à la rencontre de ces Gazaouis qui ont réussi à fuir.

Quitter leur pays est devenu l’unique moyen de survivre. Or, la seule voie de sortie reste le point de passage de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, géré par une coordination entre l’Egypte et Israël. Depuis l’attaque meurtrière du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, sortir de Gaza est impossible sans l’autorisation expresse d’Israël.



Gaza : sans la fin des hostilités, les seules négociations sur l’aide humanitaire sont dilatoires et cosmétiques


L’ampleur de la catastrophe n’est plus à démontrer. Il aura fallu la mort dramatique de 7 volontaires de l’ONG nord-américaine « World Central Kitchen » pour que les lignes commencent à bouger sur les flux d’aide humanitaire. Le débat qui se concentre sur les modalités de l’aide apportée et sur les alternatives aux approvisionnements massifs par voie terrestre est pourtant en trompe-l’œil