Alors qu’avant-hier, les autorités annonçaient la suspension des activités des partis politiques et des associations à caractère politique, c’est au tour de la presse d’être visée. Hier, la Haute autorité de la communication, la HAC, a annoncé sa décision « d’interdire aux journalistes de couvrir les partis politiques ». Une décision qui provoque la colère deBamada.net, le site d’information malien parle « d’une directive arbitraire et dépourvue de fondement juridique ».
Projet de loi Rwanda : la compagnie nationale RwandAir refuse de participer aux expulsions depuis le Royaume-Uni
« On dit que la France a peur de nous, mais on n’est pas comme vous croyez » : témoignages d’enfants de djihadistes, détenus en Syrie
Lors d’un reportage diffusé sur France 2 jeudi 11 avril dans l’émission Envoyé Spécial, pour la première fois, deux journalistes ont pu pénétrer dans un centre de déradicalisation d’enfants de djihadistes, au Kurdistan syrien. Parmi la centaine de jeunes détenus, Adem Clain et Hamza sont toulousains.
Après plusieurs années de négociations, les eurodéputés ont voté en faveur du Pacte asile et migration, qui réforme l’accueil des demandeurs d’asile dans l’UE. L’ensemble du texte ne satisfait en revanche pas tous les partis. Et plusieurs points, dont le « filtrage » des exilés aux frontières européennes, ont été lourdement critiqués par l’extrême-droite, la gauche et de nombreuses ONG. (Infomigrants)
Amnesty International France dénonce « une dégradation de plus de la protection des personnes persécutées chez elles ».
Selon France24, si c’est pour les uns un « jour historique », c’est pour d’autres un « clou dans le cercueil de l’UE »
Ukraine
Les frappes russes se poursuivent en particulier en direction d’installations électriques essentielles. Les dégâts sont nombreux dans plusieurs régions, à Kiev, Odessa, Lviv, Zaporijjia, mais surtout dans le Nord-Est, à Kharkiv. (RFI). Les troupes russes sont sept à dix fois plus nombreuses que les troupes ukrainiennes dans l’est du pays, selon un général ukrainien (Le Monde)
Contrôles au faciès
Cinq associations et ONG déposent, ce jeudi 11 avril, une plainte auprès du Comité pour l’élimination de la discrimination raciale des Nations unies, afin de dénoncer la pratique, en France, de ce qu’elles qualifient de « contrôles au faciès ». (France Inter)
Bien qu’en France, le Conseil d’Etat ait reconnu en octobre 2023 que les contrôles au faciès ne se limitent pas à des « cas isolés », l’État n’a pris aucune mesure pour faire face au problème. (HRW)
Les associations appuient leur requête sur les travaux du Défenseur des droits et de plusieurs sociologues qui ont démontré la réalité des contrôles policiers discriminatoires, dénoncés depuis de nombreuses années dans les quartiers populaires. (Libération)
MNA Paris
Depuis samedi 6 avril, plus de 200 jeunes exilés se sont installés dans la Maison des Métallos, dans le 11e (Paris). Épaulés par des soutiens, ils demandent un accueil digne pour tous. Le collectif, qui s’organise depuis septembre 2023, ne se contente pas de lutter pour le logement, mais voit plus loin et prône la convergence des luttes. (Bondy Blog)
Avant-hier, nous évoquions dans ces pages l’expulsion en vue des JO de ces 244 mineurs isolés.
Fin de vie
Le pasteur François Clavairoly livre courageusement sa pensée de membre de l’église protestante contre les déclarations des évêques catholiques faisant front contre l’euthanasie en ce termes : « Les prises de position qui s’expriment sur la fin de vie témoignent de l’importance du moment que traverse la société française. L’étrange front des religions opposé à la proposition de loi qui sera présentée en mai prochain effraie plus qu’il ne rassure. La décision de faire appel à l’aide médicale à mourir appartient bien à celui qui la prend en tant que citoyen adulte. »(Le club de Médiapart)
Cinéma
On annonce une édition cette année du festival de Cannes encore plus grandiose qu’en 2023.
Pendant ce temps les accusations de « comportements inappropriés » de la part des réalisateurs se multiplient (Philippe Lioret, Jacques Doillon…)envers les femmes.
Si le discours de Judith Godrèche a marqué la 49e cérémonie des Césars, il n’a pas, pour autant, suscité de nombreuses réactions parmi les figures masculines du cinéma français. Qu’ont à dire ceux qui ont applaudi des années durant les « monstres sacrés » ?
Ailleurs, des acteurs, des réalisateurs et d’autres artistes juifs font campagne contre le génocide à Gaza et en défense du cinéaste Jonathan Glazerdevenu la cible d’une violente campagne de diffamation en raison de commentaires qu’il a tenus, remettant en question le récit officiel pro-israélien à Hollywood, lors de la cérémonie des Oscars le 10 mars.
Gaza
Plus de six mois de guerre à Gaza. Toujours plus de destructions et de morts. Près de 33 500 personnes ont été tuées, selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas. Les bombardements israéliens se poursuivent. L’enclave palestinienne, dont plus de la moitié de la population a moins de 18 ans, est dévastée. Selon l’Unicef, 625 000 enfants en âge d’aller à l’école n’ont pas eu une heure de cours depuis le début de la guerre.
L’État hébreu continue de pointer du doigt l’UNRWA comme complice du mouvement islamiste palestinien, accusant à nouveau l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens d’être noyautée par le Hamas. Ce que dément l’agence des Nations unies,
Plusieurs associations et organisations non gouvernementales (ONG), considérant que ces armes « pourraient servir à commettre un génocide, des crimes contre l’humanité, des crimes de guerre », ont engagé devant le Tribunal administratif de Paris trois procédures d’urgence exigeant que le gouvernement français renonce enfin à ce commerce mortifère.
Les aubois se mobiliseront une nouvelle fois à Troyes pour
UN CESSEZ-LE-FEU IMMEDIAT ET PERMANENT !
STOP AU GENOCIDE DU PEUPLE PALESTINIEN!
POUR UNE PAIX JUSTE ET DURABLE!
Samedi 13 avril à 10h30 place Jean-Jaurès.
A l’appel du collectif aubois pour la paix.
Quand les extrêmes-droites s’en mêlent…
Marion Maréchal affiche son soutien à l’État hébreuet juge « légitime » qu’Israël « puisse se défendre ». Le « terrible » bilan humain est, selon elle, à mettre sur le compte du Hamas qui se sert des populations civiles comme « bouclier ».
…et poursuivent leur « politique spectacle » dans les médias…
« Violeurs étrangers dehors ». Voici les pancartes brandies par des élus du Rassemblement national, après une prise de parole de Julien Odoul, lors de l’assemblée plénière du conseil régional, qui a lieu ce 11 avril à Dijon.
Et en accusant la présidente de la Commission européenned’avoir agi sur la scène internationale sans y être autorisée par les traités européens. Or Ursula von der Leyen a bien le droit d’agir, mais seulement dans les limites de ses attributions.
22 mois jour pour jour sont passés depuis l’enlèvement d’Olivier Dubois, ce mercredi 8 février. Journaliste indépendant, notamment pour Libération, Jeune Afrique ou Le Point, il était en reportage à Gao, dans le nord du Mali, lors de son enlèvement par le Jnim, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, dirigé par Iyad Ag Ghaly et allié d’al-Qaïda au Maghreb islamique.
La Fédération internationale des droits humains (FIDH) présente une enquête intitulée « dans le centre du Mali, bourreaux et victimes vivent ensemble », sur les violations et les crimes commis contre populations civiles entre juin 2018 et juin 2022.
L’ONG parle d’une « accélération des violations graves des droits humains contre les civils depuis le début de l’année, notamment des violations sexuelles ».
La FIDH a recueilli des témoignages accablants qui visent toutes les parties au conflit: groupes jihadistes, groupes d’autodéfense, les Forces armées maliennes (Fama), forces de défense et de sécurité et leurs partenaires paramilitaires russes.
Exécutions sommaires, viols, arrestations arbitraires, pillages, ou encore mise en place d’un « centre de torture dirigé par le groupe Wagner » à Diabaly. Les populations civiles du centre du Mali « vivent un enfer ».