Ce samedi matin, place Jean Jaurès à Troyes, une cinquantaine de manifestants se sont rassemblés pour appeler à la paix en Palestine. Bien qu’un accord de cessez-le-feu entre le Hamas et le gouvernement israélien ait été annoncé le dimanche 19 janvier, le Collectif aubois pour la paix en Palestine reste vigilant : « Certes, on se réjouit du cessez-le-feu qu’il y a depuis quelques jours, mais on craint que ce soit un cessez-le-feu très court. Du coup, il faut qu’on maintienne la pression, qu’on se fasse entendre, pour que ce cessez-le-feu dure le plus longtemps possible. », explique David Durlot, membre du collectif.
Le collectif, composé de diverses associations et syndicats (la CGT, la Ligue des Droits de l’Homme, La France insoumise, La Libre Pensée, le MRAP, Greenpeace, AGUI, le collectif Louise-Michel, le Parti communiste, le Parti ouvrier indépendant, Génération.s, Solidaires et la FSU), entend poursuivre son action et diffuser un message de paix : « Ça peut paraître être une goutte d’eau dans l’océan, mais pour citer Pierre Rabhi, c’est le colibri qui fait son travail. », affirme Sylvie Garet, membre du collectif.
Pour rappel, 15 mois après le début du conflit, l’Unicef dresse un bilan provisoire de 47 161 morts, dont plus de 14 500 enfants et 111 166 blessés.
« On ne veut pas la paix à n’importe quel prix », assure le commandant du bataillon qui défend la ville de Pokrovsk
Alors que Donald Trump menace la Russie de sanctions douanières si elle ne conclut pas un accord avec l’Ukraine, les combats continuent de faire rage. Dans l’est du pays, les troupes ukrainiennes sont en difficulté et la chute de Pokrovsk semble imminente. Les combats y font rage, avec une intensité qui témoigne d’une situation désespérée.
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Le ministre israélien d’extrême droite Bezalel Smotrich a dit lundi s’opposer à l’accord qui mettrait fin à la guerre dans la bande de Gaza en échange de la libération des otages alors que les négociations se sont intensifiées ces derniers jours.
« Nous ne participerons pas à un accord de reddition qui inclurait la libération d’hyper-terroristes, l’arrêt de la guerre, et la perte de ce qui a été acquis au prix de beaucoup de sang versé et de l’abandon d’un grand nombre d’otages« , a écrit le ministre des Finances sur son compte X.
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Israël a menacé mercredi d’intensifier encore ses frappes sur Gaza, où 25 personnes ont été tuées depuis le passage à l’année 2025, selon les secours du territoire palestinien, qui s’inquiètent de la situation humanitaire déjà critique après plus d’un an de guerre.
Netanyahu demande un nouveau report des audiences de son procès pour corruption
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a demandé un nouveau report, cette fois de deux semaines, des audiences programmées dans le cadre de son procès pour corruption, en invoquant sa récente hospitalisation suite à une opération de la prostate, ont rapporté vendredi plusieurs médias israéliens, dont Haaretz.
« Quand on se noie, on s’accroche à une brindille. »
L’humeur générale, ces temps-ci, est à l’optimisme. Les gens veulent croire qu’un cessez-le-feu est proche. Et je les comprends. Ils ont tellement envie que la guerre s’arrête. Ils s’appuient sur les déclarations de Trump, qui a dit que ce serait l’enfer si la guerre ne s’arrêtait pas. On les voit comme un message adressé aux Palestiniens, et spécialement au Hamas, mais aussi à Nétanyahou. Les commerçants, eux aussi, semblent anticiper un arrêt de l’agression israélienne : ils commencent à baisser les prix, car ils veulent écouler leurs stocks pour faire place aux marchandises qui devraient entrer en quantité après le cessez-le-feu. Même le prix des cigarettes, importées en contrebande, a baissé. Le prix des cigarettes est devenu la boussole des marchés de Gaza.
L’optimisme est alimenté par les fuites dans les médias, qui parlent d’un rapprochement des positions israéliennes et de celles du Hamas, de concessions de part et d’autre. Je suis heureux de sentir que pour la première fois depuis quatorze mois les gens sont dans un état d’esprit positif, quelle que soit la difficulté des négociations. Comme on dit chez nous, quand on se noie, on s’accroche à une brindille.
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Près de 400 manifestants au rassemblement de la fonction publique ce jeudi 5 décembre à Troyes
Les syndicats de la fonction publique ont manifesté, ce jeudi 5 décembre 2024, contre le plan de lutte contre l’« absentéisme » présenté par le gouvernement.
Publié:5 décembre 2024 à 14h33Temps de lecture:2 minPartage :
CESSEZ-LE-FEU IMMEDIAT ET PERMANENT A GAZA ET DANS TOUTE LA REGION!
Ce samedi 7 décembre à Troyes
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CESSEZ-LE-FEU IMMEDIAT ET PERMANENT A GAZA ET DANS TOUTE LA REGION!
HALTE AU GENOCIDE EN PALESTINE!
POUR UNE PAIX JUSTE ET DURABLE !
Cela fait maintenant près de 14 mois que les Palestiniens et Palestiniennes de Gaza subissent l’horreur d’une guerre atroce menée contre leur existence même et qui se déroule sous nos yeux. Et cela fait plus de 10 mois que la Cour Internationale du Justice a ordonné des mesures pour stopper un génocide qu’elle considérait déjà comme plausible.
Depuis octobre, les massacres et la famine organisée se sont encore intensifiés dans le nord de la Bande de Gaza. Le nombre des personnes tuées et blessées, des destructions, des déplacements forcés de population, donne le vertige. L’anéantissement par l’armée israélienne de toutes les infrastructures vitales se poursuit sans relâche. Les rares témoins, intervenant pour des organisations humanitaires, décrivent une situation apocalyptique, une horreur à un degré qu’ils et elles n’ont jamais vu.
Les Palestiniens et Palestiniennes de Cisjordanie, y compris de Jérusalem-Est, subissent aussi sans arrêt les attaques de l’armée et des colons, les expropriations, les démolitions de maisons, les opérations de « nettoyage ethnique » par déplacement forcé des populations, les meurtres, les arrestations arbitraires.
Le Collectif Aubois pour une Paix Juste et Durable dénonce cette guerre contre tout un peuple qui prolonge une politique de dépossession du peuple palestinien à l’œuvre depuis des dizaines d’années.
Le cessez-le-feu qui est entré en vigueur au Liban ne peut faire oublier les bombardements israéliens d’une violence inouïe jusqu’au centre de Beyrouth, le déplacement d’un million de personnes, les destructions considérables et les milliers de morts. Le gouvernement israélien d’extrême-droite n’a pas abandonné l’option d’une guerre régionale, qui nous entraînerait vers l’abîme…
Nous condamnons l’abandon d’une partie de l’humanité par le pouvoir politique en France, en acquiesçant la dévastation de Gaza, le massacre de sa population et la persécution des Palestiniens et Palestiniennes de Cisjordanie et de Jérusalem-Est par le gouvernement d’extrême droite Israélien.
Nous n’acceptons pas la complicité de fait de nos autorités avec l’État d’Israël et la politique qu’il mène. Nous n’acceptons pas l’impuissance organisée. Nous n’acceptons pas que les principes du droit international, du droit humanitaire s’écroulent sous nos yeux et que nos institutions internationales soient ainsi mises à mal. L’État d’Israël viole systématiquement toutes les résolutions de l’ONU, il n’est pas acceptable de le laisser faire.
Nous avons toujours dénoncé sans ambiguïté l’ensemble des crimes de guerre commis depuis le 7 octobre.
Les mandats d’arrêt émis par la Cour Pénale Internationale, notamment contre le Premier ministre israélien, contre l’ancien ministre de la Défense et un dirigeant du Hamas, constituent un événement considérable et sont révélateurs de la gravité de ce qui se joue aujourd’hui. Les déclarations de la France, qui a invoqué une immunité pour tenter de protéger les dirigeants israéliens, sont d’une totale indignité.
L’Assemblée Générale des Nations-Unies a réclamé le 18 septembre la fin de l’occupation israélienne du territoire palestinien occupé dans un délai de douze mois et appelé à des sanctions contre Israël. Mais que fait la France pour aller dans ce sens, alors qu’elle a voté pour cette résolution ?
Le Collectif Aubois pour une paix juste et durable exige :
Un cessez-le-feu immédiat et pérenne à Gaza, le retrait de l’armée israélienne et l’ouverture de tous les points de passage à l’aide humanitaire,
La fin de l’occupation, de la colonisation et de la politique d’apartheid, conformément à la résolution de l’ONU du 18 septembre 2024.
Le droit au retour des réfugié·es palestinien·nes comme le stipule la résolution 194 de l’ONU.
Le retrait immédiat de l’armée israélienne du Liban, et la pérennisation du cessez-le feu,
La libération de toutes les personnes détenues, qu’il s’agisse des otages détenu·es par le Hamas depuis plus d’un an, des plus de 10.000 prisonnier·es politiques palestinien·nes détenu·es au mépris du droit international, depuis des dizaines d’années pour beaucoup d’entre eux, et des milliers de Palestinien·nes de Gaza transféré·es dans des centres de détention et de torture.
Un soutien matériel et politique à l’UNWRA, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, honteusement attaquée par Israël,
Un soutien sans ambiguïté à la Cour Pénale Internationale, et l’engagement d’appliquer ses décisions sans restriction ni réserve : nous n’acceptons aucune immunité pour les criminels de guerre.
La protection des journalistes palestiniens et l’ouverture de Gaza à la presse internationale,
La fin de l’impunité de l’État d’Israël, et des sanctions tant qu’il ne respecte pas le droit international :
– un embargo sur toutes les livraisons d’armes, de munitions et de composants militaires à destination d’Israël,
– des sanctions diplomatiques,
– la suspension de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël,
La reconnaissance par la France de l’État de Palestine dans le cadre du droit du peuple palestinien à l’autodétermination,
La construction d’un avenir de paix entre les peuples palestinien et israélien fondé sur l’égalité des droits,
Le respect de la liberté d’expression, de manifestation, de réunion.
La lutte contre le racisme sous toutes ses formes dont l’antisémitisme, le refus de toute instrumentalisation de cette lutte et de tout amalgame.
Partout en France nous crions notre indignation et exigeons que nos demandes soient satisfaites. C’est notre humanité qui est insultée, nous ne laisserons pas faire. Il en va de notre responsabilité devant notre conscience et devant les générations futures.
Un hôpital du nord de Gaza visé par des frappes israéliennes, selon son directeur
L’hôpital Kamal Adwan à Beit Lahia est l’un des rares encore opérationnels dans l’enclave palestinienne attaquée par l’Etat hébreu.
L’hôpital Kamal Adwan à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, a été visé par plusieurs frappes israéliennes dans la matinée du vendredi 6 décembre, a déclaré dans un communiqué le directeur de cet établissement. « Il y a eu une série de frappes aériennes sur les côtés nord et ouest de l’hôpital, accompagnées de tirs intenses et directs, qui heureusement n’ont pas fait de blessés à l’intérieur de l’hôpital », a affirmé le Dr Hossam Abou Safiyeh dans une déclaration sur WhatsApp, évoquant des ordres d’évacuation de l’armée israélienne. Interrogée par l’AFP, cette dernière n’avait pas fait de commentaire vendredi midi.
A Gaza, une société «sans espoir» et «où la loi du plus fort l’emporte» : le message poignant d’une médecin française
Témoignage
Lors d’une mission à Deir el-Balah, Aurélie Godard, médecin anesthésiste-réanimatrice, a partagé avec ses amis un long message sur cette expérience, marquée par le désespoir des Palestiniens face à une guerre sans fin. «Libération» publie en exclusivité son témoignage.
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Faim: 345 000 Gazaouis en situation « catastrophique » cet hiver, avertit l’ONU
Quelque 345 000 Gazaouis seront confrontés à la faim à un niveau « catastrophique » cet hiver, contre 133 000 actuellement, avertit l’ONU dans un rapport publié jeudi, soulignant que le risque de famine persiste dans le territoire en guerre depuis plus d’un an.
Une frappe de drone revendiquée par le Hezbollah fait plus de 60 blessés en Israël
Une frappe de drone du Hezbollah visant une position militaire dimanche près de Haïfa a blessé plus de 60 personnes. Plus tôt dans la journée, la Force intérimaire des Nations unies déployée dans le sud du Liban (Finul) a accusé l’armée israélienne d’avoir bloqué un de ses mouvements, réclamant « des explications » après « des violations choquantes ». Voici le fil du 13 octobre 2024.
« La paix est le seul combat qui mérite d’être mené. » On connaît tous cette citation d’Albert Camus, qui conclut l’éditorial de « Combat » du 8 août 1945, deux jours après le bombardement d’Hiroshima. Il dénonce « le dernier degré de sauvagerie atteint par la civilisation mécanique » et l’inconscience de ceux qui s’extasiaient alors devant la prouesse technique. Il s’inquiète de la survie de ce qui reste de l’esprit et de la dignité humaine.
La paix est un combat, une lutte, un engagement suprême : « le seul combat qui vaille d’être mené. Ce n’est plus une prière mais un ordre qui doit monter des peuples vers les gouvernements, l’ordre de choisir définitivement entre l’enfer et la raison ».
Camus appelait les citoyens à « ordonner » aux gouvernements de choisir la paix partout et pour tous les peuples.
Il affirme une saine défiance du potentiel destructeur de notre civilisation et de la fascination pour sa technique.
N’attendons pas des chars, des lanceurs de roquette, des drones et des bombardiers, une paix qu’ils ne peuvent donner.
L’Union européenne via Frontex, pour démontrer l’inviolabilité de ses frontières, transforme ses mers en cimetières.
Partout, le droit est bafoué et nous ne serions être relégués au silence, tant qu’il n’y aura pas d’autre choix que celui des canons.
Partout les guerres et les conflits ensanglantent dans l’indifférence de nombreux pays dans le monde. Huit guerres majeures et plusieurs dizaines de conflits armés secouent le monde actuellement. Burkina Faso, Somalie, Soudan, Yemen, Myanmar, Syrie. Ces guerres en cours ne sont pratiquement pas médiatisées et pourtant elles ont provoqué des dizaines de milliers de morts. En Ukraine la guerre n’en finit plus et a fait plus de 30 000 victimes. Les tensions avec les pays baltes, la situation de la Moldavie, la tentation de la Pologne de rentrer ouvertement dans le conflit et la menace nucléaire font de cette zone une poudrière potentielle.
La guerre à Gaza, démonstration de la toute-puissance coloniale d’Israël, conduit à assumer des massacres, un nettoyage ethnique et d’autres violations du droit humanitaire.
Là aussi les tensions avec l’Iran, le Yemen, le Liban, pourraient également créer une immense poudrière. La Turquie, l’Egypte, l’Algérie et d’autres pays pourraient rapidement s’impliquer.
Le nombre de décès liés aux conflits armés dans le monde a augmenté de 400 % depuis 2000, avec une accélération ces dernières années.
Trop d’intérêts économiques, politiques et territoriaux sont en jeu au mépris des droits humains et des peuples.
Ce sont toujours les populations civiles qui sont les premières victimes des guerres et des situations de pauvreté qu’elles engendrent.
L’absence d’intervention sur le terrain politique et la crise des Nations unies – seuls espaces possibles pour obtenir un cessez-le-feu et, à terme, une résolution des conflits – s’apparentent à un mépris du droit et du pacifisme. De nombreux textes, traités et conventions, ainsi que des juridictions existent. Il est primordial d’exiger leur application effective.
Le droit à la paix, à la sécurité et à la liberté de circulation de tout être humain et des populations doit constituer une obligation fondamentale des États et des institutions internationales.
Nous sommes prêts à voter, à manifester, à boycotter, à désobéir pour défendre la dignité humaine, l’équité, le respect de l’environnement.
Nous devons incarner, au quotidien, des choix de paix, avec pour seules armes, la parole, le droit et la solidarité.
Pour son avenir, l’humanité n’a d’autre chemin que la paix.
MB
POUR QUE LE PEUPLE PALESTINIEN PUISSE VIVRE EN PAIX SUR TERRE !
CESSEZ LE FEU IMMEDIAT et DEFINITIF !
STOP AU MASSACRE A GAZA !
ARRÊT DES LIVRAISONS D’ARMES !
Depuis pratiquement 12 mois les palestiniennes et palestiniens subissent la folie meurtrière du pouvoir colonial d’extrême droite israélien qui a pour seul objectif de mettre la main sur les terres Palestinnienne.
La libération des otages, qui serait permise par un cessez-le-feu, n’est pas la préoccupation du gouvernement israélien, malgré les nombreuses manifestations en Israël
La population de Gaza, déjà décimée, avec 200 000 victimes (mort·es, blessé·es, disparu.es ou gravement malades) sur 2 millions de palestiniens tente de survivre entre déplacements forcés, bombardements et une situation sanitaire très inquiètante.
De sa voix tremblante, au bord des larmes, Falestine Rusrus, directrice du département de français à l’université al-Aqsa de Gaza, est venue témoigner de l’enfer qu’elle a vécu à la Fête de l’Humanité. « J’habite dans le nord de la bande de Gaza. Ils m’ont obligée à me déplacer vers le Sud, juste pour chercher un peu de sécurité pour mes enfants. On ne savait pas où aller. On se déplaçait d’un endroit à l’autre juste pour trouver un lieu sûr. Et puis on est restés sans rien manger, sans eau potable. On a attendu l’aide humanitaire dans les écoles. On faisait des queues, de longues queues, juste pour avoir un litre d’eau potable par semaine, pour six personnes. C’est ça qu’on vit à Gaza »
Au-delà de son cas personnel, Falestine Rusrus a rappeler que « des enfants sont restés sous les décombres sans même qu’on ait pu les enterrer. Des familles entières sont mortes assassinées. ”Assassinées”, elle insiste sur le mot. Quand on te dit que tu peux aller dans un endroit pour y être en sécurité, mais qu’une fois que tu arrives, on te bombarde, ça n’est pas une guerre, c’est un crime, un génocide. Les responsables israéliens de ces crimes de guerre doivent payer. C’est l’humanité qu’on assassine à Gaza. »
Et ce, malgré les condamnations répétées des instances internationales.
Le 19 juillet dernier, la Cour internationale de Justice (CIJ) a rendu un avis sur les « conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d’Israël dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est ».
Sont ainsi reconnues : l’illégalité de la politique coloniale israélienne ; le statut de Gaza comme territoire occupé après 2005 ; l’annexion, par Israël, de grandes parties du territoire palestinien occupé (y compris Jérusalem-Est) en violation du droit international ; le caractère discriminatoire des lois et pratiques israéliennes dans ces territoires, qui constituent une ségrégation ou un apartheid ; l’obligation pour Israël de mettre fin immédiatement à sa colonisation du territoire
palestinien et à ses pratiques discriminatoires envers les Palestiniens, ainsi que l’obligation de permettre le retour des réfugiés de 1967 et de réparer les préjudices subis par les Palestiniens.
« Ce dont nous avons été témoins au cours des onze derniers mois – et dont nous continuons à être témoins – remet en question l’engagement du monde envers l’ordre juridique international qui a été conçu pour empêcher ces tragédies. Cela nous oblige à nous demander : qu’est-il advenu de notre sens fondamental de l’humanité ? »
Cette interrogation sur ce que font ou ne font pas les Nations unies, ses États membres, les grandes puissances, pour mettre un terme au massacre de masse qui se perpétue jour après jour, nuit après nuit, contre la population de Gaza, est posée par Joyce Msuya, sous-secrétaire générale par intérim aux Affaires humanitaires et coordonnatrice des Secours d’urgence, lors de son exposé au Conseil de sécurité des Nations unies sur la situation humanitaire à Gaza, le 29 août dernier.
Après presque un an de guerre totale israélienne contre la population de Gaza, les États membres de l’ONU ne peuvent plus continuer à en appeler poliment à un cessez-le-feu ou à la fin de l’occupation de la Palestine sans se donner les moyens de l’imposer.
Des millions de personnes à travers le monde, se rejoignent pour exiger un cessez-le-feu immédiat ! Nous saluons tous les mouvements qui se dressent à travers le monde pour que cessent les massacres en cours du peuple palestinien. La jeunesse a raison !
Dans notre département de l’Aube, plus de 4000 concitoyens ont signés la pétition exigeant un cessez le feu immédiat et l’arrêt des livraisons d’armes. Ce nombre ne cesse de croître, tant nos concitoyens sont scandalisés par ce double langage par lequel Macron dit être pour la reconnaissance d’un État palestinien tout en affirmant que ce n’est pas le moment. Il prétend demander un cessez-le-feu tout en continuant à livrer des armes.
Nous nous opposons et condamnons toutes les intimidations en cours orchestrées par notre gouvernement contre toutes celles et ceux qui cherchent à imposer le cessez le feu immédiat en Palestine. Cela indique que La France, à travers son gouvernement, continue de soutenir les massacres en cours en Palestine.
Le peuple palestinien a le droit de vivre en paix sur sa terre !
Une paix juste durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance de tous les droits du peuple palestinien, notamment de son droit à l’autodétermination et de son droit au retour. Cela implique le démantèlement des colonies, la fin de l’occupation israélienne ainsi que le respect de toutes les résolutions des Nations unies.
Nous réaffirmons une nouvelle fois de façon déterminée nos exigences :
que la France et l’Union européenne s’associent à la démarche de l’Afrique du Sud afin de contraindre Israël à respecter l’ordonnance de la CIJ.
un cessez-le-feu immédiat, total et permanent pour la bande de Gaza.
l’arrêt des bombardements et des déplacements forcés des populations.
l’entrée sans restriction de l’aide humanitaire et la levée du blocus de Gaza.
la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens. C’est aussi dans le cadre d’un cessez-le-feu que les otages civils israéliens et binationaux pourront être libérés.
que la France et l’Union européenne arrêtent toute coopération militaire et sécuritaire avec Israël et imposent l’interdiction de livrer des armes, des sanctions politiques, économiques et commerciales contre Israël.
la reconnaissance d’un état palestinien.
Les organisations Mrap, Ldh, Greenpeace, Agui, La Libre Pensée, Le Collectif Louise Michel, Lfi, Poi, Pcf, Génération.s, Cgt, Solidaires et la Fsu.
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Retour sur la manifestation de vendredi 30 septembre à TROYES
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Depuis pratiquement 11 mois les palestiniennes et palestiniens sont confrontées à des horreurs dans la bande de Gaza.
La folie meurtrière du pouvoir colonial israélien ne connaît pas de limites, ni dans le temps, ni dans l’espace. La population de Gaza, déjà décimée, avec 200 000 victimes (mort·es, blessé·es, disparu.es ou gravement malades) sur 2 millions de palestiniens tente de survivre entre déplacements forcés, bombardements et une situation sanitaire très inquiètante.
La libération des otages, qui serait permise par un cessez-le-feu, n’est pas la préoccupation du gouvernement de droite et d’extrême-droite israélien, malgré les nombreuses manifestations en Israël.
Et ce, malgré les condamnations répétées des instances internationales.
Le 19 juillet dernier, la Cour internationale de Justice (CIJ) a rendu un avis sur les « conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d’Israël dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est ».
Sont ainsi reconnues : l’illégalité de la politique coloniale israélienne ; le statut de Gaza comme territoire occupé après 2005 ; l’annexion, par Israël, de grandes parties du territoire palestinien occupé (y compris Jérusalem-Est) en violation du droit international ; le caractère discriminatoire des lois et pratiques israéliennes dans ces territoires, qui constituent une ségrégation ou un apartheid ; l’obligation pour Israël de mettre fin immédiatement à sa colonisation du territoire palestinien et à ses pratiques discriminatoires envers les Palestiniens, ainsi que l’obligation de permettre le retour des réfugiés de 1967 et de réparer les préjudices subis par les Palestiniens.
L’État d’Israël est de plus en plus isolé. La CIJ rappelle l’interdiction faite aux États de soutenir cette politique. Elle souligne la nécessité pour l’ONU d’agir pour mettre un terme à ces violations et de trouver une solution pacifique.
Malgré cela la France, a accordé une interview à Netanyahou sur une chaine de grande écoute (LCI). Son exercice d’autojustification du massacre à Gaza ne convainc personne. C’est devant la cour pénale internationale qu’il devra rendre des comptes.
Macron, lui, accueille pendant les JO le président israélien Herzog. Pour rappel ce dernier affirmait pourtant en octobre qu’« il n’y a pas d’innocent à Gaza » et qu’il fallait « briser la colonne vertébrale » des Palestinien·nes.
Alors que 13 pays de l’Union européenne reconnaissent officiellement l’existence d’un État palestinien, 146 pays mondialement, Macron persiste à affirmer que ce ne serait pas le moment.
Des millions de personnes à travers le monde, se rejoignent pour exiger un cessez-le-feu immédiat ! Nous saluons tous les mouvements qui se dressent à travers le monde pour que cessent les massacres en cours du peuple palestinien. La jeunesse a raison !
Dans notre département de l’Aube, plus de 4000 concitoyens ont signé la pétition exigeant un cessez le feu immédiat et l’arrêt des livraisons d’armes. Ce nombre ne cesse de croître, tant nos concitoyens sont scandalisés par ce double langage par lequel Macron dit être pour la reconnaissance d’un État palestinien tout en affirmant que ce n’est pas le moment. Il prétend demander un cessez-le-feu tout en continuant à livrer des armes.
Nous nous opposons et condamnons toutes les intimidations en cours orchestrées par notre gouvernement contre toutes celles et ceux qui cherchent à imposer le cessez le feu immédiat en Palestine. Cela indique que La France, à travers son gouvernement, continue de soutenir les massacres en cours en Palestine.
Le peuple palestinien a le droit de vivre en paix sur sa terre !
Une paix juste durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance de tous les droits du peuple palestinien, notamment de son droit à l’autodétermination et de son droit au retour. Cela implique le démantèlement des colonies, la fin de l’occupation israélienne ainsi que le respect de toutes les résolutions des Nations unies.
Nous réaffirmons une nouvelle fois de façon déterminée nos exigences :
que la France et l’Union européenne s’associent à la démarche de l’Afrique du Sud afin de contraindre Israël à respecter l’ordonnance de la CIJ.
un cessez-le-feu immédiat, total et permanent pour la bande de Gaza.
l’arrêt des bombardements et des déplacements forcés des populations.
l’entrée sans restriction de l’aide humanitaire et la levée du blocus de Gaza.
la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens. C’est aussi dans le cadre d’un cessez-le-feu que les otages civils israéliens et binationaux pourront être libérés.
que la France et l’Union européenne arrêtent toute coopération militaire et sécuritaire avec Israël et imposent l’interdiction de livrer des armes, des sanctions politiques, économiques et commerciales contre Israël.
la reconnaissance d’un état palestinien.
Les organisations Mrap, Ldh, Greenpeace, Agui, La Libre Pensée, Le Collectif Louise Michel, Lfi, Poi, Pcf, Génération.s, Cgt, Solidaires et la Fsu appellent à une nouvelle manifestation qui se tiendra le 21 septembre, Journée Internationale pour la Paix.
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Beau succès du rassemblement de ce 9 août devant l’hôtel de ville de Troyes. Après les prises de paroles, nous étions une centaine (en plein mois d’août !) à entonner : arrêt, arrêt des livraisons d’armes ! cessez-le-feu immédiat ! 173 nouvelles signatures ont alors été recueillies sur la place. Elles viennent s’ajouter aux 4000 déjà recueillies.
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