Alors que le collectif Jamais Sans Toit célèbre ses 10 ans, les enfants à la rue sont toujours plus nombreux dans la Métropole de Lyon. Le campement de la Place Carnot, où ils sont une trentaine, s’apprête à être démantelé, sans solution d’hébergement d’urgence.
Sans-abri
Royaume-Uni : des ONG alertent sur la forte hausse du nombre de réfugiés sans abri
Un réseau d’organisations d’aide aux réfugiés, migrants et demandeurs d’asile au Royaume-Uni affirme que le nombre de réfugiés sans abri dans le pays a fortement augmenté l’an dernier. Selon les associations, cette situation « d’urgence » est une conséquence des « politiques hostiles du (précédent) gouvernement en matière d’asile et d’immigration », qui « laissent des milliers de réfugiés et de migrants sans endroit sûr et stable où vivre ».
Près de 2 000. Entre avril 2023 et mars 2024, 1 941 personnes ayant obtenu le statut de réfugié au Royaume-Uni ont été hébergées par des associations, contre 977 un an plus tôt, révèle jeudi 14 novembre dans son rapport annuel le réseau « No Accomodation » (pas de logement), qui regroupe plus d’une centaine d’organisations. Soit le « nombre le plus élevé jamais enregistré », insistent les humanitaires.
Grève et collège occupé depuis quatre jours, les enseignants déterminés à soutenir leurs élèves sans-abri
Après quatre jours et quatre nuits de mobilisation pour soutenir leurs élèves sans domicile, les personnels du collège Lezay Marnésia se sont mis en grève à Strasbourg. Leur objectif est de loger cinq familles dans des appartements de fonction de l’établissement inoccupés. Un échange avec un élu de la Collectivité européenne d’Alsace a eu lieu ce mardi 12 novembre pour essayer de débloquer la situation.
Milliers de personnes expulsées de Paris pendant les JO : le collectif Le revers de la médaille dénonce « un nettoyage social »
Selon ce collectif, composé de plus de 100 associations, dont Médecins du Monde et Emmaüs, près de 20 000 personnes ont été expulsées de leurs lieux de vie informels entre avril 2023 et septembre 2024.
Le collectif dénonce « des opérations de nettoyage social par les pouvoirs publics, avant, pendant et après les Jeux« . 19 526 personnes ont été expulsées de leurs lieux de vie informels entre avril 2023 et septembre 2024, révèle ce lundi le collectif Le revers de la médaille, composé de plus de 100 associations, dont Médecins du Monde et Emmaüs.
Les associations font un lien direct entre les expulsions de sans-abris et l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques. « Il y a des images, il y a des documents internes de l’Etat qui parlent de cette stratégie, il y a des arrêtés préfectoraux d’expulsion où c’est marqué, il y a la raison olympique dessus« , a déclaré à France Inter Paul Alauzy, le porte-parole du collectif.
En 2023, 735 personnes sans domicile fixe sont mortes, selon le collectif Les Morts de la rue
Ce collectif dénonce un nombre de décès qui n’a jamais été aussi élevé, en hausse par rapport à 2022, où 624 personnes étaient mortes dans la rue.
Sept cent trente-cinq personnes sans domicile fixe sont mortes en France en 2023, un nombre d’une ampleur inédite, a annoncé, mercredi 30 octobre, le Collectif Les Morts de la rue, en dénonçant l’« indifférence » dont cette partie de la population fait l’objet.
« Certains enfants sont fatigués, ils ont froid », des enseignants se mobilisent pour des mineurs scolarisés qui dorment dans la rue à Strasbourg
Ils étaient une quinzaine d’enseignants du collège strasbourgeois Lezay Marnésia à manifester, mercredi 16 octobre devant le siège de la Collectivité européenne d’Alsace pour demander le relogement de plusieurs de leurs élèves qui dorment actuellement sous tente. Deux d’entre eux ont été reçus sans obtenir pour autant de résultats.
JO 2024 : des sans-abri et migrants ont occupé le temps d’une soirée la place de la Bastille à Paris
Ce mardi 6 août, un peu plus d’une centaine de personnes, sans-abri et migrantes, ont rejoint l’occupation d’une partie de la place de la Bastille débutée en juin par des personnes en attente de logement social, épaulées par l’association Droit au logement. Elles ont été évacuées par la police en début de soirée.
« On en avait marre d’être invisibles » : à deux jours des JO de Paris 2024, des dizaines de familles à la rue campent devant la mairie du 18e arrondissement
Plus de 200 personnes, certaines avec des enfants en bas âge, se sont installées mardi soir face à la municipalité pour réclamer des solutions d’hébergement plus durables.
Les yeux embués derrière ses lunettes de soleil, Amina, mère de famille de 35 ans, tente de « rester positive » malgré la nuit difficile qu’elle vient de passer. « On était à quatre sous une couverture, dans le bruit des voitures et le vent qui faisait tout s’envoler », raconte-t-elle, au milieu des familles sans abri qui ont passé la nuit du mardi au mercredi 24 juillet sur la place Jules Joffrin, devant la mairie du 18e arrondissement de Paris.
Olympisme, une vision coloniale du monde
Voici le texte d’une intervention qui a eu lieu, le 11 juin dernier, au musée de l’immigration, dans le cadre d’un débat durant le colloque sur l’histoire des jeux olympiques. Avec quelques mots de contexte en préambule.
Cette intervention a été réalisée par un collectif de militantEs d’horizons divers, militant.es pour les droits des sans papiers et des immigréEs, syndicalistes, militantES pour le logement, activistes écologistes, tous et toutes concernéEs par le lien entre les questions coloniales et les JO 2024.
Nous n’avons pas eu le temps de lire la totalité de la déclaration, interrompuEs par les animateurs du colloque. Notre prise de parole a été qualifiée d’attentat militant, un fourgon de police était sur place. Sabrina Agresti-Roubache, la secrétaire d’Etat à la ville à qui nous souhaitions nous adresser, a annulé sa viste au dernier moment. Voici le texte dans son intégralité.
« Mesdames et messieurs les intervenant.es à ce colloque au musée de l’immigration, nous sommes un collectif de militants d’horizons divers. voici nos remarques. D’abord le titre de l’exposition « Olympisme, une histoire du monde ». Nous vous proposons de le remplacer par « Olympisme, une vision coloniale du monde ».
Dans cette école, « un enfant sur six vit dehors, dans une voiture ou un squat » : l’alerte des enseignants et parents d’élèves
Plusieurs parents d’élèves et membres du corps enseignant se sont mobilisés, ce jeudi 6 juin, pour dénoncer l’inaction de l’État et de la municipalité dans l’hébergement de familles précarisées.
« Le jour à l’école, la nuit à la rue. » Sur les façades du musée des Beaux-Arts de Bordeaux, le slogan affiché par les enseignants se veut percutant. Ce jeudi 6 juin, ils étaient une trentaine à se rassembler sur la place Reynal, face à la mairie, pour « visibiliser » une problématique contre laquelle ils se battent depuis plusieurs années. « Un enfant sur six vit dehors, dans une voiture ou un squat, ce qui représente 25 familles de la maternelle au primaire », déplore Céline Avcu, parent d’élève à l’école des Menuts, et membre du réseau d’éducation sans frontières.
Chasser les pauvres: pour les JO 2024, le mobilier urbain anti-SDF se multiplie en France
L’association La Cloche et la Fondation Abbé Pierre craignent une volonté, à l’approche des Jeux olympiques, de chasser les personnes sans domicile des centres-villes.
Aux abords du Musée du Louvre à Paris, les rebords de fenêtre où Mike, 26 ans, posait son sac de couchage, la nuit venue, ont été recouverts de pics métalliques du jour au lendemain. « C’était un espace abrité, il y avait des caméras de surveillance et un sentiment de sécurité », explique le jeune homme qui avait pris l’habitude de dormir dans ce quartier très touristique, l’une des vitrines de la capitale. Depuis 2023, de plus en plus de recoins comme celui-ci sont affublés de dispositifs urbains excluants. « Maintenant, je tourne parfois pendant 1h30-2h pour trouver un endroit où dormir, alors qu’avant, je mettais 10 minutes », déplore-t-il.
Paris 2024 : plus de 5 200 personnes ont été déplacées d’Île-de-France vers d’autres régions
Le collectif Le Revers de la médaille dénonce dans un rapport « le nettoyage social » en cours avant les Jeux olympiques et paralympiques avec ces expulsions de migrants, sans-abri et travailleurs du sexe.
Avant les Jeux olympiques, plus de 5 224 personnes ont été déplacées d’Île-de-France pour aller vers d’autres régions, depuis que ce dispositif des sas d’accueil temporaire régionaux ont été mis en place, en avril 2023. C’est un chiffre de la préfecture de la région Île-de-France, que s’est procuré franceinfo. Dans le détail, 3 958 personnes ont été expulsées vers d’autres régions l’année dernière et 1 266 depuis le début de l’année 2024.
« Beaucoup de gens vont se retrouver à la rue » : à Vitry-sur-Seine, le plus grand squat d’Île-de-France évacué
Le plus grand squat d’Île-de-France, à Vitry-sur-Seine, a été évacué mercredi matin lors d’une opération de mise à l’abri menée par la préfecture du Val-de-Marne. Près de 450 migrants, principalement d’origine subsaharienne et dont beaucoup travaillent, vivaient depuis juin 2021 dans cette usine désaffectée. La préfecture a proposé des orientations en régions mais les associations redoutent que cette opération ne précipite leur retour à la rue.
«Pour eux, les jeux sont faits»: le collectif Les morts de la rue alerte sur le nettoyage social avant les JO
L’année dernière, 656 personnes sont décédées dans la rue en France, selon le triste décompte fait par le collectif Les morts de la rue. Une lecture des noms de ces sans-abris était organisée à Paris ce mardi 19 mars, dans les arènes de Lutèce.
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Le nombre de sans-abris a augmenté de 17% en un an à Paris
Selon les derniers chiffres de « la Nuit de la Solidarité », le nombre de personnes vivant à la rue a augmenté de 17% à Paris, par rapport à l’an dernier. Parmi eux, des mineurs. Ils seraient entre 400 et 500 à dormir sous des tentes dans les rues de la capitale.
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Urgence logement
France: cinq grandes villes poursuivent l’État pour dénoncer les carences de l’hébergement d’urgence
Les maires écologistes et socialistes de cinq grandes villes françaises ont annoncé jeudi 15 février poursuivre l’État devant la justice administrative pour dénoncer ses « carences » en matière d’hébergement d’urgence et réclamer « une refonte » d’un système « à bout de souffle ».
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Soixante-dix ans après l’appel de l’abbé Pierre, « il reste encore énormément de travail à accomplir » pour aider les sans-abri, juge le président d’Emmaüs France
Dans un appel resté célèbre, le 1er février 1954, le fondateur d’Emmaüs appelait aux dons pour créer des hébergements d’urgence. Aujourd’hui, en pleine crise du logement, son combat est toujours d’actualité.
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Parc HLM saturé, record d’expulsions, enfants à la rue… « La bombe sociale du logement a explosé », alerte la Fondation Abbé-Pierre
Mal-logement : « bombe sociale », logement indigne… Ce que contient le rapport de la Fondation Abbé-Pierre
Abdel, 13 ans, sans abri : « mon rêve, c’est d’avoir mes papiers et d’être au chaud avec ma famille »
À Limoges, comme partout en France, des familles vivent dans la rue. Voici l’histoire de l’une d’elle, à travers le témoignage d’un adolescent que nous prénommerons Abdel.
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Trois sans abris retrouvés morts à Paris et dans le Val-de-Marne
Trois sans-domicile fixe sont décédés dans la même journée mardi à Paris et dans le Val-de-Marne selon la police. Leurs corps ont été découverts dans des rues.
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Médecins du Monde s’alarme d’une « dégradation nette » de la situation des sans-abri en France
Plus de sans-abris dans les rues : l’objectif jamais atteint de Jospin à Macron
Mal-logés : l’épuisement des associations, un podcast « coup de poing »
Dans un podcast en forme de coup de poing, l’artiste Catherine Perrocheau donne à entendre l’immense lassitude de ceux qui au quotidien accompagnent les sans-abris, confrontés à leur impuissance grandissante face à l’abandon des pouvoirs publics.