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Près de 240 personnes occupent un lieu culturel à Paris pour dénoncer les expulsions de personnes exilées en vue des Jeux Olympiques.
Près de 240 personnes occupent un lieu culturel à Paris pour dénoncer les expulsions de personnes exilées en vue des Jeux Olympiques.
Selon les derniers chiffres de « la Nuit de la Solidarité », le nombre de personnes vivant à la rue a augmenté de 17% à Paris, par rapport à l’an dernier. Parmi eux, des mineurs. Ils seraient entre 400 et 500 à dormir sous des tentes dans les rues de la capitale.
Franceinfo a rencontré plusieurs personnes à qui a été proposé un hébergement dans l’un des dix centres créés au printemps 2023. Elles sont de nouveau à la rue aujourd’hui.
Depuis l’arrivée d’un nouveau chef de service, personne ne s’occupe des demandeurs d’asile d’Ozoir-la-Ferrière, en Seine-et-Marne. Près de la moitié d’entre eux dénonce le bafouement de leurs droits et revendique une prise en charge adaptée.
Les mineur·es non accompagné·es font face à de multiples dysfonctionnements du dispositif censé les accueillir dès le stade de leur présentation aux services de l’aide sociale à l’enfance. Les conséquences ? La rue, la violation de leurs droits fondamentaux, l’exposition à des traitements inhumains et dégradants, à des risques de maltraitance voire d’exploitation. Nos associations dénoncent cette situation et demandent des mesures urgentes pour ces enfants.
Le constat est identique dans toutes les grandes villes, et dramatique à Paris : des centaines d’enfants et leurs familles dorment chaque nuit à la rue, sans solution d’hébergement d’urgence. Alors que l’hiver n’est pas encore là, les dispositifs d’accueil sont saturés.
L’Italie va ouvrir en Albanie, un État non membre de l’Union européenne, deux centres pour prendre en charge les demandeurs d’asile arrivés sur les côtes italiennes, en vertu d’un accord signé lundi à Rome par la Première ministre Girogia Meloni avec son homologue Edil Rama. Les oppositions et les défenseurs des droits sont vent debout contre cet accord.
Alors que la situation reste critique sur l’île et que l’urgence est avant tout humanitaire, la Commission européenne perfectionne ses outils pour expulser plus rapidement les personnes en exil.
Depuis mardi, les images de Lampedusa montrant des files de canots attendant au port de l’île et une foule de migrants dans le centre d’accueil affluent sur les réseaux sociaux. Mais au fur et à mesure que la pression retombe, d’autres images, plus positives, fleurissent sur Internet : notamment celle d’un militaire italien tenant dans ses bras une fillette ou encore de migrants dansant sur du Bob Marley lors d’un concert dans les rues de Lampedusa. InfoMigrants revient sur ses scènes vécues sur l’île italienne ces derniers jours.
L’annonce d’un ministre fédéral sur l’accueil des demandeurs d’asile provoque la polémique en Belgique. La secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration a suspendu l’accueil des hommes isolés. Après avoir déposé une demande de protection, les migrants arrivés en Belgique doivent normalement se voir offrir un hébergement, mais la place manque.
Pour la première fois depuis son ouverture en 2021, les Terrasses solidaires, lieu associatif de Briançon à la frontière franco-italienne, a accueilli plus de 300 migrants pendant deux jours. « On navigue à vue », raconte un administrateur du lieu, d’une capacité d’accueil maximum de 81 places.
Attendus depuis une semaine, après un retard de dernière minute, les premiers demandeurs d’asile se sont installés lundi dans l’immense barge flottante amarrée à l’île de Portland, dans le Dorset. Le bâtiment, qui fait polémique, devrait à terme abriter 500 migrants dans l’attente de l’examen de leur situation administrative. Cet hébergement a été conçu afin de réduire les placements en hôtel, jugés trop couteux.
Le gouvernement britannique a acheté des tentes pour y loger jusqu’à 2 000 migrants dans les prochains mois. Les autorités entendent ainsi faire des économies, l’hébergement en hôtels coûtant trop cher, selon elles. Les associations dénoncent un « projet cruel ».
Le mardi 18 juillet les 168 habitant·es de la résidence Baudemons, située dans les anciens locaux du Centre d’Action Social de la Ville de Paris au 30 Rue Baudemons, Thiais (94) ont été expulsé·es par la préfecture de région à la demande de la Ville de Paris. La juge des référés a confirmé l’expulsion demandée par la Ville, car celle-ci s’était engagée devant elle à reloger l’ensemble de ses occupant·es et non pas de simplement les mettre à l’abri temporairement.
Tunis accepte d’accueillir uniquement les Tunisiens en situation irrégulière en Europe, et refuse d’accueillir les migrants d’autres nationalités. Les autorités avaient déjà déclaré en juin dernier qu’elles ne voulaient pas que la Tunisie devienne le « garde-frontières » de l’Europe. Dimanche, un accord a été conclu avec l’Union européenne pour tenter d’endiguer l’immigration illégale, venue de la Tunisie.
Dans un rapport parlementaire, deux députés défendent la stratégie gouvernementale de mieux répartir les demandeurs d’asile sur l’ensemble du territoire français. Pourtant, sur le terrain, les obstacles s’accumulent et les centres d’accueil en région parisienne peinent à désaturer.
« On a été obligés de faire partir ces gens en quinze jours pour laisser la place à ces autres personnes de Paris. On est écœurés de la façon dont ça s’est passé », a déclaré à l’AFP une bénévole qui a demandé à rester anonyme.
Comme d’autres pays européens, la Belgique est confrontée depuis plusieurs mois à une crise de l’asile : manque de places d’accueil, structures saturées… Les associations réclament plus de moyens, surtout pour les mineurs étrangers non-accompagnés (MENA) qui sont nombreux à choisir ce pays et viennent à 75 % d’Afghanistan. Car la Belgique manque de tuteurs pour les prendre en charge, alors qu’il s’agit d’une obligation imposée par la loi belge. Alix Le Bourdon a suivi le quotidien de deux de ces tuteurs en charge de l’autorité parentale sur ces jeunes étrangers qui leur sont confiés.
Le gouvernement a décidé d’ouvrir 3 600 places d’hébergement temporaire en régions pour y transférer des sans-abris parisiens, dont beaucoup de migrants, sur la base du volontariat. Cette décision vise à soulager le dispositif d’hébergement d’urgence d’Île-de-France au bord de l’implosion, mais hérisse certains élus locaux.
Yannick Morez a démissionné le 9 mai, révèle ce mercredi «Ouest-France».
Sa commune était la cible de l’extrême droite depuis l’annonce d’un projet d’installation d’un centre d’accueil pour demandeurs d’asile.
Plusieurs manifestations contre le projet de déplacer le Centre d’accueil de demandeurs d’asile (Cada) ont été organisées à l’appel de l’extrême droite, en particulier de la mouvance de Reconquête, le parti d’Eric Zemmour.
Le maire de Saint-Brévin avait rappelé que 400 demandeurs d’asile ont été au total accueillis sur la commune depuis l’ouverture du Cada il y a sept ans. Et, soulignait-il, «il n’y a jamais eu le moindre souci».
Un véhicule garé devant chez lui, puis un autre véhicule, stationné à côté, ont été brûlés, et le feu s’est propagé à la façade de la maison.