France: dans des vignobles de Champagne, les conditions de vie de travailleurs étrangers font scandale



Dans le département de la Marne, dans le nord-est de la France, un cas supposé d’esclavage moderne dans les vignobles de Champagne a été mis au jour. Un lieu d’hébergement collectif pour ouvriers agricoles a été fermé il y a quelques jours par la préfecture. Des travailleurs étrangers y vivaient dans des conditions déplorables.

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LEROY MERLIN : LA DÉFENSEURE DES DROITS DÉNONCE UN CAS DE DISCRIMINATION EN RAISON DE LA SITUATION DE FAMILLE



En juin 2021, deux salariés du magasin Leroy Merlin de Sainte Geneviève des Bois (91), ont vu leurs horaires de travail modifiés lorsque l’entreprise a appris qu’ils vivaient en couple. Ce changement de planning ne leur permettait plus de travailler ensemble avec des conséquences sur leur vie de famille. Après une instruction contradictoire, le Défenseur des droits a constaté que les réclamants avaient été victimes d’une discrimination en raison de leur situation de famille, et formulé des recommandations, notamment celle d’indemniser les victimes. Faute de suite donnée à son injonction,  la Défenseure des droits publie ce jour 
un rapport spécial.

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Quatre morts dans la Marne depuis le début des vendanges en Champagne



Quatre personnes sont décédées dans les vignes depuis le début des vendanges dans différents secteurs de la Marne, en Champagne. Des décès qui surviennent dans un contexte de fortes chaleurs.

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Point de vue
LES RICHES VEULENT NOUS TUER À LA TACHE

« On est traités comme des esclaves » : des travailleurs sans-papiers manifestent pour dénoncer leurs conditions de travail



Une dizaine de travailleurs sans-papiers marocains, employés dans des usines de tri des déchets de la région parisienne, ont manifesté ce lundi. Ils décrivent leurs conditions de travail dans des incinérateurs, « sans masque, sans harnais, sans sécurité ». Ils souhaitent, avec leur mouvement, obtenir des contrats de travail et leur régularisation.

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RASSEMBLEMENT POUR COMMÉMORER L’EXPULSION DES SANS-PAPIERS DE L’ÉGLISE SAINT-BERNARD À PARIS EN 1996


Paris – Place de la République à 15h.

» Le 23 août 1996, la police expulse violemment les Sans Papiers qui occupent, avec le soutien du prêtre de la paroisse, l’église Saint-Bernard depuis 8 semaines. 220 personnes dont 54 femmes et 68 enfants ont été interpellées suivies de 73 régularisations immédiates et “seulement” 8 expulsions. Cette mobilisation majeure, qui durait depuis plusieurs mois, a permis de mettre en lumière la situation dramatique que vivaient et vivent encore de nombreux-euses femmes, enfants et hommes en exil dans notre pays. Cet événement, marqué par l’attaque à la hache d’une porte de l’église, a suscité un large soutien de la population et de vives réactions au-delà du territoire national.
»  Aujourd’hui le gouvernement poursuit cette même logique en déposant un énième projet de loi qui va encore aggraver la situation des étranger-e-s. Ce projet, à l’inverse d’une logique d’accueil et de respect de la dignité et des droits, ne fera qu’accentuer la répression déjà très importante et précariser encore davantage tou·te·s les étranger·e·s vivant sur le territoire, quel que soit leur statut. La surenchère à laquelle se livre de surcroît les Républicains conduit à multiplier la reprise de propositions directement issues du programme de l’extrême droite telle que la suppression de l’AME (aide médicale d’Etat).

L’Ucij appelle à se mobiliser partout sur le territoire le 26 août 2023 contre la loi Darmanin à l’occasion de la commémoration de l’expulsion des sans-papiers de l’église Saint-Bernard à Paris en 1996. 

La mobilisation du 26 août 2023 rendra hommage à Madjiguène CISSE et Monseigneur Jacques GAILLOT, figures importantes du mouvement de 1996, qui nous ont quitté·e·s cette année.

Venez rejoindre la manifestation de Paris. Départ à 15h de la place de la République



CONTRE L’IMMIGRATION JETABLE ET POUR UNE POLITIQUE MIGRATOIRE D’ACCUEIL

Des dizaines de milliers de « Sans papiers » travaillent, cotisent et participent à la vie de nos villes, villages et quartiers. Ils et elles participent à la richesse culturelle, sociale et économique de notre pays, en particulier dans des secteurs essentiels comme le bâtiment, le nettoyage, l’hôtellerie, la restauration, les services aux personnes ou encore de l’agriculture. Pourtant, ils et elles sont entravés dans leur accès aux droits, en particulier du fait de ne pas avoir de titre de séjour. Les politiques migratoires menées depuis des décennies induisent des conditions de travail et de vie indignes : une autre politique migratoire sur la question du travail est nécessaire.

DES POLITIQUES MIGRATOIRES QUI VONT
À L’ENCONTRE DES DROITS DU TRAVAIL

Concernant le travail, les politiques migratoires depuis plusieurs décennies ont une vision essentiellement utilitariste et raciste des personnes migrantes qui sont considérées comme de la main d’œuvre sous-rémunérée, exploitable et corvéable qu’ils et elles soient maintenus (dans leur grande majorité) dans l’illégalité ou qu’ils et elles soient régularisés selon des conditions de précarité garantissant leur surexploitation.

Les projets du gouvernement actuel ne font pas que s’inscrire dans cette logique. Ils l’aggravent considérablement en précarisant davantage encore la majorité des Sans-papiers maintenus dans l’illégalité et en créant, pour une infime minorité, un nouveau titre de séjour dégradé par rapport à ce qui existe aujourd’hui.

L’Ucij s’oppose à cette vision utilitariste et refuse donc que les droits des personnes migrantes dépendent essentiellement des besoins en matière de travail. L’hypocrisie est totale quand les critères nécessaires pour obtenir un titre de séjour reposent sur des preuves de séjour et de travail… illégaux.

L’UCIJ rappelle par ailleurs que toutes les personnes migrantes, quel que soit leur pays d’origine et leur statut, aspirent à travailler. Il suffit de leur en donner la possibilité. Car, tout comme l’immense majorité de celles et ceux qui vivent ici, ils et elles dépendent du travail pour vivre. C’est le meilleur moyen de favoriser leur insertion.

De ce monde-là, l’UCIJ ne veut pas. Nous devons plus que jamais unir nos forces : poursuivons la mobilisation, multiplions les initiatives collectives et solidaires qui naissent un peu partout pour informer, interpeller et construire une véritable citoyenneté de résidence. Nous disons NON à l’immigration jetable !

EGALITÉ DES DROITS POUR LES TRAVAILLEUSES ET TRAVAILLEURS SANS PAPIERS !

C’est un véritable système qui permet d’exploiter les Sans papiers dans une cascade de sous-traitance, d’utilisation abusive de l’intérim ou encore en ayant inventé de «faux» entrepreneurs individuels. Précarité, isolement, horaires abominables, conditions de travail catastrophiques, absence de formation, maltraitance, accidents, travail dissimulé, non respect du code du travail (qui on le rappelle s’applique à tou·tes quel que soit leur statut) sont le quotidien des travailleurs et travailleuses Sans papiers. Les femmes sont particulièrement vulnérables du fait de leur isolement dans les secteurs de du nettoyage, de l’hôtellerie et des services à la personne. Éparpillées, quasiment sans possibilité de rencontrer des collègues, ou des syndicats pour se défendre, elles sont la proie de pressions, chantages et abus des employeurs. Et pourtant leur travail est essentiel pour prendre en charge les personnes en perte d’autonomie, les personnes âgées, celles en situation de handicap ou malades, pour assurer la propreté des immeubles, des bureaux, des locaux publics ou privés. Les demandeurs et demandeuses d’asile n’ont pas le droit de travailler dès leur arrivée sur le territoire contrairement à ce qui se passe dans d’autres pays européens et alors que le Haut commissariat aux réfugiés demande qu’ils/elles aient un droit immédiat au travail, sans avoir à demander une autorisation de travail. Les personnes qui travaillent pour les plateformes notamment de livraison et qui sont de «faux» entrepreneurs·euses individuel·les sont contraint.es à la clandestinité alors qu’ils et elles travaillent dans un secteur en tension.

 

UNE AUTRE POLITIQUE MIGRATOIRE POUR LE TRAVAIL

Les personnes migrantes viennent pour vivre et faire vivre leurs familles. Ils et elles travaillent ou souhaitent travailler. Régulariser les Sans papiers, c’est leur permettre de travailler dans les mêmes conditions et en ayant accès aux mêmes droits que tou·te·s les travailleurs et travailleuses.

L’ UCIJ affirme que :

Les travailleurs et travailleuses comme toutes les personnes qui vivent sur le territoire doivent bénéficier des mêmes droits quelle que soit leur nationalité, leur statut, leur genre.

Toutes les personnes migrantes doivent avoir un accueil digne avec des moyens à la hauteur des besoins (ouvertures de postes, places, guichets…) comme cela a été fait pour les Ukrainiens et Ukrainiennes. Cet accueil doit garantir l’accès et le droit au travail.

Les travailleurs et travailleuses migrant·es versent des cotisations sociales (chômage, sécurité sociale, retraites) et payent des impôts. Pourtant ils et elles ne bénéficient que très peu voire pas du tout de ces droits. L’UCIJ soutient la CAMPAGNE RACKET sur les cotisations sociales et les mobilisations prévues le 8 JUIN, dernier jour de la campagne déclarative des impôts 2023.

Tou·te·s les travailleurs et travailleuses migrant·es et leur famille doivent pouvoir obtenir un titre de séjour de plein droit avec une simple preuve de la relation de travail ou une promesse d’embauche.

Tou·te·s les jeunes majeur·es doivent avoir accès à des formations générales ou professionnelles comme à des contrats d’apprentissage, en fonction de leur niveau de compétence, poursuivre les parcours engagés, et plus large–ment poursuivre la vie qu’ils et elles ont entamée en obtenant un titre de séjour protecteur et stable.

Tou·te·s les jeunes qui le souhaitent doivent également avoir accès à l’enseignement supérieur dans les mêmes conditions, notamment tarifaires que les ressortissant·es de l’Union européenne.

Son soutien à toutes les luttes et toutes les grèves des travailleurs/euses Sans papiers comme celle des travailleurs de Chronopost et DPD qui dure depuis plus de 18 mois.

Un ouvrier de 70 ans décède lors d’une opération de maintenance près de Fougères


Un ouvrier de 70 ans est décédé alors qu’il démontait un conduit d’aspiration sur un tuyau à Bazouges-la-Pérouse, près de Fougères (35). Il a fait une chute de 4 mètres de haut.

D’après cgt.interim, il s’agit du 208ème décès au travail en 2023.

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Réforme des retraites : les décrets actant la fin des principaux régimes spéciaux publiés au Journal officiel



Ces décrets étaient attendus avant la rentrée. À compter du 1er septembre, les nouveaux embauchés seront affiliés au régime général.

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Les maladies professionnelles touchent les moins qualifiés



Le nombre de personnes souffrant de maladies professionnelles reconnues est 17 fois plus élevé chez les ouvriers que chez les cadres. Les femmes ouvrières sont particulièrement touchées par les troubles musculosquelettiques.

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Festival d’Avignon : il y a 50 ans, les Lip, pionniers de l’autogestion 

À l’heure de l’union populaire, ou de 1973 ?



En transposant sur la scène du Théâtre des Carmes les mobilisations et actions menées par les salarié·es de LIP, la compagnie Le Bain Collectif rallume et relaye le flambeau d’une microhistoire de l’émancipation ouvrière qui s’écrit et s’apprend encore.

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Au Grand Paris express, des morts et des accidentés par pertes et profits



Pour les ouvriers du Grand Paris express, c’est l’enfer au quotidien. Alors que la région parisienne se mobilise pour accueillir les Jeux olympiques en 2024, cinq ouvriers ont perdu la vie au travail et dix-huit ont été grièvement blessés sur les chantiers. Sous-traitance agressive, omerta généralisée, conditions de sécurité non réunies… Les organisations syndicales tirent la sonnette d’alarme sur la dégradation des conditions de travail qui mettent des vies en danger.

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« On serre les dents, parfois ça casse » : ces accidents du travail non déclarés dans le BTP


Chaque année en France, entre 80 000 et 90 000 accidents du travail sont déclarés dans le secteur du BTP. Les chiffres réels pourraient être encore bien plus importants. Car tout pousse travailleurs et entreprises à ne pas tous les enregistrer.

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AVIS DU DÉFENSEUR DES DROITS AU SÉNAT SUR LE PROJET DE LOI « POUR LE PLEIN EMPLOI »



Les 10 et 11 juillet, les sénateurs examinaient en séance publique le projet de loi dit « pour le plein emploi ».

Les objectifs annoncés de ce projet de loi sont d’améliorer le fonctionnement du marché du travail et de parvenir au plein emploi en réorganisant l’accompagnement des demandeurs d’emploi et des bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA).


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Conditions de travail sur les chantiers JO 2024

Amara Dioumassy est décédé sur un chantier JO 2024 où les normes de sécurité n’étaient pas respectées. De telles atteintes aux droits des travailleurs sont un véritable scandale : les normes doivent impérativement être respectées afin d’éviter de nouveaux drames.

Mort dans l’indifférence générale !

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Les jeunes adultes peu diplômés, marqués par le travail précaire


22 % des jeunes diplômés du supérieur qui travaillent sont en CDD ou en intérim, contre 47 % des jeunes sortis de l’école sans diplôme. La précarité de l’emploi des jeunes adultes dépend fortement de leur niveau de diplôme.

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Paris 2024 : dix travailleurs sans papiers assignent des géants du BTP devant les prud’hommes


Ils dénoncent leur « exploitation » sans contrat de travail, ni fiche de paie, a appris franceinfo mardi. Ces ouvriers demandent des comptes à huit sous-traitants, mais aussi aux quatre géants du BTP – Vinci, Eiffage, Spie Batignolles et GCC -, à la tête des chantiers des Jeux olympiques 2024.

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Mal-emploi : près de huit millions de personnes fragilisées


Travailleurs précaires et personnes sans emploi : la France compte plus de huit millions de personnes en situation de mal-emploi. Soit un actif sur quatre.

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Réforme des retraites : « Un mouvement social ne s’éteint pas, il entre en sommeil »


Au 14e jour de manifestation contre la réforme des retraites, la mobilisation subit une forte baisse. Si le gouvernement a gagné une partie du combat – la réforme a été adoptée –, les syndicats sortent renforcés de cette séquence, explique à « l’Obs » l’historienne des mouvements sociaux Danielle Tartakowsky.

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Troyes: opération retrait en direct

HB

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DIRECT. Réforme des retraites : un millier de manifestants à Troyes

« Je ne pouvais plus supporter la violence au sein de l’institution » : vague de démissions dans la police et la gendarmerie


Harcèlement, journées sans fin, manque de moyens… D’après la Cour des comptes, il n’y a jamais eu autant de démissions dans les rangs de la police et de la gendarmerie qu’en 2022.

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Mobilisation intersyndicale du 6 juin : « Un message va être envoyé au gouvernement mais aussi au patronat : vous ne pouvez pas faire les choses de cette manière »


Les syndicats, opposants à la réforme des retraites, dénoncent un nouveau blocage de la part du gouvernement après que le texte du groupe Liot a été vidé de sa substance mercredi. Ils se disent d’autant plus déterminés pour leur prochaine journée d’action, le 6 juin.

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La LDH se mobilise contre la réforme des retraites

L’opposition d’une immense majorité de la population à la réforme des retraites n’est pas dissociable d’une dénonciation de conditions de subsistance de plus en plus dégradées. Pour lutter contre la régression des droits sociaux et le déni de démocratie, retrouvons-nous le 6 juin partout en France !