Le Sénégal dénonce le « racisme primaire » de Zemmour contre la communauté sénégalaise


Le candidat d’extrême droite avait déclaré que « la plupart » des délinquants étrangers sont sénégalais et qu’ils seront « renvoyés chez eux au Sénégal » s’il était élu président. 

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Éric Zemmour a-t-il vraiment pu réunir 100 000 personnes au Trocadéro ?


En meeting en plein cœur de Paris, à deux semaines du premier tour de l’élection présidentielle, le candidat d’extrême droite a avancé un chiffre de participation qui pourrait être exagéré par rapport à la réalité. Explications.

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D’autres estimations sont encore moins favorables, estimant le nombre de participants à 15000, en considérant la surface occupée (4800 m2, photo ci-dessus)) et en calculant qu’il aurait fallu mettre 21 personnes par m2 pour en accueillir 100000…

Un migrant meurt électrocuté sur le toit d’un train, dans le nord de la France

Un jeune exilé érythréen est mort électrocuté après être monté sur un train en gare de Valenciennes. Crédit : WikimediaCC


Un exilé érythréen est mort après être monté sur un train en transit, à Valenciennes. D’après le maire de la ville, le jeune homme est décédé « sur le coup » par électrocution. Les trois autres migrants qui l’accompagnaient ont été emmenés à l’hôpital pour des contrôles.

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Mohsen, exilé iranien passé par la frontière polono-biélorusse : « ils les battaient en criant ‘Go back to Belarus !' »

Un groupe de migrants, notamment d’Afghanistan et d’Irak, interpellés à la frontière entre la Biélorussie et la Pologne, en août 2021. Crédit : East News/Imago Images


Mohsen* est né et a grandi à Téhéran. À la fois étudiant à l’université et professeur d’anglais, l’idée de quitter l’Iran a traversé son esprit il y a un an. Mais ce n’est qu’en janvier dernier, après avoir récolté la somme d’argent suffisante, que le jeune homme de 25 ans a pris la route, seul. Son objectif ? Atteindre le Royaume-Uni. Aujourd’hui, Mohsen patiente à Calais, en attendant de traverser la Manche. Pour InfoMigrants, il revient avec amertume sur les quelques jours passés à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie.

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Présidentielle 2022 : la « remigration » prônée par Zemmour, un concept déconnecté de la réalité


Le candidat d’extrême droite Eric Zemmour a proposé lundi de créer, s’il est élu président, un ministère de la « remigration ». Le but : « faire repartir un million » d’étrangers en cinq ans, grâce à des « charters », et se débarrasser ainsi des « clandestins, délinquants et criminels étrangers, et des fichés S étrangers ». Cette proposition, aux contours flous, soulève de nombreux problèmes.

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L’Espagne reprend le rapatriement des migrants irréguliers vers le Maroc

Des migrants dans un centre d’accueil à Las Palmas, dans les îles Canaries. Crédit : Reuters


Selon des informations relayées par la presse espagnole, une vingtaine de migrants marocains se trouvant en Espagne doivent être renvoyés ce mardi vers la ville de Laâyoune, au Sahara occidental. Ces rapatriements – les premiers menés par Madrid vers le Maroc en un an – surviennent après un changement de position radical de l’Espagne sur le dossier sensible du Sahara occidental.

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Au moins 25 corps de migrants rejetés sur la plage en Tunisie

Une plage dans les environs de Zarzis, en Tunisie. Crédit : InfoMigrants


En trois jours, près de 25 cadavres ont été rejetés par la mer au large des côtes du nord-est de la Tunisie. Selon les informations de l’OIM, il s’agirait de migrants de nationalité syrienne et tunisienne.

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« Ils se sentent abandonnés » : pour les demandeurs d’asile non-ukrainiens en Belgique, un accueil hors de portée

À Bruxelles, les autorités ont ouvert un centre dédié à l’enregistrement des demandes d’asile des réfugiés ukrainiens. Crédit : Fedasil


La solidarité mondiale à l’égard des réfugiés ukrainiens s’exprime aussi en Belgique, où ils disposent désormais d’une structure dédiée à l’enregistrement de leur demande d’asile. Une mesure bienvenue, selon les associations, qui regrettent cependant que les autres exilés n’aient pas droit à la même sollicitude.

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Asile, droit universel ?

Par Jean Camus


La guerre gronde et menace aux portes de l’Europe. Des milliers, des millions de personnes fuient leur pays, l’Ukraine. Un exil provisoire, définitif ?

Fébrile, en quelques jours, l’UE a trouvé les actes, les mots pour venir exprimer sa compassion, sa solidarité, son soutien au peuple ukrainien bombardé par leur puissant voisin. En effet c’en est fini de « la crise des migrants », place maintenant à « la solidarité avec les réfugiés ».

Changement spectaculaire dans bien des domaines : politique, énergie, défense, souveraineté. Déjà depuis longtemps, la porosité entre « demandeur d’asile », d’ordre politique et « l’immigré », d’ordre économique, s’était installée, brouillant les distinctions souvent formelles. Les différents conflits dans le monde, les situations politiques internes, la montée des régimes autoritaires, la pauvreté, la misère avaient bousculé les cadres, transformé en « demandeurs d’asile » bon nombre de ceux qu’on appelait avant les « immigrés ». Le mot de « migrant » lui est préféré maintenant, il réserve le statut de réfugié à toute personne « craignant avec raison d’être persécuté[e] du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, ou de ses opinions politiques » (convention de Genève de 1951). Les situations vécues sont plus complexes, oppression et misère sont souvent indissociables.

L’UE a maintenu à l’intérieur de ses frontières un espace de paix, quelquefois au prix de brouilles, chaque État restant le gardien de la maîtrise souveraine de l’asile. Les histoires différentes de migration ont bloqué tout mécanisme commun d’examen des demandes d’asile. Syriens, Afghans se sont heurtés aux murs, clôtures, barbelés ou maintenus en Turquie ou en Afrique du nord. 

L’agression russe en Ukraine a ravivé la figure du « réfugié » de l’après 2ème guerre mondiale, victime de la barbarie nazie et ou de l’oppression soviétique.  Ironie de la géographie, ce sont les pays les plus hostiles à l’accueil des réfugiés, venus d’Afrique et du Moyen-Orient qui voient déferler par milliers ces personnes fuyant la guerre.

Cette « protection temporaire », droit au séjour et au travail est automatique, sans l’examen individuel exigé par la convention de Genève. De fait, c’est une directive de 2001 jamais appliquée qui a été activée à l’unanimité. Elle prévoit en outre non seulement des critères communs d’admission mais aussi une répartition des réfugiés entre États selon leur capacité d’accueil. Cette mutualisation inattendue changera-t-elle l’attitude des pays hostiles aux migrants. La guerre en Ukraine les rappelle à la réalité. Les pays en question ont jusqu’à maintenant accueilli sans réserve les personnes fuyant la guerre.

Mais des difficultés se font jour, des étrangers non ukrainiens, africains, syriens, afghans rencontrent des difficultés au passage de la frontière pour fuir l’Ukraine. Les étudiants voient s’écrouler leur rêve d’une vie meilleure que dans leur pays d’origine. « Les étudiants africains qui ont survécu à la guerre ne pourront peut-être pas survivre à un retour au pays ? »

L’Union Européenne a décidé d’accorder une protection internationale immédiate aux personnes fuyant la guerre en Ukraine pour leur permettre d’y séjourner, d’y travailler, de bénéficier d’une protection sociale, d’une allocation de subsistance. Mais une instruction du gouvernement français du 10 mars précise que sont exclus de la protection les ressortissants de pays tiers qui sont en mesure de regagner leur pays d’origine dans des « conditions sûres et durables ». Sans plus définir les conditions sûres et durables. Cette instruction du 10 mars risque de refuser nombre d’étrangers, « étudiants » et autres. Des ressortissants pakistanais, et nigérians avec des titres de séjour ukrainiens ont été refoulés à la frontière italienne

La France ne se grandit pas avec une telle démarche. Faut-il rappeler que la protection des réfugiés est d’abord une affaire européenne. Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a été créé en 1950 pour donner un statut aux trente millions d’Européens déplacés à la suite du nazisme, du changement des frontières à l’Est. Il y a eu un moment les « bons » réfugiés, mais depuis longtemps l’accueil s’est mondialisé.

Cet exode massif, sans doute le plus important depuis la 2èmeguerre mondiale, suscite une vague très forte de générosité, de solidarité, de dons, d’accueil de personnes privées, sans conditions. Le courage de tous les Ukrainiens, de toutes les Ukrainiennes, tous unis derrière leurs dirigeants, leur détermination à résister à l’invasion russe, confortent notre admiration, forcent le respect. Peut-être que les peuples européens solliciteront leurs responsables pour plus d’engagement ?

L’émotion internationale causée par la guerre en Ukraine doit tendre à affirmer l’universalité du droit d’asile à tout être humain fuyant la guerre.

JC

Sainte Savine, mars 2022

Présidentielle 2022

Quotas, éloignements, asile… Les propositions des candidats de droite sur l’immigration

Valérie Pécresse et Emmanuel Macron se partagent l’électorat de la droite et du centre-droit. Crédit : Reuters


Valérie Pécresse propose d’adopter une ligne dure sur l’immigration si elle est élue à l’élection présidentielle française d’avril. La candidate de la droite veut notamment instaurer la demande d’asile depuis un pays tiers et faire adopter une loi sur des quotas d’immigrés. Emmanuel Macron, candidat à sa réélection, souhaite, lui, une refonte du droit d’asile et des « procédures d’éloignement plus rapides ».

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« Les femmes se sont battues pour le droit de vote, on ne doit pas l’oublier »

Assia Rezagui, 19 ans, votera pour la première fois lors de l’élection présidentielle des 10 et 24 avril 2022. © France 24


Comme de nombreux étudiants, Assia Rezagui, 19 ans, votera pour la toute première fois à l’occasion de l’élection présidentielle en avril 2022. Passionnée par la politique depuis son plus jeune âge, la jeune militante n’imagine pas une seconde ne pas se rendre dans l’isoloir les 10 et 24 avril prochains. Portrait d’une primovotante engagée.

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A venir


Onze ans de guerre en Syrie : paroles de Syriens exilés à Chypre

Mahmoud vient d’Alep. Il rêve d’obtenir l’asile en Europe et de faire venir sa femme et ses enfants. Crédit : Noé Pignède/RFI


En Syrie, les révolutionnaires célèbrent, ce mardi 15 mars, les 11 ans du début du mouvement de contestation contre Bachar el Assad. Onze ans plus tard, la guerre et la crise économique continuent de pousser les Syriens sur les routes de l’exil. Rencontre avec certains d’entre eux, venus tenter leur chance à Chypre.

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Présidentielle 2022 : régularisations, sauvetages en mer… Les principales propositions de la gauche sur l’immigration

Les principaux candidats de gauche, Anne Hidalgo (PS), Jean-Luc Mélenchon (Insoumis), Yannick Jadot (Verts) et Fabien Roussel (PC). Crédit : Reuters


Les candidats de gauche à l’élection présidentielle française ont détaillé dans leurs programmes leur politique migratoire. Certaines propositions, comme la régularisation des sans-papiers ou encore la fin des tests osseux pour les mineurs isolés étrangers, sont communes à tous les candidats. InfoMigrants fait le point.

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Maroc/Espagne: un millier de migrants essaient d’entrer à Melilla, près de 6 000 tentatives en une semaine

Un migrant blessé après avoir tenté de traverser les clôtures entre le Maroc et Melilla, le 2 mars 2022. Crédit : Europa Press/abaca/picture


Quelques jours après des tentatives record, un millier de migrants ont à nouveau essayé, en vain, mardi matin, d’entrer dans l’enclave espagnole de Melilla en escaladant la triple clôture depuis le Maroc. Près de 6 000 tentatives ont été recensées ces derniers jours.

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« Avoir des papiers », le rêve d’une jeune fille apatride en Croatie

Medina, neuf ans, brandit son bulletin scolaire après avoir dû redoubler la première année en raison du manque de documents d’identité.  © HCR/Sanjin Kaštelan


Sans documents officiels attestant de sa nationalité, Medina, neuf ans, risque d’être exclue de l’école, des soins de santé et de ne pas avoir la possibilité de voyager.

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Moldavie : élan de solidarité envers les déplacés ukrainiens

Des réfugiés venus d’Ukraine accueillis à Chisinau, la capitale de Moldavie, le 5 mars 2022. Crédit : AP


Plus de deux millions d’Ukrainiens ont quitté leur pays. Parmi les pays limitrophes, la Moldavie est celui qui a accueilli le plus de déplacés proportionnellement à sa population. C’est un défi de taille pour cette nation parmi les plus pauvres d’Europe. Sa présidente a d’ailleurs récemment appelé la communauté internationale à plus de soutien.

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Perpignan remplace un centre d’accueil de migrants par un hôtel de police


BRAS DE FER ENTRE LA MAIRIE RN ET LE DÉPARTEMENT PS


En 2019, le conseil départemental des Pyrénées-Orientales a voulu acheter un ancien restaurant pour accueillir des migrants. Les municipalités LR puis RN ont décidé de court-circuiter le projet et y ont installé… un hôtel de police.

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Golriz Ghahraman : « Je vois les réfugiés comme un témoignage de la force et de la bonté de l’esprit humain »

Golriz Ghahraman a fui l’Iran avec sa famille à l’âge de neuf ans. Elle a prêté serment en tant que députée en Nouvelle-Zélande en 2011.  © Avec l’aimable autorisation de Golriz Ghahraman


Première réfugiée à avoir été élue députée en Nouvelle-Zélande, Golriz Ghahraman explique comment son expérience de réfugiée lui a permis de s’orienter dans la vie politique.

Actuellement âgée de 41 ans, Golriz Ghahraman est arrivée en Nouvelle-Zélande avec sa famille en 1990, après avoir fui l’Iran. Avant d’entrer dans l’histoire en 2011 en tant que toute première réfugiée à devenir députée en Nouvelle-Zélande, elle a travaillé comme avocate défenseuse des droits humains pour les Nations Unies. En 2020, elle a publié son autobiographie, Know Your Place, qui décrit les réalités associées au fait de repartir à zéro dans un nouveau pays et qui explique ce qu’il faut faire pour créer un sentiment d’appartenance. À l’approche de la Journée internationale de la femme, le HCR s’est entretenu avec Golriz pour discuter de l’impact de son statut de femme réfugiée sur sa vie politique.

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« On va chercher à en tirer profit » : les femmes plus vulnérables que les hommes sur la route de l’exil

Dans les centres de détention de Libye, les femmes risquent à tout moment d’être vendues à des réseaux criminels. Crédit : AP Photo/Yousef Murad


Quelques jours après l’offensive russe sur l’Ukraine, des centaines milliers de personnes ont quitté le pays, direction les frontières polonaises, roumaines ou hongroises. En grande majorité, des femmes et des enfants, partis de chez eux avec seulement quelques affaires. Galina, rencontrée par InfoMigrants, a fui Kiev pour Zahony, en Hongrie, avec son fils de 8 ans, Pasha. Mais sur le chemin, les épreuves qui l’attendent sont nombreuses. Ekrame Boubtane, économiste et spécialiste des migrations internationales, détaille pour InfoMigrants les menaces spécifiques auxquelles sont confrontées les exilées, notamment la prostitution ou le chantage sexuel.

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Royaume-Uni : le vote en faveur de l’amendement Dubs, un nouvel espoir pour les mineurs isolés

Quelque 43 000 réfugiés et migrants mineurs vivent actuellement en Grèce. Crédit : InfoMigrants


Les députés de la Chambre des Lords ont voté, la semaine dernière, en faveur de l’amendement Dubs, qui autorise les mineurs non accompagnés à rejoindre des membres de leur famille installés sur le sol anglais. Une décision, parmi d’autres allant dans le même sens, qui sonne comme une cinglante défaite pour la ministre de l’Intérieur britannique Priti Patel.

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La guerre en Ukraine oblige l’Europe à changer de logiciel sur l’asile


Sans oublier les entorses de la Pologne et de la Hongrie à l’État de droit et certaines de leurs discriminations aux frontières, l’élan de solidarité suscité par le drame ukrainien doit servir de levier à une nouvelle politique migratoire européenne.

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