Gaza: des dizaines de morts lors d’une opération à Khan Younès et une frappe sur une école à Deir al-Balah



Après avoir récupéré les corps de cinq otages capturés au début du conflit, l’armée israélienne élargit son opération dans le sud de la bande de Gaza et lance de nouveaux ordres d’évacuation pour le sud de Khan Younès, désormais zone dangereuse, selon un porte-parole israélien. Une situation inextricable dont les civils gazaouis sont les principales victimes.

C’est pour la seconde fois en moins d’une semaine que l’armée israélienne ordonne à nouveau l’évacuation de plusieurs secteurs de la ville de Khan Younès, au sud de la bande de Gaza. Rester dans cette zone est devenu dangereux, proclame un porte-parole israélien. Dans un communiqué, l’armée a demandé aux Palestiniens de rejoindre la zone d’al-Mawasi, plus à l’ouest, déclarée « zone humanitaire » par Israël.



Frappe israélienne sur une école à Gaza : « inhumain et méprisable », selon Dublin


Le Premier ministre irlandais Simon Harris a dénoncé comme « inhumaine et méprisable » la frappe israélienne sur une école de Deir al-Balah, dans la bande de Gaza, qui a fait 30 morts samedi 27 juillet selon le ministère de la Santé du Hamas.



180 000 déplacés en quatre jours de combats autour de Khan Younès


Selon le Bureau des affaires humanitaires de l’ONU, quelque 182 000 Palestiniens ont été forcés de quitter le centre et l’est de Khan Younès depuis lundi, alors que « l’intensification des hostilités » alimente « de nouvelles vagues de déplacements internes à travers Gaza ».

Plus de 180 000 personnes ont été déplacées en quatre jours de combats autour de Khan Younès, ville du sud de la bande de Gaza, après une opération de l’armée israélienne pour y extraire des corps de captifs, a indiqué vendredi 27 juillet l’ONU.



A Gaza, le calvaire d’un jeune trisomique tué par un chien de l’armée israélienne


Après avoir été attaqué par l’animal au domicile de sa famille, Muhammed Bhar, un handicapé mental de 24 ans, a été abandonné dans une pièce de la maison, où il est décédé de ses blessures. Les soldats ont empêché sa mère et ses frères de lui porter assistance.

Guerre en Ukraine : au moins trois personnes sont mortes, dont un enfant, dans une frappe russe sur une aire de jeux à Mykolaïv



Au moins trois personnes, dont un enfant, sont mortes et cinq autres ont été blessées dans une frappe russe, dans la ville méridionale de Mykolaïv, a déploré, vendredi 19 juillet, le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Cette frappe « a touché un terrain de jeu près d’un immeuble d’habitation », a-t-il précisé sur Telegram.

Israël/Palestine : Toutes les victimes d’abus ont droit à des réparations

La quête de justice a l’égard de crimes atroces exige la mise en place de voies de recours efficaces




Toutes les victimes de violations flagrantes des droits humains en Palestine et en Israël ont droit à des réparations, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Le 26 juin, Human Rights Watch a soumis une série de recommandations à la Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la situation des droits humains dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967.

La Rapporteuse, Francesca Albanese, avait invité divers acteurs à soumettre leurs analyses en vue d’étayer le rapport qu’elle présentera à l’Assemblée générale des Nations Unies en octobre 2024, au sujet des hostilités en cours.

«On ne trouve rien à manger»: pas de répit dans la guerre à Gaza



Les bombardements israéliens se poursuivent dans la bande de Gaza. L’armée de l’État hébreu a annoncé dimanche une « pause tactique » dans les combats. Tous les jours entre 8h et 19h. Objectif : permettre, en théorie, aux camions d’aide humanitaire d’entrer dans l’enclave. Cet arrêt des hostilités ne concerne qu’une seule route dans la région de Rafah. Le reste du territoire palestinien est toujours sous les bombes israéliennes, et manque cruellement d’eau et de nourriture.



Après huit mois de conflit dans la bande de Gaza, le traumatisme psychologique de la guerre « est ancré dans l’ADN des Palestiniens »


ONG et soignants opérant dans les territoires palestiniens alertent sur les conséquences d’un « traumatisme collectif », qui affectera même les générations futures.

« Mentalement, nous sommes détruits. » En quatre mots, Khitam al-Kurd résume les conséquences psychologiques de huit mois de guerre sur les habitants de la bande de Gaza. Cette Palestinienne de 31 ans est arrivée en France en février, pour faire soigner son fils de 3 ans. « Quand je dors, je ne fais que des cauchemars », raconte la réfugiée, qui a dû laisser ses deux aînés dans l’enclave palestinienne.



« La majorité du peuple d’Israël veut que ce gouvernement parte » : à Jérusalem, des milliers de personnes manifestent contre Benyamin Nétanyahou


Lundi soir a marqué le premier soir de manifestation de ce que plusieurs groupes d’opposition ont appelé « la semaine de la résistance ».

Après plus de huit mois de guerre face au Hamas et des bombardements quotidiens sur la bande de Gaza, le gouvernement de Benyamin Nétanyahou a fait face à une manifestation d’ampleur dans la soirée du lundi 17 juin. Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées entre la résidence du Premier ministre et le Parlement israélien, la Knesset, pour demander des élections anticipées afin d’obtenir un nouveau gouvernement.



Le nombre de civils morts dans les conflits a bondi de 72 % en 2023, alerte l’ONU


Selon les données de l’ONU, la proportion de femmes tuées en 2023 a doublé et celle des enfants a triplé par rapport à l’année précédente.

Le nombre de civils morts dans des conflits a bondi de 72 % en 2023, s’est inquiété ce mardi 18 juin le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk, alarmé par le triplement du nombre d’enfants tués.




EN PLEINE GUERRE À GAZA, LA FRANCE ÉQUIPE DES DRONES ARMÉS ISRAÉLIENS


Le gouvernement a autorisé la livraison, en Israël, d’équipements électroniques pour des drones soupçonnés de bombarder des civils à Gaza. Du matériel de guerre fabriqué par Thales et dont l’expédition la plus récente était prévue le 26 mai 2024, révèle Disclose, documents confidentiels à l’appui.



Soudan: comment vivre malgré tout, après un an de guerre


La guerre au Soudan a éclaté le 15 avril 2023 entre les forces loyales au chef de l’armée Abdel Fattah al-Burhan et celles de Mohamed Hamdane Dogolo « Hemedti », son ancien adjoint et commandant des forces paramilitaires de soutien rapide. Les Soudanais ont dû apprendre à composer avec cette nouvelle tragédie, après 12 mois de violents combats, des crimes de guerre, des milliers de victimes et des millions de déplacés.


«Je n’aurais jamais cru être encore vivante après un an de guerre»


 « Tout le monde est un peu déprimé. Les gens ont le visage blafard, triste. Personne ne pensait que cette guerre allait durer toute une année. Les gens ont perdu leur maison, leurs biens, des proches. Si cette guerre pouvait juste s’arrêter quelques mois, qu’on puisse reprendre nos esprits, recommencer à vivre, retrouver du travail… Une année entière s’est écoulée et rien n’a changé ! C’est un vrai gâchis ! J’ai deux frères. L’un venait de finir ses études et l’autre commençait à peine, quand la guerre a éclaté. Leur vie s’est arrêtée. Aujourd’hui ils ne font rien. Ils regardent dans le vide. »
Témoignages


«Une plus grande couverture médiatique occidentale pourrait contribuer à réduire les souffrances humanitaires»


Le nombre de victimes des conflits en Afrique a tendance à être aussi élevé en partie parce que, contrairement à leurs homologues en Europe notamment, ils ne parviennent pas à susciter des niveaux d’aide humanitaire proportionnels à l’ampleur des souffrances, et parce que la grande majorité des décès sont liés à des causes non-violentes évitables. Une plus grande couverture médiatique occidentale du conflit au Soudan, par exemple, pourrait bien contribuer à réduire les souffrances humanitaires qui en résultent.


Un an après le début de la guerre, une conférence à Paris pour remobiliser sur le Soudan


Paris accueille ce lundi une conférence internationale pour le Soudan et les pays voisins, un an jour pour jour après le début du conflit. Elle vise à récolter plus d’un milliard d’euros de dons et à coordonner les médiations pour mettre fin à cette guerre qui a fait des milliers de morts et provoqué le déplacement de plus de 8,5 millions de personnes, selon l’ONU.

« Il est essentiel que cette conférence ait lieu, mais il ne faut surtout pas que ce soit une excuse » pour « oublier le Soudan de nouveau. »

A Rafah, dernier refuge des Gazaouis, la peur monte alors que l’offensive terrestre israélienne se prépare


Point de passage entre Gaza et l’Egypte, la ville de Rafah est bombardée chaque jour par l’armée israélienne.

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À Rafah, les frappes aériennes se poursuivent pendant que j’écris ces mots



Guerre en Ukraine: à Nikopol, le quotidien au rythme des bombardements


Alors qu’approche le deuxième anniversaire de l’invasion russe en Ukraine, le quotidien des Ukrainiens est toujours rythmé par les sirènes prévenant des raids aériens de l’armée russe. C’est particulièrement vrai dans la petite ville de Nikopol sur la ligne de front au sud-est du pays.

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Benjamin Netanyahu balaie les espoirs de trêve, vers une « guerre perpétuelle » à Gaza ?


La perspective d’une trêve entre Israël et le Hamas s’éloigne. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a balayé mercredi d’un revers de la main les minces espoirs apparus ces derniers jours alors que les efforts diplomatiques semblaient tendre vers une désescalade. Décryptage.

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Guerre Israël-Hamas : « L’assaut sur Rafah sera problématique en cas de débordement sur l’Egypte », analyse Frederic Encel


Guerre entre Israël et le Hamas : à Rafah, la menace d’une offensive israélienne fait craindre un « massacre énorme » chez les réfugiés gazaouis


Guerre à Gaza : à Rafah, près d’un million et demi de Palestiniens sont « privés de tout » et « acculés » avant une offensive israélienne


« Israël est en train de détruire Gaza sans détruire le Hamas »


« Dans la promiscuité, une femme réfugiée n’a plus d’intimité, plus aucune autonomie », confie Noor, déplacée dans le sud de Gaza

Soudan: «90% des victimes de la guerre aujourd’hui sont des civils, pas des soldats»


Au Soudan, les paramilitaires en guerre contre l’armée depuis le 15 avril, ont annoncé ce mardi s’être emparés de la ville de Wad Madani chef-lieu de l’état d’al-Jazira situé, à seulement 180 km de Khartoum. Sa prise par les FSR ouvre un nouveau front et réalise un gain stratégique qui pourrait leur permettre de contrôler tout l’est du Soudan. Entretien avec David Miliband, président-directeur général de l’IRC.

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Les États-Unis bloquent à l’ONU l’appel à un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza


Les États-Unis ont mis leur véto vendredi à une résolution du Conseil de sécurité appelant à un « cessez-le-feu humanitaire immédiat » à Gaza, malgré la pression du secrétaire général qui a dénoncé la « punition collective » infligée aux Palestiniens.

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« Deux-tiers des hôpitaux sont désormais hors-services à Gaza »


Une « usine à assassinats de masse » : tout sur le logiciel qui sème la mort à Gaza


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Attaques chimiques en Syrie : Bachar al-Assad visé par un mandat d’arrêt de la justice française pour complicité de crimes contre l’humanité


Le mandat concerne les attaques chimiques menées dès 2013 dans la Ghouta orientale.

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Rassemblement pour une paix juste et durable

28 octobre à Troyes

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Ce dont nous ne voulons pas

 

 

Manhattan, New York, 13 octobre 2023

Victimes civiles

« Les deux forces armées qui s’affrontent au Soudan font preuve d’un mépris total pour la vie des civils en utilisant des armes imprécises dans les zones urbaines peuplées », a déclaré Mohamed Osman chercheur sur le Soudan à Human Rights Watch. « Des roquettes, des bombes et d’autres types d’armes explosives tuent et blessent des civils et endommagent des infrastructures essentielles pour l’accès à l’eau et aux soins médicaux. »

Il s’agit d’attaques indiscriminées en violation des lois de la guerre, entre autres contre des établissements de santé et une usine de traitement de l’eau.

L’ONU a rapporté qu’au moins 528 personnes avaient été tuées et 4 599 blessées (les chiffres fournis ne concernent que les personnes décédées dans les hôpitaux ou dont les corps y ont été amenés ; le nombre réel de décès est dont probablement beaucoup plus élevé).

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