Procès des assistants parlementaires du FN : cinq ans de prison, dont deux fermes et cinq ans d’inéligibilité requis contre Marine Le Pen. L’accusation a demandé que cette peine s’applique dès la condamnation, y compris si la triple candidate à la présidentielle fait appel. Je republie ici mon commentaire (augmenté) posté sur Le Monde.Mohamed Issa
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À quelques encablures du scrutin du 5 novembre, les Etats Unis et le monde retiennent leur souffle.
Dans quelques jours nous saurons si la plus grande démocratie et la toujours première puissance mondiale basculeront ou non dans le libertarianisme économique, l’isolationnisme, la complaisance envers les dictatures, l’obscurantisme religieux, le masculinisme débridé, le racisme assumé, voire la répression politique contre « l’Etat profond » ou les « ennemis de l’intérieur« .
L’enjeu n’est pas mince, pour les femmes américaines et le droit à disposer de leur corps, pour les enfants de Gaza et de Tyr, pour les soldats ukrainiens et les citoyens des pays d’Europe orientale, pour celles et ceux qui chérissent au plus au point la notion de « liberté positive » telle que l’a si bien décrite l’historien de la Shoah Timothy Snyder.
L’heure relève d’un schème existentiel pour la nation américaine car, comme l’a rappelé l’ancien chef d’Etat-major de l’armée des Etats Unis, derrière le bouffon Trump, le ludion, « l’apprenti » de la réussite mafieuse et sans entrave, il y a un programme s’apparentant « au fascisme le plus complet« .
Donald Trump II ne sera plus entravé par les reliquats du vieux parti atlantistes et libre échangistes, plus empêché par les règles de la loi commune puisque la cour suprême à son service aura rendu infondée la possibilité de poursuivre le Président au niveau fédéral pour sa complicité dans la tentative d’un coup d’Etat, ni même par la décence de la parole civique, puisqu’il aura gagné en imaginant que des Haïtiens exilés à Springfield mangent des chats et décrit la prise du Capitole le 6 janvier 2021 comme « une action pacifique, voire poétique« .
Dans ce contexte dantesque, il faut s’étonner et plus encore s’inquiéter de la fausse équanimité qui prévaut dans le badinage de la télévision française, à propos de la campagne électorale américaine en cours.
Sous couvert d’une appréhension didactique du sujet sur : les 7 swing states, le gender gap, le vote de la sun belt et de la rust belt, etc, il y a une banalisation de la candidature de Donald Trump qui est affligeante et qui renvoie une nouvelle fois à l’extrême-droitisation des lignes éditoriales dans les médias tv d’information de notre pays.
Ici, point besoin de passer sa journée sur Cnews pour le constater, ni même sur la nouvelle antenne populiste de l’armateur marseillais, il suffit de regarder la chaîne d’information du service public pour que tous les soirs la musique dominante souligne la pertinence de la bête politique et de communication que serait Donald Trump, contre une Kamala Harris décrite en difficulté dans les sondages, souvent à contretemps et pas à la hauteur de son concurrent.
Cette antienne, entre fascination et méconnaissance factuelle, ne relève pas simplement de la célèbre phrase de Simone de Beauvoir contre la torture en Algérie, « ce qu’il y a de plus scandaleux dans le scandale c’est qu’on s’y habitue« , elle s’inscrit dans un plan d’ensemble d’acclimatation des thématiques néofascistes qui ont pour principal objet de relativiser l’inacceptable et ramener le débat public à des postures et un formalisme grossier qui masquent le danger concret de la politique à venir.
Ainsi, transformer un meeting en karaoké, faire des chèques à des clients dans un supermarché ou vendre des hamburgers dans un drive d’une enseigne bien connue deviennent, même sur la télévision française, l’acméisme de la bonne communication politique face à une candidate démocrate considérée comme élitaire et coupée des réalités.
Dans cette mesure, les lignes de campagne d’un candidat ouvertement adepte de la manipulation et des vérités alternatives sont reprises sans mise en perspective par des chroniqueurs de circonstances sur des plateaux tout affairés à normaliser l’anormalité.
Evidemment, cette bulle n’aura aucun écho sur la réalité du vote des citoyennes et citoyens américains, mais cette dérive en dit long sur ce qui risque de se préparer lors de nos futures échéances nationales.
En effet, entre marchands de canons, transporteur maritime, intégristes catholiques détenteurs d’empires médias et chaîne publique d’information en panique de voir arriver sa privatisation, il ne manquera pas beaucoup de journalistes, animateurs et éditorialistes à l’appel de la défense du marinisme en 2027… au plus tard.
En janvier 2022, la cheffe des députés RN avait accusé l’association d’aide aux migrants d’organiser « la filière d’immigration clandestine en provenance des Comores » à Mayotte. Sa condamnation pour diffamation a été confirmée en appel.
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Libération révèle ceci : Thierry Solère, conseiller officieux d’Emmanuel Macron, a reçu ces derniers mois à plusieurs reprises Marine Le Pen et Jordan Bardella, en présence notamment d’Edouard Philippe ou du ministre des Armées, en toute discrétion. Thierry Solère aurait rempli un rôle d‘agent de liaison entre le camp présidentiel et le RN.
Dans un coin bobo du 9e arrondissement de Paris, la rue d’Aumale est aussi paisible que cossue. La sérénité des riverains est néanmoins parfois troublée depuis que Thierry Solère, élu régional, ancien député, et surtout ex-conseiller d’Emmanuel Macron, s’est installé, dans le vaste appartement qu’il occupe avec sa nouvelle compagne, une communicante.
Thierry Solère reçoit, beaucoup, à toute heure, et pas n’importe qui. Le ballet des berlines au pied de l’immeuble, les gardes du corps qui font le pied de grue : tout indique que le conseiller officieux, un temps écarté des premiers cercles de l’Elysée, est à nouveau dans le jeu.
Et dans un des rôles de l’ombre qu’il affectionne : celui d’agent de liaison entre la macronie et l’extrême droite.
Car ces derniers mois, selon nos informations, le binôme du Rassemblement national, Marine Le Pen et Jordan Bardella, a été reçu à plusieurs reprises rue d’Aumale.
Pas en même temps, mais parfois en présence de membres éminents du camp présidentiel, comme l’ex-Premier ministre Edouard Philippe ou l’actuel ministre des Armées, Sébastien Lecornu, tous deux très proches de Solère.
La dédiabolisation du RN passe aussi par ces rencontres secrètes.
Dîners secrets avec les macronistes : on a cuisiné Le Pen et Bardella
Les législatives, provoquées par la dissolution de l’Assemblée Nationale voulue par le président Emmanuel Macron le soir même des élections européennes, sont passées. Un second tour surprise qui évite largement la prise de pouvoir du RN, mais qui fait entrer 143 députés d’extrême-droite, dont 126 élus sous l’étiquette RN ex-FN. Le reste étant majoritairement des amis d’Eric Ciotti, ex-Républicain. Un qualificatif qui lui va désormais comme un gant, lui qui est sorti du fameux champ républicain en ayant fait le choix d’aller faire le mariage entre les héritiers de Pétain et ceux qui se prétendent l’être de Charles de Gaulle. En voici une alliance contre-nature et un comble pour ceux-là même qui dénoncent la coalition de gauche.
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Dans le Grand-Est ils ne reculent plus devant rien
Un candidat d’extrême-droite dépose la marque « Nouveau Front populaire »
On a appris le mercredi 03 juillet que Bertrand Potier avait entrepris des démarches pour déposer l’appellation (Nouveau) Front populaire auprès de l’Institut national de la propriété industrielle (INPI). Il accuse certains de ses membres d' »antisémitisme » et d’attenter à la mémoire de Léon Blum. Cette intention émane d’un militant d’un parti d’extrême-droite à Épernay (Marne).
Le « point de détail de l’histoire » de Jean-Marie Le Pen n’était pas antisémite, selon un candidat RN du Haut-Rhin
« Génocide de masse », ces propos polémiques sur l’IVG refont surface
Dans la 1e circonscription de la Haute-Marne, le duel entre la candidate Horizons, Bérangère Abba et le candidat Rassemblement National Christophe Bentz a fait remonter à la surface des propos polémiques, utilisés comme arguments. Le député sortant avait en effet comparé l’IVG à un « génocide de masse ».
Drôle de campagne
L’étrange campagne de Marine le Pen et Jordan Bardella qui ont déserté le terrain
Ni meeting, ni déplacement, les deux têtes d’affiche du Rassemblement national ont disparu de la campagne sur le terrain et n’apparaissent qu’en télé ou en radio.
Derrière la campagne de désinformation contre RSF, Progressif Media, une boîte d’influence sulfureuse hébergée par Vivendi, le groupe contrôlé par Bolloré
En enquêtant sur un faux site créé pour nuire à Reporters sans frontières (RSF), notre organisation a découvert une vaste campagne de discrédit orchestrée par une société qui, sous couvert de “communication”, mène en réalité des opérations d’influence en utilisant des techniques rappelant celles des officines du Kremlin en matière de désinformation. Cette société n’est pourtant pas liée à la Russie. Elle est hébergée en plein cœur de Paris, par Vivendi, le groupe contrôlé par la famille de Vincent Bolloré.
Marine Tondelier privée de débat sur BFM TV : insupportable invisibilisation des femmes et de l’écologie, déni démocratique et journalistique
« Promotion du charlatanisme », « des mesures à l’encontre des principes de santé publique », des soignants jugent le programme santé du RN
« Le Nouvel Obs » a soumis les mesures emblématiques défendues par le parti d’extrême droite en matière de santé à plusieurs organisations professionnelles. Toutes sont vent debout.
L’État de droit, cible régulière de l’extrême-droite en France comme en Europe
Nous rééditons aujourd’hui cette publication (parue dans le corps de l’article consacré hier soir à la journée des plantes à Bergères) et qui reflète, de notre point de vue, plus objectivement la réalité. Il semble que notre chère presse locale ait recruté en la circonstance ses pigistes parmi les jeunes pousses du RN pour les laisser relater librement l’événement venu perturber hier la fêtedes amoureux des plantes, de la nature et de la vérité, en taclant non seulement la macronie mais, au point d’oser se livrer à du lèse-majesté, également François Baroin, ce qui n’est pas dans ses habitudes…
Les applaudissements ne furent pas aussi fournis qu’on veut bien le dire. Hormis les amateurs de selfies plutôt rares, les inévitables et très nombreux journalistes et les quelques jeunes nervis du RN venus faire la claque pour leur patronne, l’intérêt porté à la célèbre visiteuse ne fut pas aussi important qu’attendu. Les fidèles de la journée des plantes de Bergères semblaient bien plus intéressés par l’acquisition de la plante rare (orchidée ou plante vivace adepte du calcaire) dont ils rêvaient pour orner leur jardin, leur cour, leur grange ou leur rue, voire par les dégustations de champagne de Bergères proposées par les meilleurs producteurs du « vin des dieux » durant cette journée ensoleillée et à l’atmosphère bon enfant…
Les opposants, dont nous faisions partie, n’ont pas souhaité perturber la fête des amoureux des plantes et de la nature, aboutissement d’un long travail de préparation par le comité des fêtes, les pompiers, avec l’aide de la commune et des habitants de Bergères. Mme le Maire craignait que l’image de l’événement ne soit marquée négativement par cette tentative de récupération politique dont est coutumier le RN et que pépiniéristes, horticulteurs, artisans, artistes et producteurs ne se soient déplacés que pour ça…
Il s’agissait plutôt de marquer notre indignation devant cette nouvelle mystification manifeste de celle qui annonçait une visite privée non sans avoir convoqué la presse nationale, après l’avoir fait annoncer dans tous les médias de France et de Navarre.
C’est ainsi que 16 d’entre nous, membres et amis du Collectif aubois de lutte contre les extrêmes-droites (CGT, MRAP, LDH, Collectif Louise-Michel, Greenpeace) rejoints par des camarades baralbins, avons opté pour une distribution de tracts sur les pare-brises des voitures stationnées sur les 4 parkings aménagés pour l’événement et le long des voies de circulation à l’approche de la commune dont les rues étaient réservées à l’usage exclusif des piétons. Nous avions prévu 2000 tracts imprimés dans l’urgence. Il en eût fallu 10000.
3 irréductibles du Collectif Louise-Michel ont réussi à développer une banderole significative face à Marine Le Pen, portant la mention bien sentie « Pas de vos salades à la fête des plantes ! » très remarquée par les journalistes des différents médias et arrachant quelques francs sourires à certains des nombreux membres des forces de l’ordre présents sur place. La seule tentative avortée d’un très jeune activiste frontiste d’arracher la banderole des mains des 3 porteurs, aussitôt condamnée par ses propres comparses, a rappelé, si besoin était, le souci permanent de normalisation de ceux qui espèrent convaincre les Français de leur respectabilité mais aussi, et surtout, que le naturel a beau vouloir être chassé, il revient au galop.
Une belle journée pour le Collectif aubois de lutte contre les extrêmes-droites, qui marque une fois de plus sa détermination à combattre le nationalisme, les atteintes aux libertés, l’ultralibéralisme, l’obscurantisme, l’homophobie, le racisme, la xénophobie, la haine, les inégalités qui font le miel du RN et qui sont en train de dangereusement se banaliser.
Merci aux 16 courageux qui n’ont pas hésité à se lancer de bon matin en ce jour férié à l’assaut de l’imposture. Et merci en particulier à celles et ceux qui n’ont pas tergiversé à l’annonce de l’événement et se sont attelé(e)s sans tarder à la confection et l’impression des tracts.
RD
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Le traditionnel marché aux plantes du village de Bergères (Aube) aura une saveur politique cette année. À un mois des élections européennes, la présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale est venue le visiter ce jeudi 9 mai. Mais sa venue n’a pas fait l’unanimité.
Les applaudissements ne furent pas aussi fournis qu’on veut bien le dire. Hormis les amateurs de selfies plutôt rares, les inévitables et très nombreux journalistes et les quelques jeunes nervis du RN venus faire la claque pour leur patronne, l’intérêt porté à la célèbre visiteuse ne fut pas aussi important qu’attendu. Les fidèles de la journée des plantes de Bergères semblaient bien plus intéressés par l’acquisition de la plante rare (orchidée ou plante vivace adepte du calcaire) dont ils rêvaient pour orner leur jardin, leur cour, leur grange ou leur rue, voire par les dégustations de champagne de Bergères proposées par les meilleurs producteurs du « vin des dieux » durant cette journée ensoleillée et à l’atmosphère bon enfant…
Les opposants, dont nous faisions partie, n’ont pas souhaité perturber la fête des amoureux des plantes et de la nature, aboutissement d’un long travail de préparation par le comité des fêtes, les pompiers, avec l’aide de la commune et des habitants de Bergères. Mme le Maire craignait que l’image de l’événement ne soit marquée négativement par cette tentative de récupération politique dont est coutumier le RN et que pépiniéristes, horticulteurs, artisans, artistes et producteurs ne se soient déplacés que pour ça…
Il s’agissait plutôt de marquer notre indignation devant cette nouvelle mystification manifeste de celle qui annonçait une visite privée non sans avoir convoqué la presse nationale, après l’avoir fait annoncer dans tous les médias de France et de Navarre.
C’est ainsi que 16 d’entre nous, membres et amis du Collectif aubois de lutte contre les extrêmes-droites (CGT, MRAP, LDH, Collectif Louise-Michel, Greenpeace) rejoints par des camarades baralbins, avons opté pour une distribution de tracts sur les pare-brises des voitures stationnées sur les 4 parkings aménagés pour l’événement et le long des voies de circulation à l’approche de la commune dont les rues étaient réservées à l’usage exclusif des piétons. Nous avions prévu 2000 tracts imprimés dans l’urgence. Il en eût fallu 10000.
3 irréductibles du Collectif Louise-Michel ont réussi à développer une banderole significative face à Marine Le Pen, portant la mention bien sentie « Pas de vos salades à la fête des plantes ! » très remarquée par les journalistes des différents médias et arrachant quelques francs sourires à certains des nombreux membres des forces de l’ordre présents sur place. La seule tentative avortée d’un très jeune activiste frontiste d’arracher la banderole des mains des 3 porteurs, aussitôt condamnée par ses propres comparses, a rappelé, si besoin était, le souci permanent de normalisation de ceux qui espèrent convaincre les Français de leur respectabilité mais aussi, et surtout, que le naturel a beau vouloir être chassé, il revient au galop.
Une belle journée pour le Collectif aubois de lutte contre les extrêmes-droites, qui marque une fois de plus sa détermination à combattre le nationalisme, les atteintes aux libertés, l’ultralibéralisme, l’obscurantisme, l’homophobie, le racisme, la xénophobie, la haine, les inégalités qui font le miel du RN et qui sont en train de dangereusement se banaliser.
Merci aux 16 courageux qui n’ont pas hésité à se lancer de bon matin en ce jour férié à l’assaut de l’imposture. Et merci en particulier à celles et ceux qui n’ont pas tergiversé à l’annonce de l’événement et se sont attelé(e)s sans tarder à la confection et l’impression des tracts.
RD
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Bretagne : Marion Maréchal en croisade sur les terres de son grand-père
Marion Maréchal, petite-fille de Jean-Marie le Pen (surnommé le Menhir par ses partisans historiques) est en visite à Carnac avec Philippe Vardon, un ancien proche des milieux néo-nazis puis cadre du RN avant de rejoindre Reconquête il y a un an et demi. Un déplacement hautement sensible, tant localement des militants ou partisans de Reconquête ont multiplié les provocations. Ils sont notamment proches d’un très radical groupe régionaliste local An Tour-Tan, soupçonné de violences. Le collectif antifasciste local Gwened antifa Crew appelle à manifester.
STREET PRESS A REGARDÉ LA CARTE ÉLECTORALE AVEC JULIEN AUDEMARD, CHERCHEUR AU CNRS
Au second tour, Marine Le Pen a réussi à réunir des classes moyennes qui se sentent déclassées, des habitants d’Outre-mer en colère et une partie de la bourgeoisie tradi’ autrefois gaulliste. Analyse de Julien Audemard, chercheur en science politique.
Candidate pour la troisième fois à l’élection présidentielle, Marine Le Pen n’a sans doute jamais été aussi proche d’accéder à l’Élysée. Mediapart a donc décidé, exceptionnellement, de permettre la lecture à tous et toutes de certains de nos articles qui racontent ce péril.
Et si le scénario que beaucoup n’osent imaginer arrivait ? Et si Marine Le Pen était élue, la cohésion de la société serait en danger pour une multitude de raisons. En voici 50.
Ces derniers jours, deux questions ont rythmé partie de la scène médiatique : « Pourquoi Le Pen ne fait plus peur ? » et « Marine Le Pen est-elle d’extrême droite ? » Le fait que les journalistes (se) posent la seconde permet – en partie – de répondre à la première. Car hormis quelques sursauts journalistiques – heureux quoique de circonstance, entre-deux-tours oblige –, attachés à documenter (et rappeler) la nature autoritaire, raciste et xénophobe du projet frontiste, la « dédiabolisation » de l’extrême droite n’est désormais plus tant un processus qu’une donnée structurante du paysage médiatique.
Débat du second tour, petits arrangements avec la vérité ?
C’était le temps fort de la campagne présidentielle. Mercredi soir, les deux candidats qualifiés au second tour se trouvaient face à face. 2h50 de débat entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Des sujets aussi variés que l’Europe, la sécurité, les retraites ou l’éducation. Et dans chacun des thèmes, des candidats s’offrant quelques libertés avec la réalité. Tour d’horizon du vrai, du faux, du presque pas vrai et du partiellement faux !
Un débat « révélateur de l’état de la démocratie »
Au lendemain du très attendu – et peu suivi par les téléspectateurs – débat entre les candidats au second tour de la présidentielle, quelles leçons en tirer ? Emmanuel Macron et Marine Le Pen ont-ils été convaincants sur les sujets de préoccupations des Français ? Invitée de TV5MONDE, la philosophe et analyste politique Myriam Revault d’Allonnes en dresse un bilan très critique.
L’extrême droite, une menace pour les médias : les cas de la Hongrie et la Pologne
Les médias seront-ils libres en cas de victoire de Marine Le Pen à la présidentielle? L’exemple de la Hongrie et de la Pologne donne un aperçu de la réponse : ces dirigeants proches de l’extrême droite y ont affaibli la presse. Et la candidate du RN pourrait s’en inspirer.
Hongrie, Pologne : quand les droites extrêmes sont au pouvoir
Nul besoin d’aller très loin ni de remonter loin dans le temps pour savoir ce que fait une majorité autoritaire et ultranationaliste à la tête de l’État. À Budapest depuis 2010, à Varsovie depuis 2015, c’est une combinaison de lois liberticides, de réformes conservatrices et de mainmise sur les médias. L’expérience du pouvoir ne les a pas affaiblies.
Antisémites, fascistes, identitaires : les radicaux avec Le Pen
Antisémites, identitaires, catho tradi’ au RN de Marine Le Pen on trouve encore toutes les familles les plus radicales de l’extrême droite. Et c’est sans compter ceux qui la soutiennent de l’extérieur. Revue des troupes.
Derrière la « dédiabolisation » de Marine Le Pen, le véritable danger du RN pour les LGBTI+
Marine Le Pen a réussi à faire oublier le programme et les sorties homophobes de son père. Mais derrière sa façade « gay-friendly », les positions, les votes et les soutiens du Rassemblement national représentent un vrai danger.
La candidate d’extrême droite fait tout pour gommer ses amitiés russes et la manière dont une banque proche de Poutine tient son parti grâce à un prêt très avantageux. Retour sur l’influence russe et les amitiés très encombrantes qui condamnent Marine Le Pen à faire allégeance au Kremlin.
À la une de la presse, ce mardi 12 avril, le début de la campagne pour le second tour de la présidentielle en France, qui verra, le 24 avril, Emmanuel Macron et Marine Le Pen s’affronter de nouveau, comme en 2017.
Dans un renversement vis-à-vis de ses campagnes précédentes et plus largement de la culture politique de l’extrême droite, Marine Le Pen ne cherche plus à apparaître comme la candidate antisystème mais comme la candidate de l’unité. Quelles conséquences pour cette campagne présidentielle ? Les experts de la Fondation décryptent son programme, les spécificités de son électorat, son image et sa stratégie, démontrant avec précision en quoi elle reste une candidate d’extrême-droite.
Les poutiniens Le Pen et Zemmour tentent de se rhabiller en non-alignés. Du côté de l’extrême droite extra-parlementaire, les positions sont plus contrastées, pour ne pas dire franchement opposées.
Jean-Marie Le Pen doit être jugé ce mercredi 1er septembre, à Paris, pour des propos tenus dans une vidéo diffusée sur le site du Front national en 2014. La fondateur du parti avait dit vouloir « faire une fournée » après qu’a été évoqué le nom de Patrick Bruel.