Dans un « esprit d’apaisement », un convoi pour un juste partage de l’eau s’élance depuis Sainte-Soline pour rejoindre Paris. Objectif : ouvrir le dialogue et obtenir un moratoire sur les mégabassines.
Reporters sans frontières (RSF) dépose plainte avec Pierre Tremblay, vidéaste pour le média en ligne HuffPost, pour violences volontaires par un dépositaire de l’autorité publique commises lors d’une manifestation contre les violences policières à Paris.
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La préfecture de police a annoncé qu’un arrêté serait pris samedi pour interdire un rassemblement à Paris en hommage à Adama Traoré et contre les violences policières. Cette décision intervient après l’interdiction d’une marche commémorative dans le Val-d’Oise pour le jeune homme décédé en juillet 2016 après son arrestation par des gendarmes.
1000 personnes s’étaient néanmoins rassemblées place de la République malgré cette interdiction. Assa Traoré, la soeur d’Adama, les a appelées vers 16 h à « quitter les lieux sans violence et à rentrer chez eux. »
À Paris, depuis plus d’un mois, une école désaffectée du très chic XVIe arrondissement est occupée par de jeunes migrants qui viennent pour la plupart d’Afrique de l’Ouest. Depuis le début de l’occupation, cette école est devenue la cible de l’extrême droite, qui multiplie les manifestations devant ses portes.
Une réplique grandeur nature d’une cellule d’isolement dans laquelle est emprisonné Alexeï Navalny a été installée par ses soutiens en plein centre de Paris ce mardi 14 mars. Ses soutiens veulent attirer l’attention sur le sort de l’opposant russe emprisonné depuis 2021 après avoir survécu à un empoisonnement en août 2020.
Dans ce camp, nombreux sont ceux qui dorment à même des cartons, faute de tente, par des températures négatives. Crédit : InfoMigrants
Entre 300 et 400 migrants, majoritairement afghans, vivent dans un camp, sous un métro aérien, entre les stations La Chapelle et Stalingrad, dans le 18e arrondissement de Paris. Dans l’attente de pouvoir déposer leur demande d’asile, ils n’ont d’autres choix que de dormir là, par des températures parfois négatives. lls y bravent le froid autour de feux de camp faits à partir d’objets trouvés dans la rue.
Environ 300 jeunes vivaient depuis vendredi 2 décembre 2022 dans des tentes devant le Conseil d’Etat. Crédit : InfoMigrants
Le campement de jeunes migrants installé devant le Conseil d’État depuis vendredi a été évacué mercredi matin. Environ 300 jeunes sans solution d’hébergement, car en attente d’un recours en justice sur leur minorité, ont pu être mis à l’abri dans un gymnase et des centres d’hébergement. Certains vivaient à la rue, sous un pont d’Ivry-sur-Seine, depuis six mois.
Des centaines de jeunes migrants campés devant le Conseil d’État à Paris, le 2 décembre 2022. AFP – JULIE SEBADELHA
Cela fait maintenant deux jours que ces jeunes migrants ont quitté leur camp dans le Val-de-Marne pour installer leurs tentes au cœur de la capitale française. Ils espèrent ainsi attirer l’attention sur leur situation.
L’association Utopia 56 a installé, samedi 28 mai 2022, un campement de mineurs place de la Bastille, à Paris, pour alerter sur le manque de prise en charge de ces jeunes en recours. Crédit : Utopia56
Après 119 jours de mobilisation, les 80 exilés de la place de la Bastille ont été expulsés. Si l’opération conduite par Utopia56 a permis à ces jeunes, pour la plupart des mineurs en recours, de trouver, pour un temps un peu de réconfort, l’association déplore le silence des autorités quant au sort de ces jeunes, « condamnés à l’errance ».
Des migrants dorment dans un tunnel du nord de Paris, en mars 2022. Crédit : Utopia 56
Selon des associations, environ 80 hommes afghans vivent à la rue dans le nord de Paris, malgré une récente mise à l’abri, et subissent des pressions policières quasi-quotidiennes. Parmi eux, Asrar Rahimi, 25 ans, confie être dans un état proche de la paranoïa.
Ils sont Guinéens, Maliens, Ivoiriens et sans papiers. Ils travaillent pour une entreprise privée qui gère pour l’Etat un centre d’hébergement d’urgence. Depuis une semaine, ils sont en grève pour réclamer leurs arriérés de salaires.
Un campement de jeunes migrants à Paris, le 30 juin 2020 (photo d’illustration). Crédit : Reuters
Près de 300 migrants, à la rue depuis un mois, ont été évacués de leur campement parisien du XIIe arrondissement mercredi matin. Cette opération de mise à l’abri, conduite la veille de la « nuit de la solidarité », est taxée d’hypocrisie par l’association Utopia 56.
Dans le tunnel du XIXe arrondissement, environ 230 personnes sans abri s’étaient installées, dont des familles avec enfants. Crédit : InfoMigrants
Vendredi, dans la matinée, les 233 personnes qui occupaient un tunnel du XIXe arrondissement de Paris ont été évacuées par les forces de l’ordre et « mises à l’abri ». La plupart vivaient ici depuis un mois et demi, dans des conditions déplorables.
Des migrants installés dans un tunnel reliant Paris au Pré-Saint-Gervais, le 29 novembre. (Nathalie Bardou/Nathalie Bardou)
Plusieurs collectifs d’aides aux personnes exilées demandent à la mairie de Paris de mettre de toute urgence à l’abri cette population contrainte de survivre dans des conditions indignes et de grande vulnérabilité.
DES FAMILLES EXILÉES SURVIVENT SOUS UN TUNNEL/StreetPress
Une centaine de migrants en errance vivent depuis plus d’un mois sous un tunnel enclavé entre le 19e arrondissement de Paris et le 93. Parmi eux, Hawa et plusieurs autres jeunes enfants.
Une centaine de mineurs étrangers vivent dans un tunnel, dans le nord de Paris. Crédit : InfoMigrants
Ils s’appellent Amadou, Adama ou encore Alassane. Ils n’ont pas 18 ans et sont venus en France dans l’espoir d’une vie meilleure. Mais après le rejet de leur minorité par l’État, ils n’ont bénéficié d’aucune prise en charge. Depuis deux mois voire plus, ils vivent dans un tunnel, sous le périphérique parisien, dans des conditions insupportables.
Des migrants sur un canot pneumatique traversent illégalement la Manche pour rejoindre la Grande-Bretagne, le 11 septembre 2020. Crédit : AFP
Le gouvernement britannique, qui a fait de la lutte contre l’immigration une priorité depuis le Brexit, entend faire pression sur la France pour qu’elle laisse passer moins de migrants. De son côté, Paris a prévenu qu’aucun chantage du gouvernement britannique ne serait accepté.
Selon les associations, au moins 11 personnes ont été envoyées en CRA après l’opération de mise à l’abri samedi à Paris. Crédit : Utopia 56
Selon les associations, « au moins 11 personnes » ont été envoyées en centre de rétention administrative (CRA) suite à l’évacuation samedi du parc André-Citroën, à Paris, où s’étaient rassemblés des centaines de migrants.
Quelque 300 personnes ont dormi jeudi 24 juin dans des tentes sur le parvis de l’Hôtel de ville de Paris. Crédit : Utopia 56.
Jeudi soir, des dizaines de tentes ont été installées sur le parvis de l’Hôtel de ville de Paris. Quelque 300 personnes se sont installées dans ce campement improvisé. Au côté de l’association Utopia 56, elles entendent alerter les autorités sur la nécessité d’ouvrir plus de places d’hébergement. Parmi les migrants du campement se trouvent des familles avec de jeunes enfants mais aussi des mineurs en attente de leur recours de minorité.