À Paris, les jeunes migrants de la place de la Bastille ont été évacués

L’association Utopia 56 a installé, samedi 28 mai 2022, un campement de mineurs place de la Bastille, à Paris, pour alerter sur le manque de prise en charge de ces jeunes en recours. Crédit : Utopia56


Après 119 jours de mobilisation, les 80 exilés de la place de la Bastille ont été expulsés. Si l’opération conduite par Utopia56 a permis à ces jeunes, pour la plupart des mineurs en recours, de trouver, pour un temps un peu de réconfort, l’association déplore le silence des autorités quant au sort de ces jeunes, « condamnés à l’errance ».

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« J’ai l’impression que tout le monde est de la police » : l’infernal quotidien des migrants à la rue au nord de Paris

Des migrants dorment dans un tunnel du nord de Paris, en mars 2022. Crédit : Utopia 56


Selon des associations, environ 80 hommes afghans vivent à la rue dans le nord de Paris, malgré une récente mise à l’abri, et subissent des pressions policières quasi-quotidiennes. Parmi eux, Asrar Rahimi, 25 ans, confie être dans un état proche de la paranoïa.

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France : illustration de la condition des sans papiers


Ils sont Guinéens, Maliens, Ivoiriens et sans papiers. Ils travaillent pour une entreprise privée qui gère pour l’Etat un centre d’hébergement d’urgence. Depuis une semaine, ils sont en grève pour réclamer leurs arriérés de salaires.


À Paris, l’errance des exilés afghans


Calais : un migrant filme une scène d’humiliation et de violences verbales de la part de CRS


Le Conseil d’État valide le rétablissement des contrôles aux frontières intérieures françaises


« Il n’ y a jamais eu autant de réfugiés dans le monde » 


Migrants


À écouter : ces Africains qui ont choisi l’Ukraine


Royaume-Uni : les autorités « dépassées » et « inefficaces » face aux arrivées de migrants


Après les avoir acceptés, la mairie de Paris refuse des contrats à des immigrés


Paris : un camp de migrants évacué la veille de la « nuit de la solidarité »


Un campement de jeunes migrants à Paris, le 30 juin 2020 (photo d’illustration). Crédit : Reuters


Près de 300 migrants, à la rue depuis un mois, ont été évacués de leur campement parisien du XIIe arrondissement mercredi matin. Cette opération de mise à l’abri, conduite la veille de la « nuit de la solidarité », est taxée d’hypocrisie par l’association Utopia 56.

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Les 230 migrants du campement du tunnel parisien, dont une centaine de mineurs isolés, ont été évacués


Dans le tunnel du XIXe arrondissement, environ 230 personnes sans abri s’étaient installées, dont des familles avec enfants. Crédit : InfoMigrants


Vendredi, dans la matinée, les 233 personnes qui occupaient un tunnel du XIXe arrondissement de Paris ont été évacuées par les forces de l’ordre et « mises à l’abri ». La plupart vivaient ici depuis un mois et demi, dans des conditions déplorables.

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Des abris pour les réfugiés !


Des migrants installés dans un tunnel reliant Paris au Pré-Saint-Gervais, le 29 novembre. (Nathalie Bardou/Nathalie Bardou)


Plusieurs collectifs d’aides aux personnes exilées demandent à la mairie de Paris de mettre de toute urgence à l’abri cette population contrainte de survivre dans des conditions indignes et de grande vulnérabilité.

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Hawa et ses amis, enfants des rues de Paris


DES FAMILLES EXILÉES SURVIVENT SOUS UN TUNNEL/StreetPress



Une centaine de migrants en errance vivent depuis plus d’un mois sous un tunnel enclavé entre le 19e arrondissement de Paris et le 93. Parmi eux, Hawa et plusieurs autres jeunes enfants.

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« On pensait qu’ici, c’était le paradis » : une centaine de mineurs isolés vivent dans un tunnel à Paris


Une centaine de mineurs étrangers vivent dans un tunnel, dans le nord de Paris. Crédit : InfoMigrants


Ils s’appellent Amadou, Adama ou encore Alassane. Ils n’ont pas 18 ans et sont venus en France dans l’espoir d’une vie meilleure. Mais après le rejet de leur minorité par l’État, ils n’ont bénéficié d’aucune prise en charge. Depuis deux mois voire plus, ils vivent dans un tunnel, sous le périphérique parisien, dans des conditions insupportables.

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Londres menace de refouler les migrants en mer, Paris refuse tout « chantage »


Des migrants sur un canot pneumatique traversent illégalement la Manche pour rejoindre la Grande-Bretagne, le 11 septembre 2020. Crédit : AFP


Le gouvernement britannique, qui a fait de la lutte contre l’immigration une priorité depuis le Brexit, entend faire pression sur la France pour qu’elle laisse passer moins de migrants. De son côté, Paris a prévenu qu’aucun chantage du gouvernement britannique ne serait accepté.

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Paris : plusieurs migrants envoyés en CRA après l’évacuation du parc André-Citroën


Selon les associations, au moins 11 personnes ont été envoyées en CRA après l’opération de mise à l’abri samedi à Paris. Crédit : Utopia 56


Selon les associations, « au moins 11 personnes » ont été envoyées en centre de rétention administrative (CRA) suite à l’évacuation samedi du parc André-Citroën, à Paris, où s’étaient rassemblés des centaines de migrants.

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Paris : quelque 300 migrants sans hébergement installent un campement devant l’Hôtel de ville


Quelque 300 personnes ont dormi jeudi 24 juin dans des tentes sur le parvis de l’Hôtel de ville de Paris. Crédit : Utopia 56.


Jeudi soir, des dizaines de tentes ont été installées sur le parvis de l’Hôtel de ville de Paris. Quelque 300 personnes se sont installées dans ce campement improvisé. Au côté de l’association Utopia 56, elles entendent alerter les autorités sur la nécessité d’ouvrir plus de places d’hébergement. Parmi les migrants du campement se trouvent des familles avec de jeunes enfants mais aussi des mineurs en attente de leur recours de minorité.


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Paris. Près de 550 migrants hébergés dans un centre d’accueil après l’occupation d’un jardin


Lucas Barioulet, AFP


Les 546 migrants qui occupaient depuis dimanche soir le jardin Villemin de Paris ont été l’objet d’une mise à l’abri ce jeudi 3 juin. Ils ont été accueillis dans un centre de la porte de la Villette.


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Une vie d’errance en Europe, témoignages de migrants du jardin Villemin

Environ 300 migrants dorment depuis dimanche au jardin Villemin, dans Paris. Crédit : InfoMigrants


Les 300 migrants qui occupent, depuis dimanche, le jardin Villemin, dans le 10e arrondissement de Paris, espèrent pouvoir bénéficier rapidement d’une mise à l’abri par les autorités. Tous se disent épuisés par des années passées à la rue, ballotés entre différents pays de l’Union européenne, sans arriver à obtenir une protection et ainsi pouvoir se reconstruire. Témoignages.


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PARIS, COMMUNIQUÉ

« Convoqués aujourd’hui et vendredi, nous refusons de nous rendre devant le délégué du procureur »


8 responsables d’associations du « collectif réquisitions » , Utopia 56, Solidarité Migrants Wilson, DAL, Enfants d’Afghanistan et d’ailleurs, Paris d’Exil, ont été convoqués aujourd’hui et vendredi matin, devant un délégué du procureur, pour « manifestation non déclarée », en vue d’une « composition pénale ».

Ce 13 février, en pleine vague de froid, environ 70 personnes sans abris, soutenues par des militant.e.s et bénévoles, s’étaient installées durant quelques heures dans une coursive de l’Hôtel-Dieu, au rez-de-chaussée, jusqu’à la prise en charge par la Préfecture de l’ensemble des personnes sans abris.

Cette convocation au parquet de Paris avait été délivrée à l‘issue de l’audition des 8 militants au commissariat du 14e le 8 mars dernier, alors convoqués pour « violences et dégradations » à la suite d’une plainte de l’APHP, a-t-on appris depuis.

Cette plainte a d’ailleurs déclenché incompréhension et émotion au sein de l’APHP : une tribune signée par des médecins, personnels et syndicats demande à Martin Hirsch de retirer cette plainte totalement infondée et des questions sont posées aux instances de l’APHP, notamment par les syndicats CGT et Solidaires.

Cette « composition pénale » procédure dite de « plaider coupable » débouchant sur une amende financière, aurait nécessité que les militants soient coupables des faits reprochés : manifestation non déclarée sur la voie publique.

Or, aucune association n’a manifesté sur la voie publique ce jour là. L’Hôtel-Dieu n’est pas la voie publique.

De plus, comme l’ont indiqué nos avocats Me Raphaël Kempf et Me Alice Becker dans le courrier transmis au parquet, les poursuites pour « manifestation non déclarée » ont un caractère politique que cette procédure de « composition pénale », ne peut en aucun cas traiter.

Enfin, cette action relevait du devoir de solidarité, et le délit de solidarité a été censuré par le Conseil Constitutionnel.

A l’inverse, le fait de laisser à la rue des personnes qui ont demandé à être hébergées, en dépit des obligations légales et d’autant plus dans cette période de pandémie, est une atteinte inacceptable au devoir de protection des personnes vulnérables que doit exercer la puissance publique.

Pour ces raisons, nous ne nous rendons pas au parquet du tribunal de Paris aujourd’hui et vendredi, et nous sommes déterminés à  poursuivre les actions de soutien aux sans abris, afin que toute personne à la rue soit accueillie et ait un toit, sans crainte d’être remise à la rue, si nécessaire par l’application de la loi de réquisition, car 3,1 millions de logements sont vacants.

Utopia 56 (Yann Manzi, Maël De Marcellus, Kerill Theurillat) – Solidarité Migrants Wilson (Jean-Jacques Clément. et Philippe Caro) – Paris d’Exil (Emile Philip) – Enfants d’Afghanistan et d’ailleurs (Reza Jafari) – Droit Au Logement (Jean-Baptiste Eyraud)  


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Le Collectif Réquisitions réunit des associations et collectifs de personnes mal-logées, sans- abri, avec ou sans-papiers, des collectifs de personnes exilées, de soutien : Collectif des jeunes tchadiens en France, Collectif La Vie là, Copaf, CSP 75, CSP 20eme, DAL, Enfants d’Afghanistan et d’Ailleurs, Marche des Solidarités, Paris d’Exil, Solidarité Migrants Wilson, Utopia 56…

Avec le soutien de :AFVS, Aitec, APLD 91, l’Assiette migrante, ATMF, ATTAC France, Bagagérue, BSP Paris Sud, BSP 20e, CGT UD75, CNAFAL, CNL, Collectif Logement Paris 14, Collectif «Plus Jamais ça» Paris, collectif Sortir du silence, Collectif 93HB, EVTC St Denis, FASTI, FLC Adeic, la Gamelle de Jaurès, Les Éveillés, MDM IdF, MARDI, MNCP, Pas Sans Nous, SNPES-PJJ/FSU, Stop Précarité, Union Syndicale Solidaire, Watizat …