Culture
Présidentielle : Marine Le Pen veut encadrer l’abattage rituel « au nom de la dignité animale », mais pas la tauromachie ni la chasse
Le président du Rassemblement national, qui a justifié l’encadrement de l’abattage rituel par le bien-être animal, s’est par ailleurs dit opposé à un encadrement de la tauromachie au nom des « traditions ».
Lire ICI
Les grèves se multiplient dans les rédactions
Le climat social est délétère dans de nombreuses rédactions, où les mobilisations des salariés se multiplient depuis plusieurs mois. De France Bleu à France Info en passant par le groupe Ebra (propriété du Crédit Mutuel, qui détient les journaux de l’est du pays), et plusieurs autres titres de la PQR, les salariés luttent pour de meilleures conditions de travail et davantage de moyens matériels.
Lire ICI
Pourquoi Poutine parle-t-il tout le temps des nazis ?
VIDÉO. A coups de lois mémorielles et de défilés militaires, Vladimir Poutine a façonné un mythe de la victoire soviétique sur les nazis en 1945. Un socle sur lequel il s’appuie désormais pour qualifier ses ennemis de néonazis – une vieille pirouette soviétique – pour justifier son expansionnisme en Ukraine.
Voir ICI
Nadia Yala Kisukidi : « La question qui structure la vie politique française est celle du racisme »
La philosophe Nadia Yala Kisukidi, dans deux publications récentes, regarde la France en dialoguant avec le Brésil et explore la « pensée noire », notamment celle du Camerounais Fabien Eboussi Boulaga.
Lire ICI
Présidentielle 2022 : Soirée mondaine entre éditocrates sur France 2
Dix-sept éditorialistes réunis pour une même émission ? Ni BFM-TV, ni C8, ni RMC n’avaient osé. France 2… si. Présentée par Léa Salamé et Laurent Ruquier, l’édition spéciale de « On est en direct », samedi 2 avril, a réussi – en moins de deux heures – la synthèse du journalisme politique moderne : polarisation du débat autour de l’extrême droite, commentaire permanent et dépolitisation, entretenus par une bande de « stars de médias » socialement homogène et en représentation pour elle-même, aussi déconnectée qu’inconséquente.
Lire ICI
Algérie : RSF déplore la fermeture du quotidien Liberté
Le quotidien algérien Liberté va officiellement cesser de paraître. Ce journal trentenaire était une référence en matière d’information indépendante et n’a cessé ces dernières années de subir des pressions politiques émanant du plus haut sommet de l’Etat algérien. RSF déplore le sacrifice soudain de ce titre sans raison valable et s’inquiète pour les autres médias du pays.
Lire ICI
Spécial présidentielle
Élection présidentielle : écrivains, l’abstention générale ?
On a peu entendu les auteurs pendant cette campagne. Auraient-ils déserté le terrain politique ? Pas sûr. La preuve par vingt-six écrivains…
Lire ICI
Le rapport du Giec? Les candidats à la présidence s’en fichent
Le prochain président de la République aura un rôle majeur : il reste seulement trois ans pour espérer limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C, révèle le Giec. Pourtant, la plupart des candidats sont indifférents à la publication de son dernier rapport.
Lire ICI
Suicide assisté, euthanasie, sédation profonde… Ce que proposent les candidats à l’élection présidentielle sur le thème de la fin de vie
Contrairement à d’autres sujets de société, la question de la fin de vie s’inscrit dans un clivage politique traditionnel. Les six candidats de gauche se prononcent pour une nouvelle loi instaurant le suicide assisté, tandis qu’à droite on réclame une meilleure application des textes existants.
Lire ICI
L’immigration n’est pas le problème
Conférence de presse commune de la LDH, de la Cimade et du MRAP
La Ligue des droits de l’Homme, la Cimade et le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples poussent un coup de gueule contre le vocabulaire utilisé depuis le début de la campagne pour dénigrer les étrangers en France. « L’immigration n’est pas un problème », militent-ils .
par CHRISTOPHE RUSZKIEWICZ
L ’immigration n’est pas un problème, l’étranger ne doit pas servir de bouc émissaire pour les maux de la France », s’insurge Sylvie Garet. La présidente du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap) est, depuis le début de la campagne présidentielle, « affolée par ce qu’on peut entendre. Les pourvoyeurs de haine cherchent à diviser la société en brandissant le chiffon rouge de l’immigration massive ».
« Ce contre quoi
on lutte, c’est le vocabulaire utilisé. »
C’est pour pousser un coup de gueule en commun que le Mrap, la Ligue des droits de l’Homme et la Cimade s’unissent contre ces mauvais signaux envoyés. « Ce contre quoi on lutte, c’est le vocabulaire utilisé », soulignent ces associations d’une seule voix.
« Ministère de la remigration », « assimilation », « grand remplacement », autant de termes galvaudés selon elles. « À chaque élection présidentielle, il y a de la part de candidats une banalisation, une montée de comportements qui sont délictuels. Le racisme est un délit. (…) Derrière, il y a une volonté de stigmatisation, de propager des idées fausses, comme celle du Français de souche. La France est constituée de personnes différentes, et chacun a le droit de cité », fait valoir Hubert Bruneel, secrétaire de la Ligue des droits de l’Homme. « Et ce n’est plus seulement l’extrême droite », constate Jean-Louis Dufaut (Cimade).
DIPLÔME SUIVI D’UNE OQTF
Les trois associations regrettent le sort réservé aux jeunes majeurs réfugiés qui, une fois leur majorité atteinte, « sont laissés dans la nature » après leur apprentissage.
« Souvent, ils reçoivent leur diplôme et, juste derrière, leur OQTF (obligation de quitter le territoire français) », constate Hubert Bruneel. Hélène Darodes, pour la Cimade, regrette par ailleurs le développement de la dématérialisation des actes, « une machine à discriminer », engendrant « des lourdeurs administratives » et l’absence de prise en charge. Et d’ajouter que, depuis peu, « les Dublinés*, assignés à résidence, doivent aller signer en compagnie des enfants, obligés de quitter l’école, alors que c’est contraire aux textes », regrette Hélène Darodes.
Si elles sont favorables « au droit inconstitutionnel à l’accueil », la Ligue des droits de l’Homme, la Cimade et le Mrap regrettent la différence de traitement entre les réfugiés selon leur nationalité : « Pour l’Ukraine, heureusement qu’il y a cette mobilisation, mais cet accueil doit être inconditionnel. Combien de Syriens, d’Afghans, d’Érythréens n’ont pas le droit au même traitement ? On a vu l’élan de solidarité avec les Ukrainiens, on a vu que tout un coup, l’accueil était possible. C’est bien un choix politique… »
Certains discours
sont ouvertement homophobes, sexistes
et misogynes.
« Outre le problème lié au vocabulaire utilisé contre les étrangers, certains discours sont ouvertement homophobes, sexistes et misogynes », complète Rémy Dufaut, vice-président de la Ligue des droits de l’Homme. Hubert Bruneel est exaspéré de ce candidat qui considère que l’affaiblissement de la société dépend de la place que l’on donne aux femmes… Qui plus est, « ce sont des opinions que l’on essaie de faire passer pour des faits », s’agace Hubert Bruneel. « C’est tellement ahurissant dans le pays de la déclaration des Droits de l’Homme », conclut Jean Camus, secrétaire adjoint de la Ligue des droits de l’Homme.
*Les Dublinés sont soit des personnes qui
demandent l’asile sur le territoire français,
mais c’est un autre pays européen qui se
révèle responsable de leur demande ; soit
des personnes interpellées en situation
irrégulière et ayant formulé une demande
d’asile dans un autre pays européen.
Regardez “Le Grand Remplacement, histoire d’une idée mortifère”, un doc utile et salvateur
Ce documentaire signé de l’historien Nicolas Lebourg propose un rappel indispensable et historique sur cette thèse conspirationniste et xénophobe. “Télérama” vous propose de le voir en avant-première, avant sa diffusion sur LCP le 4 avril à 20h30.
Ce soir sur LCP à 20h30
LE DOSSIER LE PEN. IDÉOLOGIE, IMAGE, ÉLECTORAT
Dans un renversement vis-à-vis de ses campagnes précédentes et plus largement de la culture politique de l’extrême droite, Marine Le Pen ne cherche plus à apparaître comme la candidate antisystème mais comme la candidate de l’unité. Quelles conséquences pour cette campagne présidentielle ? Les experts de la Fondation décryptent son programme, les spécificités de son électorat, son image et sa stratégie, démontrant avec précision en quoi elle reste une candidate d’extrême-droite.
Télécharger le dossier ICI
La banalisation médiatique de l’extrême droite
Le 12 février à Paris, Acrimed et VISA organisaient une grande journée publique d’information et de débats autour des liaisons dangereuses entre médias et extrême droite.
Ce sont près de 700 personnes qui se sont rassemblées pour assister et participer aux différents débats.
Grâce à la radio Cause commune, vous pouvez maintenant réécouter les débats.
ICI
Communiqués
L’irruption du numérique dans nos vies, un monde orwellien ?
par Jean Camus
Les outils numériques envahissent tout notre monde ; trottinettes électriques, montres connectées, recours à Doctolib, les données de santé sur Microsoft, la présence d’Airbnb dans l’immobilier mais aussi les frontières du service public.
La numérisation de l’administration a déjà été faite mais comme une évolution interne. On connaît aussi les formes classiques d’interaction public-privé, sous-traitance à des services informatiques avec délégation de service public. Irruption d’entreprises spécialisées privées dans la « ville intelligente ». Quelques privatisations au passage, les « bus Macron » de la SNCF vendus à Blablacar.
Emergent des formes nouvelles d’appropriation de l’espace public par des opérateurs privés, Waze trafic et usages sur la voie publique, Airbnb qui modifie la destination du parc immobilier, Google et Apple qui bloquent l’accès de Stop covid par leur application.
Il s’agit de fait d’une transformation économique fondamentale du capitalisme avec des nouveaux modes production du profit. Approches marketing très fines au bénéfice de celui qui les possède : à la fois de surveillance et aussi de contrôle. Monde orwellien du contrôle de nos vies ? Peut-être, mais surtout une incapacité à traiter les problèmes de tout le monde à égalité, centre-ville ou Intercités et périphérie urbaine ou zone rurale. Il en est de même avec les opérateurs des infrastructures numériques. Le classique, la privatisation des profits et la socialisation des pertes : Netflix qui profite de la fibre sans dépenser un euro.
Certaines initiatives contrent ces effets néfastes, combattent les monopoles des GAFA. Il faut surtout avancer sur d’autres fronts. Les services publics doivent offrir des services numériques de la même qualité que le privé, en servant tout le monde à égalité, des infrastructures aussi puissantes que celles de Microsoft ou de Google.
Il faut rendre accessible l’accès à tous les biens communs qu’apportent les services numériques.
La privatisation numérique de Gilles Jeannot et Simon Cottin-Marx (Raisons d’agir., 9€)
Guerre en Ukraine : cinq journalistes tués après un mois de conflit
Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, le 24 février, deux journalistes ukrainiens et trois journalistes étrangers ont trouvé la mort en Ukraine dans l’exercice de leur activité. Reporters sans frontières (RSF) demande aux autorités russes et ukrainiennes de garantir la sécurité des journalistes en Ukraine. S’attaquer aux journalistes est un crime de guerre.
Lire ICI
Le témoignage glaçant d’un fixeur de Radio France enlevé et torturé par l’armée russe en Ukraine
Enlevé par des troupes russes le 5 mars, Nikita (son prénom est modifié pour sa sécurité) a été détenu pendant 9 jours. Mitraillage, chocs électriques, coups de barre de fer, simulacre d’exécution : Reporters sans frontières (RSF) a recueilli et vérifié son récit.
Lire ICI
LA KATIBA DES NARVALOS
Des cyberactivistes français nominés au Nobel de la paix pour leur combat contre Daesh
Au lendemain des attentats contre Charlie et de l’Hyper Cacher, des internautes regroupés au sein de la Katiba des Narvalos se donnent pour mission de combattre la propagande terroriste. Sept ans après, ils sont toujours sur le pont et… nobélisables.
Lire ICI
L’Information est un bien public
A venir
Agressions, provocations, homophobie : les partisans de Zemmour se lâchent
Besançon, Montpellier, Albi, Rennes, Strasbourg : des groupes d’ultra droite, soutiens, de l’ancien journaliste, multiplient exactions et intimidations depuis le début de l’année, et singulièrement depuis un mois. Leur cible : des militants d’extrême gauche ou antifascistes.