120 ans de laïcité



Nous célébrerons le 9 décembre prochain les 120 ans de la Loi concernant la séparation des églises et de l’Etat.

A cette occasion le Comité interministériel de la laïcité dote chaque année, depuis 2021, Le Prix de la laïcité de la République française d’un budget destiné à récompenser un projet qui « distingue et encourage des actions de terrain et des projets portant sur la protection et la promotion effectives de la laïcité ». Cette année, une enveloppe exceptionnelle de 100 000 euros récompensera les projets et actions dédiés à la laïcité.



D’après un sondage demandé récemment par le Laboratoire de la République à Ipsos-Cesi École d’ingénieurs, les Français resteraient attachés à la laïcité, qu’ils soient de droite ou de gauche.



Ce qui ne semble pas faire les affaires du pape Léon XIV qui, à l’occasion d’une rencontre avec une quarantaine d’élus du Val-de-Marne,  a tenu, comme son prédécesseur François, des propos critiques vis-à-vis du modèle français de laïcité, considéré comme « ouvrant la voie à une forme d’intolérance« .

Visant « les pressions, les consignes des partis, les colonisations idéologiques » – expression souvent utilisée également par le pape François – auxquelles les hommes politiques sont soumis, il a appelé à « défendre avec conviction » la doctrine sociale de l’Église et à la mettre en œuvre dans la rédaction des lois, affirmant que « ses fondements sont foncièrement en accord avec la nature humaine, la loi naturelle que tous peuvent reconnaître, même les non-chrétiens, même les non-croyants ».

Invitant les maires et conseillers municipaux locaux à la vertu de charité « sociale et politique » face aux défis de « la violence dans certains quartiers, l’insécurité, la précarité, les réseaux de drogue, le chômage, la disparition de la convivialité », ne se serait-il pas un peu mêlé de ce qui ne le regarde pas ?



Présent à la réunion, Karim Benaïssa, recteur de la mosquée de Créteil et président du Rassemblement des associations musulmanes du Val-de-Marne (RAM94), s’est également uni aux élus pour saluer ce moment « historique ».

Pendant ce temps, certains relayeurs d’opinions se demandaient si une laïcité ouverte et pluraliste est compatible avec le fait islamique et si on peut s’appuyer sur une définition stable et indiscutable de la laïcité ?

Dans son dernier ouvrage, Laïcité et pluralité (CNRS Éditions, 2025), l’historienne Rita Hermon-Belot propose une chronique rigoureuse des problèmes qui se posent aux expressions religieuses et convictionnelles, mais aussi en retour, des problèmes posés par ces dernières à l’idée laïque.



On se demande également si la laïcité ne pourrait pas être facteur d’un nouvel avenir pour Israël et de paix au Moyen-Orient. Elle « permet la coexistence des libertés, et elle est donc capable d’apporter une culture de paix civile en autorisant une conception civique de l’appartenance nationale. » La paix « établie, on peut imaginer que soient levés les obstacles à la transformation d’une nation ethnique juive en nation civique. »



De grands malentendus subsistent sur les relations entre la liberté religieuse et le principe de laïcité, qui sont souvent appréhendés dans une logique d’opposition. La liberté de religion étant une composante de la laïcité, il semble que la meilleure méthode pour traiter sereinement la question des rapports entre liberté religieuse et laïcité en France soit de partir de la loi de 1905. 

Tout comme la signification d’une pratique religieuse ne relève pas du régalien, et encore moins des juges, une revendication religieuse ne peut, de toute évidence, devenir un droit.



En ce jour de rentrée scolaire, il est important de rappeler que la notion de laïcité se construit dans l’esprit des citoyens sur les bancs de l’école.

Delphine Girard est enseignante, professeur agrégée de lettres classiques et membre du Conseil des sages de la laïcité et des valeurs de la République. À l’occasion de la publication de « Madame, vous n’avez pas le droit ! » (Ed. JC Lattes), elle revient sur la difficulté à transmettre et expliquer des valeurs laïques à une jeunesse dont une partie ne comprend pas que l’on critique les cultes.



La LDH tient à rappeler son attachement à la laïcité et en fera le thème de sa prochaine université d’automne fin novembre prochain.

Elle souligne qu’on a assisté à partir des années 2000 à un dévoiement de la laïcité et à la trahison de la Loi de 1905, à travers le « rapport Baroin » de mai 2003, notamment, ouvrant le champ au « backlash » d’ordre moral autoritaire, de la droite à l’extrême-droite. Aujourd’hui, des politiciens peuvent à la fois défendre les crèches de Noël dans les mairies, en infraction avec la loi de 1905, et interdire les tenues des femmes musulmanes malgré les décisions juridiques.

Poupée ou voiture : en matière de jeu d’enfant, beaucoup se joue avant deux ans



Dès deux ans, les filles et les garçons ne jouent pas aux mêmes jeux. Les inégalités de genre se forment déjà dans le coffre à jouets.

Les poupées pour les filles et les petites voitures pour les garçons ? Cette répartition caricaturale des jouets selon le sexe de l’enfant a la vie dure. 81 % des petites filles de deux ans jouent souvent à la poupée, contre seulement 19 % des petits garçons du même âge, indique une enquête de l’Ined réalisée en 2013 et 2014 auprès des parents de 13 000 enfants nés en 2011. Tandis que 89 % des garçons jouent aux petites voitures, contre seulement 32 % des filles.

Le Rapport sur les inégalités en France vient de paraître. Avant-propos, par Louis Maurin



Le « Rapport sur les inégalités en France » vient de paraître. À quoi bon dresser un état des lieux factuel et nuancé, quand le débat médiatique ne semble se nourrir que d’exagérations, voire de démagogie ? Dans l’avant-propos de l’ouvrage, Louis Maurin vous présente cette nouvelle publication.



Orientation scolaire : un droit souvent entravé, des choix trop souvent subis


Dans un rapport qu’elle rend public ce jour « Le droit à l’orientation dans l’enseignement secondaire : un droit à déployer pour tous les jeunes », la Défenseure des droits alerte sur les failles d’un système d’orientation dans l’enseignement secondaire peu lisible, morcelé et inégalitaire, alors même qu’il engage l’avenir de millions de jeunes. Elle appelle à une prise de conscience collective pour faire de l’orientation un véritable levier d’émancipation, de choix et de prise en compte de la parole des jeunes.



Dispositif lycéen : un outil contre la déscolarisation et la précarité


Source : Assemblée nationale

Question publiée au JO le 3 juin 2025

Auteur : Mme Eva Sas – Paris (8e circonscription) – Écologiste et Social

Ministère interrogé : Éducation nationale, enseignement supérieur et recherche

Texte de la question

Enseignante Suspendue : Une Minute de Silence pour Gaza



Une enseignante suspendue pour une minute de silence pour Gaza : un geste humanitaire ou une faute professionnelle ? Les syndicats s’insurgent, le rectorat reste ferme. Que révèle cette affaire sur l’école ?

Voir aussi la réaction de Pascal

La Chapelle Saint-Luc, Cité Educative

Restitution des travaux des élèves




Ce lundi 5 mai avait lieu la présentation des travaux réalisés par les élèves dans le cadre de la Cité Educative, dispositif de soutien global en faveur des enfants des quartiers dit « prioritaires ».

Cette restituton avait lieu au Centre Social Victor-Hugo et s’est déroulée en deux temps: à 14h30 avec les élèves et à 18h30 avec les différents partenaires et les parents des élèves.

Il s’agissait de présenter le travail de l’année par les élèves de 4ème, avec une lecture à plusieurs voix d’un poème de Victor Hugo sur le thème du travail des enfants, une projection de leur court-métrage tourné avec les élèves de CE1 (petites scènes abordant les articles de la CIDE sur lesquels la LDH de l’Aube a travaillé avec eux) et enfin des explications au sujet des œuvres plastiques réalisées avec le centre IMAJ.

Ces moments forts clôturaient cette aventure de l’année, mettant en valeur la forte implication des élèves, la satisfaction générale des parents, l’engagement des enseignants qui se sont donnés sans compter, les encouragements de Madame la Principale du collège Camus à poursuivre et sa reconnaissance envers les membres de la LDH qu’elle sait compter parmi les fidèles intervenants auprès des élèves de son établissement…

Par la suite, les productions des élèves seront exposées à l’Espace Argence dans le cadre de l’exposition « Graines d’artistes » en juin prochain.



La Ligue des droits de l’homme est reconnue en tant qu’association de défense et de sensibilisation des droits humains dans toutes les sphères de la vie publique.

Elle est agréée par le ministère de l’Éducation Nationale pour intervenir dans les écoles, les collèges et les lycées. A ce titre, la section de l’Aube intervient depuis de nombreuses années sur les droits fondamentaux, l’égalité femmes/hommes et la prévention des discriminations en allant à la rencontre des élèves pendant le temps scolaire, en appui des activités d’enseignement (dans le cadre des programmes officiels d’Éducation Morale et Civique), et en cohérence avec les projets pédagogiques des professeurs et des établissements.

C’est pourquoi nous avons, sans hésiter, répondu présents pour nous associer au projet sur les droits des enfants et travailler avec les élèves et les enseignants de l’école Jean Jaurès et du collège Albert Camus de La Chapelle-Saint-Luc.

Les droits des enfants participent des droits fondamentaux. Ils résultent d’une volonté impulsée par la communauté internationale relativement récemment, car c’est seulement le 20 novembre 1989 que la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) a été adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies, dans le but de reconnaître et de protéger les droits des enfants.

Ce texte affirme que chaque enfant a le droit :

  • d’être protégé, nourri, soigné, éduqué, de s’exprimer, d’avoir des loisirs,
  • d’être protégé de la violence, de la maltraitance et de toute forme d’abus et d’exploitation, contre toutes les formes de discrimination.
  • d’être entouré et aimé.

Ce texte met en avant des principes majeurs tels que la non-discrimination, l’intérêt supérieur de l’enfant, le droit de vivre et de se développer, et le respect des opinions.

Bien que la plupart des  responsables politiques se sentaient à l’époque concernés par les droit des enfants puisque 193 pays ont ratifié la convention, nous savons tous que ces droits sont encore bafoués partout dans le monde et que de nombreux enfants sont victimes de violences, de maltraitances, sont atteints dans leur corps, sont exploités, sont obligés de travailler très jeunes, sont incorporés de force pour faire la guerre, n’ont pas accès à l’école, à l’eau potable, aux soins …

Et nous savons aussi tous que les filles sont encore plus discriminées que les garçons et que leur situation est dramatique dans de nombreux pays.

Le respect des droits des enfants constitue donc un enjeu majeur et un engagement de tous les jours, au nom de l’égalité des droits pour tous et partout, que ce soit en France ou dans toutes les régions du monde. Il s’agit d’une obligation morale.

Ce projet « Cité éducative » a été une très belle opportunité pour permettre aux élèves de découvrir les droits des enfants, de les connaître, d’échanger et de s’exprimer.

Nous avons travaillé ensemble en comparant ce que vivent les enfants dans différents pays avec ce qu’ils vivent ici, en prenant conscience de la réalité des atteintes portées aux droits des enfants. Nous l’avons fait en abordant les thèmes inhérents au quotidien des enfants : l’eau, la santé, l’alimentation, le logement, la protection, la famille, l’éducation, et enfin l’égalité, qui constitue le fil rouge de l’accès à tous les droits.

Au terme de ce projet, qui nous a mobilisés plusieurs mois, cette exposition témoigne de la qualité et de l’importance de l’investissement des élèves et de leurs professeurs.

L’objectif était de sensibiliser les élèves, mais aussi plus largement de les encourager à communiquer, à faire connaître les droits des enfants autour d’eux. Ces travaux prouvent qu’ils ont compris la nécessité de promouvoir et de sensibiliser tous les publics. Les cartes qui vont faire « circuler » les différents articles de la CIDE également.

Nous pouvons affirmer qu’il s’est agi d’une véritable action citoyenne de jeunes qui ont tous fait preuve de maturité et de motivation.

Merci à tous les élèves, nous avons appris à nous connaître et à établir des relations de confiance. Nous avons eu beaucoup de plaisir à travailler et à réfléchir avec vous. Nous avons aussi beaucoup appris avec vous et nous vous en remercions. Si j’osais, je dirais que nous avons grandi ensemble et vécu une belle aventure !

Et à vous, leurs professeurs, vous avez su préparer et prolonger nos interventions, un grand merci : merci Séverine, merci Myriam, merci Pierre-Louis. Nous pouvons souligner la place qui a été réservée à la création artistique, à l’expression théâtrale et à la littérature pour approfondir la réflexion et porter les messages.

Nous tenons à exprimer également notre gratitude à toutes les personnes qui ont permis la mise en place de ce projet.

Quel que soit notre âge, à nous tous de poursuivre la route au service des droits pour construire une société plus juste, plus solidaire et plus humaine.

Merci        

Nicole et Hubert 

Arrestation au collège puis expulsion d’une élève et de sa famille : indigne et honteux !



Mercredi 22 janvier, des gendarmes en service sont entrés dans l’enceinte du collège du collège Paul Verlaine de Maizières-lès-Metz pour interpeller une élève de troisième, scolarisée au sein de l’établissement.

La famille de cette élève a fui le Burkina-Faso suite au dernier coup d’État et son père est actuellement emprisonné. La jeune fille a été isolée de ses camarades à la récréation avant d’être exfiltrée du collège par les gendarmes. Elle a ensuite été conduite immédiatement avec son frère et sa mère à la frontière belge.



Élisabeth Borne réagit à l’arrestation d’une jeune fille originaire du Burkina Faso dans son collège


Une élève de 14 ans, originaire du Burkina Faso, a été arrêtée pendant ses cours au collège Paul Verlaine de Maizières-lès-Metz, avant d’être reconduite à la frontière belge avec sa famille. Elisabeth Borne s’est exprimée à ce sujet. Plusieurs organisations appellent à un nouveau rassemblement jeudi devant la préfecture.

AESH: « On est épuisées, et on n’est pas reconnues », ces accompagnantes d’élèves handicapés demandent à être entendues



Ce 16 janvier, les AESH étaient en grève dans toute la France pour demander un meilleur statut et une revalorisation de leur salaire. Quatre de ces Accompagnantes d’élèves en situation de handicap expliquent pourquoi elles se sentent dévalorisées.



« On ne travaille pas avec des photocopieuses mais avec des enfants handicapés », les personnels d’accompagnement en souffrance


Les syndicats FSU, CGT édu’action et Sud éducation, du Lot, appellent à la grève, le 16 janvier, les accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) et les assistants d’éducation (AED), ainsi qu’à une mobilisation à Toulouse. Deux AESH du Lot témoignent sur leurs conditions de travail.



Les AESH dans la rue, l’Etat attendu au tournant


Les accompagnants d’élèves en situation de handicap ont fait grève le 16 janvier 2025 partout en France, réclamant un statut et de meilleurs revenus. En réponse, la ministre de l’Education, Elisabeth Borne, a promis la création de 2 000 postes.



AESH : à bout, des parents d’élèves recrutent sur Leboncoin


A Rennes, des parents d’élèves en situation de handicap postent une annonce sur Leboncoin pour recruter deux AESH. Une provocation pour dénoncer la pénurie d’accompagnants dans toute la France.

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Samedi 14 décembre





Dimanche 15 décembre


« Il fallait bien les aider – Quand les justes sauvaient des juifs en France »


« Il fallait bien les aider – Quand les justes sauvaient des juifs en France » Conférence débat avec l’auteur : FRANCOIS-GUILLAUME LORRAIN


Ecrivain et rédacteur en chef Histoire du journal LE POINT, François-Guillaume Lorrain publie un ouvrage sur les Justes. Finaliste du prix Renaudot, l’Agence Aube en Champagne Attractivité et la Maison Rachi ont invité l’auteur à présenter son ouvrage et débattre avec le public le dimanche 15 décembre prochain à 15h à La Maison Rachi à Troyes.


Les Justes sont entrés collectivement en 2007 au Panthéon, mais ce n’est pas une raison pour refermer sur eux et leurs tombeaux les lourdes portes de l’oubli. Qui sont-ils, pour quelles raisons ont-ils sauvé des Juifs en France, dans quelles circonstances, par quels moyens, pour venir en aide à ces dizaines de milliers de Juifs persécutés par le régime de Pétain et les Allemands? Ils ont été un peu plus de 4300 à avoir été reconnus, documents écrits à l’appui, par l’Institut Yad Vashem à Jérusalem, ils continuent à l’être, lors de cérémonies officielles, une vingtaine, organisées chaque année en France. C’est une histoire qui s’écrit encore, au jour le jour, ponctuées de gestes bouleversants, de rencontres poignantes. Impossible d’embrasser ces 4300 histoires singulières, mais grâce au Comité Français pour Yad Vashem, nous en avons raconté une quinzaine, en allant voir les derniers Justes vivants, leurs descendants, nés parfois du mariage entre le sauveur et la sauvée (ou réciproquement), tels les parents de Jean-Pierre Foucault, en retournant aussi sur les lieux de sauvetage. C’est un voyage en France pour ne pas désespérer des Français ni de l’humanité, capable du pire comme du meilleur, leçon que nous réserve toujours l’Histoire.


Un héros, aujourd’hui, a encore une force d’intimidation. Les Justes ne se sont pas vus comme des héros, ils n’ont jamais demandé cette récompense, certains l’ont parfois refusée, estimant que cette bonté spontanée, sans idéologie, mais non sans conviction, n’était qu’un geste ordinaire, normal, obligé, qui répondait par l’inclusion, le lien, l’aide, à la politique d’exclusion.


L’Histoire, qui n’est jamais écrite par avance, est parfois la réponse des faibles aux forts, des grains de sable qui opposent leur liberté individuelle à une machine collective, qui enrayent une machine administrative d’oppression et de mort. Blanchisseuse, étudiante, ancien combattant, notable, professeur, bergers, diplomate, fermière, patron de petite entreprise…. ils ont été ces grains de sable qui ont contrecarré le plan. Ils ont formé une chaîne d’entraide, – tous les maillons n’ont pas été reconnus – à laquelle répond aujourd’hui en écho une chaîne de mémoire, les bénévoles qui rassemblent les documents afin de constituer les dossiers pour Yad Vashem. Ce sont tous ces maillons que nous avons essayés, par de multiples rencontres, de reconstituer, ces petits riens, ces hasards de salut, ces regards, ces paroles, qui ont décidé souvent de plusieurs vies.


Ces Justes ont été aussi reconnus dans l’Aube. C’est pourquoi nous vous invitons à rencontrer l’auteur et son ouvrage le dimanche 15 décembre à 15h à la Maison Rachi. Entrée gratuite. Réservation obligatoire






Mardi 17 décembre



« On ne leur propose que des solutions ponctuelles » : une dizaine d’enfants de cette école dorment dans la rue chaque soir



Ce jeudi 5 décembre 2024, à Strasbourg, des parents d’élèves de l’école Saint-Jean ont dénoncé devant l’établissement la situation d’une dizaine d’enfants à la rue. Alors que les journées et les nuits sont de plus en plus froides, ils demandent des solutions rapides.

Une fin d’année chargée mais passionnante


Du 15 novembre au 7 décembre


Depuis plus de 20 ans, le Festival des Solidarités est un rendez-vous international pour promouvoir et célébrer une solidarité ouverte au monde et aux autres. Chaque année en novembre, des associations, collectivités, établissements scolarisés, structures socio- culturelles, acteurs d’économie sociale, groupes de citoyen.ne.s, etc…organisent plus de 4 400 animations conviviales et engagées pour donner aux citoyen.ne.s de tout âge l’envie d’agir pour un monde juste, solidaire et durable. 

Le collectif Aubois du Festisol se regroupe pour la quatrième édition et vous donne rendez-vous dans différents lieux de l’agglomération Troyenne pour l’édition 2024 qui se déroulera du 15 novembre au 07 décembre.

Cliquez-ici pour voir la programmation !



Samedi 16 novembre





Dimanche 17 novembre


Hommage à Louise et Jules Ferrouil,  

11h00 à l’angle de l’avenue Wilson et de la rue Ferrouil à Sain- André-les-Vergers au pied de la stèle commémorative ADIRP 10




Jeudi 21 novembre


Conférence sur les droits des étrangers


Avec l’AATM et l’association familiale


14h00 Centre Social Victor-Hugo à La Chapelle-Saint-Luc




Vendredi 22 novembre


« Le corps des étrangers et des coloniaux »


Le Réseau régional Mémoire et Histoire de l’Immigration en Grand Est vous propose une visioconférence de 10h00 à 11h30:

Avec Zina SAÏDI, doctorante au CERHiC (Université de Reims)

Qui est cet « étranger » qui vient rejoindre les vallées froides et ravagées du Nord-Est de la France au fil du XXe siècle ? Un « autre », jugé différent et surtout inférieur, mais aussi un « autre » utile, un soutien essentiel au front, puis à la reconstruction et à l’industrialisation, et surtout un « autre », essentialisé, un corps dépouillé de droits et dépossédé de ses envies. C’est autour de ces paradoxes de l’altérité que l’historienne Zina Saïdi nous invite à penser la réalité vécue par les immigrés (étrangers et coloniaux) dans notre région, confrontés aux pratiques et heurts engendrés par les représentations dont ils font l’objet.

Thèse en préparation : Algériens dans la tourmente : les ouvriers algériens installés dans le quart Nord-Est (1919-1962)

Vous pouvez vous inscrire par courriel à l’adresse initiales2@wanadoo.fr dès maintenant.

Pour vous inscrire, il suffit de nous communiquer votre prénom, votre NOM, structure, fonction, ville et département ainsi que votre courriel. Nous vous adresserons le lien vous permettant de participer à cette visioconférence environ une semaine avant la date.




Vendredi 22 novembre







Vendredi 22 novembre








Mardi 26 novembre





Vendredi 29 novembre



Grèce, 2019 à 2023. Mitsotakis remplace Tsipras au pouvoir en Grèce et promet d’en finir avec Exarcheia, un quartier rebelle et solidaire d’Athènes. Mais la résistance s’organise et des renforts arrivent d’autres villes d’Europe. Le cri de ralliement devient No Pasaran ! Au fil des années, d’autres luttes s’étendent du nord au sud de la Grèce pour défendre la terre, la mer et la vie : en Crète, en Thessalie, en Épire…
Même sur l’île de Paros dans les Cyclades, la population manifeste sur les plages devenues payantes et réussit à ce qu’elles redeviennent un bien commun, pour le bonheur de tous. Quand tout semble s’effondrer, à Athènes comme ailleurs, une même réponse se fait entendre : « Nous n’avons pas peur des ruines, nous portons un monde nouveau dans nos cœurs. »


Ciné-débat en présence du réalisateur Yannis Youlountas. Projection à 20h20

Par le collectif Louise-Michel. 

 

Accueil à partir de 18h: Info kiosque, jeux de société, nourriture et boissons à prix libre

 

Au Cinéma UTOPIA, 11 rue du Moulinet 10150 PONT-SAINTE-MARIE

 




Mardi 3 décembre


État de la Santé Mentale des Enfants et des Adolescents  


Conférence- débat avec Christophe SCHMITT, pédo- psychiatre

de 18H 30 à 20H 30, en visioconférence

Pour participer en Réunion Zoom : lien et code d’accès en écrivant à   contact.ldh10@gmail.com




Samedi 7 décembre


Rassemblement et marche pour la Paix 10h30 place Jean-Jaurès à Troyes



Lundi 9 décembre


Journée de la laïcité


Arnaud MAGLOIRE, Maire de Sainte-Savine, Vice-Président de Troyes Champagne Métropole, et l’ensemble du Conseil Municipal ont le plaisir de vous convier lors de la journée de la Laïcité, en présence des élèves de CM2 des établissements saviniens.

10h00 Rassemblement au square Samuel-Paty, rue de l’Ouest, Sainte-Savine




Mardi 17 décembre


L’école publique dans tous ses états


Conférence de l’UPOP par Stéphane Bonnery

18h30 à l’auditorium de Saint-Julien-Les-Villas


 

Sarkozy: « 24 heures par semaine, 6 mois par an » 

« Madame, ce que vous dites est grave » : une prof menacée après un cours sur la poésie jugé blasphématoire


Le climat est étouffant au lycée Condorcet de Limay, dans les Yvelines. Après un cours sur la représentation de l’Enfer dans la poésie, courant octobre, une professeure de français a été accusée de blasphème et menacée par deux élèves de seconde. Peu de temps après, des intrusions dans l’établissement ont suscité l’inquiétude dans un contexte d’hommage national à Samuel Paty et Dominique Bernard.

« Certains enfants sont fatigués, ils ont froid », des enseignants se mobilisent pour des mineurs scolarisés qui dorment dans la rue à Strasbourg



Ils étaient une quinzaine d’enseignants du collège strasbourgeois Lezay Marnésia à manifester, mercredi 16 octobre devant le siège de la Collectivité européenne d’Alsace pour demander le relogement de plusieurs de leurs élèves qui dorment actuellement sous tente. Deux d’entre eux ont été reçus sans obtenir pour autant de résultats.

Propos racistes à l’école, popularité de Bardella : les profs face aux idées d’extrême droite



Alors que monte le vote en faveur de l’extrême droite, l’école n’échappe pas à ses idées. Les enseignantes et enseignants font face à une libération de la parole raciste, notamment dans les territoires et villes où est implanté le RN.

Tous ont demandé l’anonymat. Les enseignants qui témoignent de la montée des idées d’extrême droite dans leurs établissements scolaires ne veulent pas le faire sous leurs vrais noms. « Si jamais la mairie apprend que c’est moi qui ai parlé, c’est mon école qui va en payer le prix », s’inquiètent des professeurs de Béziers, Orange ou Hénin-Beaumont, des villes dirigées par l’extrême-droite. Mais ailleurs aussi, les salles de classe et salles des professeurs font l’expérience de la montée de ces idées.

Les élèves en situation de handicap sont plus nombreux mais les difficultés d’enseignement perdurent, estime la Cour des comptes



La Cour des comptes s’est penchée sur le bilan de l’inclusion scolaire. Depuis la loi de 2005, l’Education nationale doit permettre aux enfants en situation de handicap d’être intégrés en milieu scolaire ordinaire. C’est le cas pour de plus en plus d’enfants, mais des difficultés persistent.

La préférence française pour les inégalités. Repenser l’éducation prioritaire comme projet de société



L’éducation prioritaire, lancée par Alain Savary en 1981, matérialise une promesse forte de l’idéal républicain français : permettre à chacun de réussir selon ses capacités et non ses origines sociales. En l’état, cette promesse n’est pas tenue par l’école française et ce alors même que l’école est, dans certains territoires, le dernier service public sur lequel comptent les habitants. À partir d’un état des lieux précis des dispositifs relevant de l’éducation prioritaire, Timothée Berenguier, étudiant à l’IEP de Lille, propose des pistes pour donner pleinement à l’école sa vocation d’intégrateur social.

Rentrée scolaire : plus de la moitié des collèges et lycées sont concernés par le manque d’enseignants



Il manque des professeurs dans 56 % des collèges et lycées, selon une enquête du Snes-FSU publiée vendredi 6 septembre. Les académies de Versailles, Lyon, Nantes et Créteil sont les plus touchées.

Des professeurs devant les classes «dans l’immense majorité des situations» : c’est ce qu’avait promis la ministre démissionnaire de l’Education Nicole Belloubet le jour de la rentrée. En réalité, il manque des enseignants dans plus de la moitié des collèges et lycées, dans 56 % d’entre eux exactement, selon une enquête menée par le Snes-FSU, premier syndicat du second degré, sur un échantillon de 893 établissements entre le 30 août et le 5 septembre, et dévoilée ce vendredi 6 septembre. «Cette enquête confirme ce qu’on pressentait déjà, à savoir qu’il n’y a pas un professeur devant chaque classe à la rentrée», a déclaré à l’AFP Sophie Vénétitay, secrétaire générale du syndicat.

L’école française marquée par les inégalités sociales


Les inégalités sociales d’éducation se construisent dès l’école élémentaire et s’aggravent au fil du parcours scolaire. Le constat est établi mais les politiques ne suivent pas. Une grande hypocrisie. L’analyse de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

L’école française ne réduit pas assez les inégalités entre les catégories sociales. Les enseignements y sont très académiques et laissent peu de place à la pratique, l’expérience concrète. La compétition est exacerbée et un apprentissage précoce de la lecture favorisent les enfants de diplômés dès les petites classes. Certes, le lycée et l’enseignement supérieur se sont ouverts à de nouveaux publics dans les années 1970 et 1980 mais, au fond, contrairement aux autres pays d’Europe, l’école ne s’est pas adaptée à cette évolution en faisant évoluer les modes d’enseignement.



Pendant qu’Emmanuel Macron procrastine



N’oublions pas que le président semble coutumier du fait. Il y a un an déjà, France Inter en faisait le constat.


« Rester combatifs » : à la veille d’une rentrée sans ministre, les profs inquiets mais mobilisés

La rentrée scolaire va se faire avec un gouvernement démissionnaire. La situation est inédite, alors que l’Éducation nationale s’est largement mobilisée l’an dernier contre la réforme du « choc des savoirs » et pour un plan d’urgence dans le 93.

L’année scolaire s’est terminée juste avant les élections législatives anticipées. Deux mois plus tard, la rentrée scolaire va se faire avec un gouvernement, et une ministre de l’Éducation Nicole Belloubet, toujours démissionnaires.



Anticor saisit à nouveau la justice pour réexaminer sa demande d’agrément, Matignon renvoie au prochain gouvernement


L’association Anticor a perdu son agrément en juin 2023. Cette disposition lui permettait depuis 2015 d’intervenir dans des procédures judiciaires, dont des dossiers politico-financiers.

L’association Anticor, qui bataille depuis des mois pour retrouver son agrément perdu qui lui permettait d’intervenir en justice, va saisir ce mercredi 28 août à nouveau le tribunal administratif car le gouvernement ne s’est pas prononcé dans les quinze jours qui lui étaient impartis, a indiqué son président Paul Cassia à l’AFP.



La menace de la motion de censure : la France devient-elle ingouvernable ?


Instrument juridique permettant de mesurer la confiance du Parlement à l’égard du Gouvernement, la motion de censure n’a permis de renverser qu’un seul Gouvernement sous la Ve République. Ses règles de mise en œuvre, fortement encadrées, combinées à la logique du fait majoritaire ont conduit toutes les initiatives parlementaires – ou presque – à l’échec. La nouvelle configuration politique de l’Assemblée nationale, qui modifie profondément les équilibres institutionnels établis jusqu’alors, rend l’adoption d’une motion de censure possible, voire certaine – et, avec elle, le spectre d’un pays ingouvernable.

Rentrée scolaire : des « milliers d’enfants » handicapés sans solution de scolarisation adaptée




Des « milliers d’enfants » handicapés sont sans solution de scolarisation adaptée pour la rentrée 2024 en raison notamment du manque d’AESH, chargés de l’accompagnement des élèves handicapés, alerte ce lundi l’Unapei.

« Même si de plus en plus d’enfants en situation de handicap sont accueillis à l’école, les difficultés persistent », témoigne auprès de l’AFP Sonia Ahehehinnou, vice-présidente de l’Unapei, en raison notamment du manque d’AESH, chargés de l’accompagnement des élèves handicapés.



Scolarisation des enfants handicapés : neuf Français sur dix regrettent le manque de moyens mis en œuvre


D’après un sondage OpinionWay publié lundi pour l’Unapei et rapporté par France Inter, plus de huit Français sur dix sont conscients des conditions de scolarisation inadaptées aux enfants porteurs de handicaps.