Le gouvernement lâche du lest, les patrons ne lâchent rien


Prix de l’électricité, bonus auto, taxe foncière  : Lecornu lâche du lest pour sauver le budget.

Le Premier ministre démine le terrain des sujets polémiques avant la dernière ligne droite sur le budget. Si le PS souhaite trouver un compromis, les LR, par la voix de Bruno Retailleau, haussent le ton.



Taxe foncière : le gouvernement cède à la pression et suspend la fiabilisation des valeurs locatives.

Face au tollé des élus nationaux, locaux et des propriétaires, le gouvernement a décidé de suspendre la fiabilisation des valeurs locatives des logements prévue en 2026. Une reculade qui laisse craindre le pire pour la poursuite de la grande réforme des valeurs locatives, pourtant réclamée par tout le monde local.



Critique contre les grands patrons : Sophie Binet annonce sa mise en examen pour injure publique.

La leader de la CGT, Sophie Binet, a annoncé mardi sur France Inter sa mise en examen pour « injure publique » après avoir qualifié en janvier à la radio les patrons de « rats qui quittent le navire » dont « le seul objectif, est l’appât du gain ».



Qui est Sophie de Menthon, à l’origine de la plainte contre Sophie Binet ?

Sophie Binet vient d’annoncer être mise en examen pour injure publique. La secrétaire générale de la CGT avait qualifié les patrons qui menaçaient de délocaliser leur entreprise en cas de surtaxe du gouvernement « de rats qui quittent le navire » . A l’origine de la plainte, Sophie de Menthon, une présidente du lobby patronal Ethic, qui a l’habitude de tisser des liens entre les patrons et l’extrême droite.

La France a perdu le cap

Par Rémy Dufaut



La droite de Retaillau, qui tient à faire savoir qu’ il ne se sent « pas du tout responsable », fait tout pour semer la confusion en vue de s’allier au RN en barrant la route à la gauche, qui ne sait plus trop elle-même d’où vient le vent.

Il y a près d’un mois, Louis G. Durand écrivait dans le Club de Mediapart :

« La reprise de la France dépend de mesures décisives sur trois fronts : la stabilisation politique, la revitalisation économique et la discipline budgétaire. » 


Aujourd’hui, c’est la presse étrangère qui analyse la situation avec le plus d’objectivité, selon la couleur politique. L’unanimité semble se faire jour pour que le président prenne enfin ses responsabilités.


C’est dans le tabloïd suisse Blick que la situation de la France semble présentée avec la plus pénétrante cruauté :

« La France politique radicalisée sort victorieuse de cette séquence. Emmanuel Macron sort pulvérisé. Les institutions sont ébranlées pour la première fois depuis la promulgation de la Constitution de 1958. Le pays du Général de Gaulle, réputé pour sa stabilité, ressemble à un navire politique en pleine tempête, qui se rue sur les icebergs.  » Richard Werly



L’Europe est dans l’attente d’une réaction du responsable de ce naufrage. Le « dos au mur », Emmanuel Macron va-t-il enfin cesser de tergiverser ?

Droit du sol : Bayrou prêt à entrer dans un « plus large » débat sur l’identité française, la droite exulte et la gauche se déchire



Le Premier ministre a ouvert la porte ce vendredi à une discussion sur le droit du sol, notamment proposée par son ministre de la Justice Gérald Darmanin.

Après Mayotte, la France entière ? Au lendemain d’un vote pour restreindre le droit du sol dans l’archipel, François Bayrou souhaite rouvrir ce dossier explosif dans le cadre d’un débat « plus large » sur l’identité française, réclamé par la droite mais déjà dénoncé dans son propre gouvernement.

Enfance : les engagements d’Emmanuel Macron « ne se traduisent pas en actes concrets », regrette Unicef France



L’association dénonce notamment l’absence d’un ministère dédié à l’Enfance dans le nouveau gouvernement.

« On a eu différents engagements pris par le président de la République sur la place centrale de la politique de l’enfance. Mais ça ne traduit pas en actes concrets« , déplore vendredi 27 décembre sur franceinfo, Corentin Bailleul, responsable du pôle plaidoyer et des programmes pour Unicef France. L’absence de ministère à l’Enfance dans le nouveau gouvernement Bayrou en est la preuve selon lui.

Lire également ICI






Ça sent le sapin



La nomination de Gérald Darmanin comme garde des Sceaux, conjuguée à la reconduction de Bruno Retailleau comme ministre de l’Intérieur, est le signe d’un alignement à venir des feuilles de route de ces deux ministères régaliens, sur le fond comme sur la forme. Elle fait craindre un nouveau recul du respect de l’État de droit comme de l’indépendance de la Justice.

Macron rate son couronnement à Notre-Dame



Deux cent vingt ans après l’événement immortalisé par le peintre David, Macron qui n’est pas Bonaparte n’a pas eu le privilège de kidnapper un pape pour son sacre. Pourquoi Notre-Dame a pu résister à l’assaut d’un président qui voulait couronner sa présidence alors qu’elle est en train de chanceler ? (Gilles Fumey)

La réouverture cérémonieuse de Notre-Dame de Paris tombe à pic pour rappeler qu’en 2024, les monarques ne sont plus ce qu’ils étaient. Internet diffusera, certes, plus vite que l’immense toile de David les éléments de langage sur ce faux couronnement mais, situation cocasse, le principal acteur papal s’est fait la malle pour… Ajaccio, la ville natale de l’empereur


Vous avez dit irresponsable ?



Le gouvernement Barnier est menacé par la censure, après le déclenchement du 49.3. Rejetant toute proposition budgétaire alternative venue de la gauche, le bloc central a défendu son programme en négociant avec l’extrême-droite. Une grave étape vers la légitimation de l’offre politique du RN.



Motion de censure : Pourquoi faut-il attendre 48 heures avant le vote ?


Les motions de censure déposées par La France Insoumise et le Rassemblement national, à la suite du recours par Michel Barnier le 2 décembre à l’article 49, alinéa 3, pour faire adopter le projet de loi de financement de la sécurité sociale, seront votées mercredi 4 décembre. Pourquoi un tel délai entre le dépôt des motions et leur vote par les députés ?

« J’ai hâte de partager des bonnes pratiques » : le ministre Guillaume Kasbarian félicite Elon Musk, chargé par Donald Trump de « démanteler la bureaucratie » américaine



Le ministre de la Fonction publique, de la Simplification et de la Transformation de l’action publique dit vouloir échanger avec le milliardaire pour « repenser les organisations publiques ».

Le gouvernement français va-t-il s’inspirer de Donald Trump ? Le ministre de la Fonction publique, de la Simplification et de la Transformation de l’action publique, Guillaume Kasbarian, a adressé ses « félicitations » à Elon Musk, mercredi 13 novembre, après l’annonce de la nomination du milliardaire à la tête d’un nouveau ministère de l’Efficacité gouvernementale aux Etats-Unis. 



Kasbarian félicite Musk. Et les services publics payent la facture


En appelant à un « partage de bonnes pratiques » avec E. Musk contre la « bureaucratie », le ministre de la fonction publique G. Kasbarian sait que sa provocation conduira à une levée de boucliers. Cela a au moins le mérité d’être clair : notre ministre se bat contre ceux qui mettent en œuvre l’intérêt général. Et peut-être qu’il nous faut en tirer les conséquences politiques.

Chants homophobes : pourquoi les matchs continuent malgré les consignes du ministre ?



Malgré les appels du gouvernement pour l’arrêt des matchs en cas de propos homophobes, aucune rencontre de Ligue 1 n’a encore été suspendue, soulevant des questions sur l’application des règlements. Alors, pourquoi l’État peine-t-il à imposer des sanctions face à ces comportements persistants dans les stades ?

Projet de loi sur la fin de vie : les participants à la convention citoyenne veulent accentuer la pression



Alors que Michel Barnier veut relancer le débat, les 184 citoyens préparent une lettre ouverte pour tenter d’accélérer les choses et appuyer la demande de plusieurs parlementaires.

Imaginez avoir mis toute votre énergie à devenir un spécialiste de la fin de vie, à lire, à apprendre, à écouter des experts pendant des mois, en parallèle de votre travail, avec l’espoir d’aider à la fin des gens confrontés à la maladie ou à la souffrance d’un proche, pour que le texte de loi – nourri par ce travail – soit d’un coup balayé par la dissolution puis laissé dans un carton. C’est ce que vivent les 184 participants à la convention citoyenne sur la fin de vie qui ont décidé, selon les informations de franceinfo, d’écrire une lettre ouverte au gouvernement Barnier. Elle sera publiée dans les prochains jours.

Aide médicale d’État : pas de financements supplémentaires en 2025, mais un système « préservé »



Le gouvernement fait volte face : alors qu’une hausse du financement de l’Aide médicale d’État avait été annoncée la semaine dernière, ses crédits seront finalement gelés en 2025. Pas question, en revanche, d’en réformer le cadre, ont martelé de concert ministres du Budget et de la Santé. Des positions à contre-courant de celle défendue depuis des semaines par leur collègue de l’Intérieur Bruno Retailleau.



AME, petit débat et grandes oreilles


L’Aide médicale d’Etat, inépuisable point de fixation chez ceux, politiques et media, qui font de l’étranger le bouc-émissaire et la source de tous nos maux.

Sûrement soucieux d’élever le débat, le président du RN Jordan Bardella a dénoncé lundi sur RMC ces migrants qui -je cite- « peuvent venir en France, pour se faire recoller les oreilles aux frais de la princesse ».

Avis à Jordan Bardella: il semblerait qu’il soit désormais envisageable de se faire greffer un cerveau

Refus de visas : quand la France prive ses citoyens de la visite de leurs familles



Le gouvernement dit vouloir restreindre davantage la délivrance des visas. Or, chaque jour, des milliers de Français sont confrontés aux refus de l’administration empêchant les visites de leurs proches dans les moments importants de leurs vies.

La conférence du ministre Patrick Hetzel chez le syndicat UNI, proche de l’extrême-droite, indigne jusqu’aux macronistes



Le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a participé samedi à un événement organisé par le syndicat étudiant UNI. Une visite de courtoisie qui ne passe pas.

Budget 2025 : les tops et les flops pour l’écologie



Budget un froid. Obsédé par la maîtrise du déficit public, le gouvernement Barnier a jeté la transition écologique aux oubliettes. Même si sa quête d’argent nouveau l’a opportunément conduit à frapper quelques activités polluantes au portefeuille.

Le mot de la présidente de la LDH

Le virus de l’autocratie



Chargeur En cours de chargement…
Logo EAD Cela prend trop de temps ?

Recharger Recharger le document
| Ouvert Ouvrir dans un nouvel onglet

Bruno Retailleau veut un référendum sur l’immigration, plaide pour la double peine et doute de la «société multiculturelle»



Un festival de rhétorique d’extrême droite. Le nouveau ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a donné, dimanche 29 septembre, une interview sur LCI exprimant pêle-mêle son «regret» qu’on ne puisse pas faire de référendum sur l’immigration en France, son souhait de voir rétablie entièrement la double peine ou encore ses réserves concernant une «société multiculturelle», susceptible selon lui de basculer vers une «société multiraciste».

Le virus de l’autocratie

Notre boussole reste la défense de l’universalité des droits pour toutes et tous et, en conséquence, la lutte contre l’extrême-droite.

Nous avons vécu une séquence d’exercice solitaire du pouvoir faute de gouvernement, sous prétexte des Jeux olympiques, en dépit des urgences à apporter des réponses politiques dans de nombreux dossiers, dont la Nouvelle-Calédonie. Emmanuel Macron a ainsi étendu à son avantage les pouvoirs propres du président de la République sur plusieurs sujets : la nomination du commissaire européen (avec une fausse « urgence » également invoquée), ou la modification de la position de la France en matière de droit international sur le Sahara occidental, en contradiction avec les positions de l’ONU. L’équilibre institutionnel doit être interrogé puisque cette extension continue des pouvoirs du président n’a pas rencontré de contre-pouvoir.

France: l’aide médicale d’État, un sujet brûlant pour le gouvernement Barnier



Michel Barnier réunit vendredi son gouvernement pour s’accorder sur la feuille de route qu’il présentera mardi devant l’Assemblée nationale. Déjà, des dossiers brûlants apparaissent, parmi lesquelles la volonté de réformer l’aide médicale d’État affichée par son ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau.



Huit ex-ministres de la Santé alertent sur les « conséquences inacceptables » d’une réforme


Aurélien Rousseau, Roselyne Bachelot, François Braun, Agnès Buzyn, Agnès Firmin Le Bodo, Marisol Touraine, Frédéric Valletoux et Olivier Véran sont les signataires de cette tribune publié par « Le Monde »

Ça n’est pas nous qui le disons 



Selon le nouveau président de l’Union des droites pour la République (UDR), Bruno Retailleau « a eu des interrogations » sur le fait de rejoindre comme lui le camp de l’extrême-droite.

Eric Ciotti compare Bruno Retailleau à l’extrême-droite. L’ancien président des Républicains, qui s’est allié avec le Rassemblement national aux dernière élections, a estimé jeudi 26 septembre que le ministre de l’Intérieur LR marchait dans les pas du RN. « Bien sûr qu’il tient les mêmes discours », a déclaré sur RMC/BFMTV le nouveau président de l’Union des droites pour la République (UDR), parti qu’il a fondé fin août.





Immigration : 21 préfets bientôt convoqués par Bruno Retailleau pour réfléchir à des améliorations dans les procédures d’éloignement


Le nouveau ministre de l’Intérieur avait déjà évoqué cette rencontre afin de les interroger notamment sur « d’éventuels trous dans la raquette ».

Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau va convoquer 21 préfets de départements le 1er octobre prochain afin d’évoquer l’immigration et les améliorations possibles dans les procédures d’éloignement, a appris jeudi 26 septembre franceinfo auprès d’une source au sein du ministère. Selon cette source, les 21 départements concernés par cette convocation représentent aujourd’hui 80% des mesures d’éloignement en France.

Quand l’extrême-droite dicte ses règles…



Le gouvernement Barnier connaît ses premières dissonances


L’appel du premier ministre à « la cohésion » et à « la fraternité » n’a pas été entendu. Des divergences de vues ont révélé l’emprise de l’extrême droite sur ce nouvel exécutif.

Dès ses premiers pas, le jeune gouvernement Barnier s’est pris les pieds dans le tapis, mardi 24 septembre. Le nouveau ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, a tenu des propos sur l’immigration ou sur la justice que Marine Le Pen ne renierait pas, mais contre lesquels deux de ses collègues se sont élevés. Quant au jeune ministre de l’économie, Antoine Armand, il a, de son côté, jugé que le Rassemblement national (RN) ne s’inscrivait pas dans l’« arc républicain », ce qui lui a valu les remontrances de la même Marine Le Pen et un rappel à l’ordre de Michel Barnier. Deux couacs qui disent l’emprise de l’extrême droite sur ce nouvel exécutif.



Meurtre de Philippine : Bruno Retailleau veut « faire évoluer notre arsenal juridique » ; Olivier Faure critique le délai de délivrance des laissez-passer consulaire


Le suspect, âgé de 22 ans, avait été condamné pour viol et était sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français non exécutée.

Plusieurs responsables politiques, de droite comme de gauche, ont mis en cause « la chaîne pénale et administrative » dans l’affaire du meurtre de Philippine, une étudiante tuée à Paris, jugeant que le suspect n’aurait pas dû être libéré avant l’obtention du laissez-passer permettant son expulsion vers le Maroc.



Le nouveau gouvernement de droite extrême


La suite ICI