Le ministre de la Fonction publique, de la Simplification et de la Transformation de l’action publique dit vouloir échanger avec le milliardaire pour « repenser les organisations publiques ».
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Alors que Michel Barnier veut relancer le débat, les 184 citoyens préparent une lettre ouverte pour tenter d’accélérer les choses et appuyer la demande de plusieurs parlementaires.
L’Aide médicale d’Etat, inépuisable point de fixation chez ceux, politiques et media, qui font de l’étranger le bouc-émissaire et la source de tous nos maux.
Le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a participé samedi à un événement organisé par le syndicat étudiant UNI. Une visite de courtoisie qui ne passe pas.
Partager la publication "La conférence du ministre Patrick Hetzel chez le syndicat UNI, proche de l’extrême-droite, indigne jusqu’aux macronistes"
Notre boussole reste la défense de l’universalité des droits pour toutes et tous et, en conséquence, la lutte contre l’extrême-droite.
Nous avons vécu une séquence d’exercice solitaire du pouvoir faute de gouvernement, sous prétexte des Jeux olympiques, en dépit des urgences à apporter des réponses politiques dans de nombreux dossiers, dont la Nouvelle-Calédonie. Emmanuel Macron a ainsi étendu à son avantage les pouvoirs propres du président de la République sur plusieurs sujets : la nomination du commissaire européen (avec une fausse « urgence » également invoquée), ou la modification de la position de la France en matière de droit international sur le Sahara occidental, en contradiction avec les positions de l’ONU. L’équilibre institutionnel doit être interrogé puisque cette extension continue des pouvoirs du président n’a pas rencontré de contre-pouvoir.
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Selon le nouveau président de l’Union des droites pour la République (UDR), Bruno Retailleau « a eu des interrogations » sur le fait de rejoindre comme lui le camp de l’extrême-droite.
Le gouvernement Barnier connaît ses premières dissonances
L’appel du premier ministre à « la cohésion » et à « la fraternité » n’a pas été entendu. Des divergences de vues ont révélé l’emprise de l’extrême droite sur ce nouvel exécutif.
Dès ses premiers pas, le jeune gouvernement Barnier s’est pris les pieds dans le tapis, mardi 24 septembre. Le nouveau ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, a tenu des propos sur l’immigration ou sur la justice que Marine Le Pen ne renierait pas, mais contre lesquels deux de ses collègues se sont élevés. Quant au jeune ministre de l’économie, Antoine Armand, il a, de son côté, jugé que le Rassemblement national (RN) ne s’inscrivait pas dans l’« arc républicain », ce qui lui a valu les remontrances de la même Marine Le Pen et un rappel à l’ordre de Michel Barnier. Deux couacs qui disent l’emprise de l’extrême droite sur ce nouvel exécutif.
Meurtre de Philippine : Bruno Retailleau veut « faire évoluer notre arsenal juridique » ; Olivier Faure critique le délai de délivrance des laissez-passer consulaire
Le suspect, âgé de 22 ans, avait été condamné pour viol et était sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français non exécutée.
Retailleau sur l’immigration : « l’immigration massive » n’est-elle pas une chance pour la France ?
Lundi soir, dans une interview à TF1, le nouveau ministre français de l’Intérieur a laissé entendre que l’économie française souffrirait d’un fort afflux d’immigrés. « Comme des millions de Français, je pense que l’immigration massive n’est pas une chance pour la France », a-t-il déclaré. InfoMigrants fait le point.
Michel Barnier recadre déjà son nouveau ministre de l’Economie qui avait jugé le RN «pas dans l’arc républicain»
Les boulettes juridiques de nos nouveaux ministres
Parmi les 39 membres du nouveau gouvernement de Michel Barnier, certains ont fait parler d’eux pour des déclarations ou des positions contraires au droit. La nouvelle ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, avait par exemple minimisé l’importance de la charte de l’environnement. Tour d’horizon de nos surlignages des membres du gouvernement.
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Explorez les équilibres politiques et les profils des membres du gouvernement nommés samedi 21 septembre.
Après la nomination de Michel Barnier au poste de premier ministre, le 5 septembre, près de deux mois après les législatives anticipées, son gouvernement a été annoncé samedi 21 septembre au soir sur le perron de l’Elysée.
« Violence totale », « retour en arrière », « insulte »… Philippe Croizon en colère après la suppression du secrétariat d’État aux personnes handicapées
Bruno Retailleau à l’Intérieur, symbole d’une droite dure conservatrice
Figure d’une droite libérale-conservatrice aux convictions inflexibles, partisan d’une « politique de civilisation », Bruno Retailleau a été nommé samedi au prestigieux ministère de l’Intérieur, où sa radicalité risque de faire grincer des dents dans l’opposition de gauche, mais aussi dans le camp présidentiel. Il était d’ailleurs un opposant farouche au rapprochement entre la Macronie et Les Républicains.
L’UNICEF France déplore l’absence d’une politique globale dédiée aux droits de l’enfant
« L’UNICEF France exprime sa déception face à l’absence d’un portefeuille spécifiquement dédié aux droits de l’enfant dans sa globalité au sein du nouveau gouvernement.
Si la nomination d’Agnès Canayer en tant que chargée de la Famille et de la Petite enfance est un signe positif pour la prise en compte des tout-petits, cela ne couvre pas l’ensemble des besoins spécifiques des 15 millions d’enfants en France. Réduire la question de l’enfance à la famille ou à la petite enfance laisse en suspens les défis majeurs auxquels font face les enfants plus âgés, notamment en matière de protection, de santé, d’éducation et de lutte contre la pauvreté.
Faisant suite à la nomination du Premier ministre et en attente de la composition du gouvernement, actualités qui feront l’objet d’échanges en Comité national ce week-end, le Bureau national souhaite partager quelques informations avec les sections.
La position de la LDH reste inchangée :
– Nous avons porté le combat essentiel pour tenir l’extrême-droite hors du pouvoir, en cohérence avec notre lutte pour que tous les droits soient effectifs pour toutes et tous.
La nomination du Premier ministre ne correspond pas au message du second tour des législatives où deux tiers de l’électorat s’est rassemblé pour que l’extrême-droite soit tenue hors du pouvoir. Nous exprimerons donc notre vive inquiétude quant à ce qui se passe dans le champ politique, en particulier avec les conditions de la nomination d’un Premier ministre dont l’avenir semble avoir été construit sur une « bienveillance » de l’extrême-droite. Face à une extrême-droite qui combat l’universalité des droits, voulant les réserver à certains, nous réaffirmons que pour barrer la route au pire, les forces politiques doivent agir en conséquence, dans la clarté, maintenant et demain.
– Nous avions décidé collectivement de ne pas appeler à un soutien explicite au Nouveau Front populaire (NFP) durant la campagne, mais avons clairement exprimé notre position sur la nomination d’un Premier ministre issu de la coalition parlementaire disposant du plus grand nombre de députés.
– Au plan national, nous n’appelons pas à participer aux manifestations de ce samedi 7 septembre, à l’initiative d’organisations de jeunesse et soutenues par la France insoumise, le Parti communiste français (PCF), les Écologistes, certains syndicats, mais qui ne réunissent ni toutes les forces politiques du NFP ni toutes les organisations syndicales, et se fondent sur un appel qui ne reflète pas exactement notre position.
– Localement, certaines sections cependant pourront faire le choix de participer à des mobilisations sur la base de textes d’appel propres à la LDH et cohérents avec nos positions.
Mercredi, la justice avait demandé au chef du gouvernement de réexaminer la demande d’Anticor « dans un délai de vingt-quatre heures », sous peine de devoir verser « 1 000 euros par jour de retard à l’expiration de ce délai ».