«JDD» : combien de journalistes ont-ils annoncé leur départ depuis l’arrivée de Geoffroy Lejeune ?



Certains journalistes ont déjà signé leur convention de rupture individuelle quand d’autres attendent leur retour de congés pour lancer la procédure. Mais déjà, la SDJ sait que «ceux qui restent se compteront sur le doigt de la main».

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Opinions: Darmanin tweete, des médias réagissent, une info erronée circule


Une info erronée a circulé le 3 juillet, après un tweet du ministre de l’Intérieur. La réaction demandée au ministre de la Justice, sur France Inter, lui a donné un sens abusif et une résonance qui posent question. Comment un journaliste peut-il ne pas se tromper, s’il se fonde sur des infos sur les réseaux sociaux postées dans un délai trop court pour les vérifier ? Encore une « faute de temps ».

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Récit : après deux ans sous le régime taliban, la résilience du journalisme afghan malgré la répression



À la veille du second anniversaire de l’arrivée des talibans dans la capitale afghane, Kaboul, Reporters sans frontières (RSF) est allée à la rencontre des journalistes qui, à l’intérieur du pays comme à l’étranger, se battent pour faire vivre le journalisme afghan, malgré la chape de plomb imposée par l’administration de l’émirat islamique.

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Au Bélarus, l’appareil de propagande atteint par la purge des médias



Les journalistes travaillant dans les médias d’État biélorusses n’échappent plus à la répression, devenue frénétique, d’Alexandre Loukachenko depuis sa réélection frauduleuse, il y a trois ans. Reporters sans frontières (RSF) dénonce une nouvelle vague d’attaques, d’un régime qui ne connaît plus que la répression.

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Le JDD nouveau est arrivé !

La supercherie

JDD : selon le «Dauphiné libéré», la lettre ouverte à Macron cosignée par des familles de victimes a été écrite par la rédaction



A la une du premier numéro de l’hebdo version Geoffroy Lejeune, des familles de victimes iséroises ont cosigné une lettre ouverte au président Macron. Mais selon les informations du «Dauphiné libéré», le texte aurait été écrit par la rédaction du JDD qui a ensuite sollicité les familles.

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La mauvaise foi

Une du JDD: Lagardère News nie l’erreur d’illustration et défend « une photo symbolique »



Le journal, dont la publication a repris dimanche avec à sa tête de Geoffroy Lejeune, aurait confondu deux affaires pour le choix de la photo de sa Une.

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Niger: depuis le putsch, les journalistes malmenés



RFI et France 24 ont été suspendues jeudi 3 août par la junte au Niger. Mais les médias français ou étrangers ne sont pas les seuls à être malmenés depuis le coup d’État. Les médias nigériens et leurs journalistes sont également sous pression, selon les organisations de protection des journalistes.

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Nouvelle amende de 500 000 euros pour la chaîne C8 en raison d’une séquence problématique dans « Touche pas à mon poste ! »



Le régulateur des médias a annoncé une nouvelle sanction à l’encontre de la chaîne du groupe Canal+, dont un invité avait évoqué la consommation d’une prétendue drogue à base de sang d’enfant par des personnalités.

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Propositions de loi pour l’indépendance éditoriale dans les médias en France : des initiatives salutaires


Deux propositions de loi viennent mettre sur la table des mécanismes concrets pour préserver l’indépendance éditoriale face aux ingérences de l’actionnaire dans les médias. La situation au Journal du Dimanche (JDD) est le dernier exemple en date qui montre l’importance pour le législateur de se saisir du problème. Reporters sans frontières (RSF) salue ces initiatives prises respectivement par un groupe transpartisan de députés et par des sénateurs socialistes.

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Nahel et révoltes urbaines : promenade à travers la PQR (Presse Quotidienne Régionale)


À la Une de la PQR, il y a les images que montrent les rédactions, et celles qu’elles ne montrent pas. Les acteurs qu’elles soutiennent, et ceux qu’elles ne tolèrent pas. Les violences qu’elles condamnent, et celles qui ne comptent pas. Les bilans qu’elles dressent, et ceux qu’elles ne tirent pas. Les mots qu’elles emploient, et ceux qu’elles préfèrent taire. Évidemment, des Unes ne sauraient résumer la diversité des contenus éditoriaux et du travail journalistique des différents titres de la PQR que nous avons épluchés. Elles méritent néanmoins que l’on s’y attarde, d’une part parce qu’elles révèlent tout à la fois le cynisme commercial et les choix très politiques des chefferies éditoriales, et, d’autre part, du fait de leur potentiel effet de cadrage sur le débat public que leur confère leur visibilité.

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10 ans de pouvoir de Sissi : l’Égypte est devenue l’une des plus grandes prisons du monde pour les journalistes


Alors qu’Abdel Fattah al-Sissi s’apprête à fêter ses 10 ans à la tête de l’État égyptien, Reporters sans frontières (RSF) dresse le bilan d’une répression implacable qui a refaçonné le paysage médiatique du pays et fait de l’Égypte l’un des plus répressifs au monde pour les journalistes.

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Portraits des journalistes emprisonnés par le régime de Sissi

Communiqués de la LDH


Grève au « JDD » : huit anciens directeurs soutiennent la grève des salariés


Les signataires de la lettre de soutien affirment que « penser que l’identité d’un journal puisse être ainsi gommée revient à mettre en danger le fondement même de [leur] métier ».

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7 ans de prison dont 5 ferme pour Ihsane El Kadi en Algérie : une “condamnation surréaliste”


L’injustice persiste et la liberté de la presse recule encore un peu plus en Algérie. Le directeur de Radio M et de Maghreb Émergent est condamné, en appel, à sept ans de prison dont cinq ferme et deux avec sursis, pour avoir prétendument reçu des financements de l’étranger. Cette peine, injuste et choquante, qui est l’une des plus lourdes jamais prononcées contre un journaliste algérien, couronne une procédure policière et judiciaire kafkaïenne et un acharnement contre Ihsane El Kadi. Reporters sans frontières (RSF) dénonce cette condamnation et appelle à sa libération. 

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RSF appelle les députés à renforcer les garanties contre la surveillance des journalistes dans le projet de loi de programmation de la justice


Le Sénat a adopté un mécanisme permettant l’activation à distance des micros et des caméras des téléphones portables pour localiser ou espionner des personnes faisant l’objet d’enquêtes. Reporters sans frontières (RSF) demande que les garanties prévues pour protéger les journalistes contre la surveillance soient élargies.

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AJAR : des journalistes s’organisent contre le racisme médiatique

Le 21 mars, via une tribune parue dans Libération, plusieurs syndicats et collectifs de journalistes [1] ainsi qu’une centaine de professionnels venus de différentes rédactions officialisaient le lancement de l’AJAR (Association des journalistes antiracistes et racisé-e-s), avec pour objectif de « s’attaquer au racisme dans le journalisme ». Acrimed a assisté à la soirée de lancement puis interviewé deux de ses porte-parole, Rémi-Kenzo Pagès et Estelle Ndjandjo.

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Loi après loi, la destruction de la société civile russe documentée par la FIDH


Au cours des cinq dernières années, les autorités russes ont adopté plus de 50 lois, autant d’étapes vers la suppression pure et simple de la société civile en Russie. En collaboration avec le média russe indépendant MediaZona, la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) lance un outil interactif pour illustrer et mieux comprendre ces lois oppressives. Il met en lumière un aspect fondamental : cette addition de lois constitue un système oppressif intrinsèque.

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Tunisie: des journalistes en colère contre une justice « aux ordres »


Des journalistes tunisiens ont manifesté jeudi pour dénoncer la politique « répressive » du pouvoir qui instrumentalise, selon eux, la justice pour intimider et soumettre les médias.

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Composition des plateaux télé : sur France Télévisions, on s’autocongratule


Médiation ou service après-vente ?

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Face aux menaces, la LDH soutenue

Interventions LDH dans la presse
Tournée générale avec Guillaume Meurice
Blast, le 19 avril
Avec Patrick Baudouin (à partir de 1h10), président de la LDH, Les Fatals Picards, Audrey Vernon, Arnaud Maillard, l’archéologue Rozenn Colleter, et en invitée politique Clémentine Autain avec Paloma Moritz.

Portrait de « La LDH » par l’historien Emmanuel Naquet
France Inter, le 16 avrilEcouter (6 min)

Quand Le Figaro s’en prend à l’antifascisme de la LDH, par Gilles Manceron
Mediapart, le 13 avril 
L’article du Figaro « Quand la LDH excusait les procès staliniens » prolonge l’offensive de Gérald Darmanin et de la Première ministre, Elisabeth Borne, contre la LDH. En cherchant cette fois dans son passé des raisons de la dénigrer, et sans tenir compte de sa préoccupation essentielle dans la période du Front populaire de rassembler toutes les forces contre le péril nazi. Lire l’article

Polémique autour de la LDH : « Son histoire est parcourue de moments de tension avec l’exécutif« 
L’Express, le 14 avril(…)
Interrogée au Sénat mercredi 12 avril lors des questions au gouvernement, Elisabeth Borne a indiqué qu’elle « ne comprend plus » des positions de la LDH. (…) Des relations qui ont rarement été aussi tendues dans l’histoire. Emmanuel Naquet, docteur en histoire de Sciences Po Paris, chercheur associé et auteur de Pour l’humanité : La LDH, de l’affaire Dreyfus à la défaite de 1940 (éd. Pur), en témoigne auprès de L’Express.
L’Express : Les relations entre la LDH et le gouvernement sont particulièrement mauvaises. Ont-elles déjà été aussi tendues par le passé ?
Emmanuel Naquet : L’histoire de l’association est parcourue de moments de tension avec l’exécutif. Elle naît en 1898 de l’affaire Dreyfus et dénonce un crime d’État – celui du pouvoir militaire – et cela lui coûte des poursuites politiques, sans effet, d’ailleurs. Son président-fondateur d’alors, l’ancien ministre de la Justice Ludovic Trarieux, pousse la jeune Ligue à aller au combat, non seulement par les pétitions, mais aussi par les réunions et les manifestations. Il s’agit alors, pour l’une de ses premières positions publiques de « porter aide et assistance à toute personne dont la liberté serait menacée ou dont le droit serait violé ».Mais il y a d’autres moments : elle s’oppose à la politique d’un ancien dreyfusard devenu ministre de la Guerre, l’ex-colonel Picquart – il avait participé à la révélation des faux produits par le renseignement –, en défendant la liberté de conscience d’officiers sanctionnés pour être allés à la messe en civil. Se forge ainsi progressivement un modèle d’engagement qui s’appuie sur les interventions juridiques et éthiques contre l’arbitraire de l’État et ce que j’appellerais la déraison de l’État. Lire l’article
Ils nous soutiennentLa LDH a reçu et continue de recevoir de nombreux soutiens, à la fois d’associations, d’organisations syndicales, de personnalités mais aussi de la presse. Vous en trouverez une liste non exhaustive ci-dessous. 

Ne touchez pas à la Ligue des droits de l’Homme !
Appel de l’Humanité pour soutenir la LDH, le 11 avril 2023
Après les menaces de Gérald Darmanin contre la LDH, après celles ce mercredi 12 avril de la part de la Première ministre Elisabeth Borne, l’Humanité a pris l’initiative d’un appel en soutien à l’association signé par 1 000 personnalités, puis par des milliers de citoyennes et citoyens.Devant les sénateurs, mercredi 5 avril, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a gravement mis en cause la vocation et l’indépendance de la Ligue des droits de l’Homme (LDH), coupable à ses yeux de défendre les libertés publiques contre les dérives de la politique du maintien de l’ordre, et l’a menacée en rétorsion de couper l’aide publique qui lui revient. « Je ne connais pas la subvention donnée par l’Etat, a-t-il affirmé, mais ça mérite d’être regardé dans le cadre des actions qui ont pu être menées. » Cette intimidation à peine voilée est d’une gravité extrême concernant une association centenaire, reconnue pour son action exemplaire dans la protection des libertés et le respect de l’Etat de droit. Fondée en 1898 pour combattre l’injustice antisémite faite au capitaine Dreyfus, la LDH a été de tous les grands combats de la République. Laïcité, lutte antifasciste et antiraciste, défense des droits des étrangers… Elle s’est depuis toujours mobilisée pour préserver et promouvoir les droits de chaque être humain – sa raison d’être – dans toutes les sphères de la vie publique.

Une défense exigeante de notre démocratie
Depuis plusieurs semaines, elle mène un travail d’observation des pratiques policières avec le souci d’œuvrer à la désescalade des violences, afin de garantir l’ordre républicain et le droit de manifester. C’est cette défense exigeante de notre démocratie qui est visée par le sous-entendu inacceptable de Gérald Darmanin. Les subventions sont indispensables pour garantir l’indépendance des associations et les préserver de l’arbitraire d’un pouvoir. Les remettre en cause pour des arrière-pensées politiques est une manière de faire taire les contrepouvoirs et d’éteindre le débat public. Cette pratique, habituelle des régimes autoritaires, doit alerter tous les défenseurs de notre système démocratique. Par cet appel, nous réaffirmons notre vigilance et exigeons que cessent ces menaces visant la LDH. Lire la suite




Résolution de la gouvernance internationale de la FIDH en soutien à la LDH
Le 7 avril Réuni à Paris le 7 avril 2023, le Bureau international (BI) de la FIDH déclare que les menaces portées par le ministre de l’Intérieur français contre la LDH, organisation membre de la FIDH, constituent une attaque sérieuse contre la démocratie.Pour avoir exercé le rôle d’observateur des pratiques policières lors des nombreuses manifestations liées à l’opposition d’une grande partie de la population à la politique du gouvernement, pour avoir critiqué le dispositif de maintien de l’ordre et dénoncé les nombreuses atteintes à la liberté de manifester, la LDH se voit menacée par le ministre de l’Intérieur d’une remise en cause des subventions publiques qui lui sont attribuées par le gouvernement ou par des collectivités locales.Créée en 1898 pour lutter contre l’arbitraire d’État dont était victime, parce que juif, le capitaine Dreyfus, la LDH a toujours défendu les libertés et le respect de l’état de droit. Ce n’est que lorsqu’elle a été dissoute par le régime de Vichy pendant la seconde guerre mondiale qu’elle a été empêchée d’exercer ce rôle.Attaquer aujourd’hui la LDH en menaçant son financement, c’est tenter d’affaiblir un contre-pouvoir. C’est s’attaquer à la liberté d’association, de manifestation, à la liberté d’expression. C’est s’attaquer au fonctionnement démocratique. Lire la suite



Toujours et encore, soutien total à la LDH
Le Conseil National du Mouvement contre la Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples réuni le samedi 15 avril 2023 apporte tout son soutien à la Ligue des Droits de l’Homme, attaquée par la Première Ministre et le Ministre de l’Intérieur.
À peine la loi immigration provisoirement remisée pour cause de crise politique et sociale, le gouvernement montre une fois de plus ces tendances autoritaires et illibérales !
Lors de rassemblements contre les méga-bassines à Sainte-Soline et lors des manifestations contre la réforme des retraites les forces de l’ordre ont agi contre l’ensemble des manifestants avec une violence rarement vue. Le discours du Ministre de l’Intérieur dénonçant le terrorisme, ses diatribes contre les opposants aux bassines (qui ne serviront finalement qu’à une poignée d’agriculteurs) rappellent les discours au lendemain des morts de Malik Oussekine et Abdel Benyahia. A Sainte-Soline, un manifestant est toujours entre la vie et la mort.
Au moment où toutes ces violences sont documentées par les observateurs, en particulier par les gilets blancs de la LDH, ce sont ces observateurs et la LDH que le ministre dénonce !
Quelques jours plus tard, après que le Président de la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme, choqué par les déclarations du ministre de l’Intérieur lui a adressé une lettre l’interpellant, la Première Ministre dénonçait les « ambiguïtés face à l’islamisme radical » de la LDH et le fait qu’elle a « attaqué un arrêté interdisant le transport d’armes par destination à Sainte-Soline ». Patrick Baudouin, le président de la LDH s’est justement insurgé : « Nous accuser d’ambiguïté avec l’islamisme radical, c’est pire que tout. ».
Les propos de la Première Ministre confirment les menaces inscrites dans la loi sur le « séparatisme » du 24 août 2021. Et d’autres lui ont emboîté le pas dans un zèle indécent : Manuel Valls et Bruno Retailleau, ce qui ne saurait surprendre, mais aussi la LICRA qui s’est distinguée en dénonçant le soutien du président de la CNCDH à la LDH.
Le ministre de l’Intérieur menace les financements publics de la LDH ! Le gouvernement veut-il réserver les subventions publiques (financées par l’impôt) aux associations qui font acte d’allégeance à la politique gouvernementale et en exclure les contre-pouvoirs indispensables à la démocratie, comme lorsqu’ils attaquent le financement d’Alternatiba ?
A ce jour, seul le régime de Vichy avait osé s’en prendre à la LDH ! Et aujourd’hui encore, la LDH est un ferme rempart face à l’extrême-droite et à la droite extrême.
Il est inconcevable que puisse être mise en cause la légitimité de la LDH à défendre les droits humains fondamentaux, notamment les droits d’expression, d’association et de manifestation. Dans la situation de tous les dangers que nous connaissons, la LDH est un acteur essentiel de la mobilisation pour un monde de justice, d’égalité et de droits.
Le MRAP se tient à ses côtés dans ces combats. Ensemble, nous continuerons d’agir contre toutes les formes de discriminations et de racisme et contre ceux et celles qui veulent s’en prendre à la démocratie et gouverner par la peur.


Attaquer la LDH, c’est basculer dans une dynamique illibérale
Lettre ouverte, le 6 avril 2023Plusieurs centaines de personnalités du monde intellectuel demandent à Emmanuel Macron de condamner publiquement les propos de Gérald Darmanin.Monsieur le Président de la République,Ce 5 avril 2023, devant la représentation nationale, votre ministre de l’Intérieur s’est publiquement interrogé sur la pérennité de subventions de l’Etat à laLDH. « Je ne connais pas la subvention donnée par l’Etat à la Ligue des droits de l’Homme. Mais ça mérite d’être regardé dans le cadre des actions qui ont pu être menées », a-t-il ainsi déclaré, dans un style faussement sibyllin qui masque mal une attaque frontale contre cette association, une remise en cause directe des activités de la LDH.Nous ne vous ferons pas l’affront de vous reprocher d’ignorer l’origine de cette association, tout entière dédiée à la défense du capitaine Dreyfus contre les mensonges de l’Action française. Nous ne vous ferons pas l’affront de vous rappeler tout ce que la République doit à cette association et à ceux qui lui ont consacré leur engagement. Nous ne vous ferons pas l’affront de vous reprocher d’ignorer que ces mêmes militants furent parmi les cibles prioritaires de la répression du régime de Vichy. S’attaquer ainsi à la Ligue des droits de l’homme, c’est s’attaquer à la démocratie et à la République. Tolérer cette attaque, c’est donner le signal d’une bascule de notre Nation dans une dynamique ouvertement illibérale.C’est pourquoi, Monsieur le Président, avec gravité et conscience, nous vous demandons de rappeler votre ministre à ses devoirs, et de condamner publiquement ses propos.Dans l’attente de votre réaction, nous vous prions, Monsieur le Président, de croire en nos sentiments les meilleurs.Retrouvez tous les signataires ici.



EDITORIAL – Chantage financier contre la LDH : la démocratie a besoin d’associations indépendantes
Le Monde, le 17 avrilEn reprenant à son compte les attaques contre la LDH souvent brandies par l’extrême droite, le ministre de l’Intérieur a franchi une dangereuse ligne rouge. Seuls les Etats illibéraux ou totalitaires exigent une société civile à leur botte.Liberté d’expression, d’association, droit de se réunir, de manifester, protection de la vie privée, droit à un procès équitable… Considérées comme acquises, chéries par tous, mais peu reconnues en tant que telles, les libertés publiques ont progressé en France au fil d’une histoire séculaire faite de conquêtes et de régressions, d’avancées et de répressions. Une histoire fragile qui se poursuit à une époque où elles sont menacées dans un contexte de tensions sociales et politiques, de danger terroriste, de radicalisation des esprits, appuyée par les réseaux sociaux, et de traitement massif des données personnelles par le biais de l’Internet et l’intelligence artificielle. Lire la suite

L’appel du monde associatif à soutenir la LDH : “Nous continuerons”
Communiqué collectif de soutien à la LDH, le 11 avril 2023
Auditionné par la commission des lois du Sénat sur les techniques de maintien de l’ordre à Sainte-Soline, en réponse à une intervention du sénateur Bonhomme invitant à cesser le financement des associations « qui n’ont rien à voir avec l’état de droit, quoi qu’elles en disent », le ministre de l’Intérieur a estimé que la subvention accordée à la Ligue des droits de l’Homme « méritait d’être regardée dans le cadre des actions qu’elle a pu mener ».Les dernières digues cèdent face au tournant autoritaire emprunté par le ministre de l’Intérieur.Il n’hésite plus à s’attaquer à tous les acteurs qui remettent en cause son action, jusqu’à s’en prendre à la LDH qui, depuis des décennies, combat pour la protection des droits et libertés et des valeurs démocratiques. Lire la suite et la liste des organisations signataires



Dessins : Allan Barte

« Infirmière scolaire », un documentaire au plus près de collégiens de l’Aube pour mettre en lumière « ce métier vraiment crucial »


France 2 diffuse mercredi, dans le cadre de l’émission « Infrarouge », une immersion dans le quotidien d’une infirmière scolaire. Ce documentaire porte un éclairage édifiant sur le rôle clef de ces soignants auprès d’élèves en pleine mutation. Interview avec la réalisatrice, Delphine Dhilly.

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Ce soir à 23h sur France 2 et france.tv.