Le déplacement forcé a atteint un niveau record en 2021 et trop peu de personnes déracinées peuvent rentrer chez elles

Deux soeurs déplacées de Djalalabad dans leur logement temporaire à Kaboul, en Afghanistan.   © HCR/Andrew McConnell


Le nombre de personnes contraintes de fuir la violence, la guerre et les persécutions dépasse largement celui des solutions qui leur sont proposées.

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Le migrant blessé par balles à Nice est décédé

Un contrôle de police en mai 2017 à Sospel, dans la vallée de la Roya, à proximité de la frontière italienne. Crédit : Mehdi Chebil


L’exilé égyptien, caché dans une fourgonnette frigorifique et touché par une balle perdue tirée par un policier français, est finalement décédé mercredi soir. Il se trouvait à l’arrière d’un véhicule conduit par un passeur et pris en chasse par les forces de l’ordre à Nice, dans le sud de la France

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Londres s’apprête à faire décoller son premier vol de migrants expulsés vers le Rwanda

Des opposants à l’expulsion de migrants au Rwanda manifestent devant le Home Office à Londres, le 13 juin 2022. Crédit : Reuters


Le gouvernement britannique se prépare à expulser ce mardi soir vers le Rwanda un groupe de sept migrants arrivés illégalement au Royaume-Uni. Le vol spécialement affrété pour les exilés concernés doit décoller de Londres et atterrir le lendemain matin à Kigali. Les ONG, vent debout contre le projet, comptent poursuivre le combat devant la justice au mois de juillet.

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Royaume-Uni : les associations jettent leurs dernières forces dans des recours pour empêcher l’expulsion de migrants vers le Rwanda

Manifestation contre l’accord avec le Rwanda au Royaume-Uni. Crédit : Picture alliance


C’est la dernière ligne droite. Alors que le premier vol de migrants depuis le Royaume-Uni vers le Rwanda doit avoir lieu mardi 14 juin, les associations britanniques saisissent encore la justice pour tenter d’empêcher ce premier décollage. Parmi les requérants figure notamment le puissant syndicat de la fonction publique PCS, qui compte dans ses membres des agents des douanes censés mettre en œuvre les expulsions.

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Un peu de beauté et d’espoir…

Festival Un Temps pour Elles : pour que les compositrices ne soient plus  les oubliées de l'histoire musicale


Festival Un Temps pour Elles : pour que les compositrices ne soient plus les oubliées de l’histoire musicale






Les couleurs de l’exil

Les statistiques du HCR sur les traversées de la Méditerranée révèlent un nombre croissant de morts et de tragédies en mer

Des réfugiés et des migrants à la dérive dans une embarcation en bois attendent d’être secourus près de l’île italienne de Lampedusa, en mer Méditerranée, le 28 août 2021.   © REUTERS/Juan Medina


Alors que le nombre de réfugiés et de migrants qui franchissent la Méditerranée pour rejoindre l’Europe est moins élevé qu’en 2015, ces périples sont de plus en plus meurtriers. C’est ce que révèle un nouvel article basé sur la visualisation des données et rendu public ce jour par le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés.

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Grève des sans-papiers en Belgique : sur 442 demandes de régularisation, seules 55 ont reçu une réponse favorable

Plus de 450 personnes sans-papiers sont toujours en grève de la faim depuis plus d’un mois à Bruxelles, le 2 juillet 2021. Crédit : Reuters


Près d’un an après une difficile grève de la faim, c’est la consternation pour les 442 grévistes sans-papiers de l’Église du Béguinage et de l’université de Bruxelles. Seules 12% des demandes de régularisation déposées à la fin du mouvement ont reçu l’aval des autorités. Une issue consternante, symptôme d’une politique d’immigration belge de plus en plus restrictive.

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Communiqués de la LDH

« Malgré tous mes efforts, je suis toujours un migrant » : les sans-papiers, angle mort de la politique marocaine

Une vue de la ville de Tanger au Maroc. Crédit : DR


Il y a près de dix ans, le Maroc lançait sa Stratégie nationale d’immigration et d’asile. Le texte, inédit, garantissait des droits supplémentaires aux migrants en situation régulière et aux réfugiés. Il avait par ailleurs été suivi de deux vagues de régularisation des sans-papiers. Depuis, si la situation des exilés en règle s’est quelque peu améliorée, les migrants sans-papiers, eux, sont totalement laissés de côté par les autorités.

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Des non-Ukrainiens réfugiés en France menacés d’expulsion

Au moment de leur fuite d’Ukraine, les réfugiés africains avaient aussi connu pour certains des difficultés aux frontières. AP/ Bernat Armangue (27 février). 


Des refus de protection temporaire, voire des obligations à quitter le territoire français : des non-Ukrainiens se voient confronter aux difficultés administratives en France après avoir fui le pays en guerre. Des associations contestent ces décisions. 

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Dans le nord-est de Paris, les migrants confrontés à un éternel retour à la rue

Depuis un peu moins d’un mois, 80 personnes environ se sont installées dans ce camp informel situé au bord du périphérique parisien, porte de Pantin. Crédit : InfoMigrants


Moins d’un mois après l’évacuation du « camp du Cheval noir », Shafiq, Talib Hussain, Reda et Douaa, sont revenus dormir non loin de la porte de Pantin, dans le nord-est parisien. Aucun d’eux n’a été pris en charge, ni relogés lors de la « mise à l’abri » des autorités. Ils vivent à nouveau dans des tentes, sur un terrain qui n’est doté d’aucun équipements sanitaires. Comme environ 80 autres personnes, ils tentent de survivre dans cet énième camp informel aux portes de la capitale.

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Un nouveau rapport souligne une fois encore un enfermement « inhumain » dans les CRA français

Le centre de rétention administrative (CRA) d’Hendaye, dans le sud-ouest de la France, a une capacité totale de 30 places. Crédit : Capture d’écran/Youtube


Allongement des périodes de rétention, protocoles sanitaires très limités et vétusté des structures : les conditions de vie des exilés dans les différents centres de rétention administrative (CRA) français sont toujours aussi déplorables, d’après le dernier rapport de la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (CGPL). L’autorité indépendante a effectué deux à trois visites par centre, tout au long de l’année 2021.

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Royaume-Uni : des mineurs parmi les migrants menacés d’expulsion vers le Rwanda

Des migrants secourus dans la Manche arrivent sur une plage du sud de l’Angleterre, le 15 mai 2022. Crédit : Picture alliance


Les associations britanniques révèlent que des migrants se déclarant mineurs ont été sélectionnés par les autorités pour être envoyés au Rwanda. Londres a en effet signé un accord avec Kigali pour que le pays d’Afrique de l’Est traite les demandes d’asile des personnes venues illégalement au Royaume-Uni.

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Royaume-Uni : des tentatives de suicide chez des migrants menacés d’expulsion vers le Rwanda

Des migrants escortés par la Border Force britannique dans le port de Douvres après avoir traversé la Manche, le 1er mai 2022. Crédit : Reuters


Les associations britanniques s’alarment de plusieurs tentatives de suicide chez des migrants qui pourraient être envoyés au Rwanda pour le traitement de leur demande d’asile. Londres et Kigali ont en effet signé le mois dernier un accord prévoyant d’externaliser l’asile sur le continent africain. Un premier vol est prévu le 14 juin, selon le Home Office. Les associations britanniques multiplient les recours en justice pour annuler ces expulsions.

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« La nuit, je dors sous un pont à Vintimille, la journée, je travaille au noir dans des champs »

Ahmed Qatib dit travailler au noir dans des champs, dans la région de San Remo. Crédit : DR


Ahmed Qatib, un migrant marocain de 33 ans, se trouve bloqué en Italie depuis quatre mois. La frontière avec la France est infranchissable. À court d’option, il dort à la rue dans la région frontalière de Vintimille et travaille au noir pour des exploitants agricoles qui le paient une misère. Témoignage.

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Manche : une association dénonce le refoulement d’une embarcation de migrants, la préfecture maritime dément

Des migrants traversent la Manche, le 5 août 2021. (MAXPPP)


Selon Utopia 56, qui invoque d’autres refoulements en Méditerranée, « c’est la première fois qu’un tel cas de refoulement forcé est identifié dans la Manche ».

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« Personne ne mérite de vivre à la rue, encore moins les plus jeunes » : paroles de mineurs en recours dans le camp de Paris

Dawda vient de Gambie. Depuis son arrivée à Paris mi-mai, il dort à la rue. Crédit : InfoMigrants


Une trentaine de mineurs isolés étrangers vivent depuis samedi dans un campement installé sur la place de la Bastille, dans le centre de Paris, à l’initiative de l’association Utopia 56. Pour ces jeunes considérés comme majeurs par le dispositif d’évaluation, l’attente de leur recours en justice se fait dans la rue, sans assistance, ni accès à la scolarité. Témoignages.

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« Je dépends des autres pour faire manger mon fils » : dans le camp grec de Nea Kavala, des migrants toujours sous la menace de la faim

Le camp de Nea Kavala, au nord de la Grèce, en octobre 2021. Crédit : InfoMigrants


À Nea Kavala, rien ne change. Depuis plusieurs mois, de nombreux migrants de ce campement grec, non loin de la frontière macédonienne, n’ont plus accès à la nourriture. C’est le cas de Marie, une mère de famille congolaise et de son fils de 7 ans. Elle et son enfant ont été exclus du dispositif alimentaire. Témoignage.

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À Paris, Utopia 56 installe un campement pour alerter sur le sort des mineurs en recours

L’association Utopia 56 a installé, samedi 28 mai 2022, un campement de mineurs place de la Bastille, à Paris, pour alerter sur le manque de prise en charge de ces jeunes en recours. Crédit : Utopia 56


Un campement de mineurs isolés a vu le jour, samedi, place de la Bastille, à Paris. L’association Utopia 56, à l’origine de l’événement, entend alerter sur la situation des jeunes non reconnus mineurs et qui, dans l’attente du résultat de leur recours en justice, sont sans solution d’hébergement.

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Les brèves de Jean

L’actu sous la loupe de Jean Camus



Titres de séjour ; préfectures et tribunaux administratifs.

Un rapport du Sénat dresse un constat sévère sur le manque de moyens. Les étrangers saisissent de plus en plus les tribunaux pour obtenir un rendez-vous.

Le ministère de l’Intérieur a délivré plus de 270 000 premiers titres en 2021. La moitié de 4 000 agents des préfectures des services « étrangers » se consacrent à l’examen des demandes. « Les conditions d’accueil et de délivrance de titres de séjour se sont dégradées au cours des dernières années ».

Devant cette situation ubuesque les étrangers saisissent de plus en plus la justice des référés dits « mesures utiles », unique moyen dont ils disposent pour déposer une 1ère demande. Au tribunal de Montreuil, plus de 2000 référés soit 21,4% des affaires en droit des étrangers. Ce phénomène transforme de fait les juges administratifs en une sorte de « secrétariat de préfecture », le juge est saisi également de recours lorsque les préfectures n’ont pas apporté de réponse depuis 4 mois, ce qui équivaut à un rejet implicite de la demande.

Face à ces contentieux « parasites », des litiges qui ne portent pas sur le fond, mais comblent les lacunes de l’État, les sénateurs préconisent une série de mesures, notamment d’augmenter les moyens des préfectures, notamment humains, de suivre les propositions du Conseil d’État d’octobre 2020, d’uniformiser les délais de recours, de jugement et les procédures d’examen.


JE DOIS VOUS DIRE: NOS DROITS SONT EN DANGER

L’ancien défenseur de droits dresse un tableau très précis des entorses à l’état de droit que l’on a acceptées ces dernières années. Un cri de révolte contre la situation que l’on réserve aux migrants et aux débats sur l’immigration. Inspiré par la juriste Mireille Delmas-Marty, il plaide pour une charte internationale d’interdépendance : préserver les différences, promouvoir les solidarités et répartir les responsabilités. Des concepts portés par le Collégium international d’éthique, scientifique et politique, fondé en 2002 par Michel Rocard et Stéphane Essel.

Source : Le Monde jeudi 26 vendredi 27 mai 2022.