Israël fait le pari que le Hezbollah va s’effondrer, mais il est confronté à un ennemi bien armé et en colère – Analyse
Les dirigeants israéliens se réjouissent des progrès de l’offensive contre le Hezbollah, qui a commencé par l’explosion de radios et de téléavertisseurs armés et s’est poursuivie par des frappes aériennes intenses et meurtrières.
Le ministre de la défense, Yoav Gallant, n’a pas tari d’éloges après les frappes aériennes de lundi.
« C’est la pire semaine que le Hezbollah ait connue depuis sa création, et les résultats parlent d’eux-mêmes ».
Les Jeux olympiques de Paris commencent, la course à la présidentielle entre Donald Trump et Kamala Harris démarre, l’hécatombe se poursuit en Ukraine et pendant ce temps… la guerre continue à Gaza.
L’Organisation mondiale de la santé alerte sur la polio à Gaza
Cela fait plus de vingt-cinq ans qu’il n’y a pas eu de cas de polio dans les Territoires palestiniens occupés. Mais cela pourrait changer. La découverte du virus dans les eaux usées de l’enclave inquiète les humanitaires. Aucun cas humain n’a pour le moment été officiellement enregistré. Mais le risque d’une épidémie n’est plus très loin.
Cisjordanie : le nombre d’enfants tués est monté en flèche au cours des neuf derniers mois
En moyenne, depuis octobre 2023, un enfant palestinien a été tué en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est, tous les deux jours. Cela représente une augmentation d’environ deux fois et demie par rapport aux neuf mois précédents.
Depuis octobre dernier, 143enfants palestiniens ont été tués en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est, soit une augmentation de près de 250% par rapport aux neuf mois précédents, durant lesquels 41enfants palestiniens avaient perdu la vie. Au cours de cette même période, deux enfants israéliens ont été tués en Cisjordanie dans des violences liées au conflit.
De plus, plus de 440enfants palestiniens ont été blessés par des balles réelles.
Avec l’annonce de l’Espagne, l’Irlande et la Norvège, 146 des 193 pays membres de l’Organisation des Nations unies reconnaissent officiellement l’Etat de Palestine.
L’Espagne et l’Irlande, membres de l’Union européenne (UE), ainsi que la Norvège ont annoncé, mercredi 22 mai, reconnaître officiellement l’Etat de Palestine.
L’Autorité palestinienne se prévaut maintenant de la reconnaissance de la Palestine comme Etat indépendant par 146 pays, soit près de 75 % des 193 Etats membres de l’Organisation des Nations unies (ONU). Pour le moment, aucun pays occidental du G20 n’a franchi le pas.
Reconnaissances d’un État palestinien en Europe : quelles conséquences ?
Après l’annonce groupée de trois pays européens, Joe Biden se dit opposé à la « reconnaissance unilatérale » d’un Etat palestinien
L’Espagne, la Norvège et l’Irlande ont annoncé mercredi qu’ils allaient officiellement reconnaître l’Etat de Palestine. Une décision qui fait fulminer l’Etat hébreu, alors que la France estime que les conditions ne sont « à ce jour » pas réunies.
Le rapport Liberties2024 sur l’État de droit dans les pays de l’Union européenne constitue la contribution indépendante la plus exhaustive jamais réalisée et transmise aux instances de l’Union européenne. Il révèle une détérioration continue de l’État de droit au sein de l’UE. L’analyse pointue met en lumière une augmentation alarmante des restrictions aux manifestations pacifiques, notamment celles liées aux enjeux climatiques et à la Palestine. L’association VoxPublic, pour la France, et 36 organisations de défense des droits humains des pays de l’UE, ont contribué à ce rapport sans précédent, donnant un aperçu critique de la situation actuelle de la démocratie en Europe.
Une étude de l’extrême droite française Qu’en est-il aujourd’hui des idées attribuées autrefois à l’extrême droite, idées qu’on retrouvait chez Pétain, avec des emprunts à Mussolini ou Franco : l’antiparlementarisme, la haine de la gauche et plus particulièrement du communisme, l’antisémitisme, l’homophobie, le sexisme, le nationalisme, le racisme. Est-ce que ce sont encore aujourd’hui les marqueurs de l’extrême droite ou y en a-t-il de nouveaux ?
Journaliste et essayiste, Gérard Streiff propose une étude de l’extrême droite française contemporaine, à partir du RN, en se penchant sur son origine, son idéologie, ses mutations et ses ambitions.
RAPPEL HISTORIQUE
Extrêmes droites : qu’évoquent ces noms et expressions ? Les ultras de la Restauration, le boulangisme, les antidreyfusards, l’Action française, Maurras, les Camelots du roi, les Croix-de-feu, Mussolini, Franco, Doriot, Déat, Pétain, puis Poujade, l’OAS, Occident, Le Pen, etc. Personne ne mettra tout ce monde et ces faits dans le même panier, les époques et les enjeux sont différents. Mais les historiens ont en main une riche matière qui leur permet d’analyser les idées qu’on retrouve en permanence dans le discours d’extrême-droite.
13 février à 18 h 30
Auditorium de St-Julien-les-Villas
Entrée libre
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La terrible actualité que nous vivons, notamment depuis le 07 octobre, nous a incités à vous proposer à nouveau un film évoquant la Palestine, inédit à Troyes “ALAM” (DRAPEAU), de Firas Khoury sorti à peine deux mois avant le 07 octobre et couronné dès sa sortie de trois prix.
» Le film éparpille à bas bruit et avec intelligence les signes de grands combats dans le quotidien serré de cette poignée de gamins qu’on ne quitte jamais et dont les actions sont toujours à la lisière de l’héroïsme et du potache, pour concentrer dans un final très réussi toute la cruauté et la violence de leur situation ».
« Cahiers du cinéma, » Lucie Commeaux :
« Premier long métrage du cinéaste, ALAM montre avec une remarquable intelligence les doutes d’une jeune génération en quête d’avenir et d’émancipation, dans une société marquée par le patriarcat ».
« L’Humanité », Pierre Barbancey :
Par l’Association Pierre Chaussin
MARDI 13 février 2024 à 14h30 et 20h
à la salle Deterre Chevalier
(face à la mairie) de St Parres aux Tertres.
Entrée gratuite
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Dernière semaine !
Il y a 70 ans, le 1er février 1954, l’abbé Pierre lançait à la radio un appel désespéré :
« Mes amis, au secours. Une femme vient de mourir gelée cette nuit à 3 heures. »
Réalisée par Le Centre abbé Pierre – Emmaüs d’Esteville(en Seine-Maritime), avec l’aide du pôle mémoire d’Emmaüs international et proposée par la communauté Emmaüs de Troyes, l’exposition vous invite à vous remémorer les événements de cet hiver glacial. Cet anniversaire est aussi l’occasion de présenter la communauté Emmaüs troyenne avec une série de portraits, réalisés par le photographe Thierry Plumey, accompagnés de témoignages.
Ici, compagnons et compagnonnes ont trouvé un lieu d’accueil et de travail et surtout une famille. Qui sont ces femmes et ces hommes qui un jour, ont dû changer de vie, tout quitter, pour se reconstruire ailleurs ?
Du 23 janvier au 17 février 2024, découvrez l’exposition « De l’hiver 54 à aujourd’hui, Emmaüs », à la Médiathèque Jacques-Chirac centre-ville de Troyes (entrée libre et tout public).
Pendant son séjour dans l’enclave palestinienne, l’urgentiste nous a envoyé des notes vocales pour témoigner de l’état désastreux dans lequel se trouve Gaza.
Effroyable bilan au sein de la population civile dans l’enclave palestinienne assiégée : plus de 21 000 morts, deux millions de déplacés et des dégâts majeurs, partout. Une catastrophe humanitaire. Le gouvernement israélien pousse les Gazaouis à l’exode.
Plusieurs médias qui ont consacré des articles à l’enquête de l’Ifop ont omis de mentionner certaines données, notamment concernant la «sympathie» des Français musulmans à l’égard du groupe islamiste.
Ségrégation territoriale et restrictions de déplacement, saisies massives de biens fonciers et immobiliers, expulsions forcées, détentions arbitraires, tortures, homicides illégaux… Un an après la sortie de notre rapport, les exactions commises par les autorités israéliennes sur les Palestiniens et Palestiniennes se sont encore aggravées.
Depuis des années, c’est le même drame qui se joue dans les collines, au sud de la ville d’Hébron. Masafer Yatta est une zone semi-désertique qui abrite une communauté de Palestiniens. Ils vivent principalement de l’agriculture et de l’élevage. Leurs maisons sont régulièrement détruites par l’armée israélienne, qui a décrété leurs terres zone d’entraînement militaire. Démolition, reconstruction, un acte de résistance, mais pour combien de temps encore ? L’arrivée au pouvoir du nouveau gouvernement de droite en Israël, fait craindre le pire aux habitants. Ils redoutent d’être définitivement chassés de la région.
Pendant quarante heures, entre le 16 et le 18 septembre 1982, des centaines de civils palestiniens, en majorité des femmes et des enfants, sont massacrés dans les camps de Sabra et de Chatila. Quarante ans après, on en sait un peu plus sur ce carnage pour lequel personne n’a jamais été condamné.