Police, justice : un dialogue devenu impossible ?



Le placement en détention provisoire d’un policier, soupçonné d’avoir frappé un jeune homme à Marseille, a ravivé les débats entre police et justice. Les mots du directeur général de la police nationale et les réponses des représentants de la justice interrogent sur le maintien du dialogue.

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« Avant un éventuel procès, un policier n’a pas sa place en prison », estime Frédéric Veaux, directeur général de la police nationale



Dans un entretien au « Parisien », le DGPN revient sur le placement en détention d’un policier de la brigade anticriminalité à Marseille, qui suscite la colère de ses collègues. Des propos qui font réagir dans les rangs de la gauche.

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Soutien de la hiérarchie au policier écroué : «l’Etat ridiculisé», «bascule», «laxisme», dénonce la gauche


Policier incarcéré à Marseille : les syndicats de magistrats jugent « gravissimes » les propos du patron de la police

Violences policières au CRA du Mesnil-Amelot : d’anciennes retenues lèvent le voile



Au centre de rétention administrative du Mesnil-Amelot, en Seine-et-Marne, des personnes accusent des policiers de violences lors de leur incarcération. Deux femmes ont porté plainte.

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Maintien de l’ordre: protection des observateurs, usage des armes, xénophobie


LA LDH SE MOBILISE CONTRE LA BANALISATION DES DISCOURS XÉNOPHOBES

Violences policières


Violences policières à Marseille : quatre policiers de la BAC présentés au juge d’instruction, le parquet demande leur détention provisoire


Seine-Saint-Denis : l’IGPN enquête sur des violences après la plainte d’une enseignante gravement blessée


Violences urbaines à Lorient. Gérald Darmanin reconnaît que des militaires « ont prêté main-forte » aux forces de l’ordre


Troyes: Emeutes : il lance un appel au rassemblement sur les réseaux sociaux, un homme de 23 ans condamné à de la prison

Quand les activistes écologistes font face à « un droit pénal d’exception »


Après la dissolution des Soulèvements de la Terre le 21 juin, une trentaine d’activistes écologistes proches du mouvement font maintenant face à des procédures judiciaires. Un photojournaliste qui couvrait une action a aussi été mis en examen.

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Nouvelle vague de violences policières en France : RSF porte plainte aux côtés d’un journaliste du HuffPost blessé par la BRAV-M



Reporters sans frontières (RSF) dépose plainte avec Pierre Tremblay, vidéaste pour le média en ligne HuffPost, pour violences volontaires par un dépositaire de l’autorité publique commises lors d’une manifestation contre les violences policières à Paris.

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Manifestations contre les violences policières

MEMENTO A L’USAGE DES MINISTRES DE L’INTÉRIEUR, PRÉFETS ET TRIBUNAUX ADMINISTRATIFS


Une nouvelle fois, le préfet de police de Paris a interdit une manifestation contre les violences policières prévue le 15 juillet et ce, en application des directives données la veille par le ministre de l’intérieur selon lesquelles, dans le cadre du dispositif de sécurité mis en place pour la célébration du 14 juillet, il invitait les préfets à interdire les manifestations qui se tiendraient jusqu’au 15 juillet, précisant : « Nous considérons que les manifestations en lien avec les violences urbaines que nous avons connues doivent être interdites ».

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Mort de Nahel : « Il y a urgence à tracer les contrôles d’identité », affirme la Défenseure des droits


Claire Hédon veut mettre fin aux contrôles au faciès et souhaite s’inspirer de ce qui se fait chez nos voisins.

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Sainte-Soline : la Ligue des droits de l’homme dénonce une « volonté délibérée de ne pas porter secours au plus vite »


La manifestation contre les méga-bassines de Sainte-Soline, fin mars, s’était soldée par de violents affrontements entre forces de l’ordre et manifestants.

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Sainte-Soline : « Ce n’est pas en procédant avec une violence aussi inouïe de la part des forces de l’ordre qu’on va parvenir » à réconcilier la police et la population, pointe la LDH


Patrick Baudouin, président de la LDH : « A Sainte-Soline, ce sont les forces de l’ordre qui ont initié les hostilités »


«J’aurais dû être un légume» : à Marseille, un homme dit avoir été passé à tabac par les forces de l’ordre


Sainte-Soline : L’accablant rapport de la Ligue des Droits de l’Homme


Troyes: rassemblement pour sortir de l’affrontement

Rassemblement devant la préfecture au cours duquel a été lue une déclaration de la LDH, la CGT, le MRAP, la FSU, Générations S, La Libre Pensée, LFI.

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Après les émeutes, une « justice de l’urgence » et des condamnations « sévères »


Emeutes après la mort de Nahel : la politique de la ville menée dans les quartiers depuis plus de 30 ans n’a-t-elle servi à rien ?


ONU : Le document qui enfonce l’État français

Des films pour mieux comprendre l’actualité

Ce qui se passe aujourd’hui est similaire et n’est ni isolé ni nouveau en France. Ces incidents ne sont pas toujours couverts par les médias européens, même s’ils se produisent régulièrement.

Les films sortis en France ces dernières décennies en témoignent, dénonçant une fracture sociale quotidienne, des rapports difficiles avec la police, la frustration de ne pouvoir sortir du cercle du quartier, et une école qui se veut rédemptrice face à un problème qui semble perdurer.

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USAGE DES ARMES PAR LA POLICE : POUR UN CADRE LÉGAL QUI NE SOIT PAS UN PERMIS DE TUER

Communiqué national

Face aux drames qui se multiplient dans le cadre de contrôles routiers, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) saisit le ministre de l’Intérieur d’une demande d’abrogation des instructions du directeur général de la police nationale (DGPN) et du directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN) relatives à l’application de l’article L. 435-1 du Code de la sécurité intérieure (CSI) encadrant l’usage des armes par la police.

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Rassemblement le 8 juillet à 11h00 devant la Préfecture à Troyes

Notre pays est en deuil et en colère.

Le meurtre de Nahel tué par un policier à bout portant à Nanterre, a mis à nu les effets de décennies de politiques publiques discriminatoires et sécuritaires ciblant notamment les quartiers populaires et la jeunesse qui y grandit et particulièrement les personnes racisées et précarisées. L’escalade des violences est une impasse et doit cesser. La conception essentiellement répressive de la police, et l’évolution législative de 2017 sur l’usage des armes de service, aggravent ce que la population vit et subit que ce soit en termes de discriminations et de pratiques racistes.
Les tensions entre population et police viennent de loin et s’inscrivent dans une histoire marquée d’injustices, de préjugés, de violences, de discriminations, de sexisme… et d’un racisme systémique qui traverse l’ensemble de la société et qui n’est toujours pas éradiqué.
Les habitant·es des quartiers concernés et notamment les femmes pallient bien souvent seul·es les carences en termes de services publics. C’est bien la régression de ceux-ci, l’école, les lieux de partage et de culture, sportifs, la poste, les administrations etc. et le recul du soutien de l’État au tissu associatif qui ont largement contribué à marginaliser ces quartiers et des territoires entiers bien au-delà, particulièrement dans les Outre- mer.
L’abandon de ces populations de quartier est aggravé par le contexte économique d’appauvrissement, d’inflation, de hausse des loyers, des prix l’énergie et la réforme de l’assurance chômage. Les inégalités sociales touchent particulièrement les enfants et les mères isolées. C’est ce que montrent les révoltes qui ont secoué les quartiers populaires depuis quelques jours en réaction à la tragédie de Nanterre.
En plus de décennies de dérives d’une politique du maintien de l’ordre, de lois sécuritaires (loi sécurité globale, loi séparatisme…) et de mesures d’exception, nous assistons depuis quelques jours à des pressions du gouvernement pour mettre en place une justice expéditive. Le prononcé de mises en détention préventives systématiques avec des peines de plus en plus lourdes n’est pas acceptable !
L’urgence n’est pas celle de la répression qui ne fera que renforcer l’extrême-droite et fera reculer une fois de plus les droits et libertés.
L’apaisement durable n’est possible que si le gouvernement prend les mesures nécessaires pour répondre à l’urgence de la situation et aux exigences des populations concernées.
L’ONU a critiqué à plusieurs reprises les politiques sécuritaires et les problèmes institutionnels de racisme en France, en particulier dans les forces de l’ordre.
Ce sont les discriminations qui sont un poison toxique qui décrédibilise l’idée même d’égalité et sème le désespoir.
L’extrême droite en fait son lit pour diviser toujours davantage la société. Nous dénonçons l’appel à la guerre civile contre les quartiers populaires et la qualification des personnes qui en sont issues de « nuisibles » par des syndicats de policiers.
Nous condamnons la constitution d’une cagnotte de soutien au policier qui a tué Nahel à l’initiative d’un membre de l’extrême droite et l’absence de toute action du gouvernement, mettant ainsi de l’huile sur le feu.

RASSEMBLEMENT à TROYES
samedi 8 juillet – 11h – devant la préfecture


La situation nécessite que le gouvernement prenne ses responsabilités et apporte des réponses immédiates pour sortir de l’affrontement :
– abrogation de la loi de 2017 sur l’assouplissement des règles en matière d’usage des armes à feu par les forces de l’ordre ;
– une réforme en profondeur de la police, de ses techniques d’intervention et de son armement ;
– le remplacement de l’IGPN par un organisme indépendant de la hiérarchie policière et du pouvoir politique ;
– la création d’un service dédié aux discriminations touchant la jeunesse au sein de l’autorité
administrative présidée par le Défenseur des droits et le renforcement des moyens de lutte contre le racisme, y compris dans la police.
Rien ne peut cependant se faire sans un autre partage des richesses, sans lutter contre les inégalités sociales. Rien ne peut se faire sans la lutte contre la pauvreté et la précarité, aggravées par le dérèglement climatique, la hausse des loyers et des charges, et sans le renforcement des services publics et de l’éducation populaire. C’est à ces chantiers que le gouvernement devrait s’attaquer au lieu de mener des politiques publiques régressives qui font le lit de l’extrême droite.

Emeutes après la mort de Nahel


Emeutes après la mort de Nahel : le commissaire européen à la Justice prône une « réflexion » sur le maintien de l’ordre


« Ils se trompent et déplacent le sujet » : les sanctions financières « dès la première connerie » contre les familles d’émeutiers passent mal dans les quartiers populaires


Un maire face aux émeutes : « On assiste au délitement de l’Etat et on se sent abandonnés »


Violences urbaines. Une enquête ouverte sur des militaires ayant aidé les forces de l’ordre face aux émeutiers à Lorient


Révoltes après la mort de Nahel : la tentation milicienne de l’extrême droite

Pratiques policières


Emeutes suite à la mort de Nahel : les observateurs des Pratiques Policières pris à partie par les forces de l’ordre à Toulouse

 

«Choc», «moment George Floyd» et récupération: les émeutes en France vues de l’étranger


« Violences policières »


L’usage fait par la LDH de l’expression « violences policières » lui est reproché par des citoyens attentifs au respect de l’institution et du droit républicains. L’un d’entre eux nous interpelle en citant le Conseil de l’Europe qui parle d’ « usage excessif de la force », et non pas de « violences policières », expression au fond absurde en République.[…] la police, en tant qu’institution républicaine, ne peut pas être dite violente, c’est-à-dire injuste, contraire au droit institué républicain.

Nous faisons pour notre part référence au Conseil des droits de l’homme de l’ONU au sein duquel plusieurs pays ont notamment pointé le recours à la force jugé excessif ces derniers mois envers les manifestants opposés à la réforme des retraites et clairement évoqué récemment discriminations raciales et violences policières.

Nous ajouterons que les inquiétudes dépassent largement le cadre de la LDH puisque celles-ci sont également signalées par la Fédération Internationale des Droits Humains (FIDH) comme on peut le lire ICI.

Le débat mérite d’être poursuivi. Pour l’alimenter, on pourra relire, entre autres, Violences policières, généalogie d’une violence d’état de Michel Kokoreff ainsi que Violences policières. Le devoir de réagir de William Bourdon et Vincent Brengarth.



Nouveau rassemblement contre les violences policières à Troyes


Émeutes à Troyes : les premières condamnations pénales sont tombées

On peut par ailleurs se demander si le moment est bien choisi par la Ville de Troyes pour couper les vivres à l’Association Jeunesse pour Demain  en se défaussant sur le département pour le financement des postes d’éducateurs de prévention auprès des jeunes des quartiers (voir ICI). Le choix de remplacer la proximité humaine par des caméras et des vigiles ne semble pas, à la lumière des événements qui ont marqué les dernières nuits troyennes, la meilleure solution…


Communiqué du maire de Trappes

Refus d’obtempérer : « La loi de 2017 a presque été interprétée comme un permis de tuer », alerte Henri Leclerc


Nahel : chronique d’une bavure législative

 

Mort de Nahel : se disant « en guerre », des syndicats de police appellent au « combat » contre les « nuisibles » et « les hordes sauvages »



Troyes, 30 juin 2023

Trois fois plus de personnes sont décédées suite à une arrestation depuis 2020


Les années 2020 et 2021 montrent un pic des décès lors d’une arrestation ou en détention. Des données en contradiction totale avec le Code de sécurité intérieure qui stipule de préserver la vie, la santé et la dignité de toute personne appréhendée.


«Le problème des tirs mortels lors de refus d’obtempérer est systémique en France»


MORT DE NAHEL : L’ÉTERNEL ET CRUEL RECOMMENCEMENT


«On étouffe les personnes qui vivent dans les quartiers populaires»

 

Jeudi à Troyes: Une manifestation en soutien à Nahel et Zakaria


Contre le racisme, les crimes et les violences policières.

Rassemblement

qu’on ne peut que souhaiter pacifique et nombreux

ce vendredi 30 juin à 20 h devant la préfecture

 

EN CHAMPAGNE COMME AILLEURS, LA VIOLENCE EST ENCORE MONTÉE D’UN CRAN


De nouvelles violences urbaines ont été constatées dans notre région cette nuit. Plusieurs bâtiments publics (écoles, mairies, commissariats…) ont été dégradés.

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Réforme des retraites : la Confédération syndicale internationale accuse la France de « brutalités policières » et d' »arrestations aveugles »


La France fait partie des 69 Etats à avoir procédé à des arrestations et des détentions jugées « arbitraires », entre avril 2022 et mars 2023.

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