Alors que les civils de la bande de Gaza font face à un risque d’épidémie et à la famine, les forces israéliennes bloquent les convois d’aide humanitaire, tirent sur les véhicules et arrêtent les employés.
Les maires écologistes et socialistes de cinq grandes villes françaises ont annoncé jeudi 15 février poursuivre l’État devant la justice administrative pour dénoncer ses « carences » en matière d’hébergement d’urgence et réclamer « une refonte » d’un système « à bout de souffle ».
Le nouveau commandant en chef des armées ukrainiennes, Oleksandr Syrsky, a annoncé, ce mercredi 14 février, s’être rendu dans les zones les plus chaudes du front Est avec le ministre de la Défense, Roustem Oumerov, y jugeant la situation sur le terrain« extrêmement complexe et tendue ».
La perspective d’une trêve entre Israël et le Hamas s’éloigne. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a balayé mercredi d’un revers de la main les minces espoirs apparus ces derniers jours alors que les efforts diplomatiques semblaient tendre vers une désescalade. Décryptage.
Pendant son séjour dans l’enclave palestinienne, l’urgentiste nous a envoyé des notes vocales pour témoigner de l’état désastreux dans lequel se trouve Gaza.
La ville de Rafah, où se sont réfugiés plus d’un million de Palestiniens menacés par la guerre à Gaza, est le théâtre samedi d’intenses frappes israéliennes à l’heure où la diplomatie tente d’imposer une nouvelle trêve sur fond d’embrasement régional.
La situation humanitaire est aggravée par la polémique visant l’UNRWA, l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens, dont certains employés ont été accusés par Israël d’avoir été impliqués dans les attaques du 7 octobre.
La plus haute juridiction de l’ONU demande également à l’État hébreu de permettre l’accès à l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, mais n’ordonne pas de cessez-le-feu.
Selon le commandant en chef de l’armée ukrainienne, l’armée de Vladimir Poutine a tiré au total 41 missiles dans la nuit du lundi 22 au mardi 23 janvier sur l’ensemble du territoire.
Guerre, pauvreté et dénuement : les Gazaouis sont abandonnés à leur triste sort. Outre les 25 000 morts, près de deux millions de Gazaouis sont déplacés dans le sud de l’enclave. Sans eau et sans nourriture. Ce chaos engendre un drame humanitaire absolu, des enfants de la guerre qui naissent dans la rue notamment, l’unique maternité encore en service dans le sud de l’enclave ne parvenant pas à accueillir toutes les futures mères.
Guerre Israël-Hamas: «L’urgence est d’arrêter ce crime en cours»
Depuis bientôt quatre mois, Gaza vit un calvaire. Plus de 25 000 morts selon le bilan du Hamas, 85% de la population a dû se déplacer à cause des bombardements. Une nouvelle trêve serait à l’étude, selon le média américain Axios. Israël aurait proposé au Hamas une pause de deux mois, en échange des 130 otages encore aux mains du Hamas. Entretien avec Hala Abou Hassira, ambassadrice de la Palestine en France.
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Les combats se sont poursuivis, dimanche, avec pour épicentre Khan Younès, situé dans le sud de l’enclave où la guerre a fait plus de 25 000 morts, selon le Hamas. Le mouvement palestinien affirme que les forces israéliennes ont visé les environs des hôpitaux Nasser et Al-Amal. Le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, est attendu à Tel-Aviv. Voici le fil du dimanche 21 janvier 2024.
Selon des témoins palestiniens, les bombardements israéliens intensifs ont ciblé un secteur proche de l’hôpital Nasser à Khan Younès. Selon Israël, des responsables du Hamas se cachent près du bâtiment.
Premières victimes du froid, les personnes sans-abri sont 330.000 en France, d’après le dernier rapport de la Fondation Abbé Pierre. Avec leur association « Réchauffons nos SDF », Sarah et Salima leur viennent en aide.
Israël multiplie toujours, ce mercredi 27 décembre, les frappes aériennes contre ses cibles. La rapporteuse des Nations unies, Francesca Albanese, a pointé du doigt les attaques israéliennes à l’encontre des Nations unies et dénonce une «lâcheté morale» d’Israël.
À Gaza, le risque de famine se fait de plus en plus ressentir. L’enclave est au bord du gouffre, dit le Programme alimentaire mondial. Un risque confirmé par l’OMS, qui vient d’envoyer une nouvelle équipe à al-Chifa, le plus grand hôpital de Gaza, aujourd’hui à l’arrêt.
Pas de nouvelle trêve à #Gaza faute d’unanimité du Conseil de sécurité de l’ #ONU vendredi mais un appel à l’acheminement « immédiat » et « à grande échelle » de l’ aide humanitaire. #Israël autorise depuis une semaine le déchargement de camions au poste-frontière de Kerem Shalom.
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Dans la nuit du lundi 18 au mardi 19 décembre, sept professeurs ont dormi dans le froid devant le collège Lezay Marnesia à Strasbourg. Un acte fort pour alerter sur la situation de deux enfants de 12 et 14 ans, contraints de dormir dehors depuis trois semaines.
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Les États-Unis ont mis leur véto vendredi à une résolution du Conseil de sécurité appelant à un « cessez-le-feu humanitaire immédiat » à Gaza, malgré la pression du secrétaire général qui a dénoncé la « punition collective » infligée aux Palestiniens.
Du nord au sud, Gaza est sous les bombes. Le micro-territoire palestinien et ses 2,4 millions d’habitants sont bombardés sans relâche par l’armée israélienne. Objectif : détruire le Hamas. Le bilan dans l’enclave atteint presque les 16 000 morts, en grande majorité des femmes et des enfants. Il n’y a nulle part où s’abriter, alors des familles songent au départ. Faut-il encore quitter le territoire.