À l’ONU, des médecins de retour de Gaza décrivent une situation indicible


Quatre docteurs de Médecins sans frontières, Map et MedGlobal sont venus, mardi 19 mars, à l’ONU raconter ce qu’ils ont vu lors de leurs courts séjours à Gaza. Ils décrivent l’indicible, une situation pire qu’en Syrie, et la destruction du système de santé. 

Lire ICI


Plus de la moitié de la population de Gaza à « un niveau de faim critique »


Comment les enfants affrontent-ils la situation humanitaire « catastrophique » à Rafah ?


Un collectif de chercheurs dévoile une campagne très organisée de dénigrement de l’UNRWA au profit d’Israël

Bande de Gaza: les combats font rage à l’hôpital al-Chifa, le plus grand de l’enclave


L’armée israélienne a annoncé ce lundi 18 mars mener une opération sur l’hôpital al-Chifa. Le plus grand hôpital de la bande de Gaza, situé dans le nord de l’enclave, accueille toujours des milliers de personnes, selon le ministère de la Santé du Hamas. Il cacherait des responsables du Hamas, selon les Israéliens. L’armée a demandé à la population civile d’évacuer « immédiatement » la zone de l’hôpital.

Lire ICI


L’OMS «terriblement préoccupée» par les combats près du principal hôpital de Gaza


Gaza est désormais un «cimetière à ciel ouvert»


« Elle me demande : ‘A quoi bon soigner puisque les bombes tuent ? » : un médecin urgentiste partage le quotidien des soignants à Gaza

Troyes : 140 personnes manifestent pour la paix à Gaza


Septième mobilisation à l’appel du collectif « Pour une paix juste et durable » ce samedi 16 mars. Ils ont défilé une partie de la matinée dans les rues de Troyes pour réclamer un cessez-le-feu.

Lire ICI


HB
HB

Israël juge « irréaliste » la proposition de trêve du Hamas


Le Hamas, qui exigeait jusqu’ici un cessez-le-feu définitif à Gaza avant tout échange d’otages israéliens contre des prisonniers palestiniens, est désormais prêt à une trêve de six semaines, a indiqué à l’AFP un responsable du mouvement islamiste palestinien. Israël la juge « irréaliste ». Suivez en direct les derniers développements du conflit au Proche-Orient.

Lire ICI


Gaza : une vingtaine de personnes tuées dans des tirs lors d’une distribution d’aide humanitaire


Gaza : des activistes israéliens se mobilisent face à la crise humanitaire

Guerre à Gaza: le Parlement européen appelle pour la première fois à un cessez-le-feu immédiat


Le Parlement européen a voté ce jeudi 14 mars en faveur d’une résolution sur la situation à Gaza et le fait qu’il existe un risque immédiat de famine généralisée. Le Parlement, considérant qu’Israël a renforcé le blocus de Gaza et empêche le bon déroulement des opérations humanitaires, tout en poursuivant la colonisation, appelle donc pour la première fois à un cessez-le-feu immédiat. 

Lire ICI


«Ils nous ont fait subir des choses inimaginables»: un Gazaoui raconte sa détention par l’armée israélienne


Gaza : l’enfance sacrifiée


À l’appel dans l’Aube des organisations :

MRAP, LDH, GREENPEACE, AGUI, LIBRE PENSEE, COLLECTIF LOUISE-MICHEL, LFI, POI, PCF, GENERATION.S, CGT, SOLIDAIRES, CFDT, FSU

Nous appelons à une manifestation à Troyes

le samedi 16 mars à 10H30 Place Jean Jaurès

Guerre à Gaza: «Personne ne peut oser parler de paix ou de dialogue»



Un pont maritime est mis en place, alors que la situation humanitaire dans l’enclave continue de se dégrader. Gaza est en proie à la famine, le conflit a fait des milliers de morts parmi les civils, aucune perspective d’arrêt des combats n’est envisagée. Entretien avec Anwar Abu Eisheh, professeur de droit à l’université Al-Quds et ancien ministre de la Culture de l’Autorité palestinienne.

Ecouter ICI


Nouvelle journée d’action le samedi 16 mars

A Troyes: rassemblement à 10 h 30 place Jean-Jaurès

Pétition visuelle sur place et lors du parcours de la manifestation en ville.

Famine à Gaza : dans le Nord, « les gens n’ont plus rien à manger »


Au moins 20 personnes sont mortes de malnutrition et de déshydratation à Gaza, a affirmé, mercredi, le Hamas. Depuis plusieurs mois, ONG et organisations internationales alertent sur les ravages de la malnutrition sur une population palestinienne privée d’accès aux soins. Jean-Raphaël Poitou, responsable Moyen-Orient à Action contre la Faim, s’inquiète d’une forte augmentation du nombre de décès si aucun accord de cessez-le-feu n’est rapidement trouvé entre Israël et le mouvement islamiste.

Lire ICI

À Gaza, l’enfer pour des milliers de femmes enceintes


Israël : les prisons de la terreur


France: quelle place pour la guerre de Gaza dans les JT de 20h?


Le massacre du 7 octobre et le début d’une nouvelle guerre dans la bande de Gaza ont créé une onde de choc médiatique planétaire. Pourtant, après 150 jours de guerre et plus de 30 500 morts, la couverture médiatique du conflit est irrégulière sur le petit écran des Français.

Lire ICI


Gaza au bord de la famine


« La famine comme arme de guerre » : l’agonie des Gazaouis en attente d’un cessez-le-feu


Trêve à Gaza: des négociations compliquées, Netanyahu soupçonné de faire traîner les choses


LA FRANCE DOIT SAISIR LA COUR PÉNALE INTERNATIONALE

La #LDH se joint à l’appel de la Plateforme Palestine en faveur de la proposition de résolution visant à saisir la Cour pénale internationale sur la situation à #Gaza.

Interpellez vos élu-es afin qu’elle soit inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale

La France livre-t-elle toujours des armes à Israël pour bombarder la bande de Gaza?


La barre officielle des 30 000 morts va être franchie au cours des prochaines 24 heures dans la bande de Gaza. Environ 70% d’entre eux sont des femmes et des enfants. Dans ce contexte dans lequel rien ni personne ne semble être en mesure de mettre fin à cette tragédie, la question de la livraison d’armes à Israël est de plus en plus prégnante. Quid de la France ?

Lire ICI


À Gaza, la souffrance insurmontable d’un survivant des bombardements israéliens

Égypte : Un groupe de défense des droits humains et son directeur menacés et diffamés


Frigos et ordinateurs cassés : ces déchets qui empoisonnent la Cisjordanie

Israël persiste à mener « une action puissante » à Rafah


Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a réitéré son intention de mener une opération militaire à Rafah, où plus d’un million de Palestiniens sont réfugiés. Aux États-Unis, le président, Joe Biden, a suspendu l’expulsion des Palestiniens du territoire américain.

Lire ICI


Israël: vive hostilité de l’extrême droite au projet de plan de paix qui prévoirait un État palestinien


Gaza : « Accepter un cessez-le-feu, c’est perdre la guerre », défend le député israélien Boaz Bismuth


« Il faut que ça s’arrête, on n’en peut plus » : les habitants du sud du Liban pris entre l’armée israélienne et le Hezbollah



L’Ukraine envoie des renforts dans «l’enfer d’Avdiïvka» face à une situation «extrêmement critique»

 


Ce jeudi 15 février, l’armée ukrainienne a déployé des renforts à Avdiïvka, actuel épicentre des combats à l’est du pays, pour contrer les assauts russes, alors que 26 missiles ont été tirés dans la nuit par la Russie.

Lire ICI


De retour d’Ukraine


Moscou, janvier 2024. Une capitale paisible dans un monde en guerre ?

Rafah: «Toute la difficulté pour Israël est de faire le tri entre les civils et les combattants»


Le président américain Joe Biden réclame une pause de six semaines des combats à Gaza, alors que se tiennent ce mardi en Égypte des négociations sur une trêve militaire et la libération des otages. Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, lui, ne renonce pas à une offensive sur Rafah, où s’entassent 1,7 million de personnes désormais menacées par une crise humanitaire majeure. Entretien avec Fabrice Balanche, maître de conférences HDR en géographie à l’Université Lyon 2 et auteur de plusieurs ouvrages sur le Moyen-Orient. 

Ecouter ICI


Guerre à Gaza: émotion mondiale après la mort «déchirante» d’une fillette et de sa famille dans les combats


« La nuit dernière, ma mère est à nouveau tombée très malade » : quelques heures à l’hôpital de Rafah


Nous sommes les branches d’un même arbre



Benjamin Netanyahu balaie les espoirs de trêve, vers une « guerre perpétuelle » à Gaza ?


La perspective d’une trêve entre Israël et le Hamas s’éloigne. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a balayé mercredi d’un revers de la main les minces espoirs apparus ces derniers jours alors que les efforts diplomatiques semblaient tendre vers une désescalade. Décryptage.

Lire ICI


Guerre Israël-Hamas : « L’assaut sur Rafah sera problématique en cas de débordement sur l’Egypte », analyse Frederic Encel


Guerre entre Israël et le Hamas : à Rafah, la menace d’une offensive israélienne fait craindre un « massacre énorme » chez les réfugiés gazaouis


Guerre à Gaza : à Rafah, près d’un million et demi de Palestiniens sont « privés de tout » et « acculés » avant une offensive israélienne


« Israël est en train de détruire Gaza sans détruire le Hamas »


« Dans la promiscuité, une femme réfugiée n’a plus d’intimité, plus aucune autonomie », confie Noor, déplacée dans le sud de Gaza

Nouvelles frappes meurtrières israéliennes à Gaza : plus de 120 morts en 24 heures


Israël a poursuivi ses frappes sur la bande de Gaza et tué plus de 120 Palestiniens en 24 heures, a indiqué dimanche le Hamas, avant une nouvelle mission du secrétaire d’Etat Antony Blinken au Moyen-Orient pour soutenir les tractations en vue d’une trêve. 

À Kerem Shalom, ces Israéliens qui s’indignent contre l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza


Depuis une semaine, des manifestants israéliens, issus pour beaucoup des milieux de l’extrême droite, sont réunis à Kerem Shalom. C’est par ce point de passage entre Israël et Gaza, qu’entre l’aide humanitaire dans l’enclave palestinienne. Ces militants tentent de bloquer le passage des camions chargés de denrées alimentaires. Des affrontements avec la police israélienne éclatent régulièrement.

Lire ICI


« La plupart de la ville est rasée » : des humanitaires, qui ont pu accéder au nord de la bande de Gaza, décrivent « l’apocalypse »



Cisjordanie : le frère d’un mineur tué par l’armée israélienne témoigne



Guerre Israël-Hamas : la Cour internationale de justice oblige Israël à reconnaître le risque de génocide à Gaza


La plus haute juridiction de l’ONU demande également à l’État hébreu de permettre l’accès à l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, mais n’ordonne pas de cessez-le-feu.

Lire ICI


Guerre en Israël et le Hamas : le mur diplomatique


16 ONG DEMANDENT DE CESSER DE LIVRER DES ARMES À ISRAËL ET AUX PALESTINIENS


dans le sud de la bande de Gaza, « certaines femmes accouchent dans la rue », dénonce un médecin

À Rafah, dans le sud de Gaza, ces enfants de la rue qui naissent dans la guerre


Guerre, pauvreté et dénuement : les Gazaouis sont abandonnés à leur triste sort. Outre les 25 000 morts, près de deux millions de Gazaouis sont déplacés dans le sud de l’enclave. Sans eau et sans nourriture. Ce chaos engendre un drame humanitaire absolu, des enfants de la guerre qui naissent dans la rue notamment, l’unique maternité encore en service dans le sud de l’enclave ne parvenant pas à accueillir toutes les futures mères.

Lire ICI


Guerre Israël-Hamas: «L’urgence est d’arrêter ce crime en cours»


Depuis bientôt quatre mois, Gaza vit un calvaire. Plus de 25 000 morts selon le bilan du Hamas, 85% de la population a dû se déplacer à cause des bombardements. Une nouvelle trêve serait à l’étude, selon le média américain Axios. Israël aurait proposé au Hamas une pause de deux mois, en échange des 130 otages encore aux mains du Hamas. Entretien avec Hala Abou Hassira, ambassadrice de la Palestine en France.

Guerre entre Israël et le Hamas : de nouveaux raids israéliens meurtriers à Gaza


Selon des témoins palestiniens, les bombardements israéliens intensifs ont ciblé un secteur proche de l’hôpital Nasser à Khan Younès. Selon Israël, des responsables du Hamas se cachent près du bâtiment.

Lire ICI


De retour de Gaza, un responsable de l’OMS décrit des patients « attendant la mort » dans les hôpitaux

Guerre entre Israël et le Hamas : Paris réfute les accusations de génocide à Gaza


En décembre, l’Afrique du Sud a déposé une requête auprès de la Cour internationale de justice (CIJ). Elle accuse l’Etat hébreu d' »actes de génocide contre le peuple palestinien à Gaza ».

Lire ICI


Le monde veut-il vraiment résoudre le conflit israélo-palestinien?

À la Une: l’espoir d’un deuxième accord de trêve à Gaza


Le chef du Hamas en déplacement en Égypte, une résolution sur le point d’être adoptée aux Nations unies… pour Le Temps, « les signaux d’une nouvelle trêve se multiplient. » Car le Premier ministre Benyamin Netanyahu « se retrouve sous forte pression, notamment de la part des familles des otages » dont 125 au moins seraient détenus par le groupe armé palestinien. Et cela s’est encore aggravé lorsque, « la semaine dernière, trois otages ont été tués par erreur par les soldats israéliens, […] une faute terrible qui, selon des responsables, a violé les règles de conduite de l’armée », écrit le Washington Post.

Lire ICI


Conflit Hamas-Israël : « La catastrophe ne fait que s’empirer de jour en jour » dans la bande de Gaza, s’alarme Médecins sans frontières


La désinformation

Meta : Censure systémique de contenus pro-palestiniens


D’Israël à Gaza (4) : à la Une du Parisien, la caricature du double standard

Troyes: journée d’action du samedi 16 décembre


HALTE AUX MASSACRES À GAZA ET EN CISJORDANIE !

CESSEZ-LE-FEU TOTAL ET PERMANENT, PROTECTION DU PEUPLE PALESTINIEN !

Après 71 jours de bombardements qui ont visé l’ensemble de la population de la Bande de Gaza et qui ont détruit plus de la moitié de ses bâtiments et de ses infrastructures, après 71 jours de siège inhumain qui a privé la population d’eau, de nourriture et de médicaments et malgrés la trêve fragile du 23 novembre , les bombardement sont toujours en cour.

Malgré tout, rester silencieux face à l’horreur, n’est pas une option ! C’est pourquoi nous continuons et continuerons, accompagné de millions de manifestants dans le monde, à nous mobiliser afin de dénoncer les fausses promesses des gouvernements ainsi que d’imposer un processus de paix juste et durable, seule issue viable à cette guerre.

C’est pourquoi nous saluons toujours la libération d’otages civils israéliens et étrangers, une priorité que le gouvernement israélien a dû accepter sous la pression du mouvement des familles.

La libération des prisons israéliennes d’une centaine de femmes et de jeunes palestiniens a été une bonne nouvelle pour eux-mêmes et leurs familles. Mais nous observons que depuis le 7 octobre, ce sont 3000 nouveaux Palestiniens dont 200 mineurs qui ont été emprisonnés par Israël, et que des arrestations massives, y compris de personnel médical, sont effectuées par l’armée israélienne à Gaza, dans des conditions qui restent inconnues. Et ce sont des milliers de prisonniers politiques palestiniens, jugés par des tribunaux d’occupation ou détenus sans jugement, qui restent emprisonnés par Israël dans des conditions inhumaines.

C’est une guerre atroce et criminelle qui a été entreprise par l’Etat d’Israël contre la population palestinienne de Gaza. Les 15.000 morts, les 35.000 blessés, les milliers de disparus, les familles anéanties, ce sont autant de vies, de personnalités, de visages dont il faut rappeler le souvenir. C’est une guerre qui vise à expulser la population palestinienne de Gaza. Personne ne peut encore évaluer la profondeur du traumatisme subi par les hommes, femmes, et enfants palestiniens de Gaza. Rien ne peut justifier une telle attaque contre toute une population et ses infrastructures vitales : cette guerre doit enfin s’arrêter pour de bon.

En Cisjordanie, la population palestinienne subit les attaques conjuguées de l’armée et des colons, qui ont fait plus de 200 morts depuis le 7 octobre. Plusieurs communautés ont été chassées de leurs terres, les cultures palestiniennes sont prises pour cible, nous dénonçons ce processus de nettoyage ethnique.

Nous demandons un cessez-le-feu total et permanent pour la Bande de Gaza, l’arrêt définitif des bombardements, des offensives terrestres et des déplacements forcés de populations, ainsi que la levée durable du blocus. Nous demandons aussi la protection de la population palestinienne de Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est.

Nous exigeons que la France et l’Union européenne s’engagent activement et sans ambiguïté pour le cessez-le-feu, y compris par des sanctions contre l’État d’Israël.

Une paix juste et durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance des droits du peuple palestinien, et notamment de son droit à l’autodétermination. Elle implique l’arrêt de la colonisation et la fin de l’occupation israélienne, ainsi que le respect de l’ensemble des résolutions de l’ONU.

Cessez-le feu total, immédiat et permanent !

Arrêt définitif des bombardements et des déplacements forcés de la population ! Levée immédiate, complète et durable du blocus de Gaza !

Protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie !

Membres du Collectif Aubois pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens signataires de l’appel

Associations : AGUI, GREENPEACE Aube, LDH, FEDERATION DE L’AUBE DE LA LIBRE PENSEE, MRAP

Partis politiques : GENERATION.S, PCF, POI, LFI

Syndicats : CFDT, CGT, FSU, SOLIDAIRES

Collectif : LOUISE MICHEL

TA



Vous pouvez encore signer la pétition :

Palestine,

Halte aux massacres ! Il y a urgence !


ICI

 

 

 

 

 

Les organisations appellent au retrait du projet de loi asile et immigration

CONTRE L’IMMIGRATION JETABLE

POUR UNE POLITIQUE BASEE SUR L’ACCUEIL, LE RESPECT ET L’EGALITE DES DROITS

Le projet de loi « Pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration » vient d’être rejeté par l’Assemblée nationale.

Mobilisé·es depuis plus de 15 mois contre ce texte dangereux pour la dignité et les droits des migrants, nous associations, CIMADE, LDH et MRAP, avec le soutien d’organisations syndicales et politiques et de citoyennes et citoyens engagé-es :

  • alertons solennellement la Représentation Nationale et le Gouvernement sur les conséquences dramatiques de ce projet
  • appelons désormais le gouvernement à le retirerdéfinitivement. 

En effet, ce projet n’apporte aucune solution pour répondre à la situation des migrants.

Les intentions du Gouvernement restent les mêmes : elles visent à précariser les migrants, à les réprimer, à les assimiler à des délinquants, à les marginaliser, à les exclure et à les expulser. Elles portent atteinte aux droits fondamentaux. Elles remettent en cause l’accès aux soins et la cohésion nationale. Tout renvoi du texte vers le Sénat ou une commission mixte paritaire serait une manœuvre politicienne désastreuse.

L’Etat veut réduire de façon drastique l’accueil et le séjour en France des migrants qui fuient la guerre, les persécutions, la misère et les conséquences du dérèglement climatique.

Arrêtons d’accuser les étrangers vivant en France de tous les maux. Arrêtons de distiller à leur encontre des propos discriminatoires et racistes.

Les étrangers ne sont pasdes boucs émissaires. Ils ne sont pas responsables :

–        Des problèmes économiques

–        De l’inflation

–        Des déficits publics en ponctionnant les ressources de la France au détriment des Français.

–        De l’insécurité et de l’aggravation de la délinquance.

Plutôt que de se répandre en discours xénophobes et stigmatisants à l’égard des migrants, nous affirmons qu’une autre politique est possible, 

  • une politique migratoire basée sur l’accueil, le respect et l’égalité des droits fondamentaux pour tous.
  • Une politique pour construire un système de solidarité et d’inclusion, unique rempart contre l’inhumanité et l’intolérance.
  • Une politique pour permettre à tous de vivre dignement sur notre territoire.

A l’occasion de la Journée internationale des personnes migrantes, nous, organisations de la société civile, CIMADE, LDH et MRAP restons mobilisées pour agir et défendre une telle politique.

Nous disons non à l’immigration jetable et nous voulons une politique basée sur l’accueil, le respect et l’égalité des droits.


A la suite du rassemblement et de la lecture de cet appel au retrait du projet de loi, les militants des 3 organisations, rejoints par des citoyennes et des citoyens ont ensuite recueilli en ville les signatures de personnes à qui ils proposaient une pétition et à qui ils offraient des cartes illustrées d’arguments pertinents contre la « loi asile et immigration » de Darmanin.

RD


Vous pouvez toujours signer cette pétition:

CONTRE L’IMMIGRATION JETABLE

POUR UNE POLITIQUE BASEE SUR L’ACCUEIL, LE RESPECT ET L’EGALITE DES DROITS

ICI

 


Cette publication dans la presse locale ne pouvait pas mieux tomber, en ce jour où nous étions rassemblés à l’occasion de la journée internationale des migrants (qui aura lieu lundi 18 prochain).

Ce projet de loi risque de revenir encore davantage durci après examen par la « commission mixte paritaire » et nous demeurerons vigilants.

Les trois organisations Cimade, LDH et MRAP sont particulièrement sensibles au sort des mineurs non accompagnés qui posent tant de problèmes à certains élus, alors qu’ils ont connu durant leur adolecence des parcours particulièrement difficiles pour arriver en France, qu’ils ont été accueillis et pris en charge par les départements, qu’ils sont reconnus comme des élèves particulièrement motivés et sérieux dans leurs études, qu’ils obtiennent pour la plupart des diplômes qualifants à l’issue de leur formation, que leurs employeurs (qui les ont eux-mêmes formés) ne veulent pas s’en séparer après les avoir embauchés dans leur entreprise, qu’ils sont tous engagés dans une démarche d’intégration parfaitement réussie dans notre société et que les OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) dont les gratifie l’Etat à leur majorité brisent chez eux tout espoir. C’est indigne d’une démocratie qui décide de les renvoyer vers leur pays d’origine, souvent en guerre ou en crise, et où les conditions d’existence extrêmement périlleuses leur offrent un avenir bien sombre quand ce n’est pas simplement la mort.

Non, Monsieur l’élu de la majorité, votre rejet xénophobe et particulièrement discriminant des mineurs isolés est inacceptable et nous ne vous laisserons pas promouvoir les idées nauséabondes des extrêmes-droites qui cherchent à se développer dangereusement dans l’opinion publique.